La Vie est si simple, les Hommes si compliqués.On est toujours déçu par la faiblesse de nos forces et la force de nos faiblesses.
Le monde s'oublie et se meurt de ses superficielles habitudes. Les conformistes sont trop sérieux, les sérieux sont trop tristes, les tristes sont trop ordinaires. La fantaisie seule rend la joie à la Vie. Les minutes creuses sont les instants de vide de l'âme qui s'oublie. Pour beaucoup cet instant durera toute une vie.
Au fond, que manque t-il au monde, sinon des individus conscients de leur immortalité, par delà le clivage de l'Ego?
Chaque jour, nous faisons l'expérience douloureuse de l'opposition ; et nous y sommes encouragés par un système qui prône l'Ego et le dualité. La terreur du Monde et son ambivalence nous atterrent mais elles initient, à marche forcée, l'émergence de notre Humanité, individuelle et collective.
Ne résistons plus à notre nature profonde. Laissons la couler en nous.
L'évidence guide chacun de nos pas quand on l'écoute. Ne séparons plus ce que la nature veut imbriqué; ne divisons pas l'infini en artifices trompeurs et limités: laissons les oies migrer.
Nos seuls préjugés construisent nos interdits.Toute violence nous place en périphérie du Soi et nourrit notre Ego qui adore les artifices. La violence est le bastion de l'Ego. Il n'est jamais facile de remettre en question les artifices avec lesquels on s'est façonné une image. C'est pourtant notre but individuel. Retrouver la trace de l'Amour initial, Matrice du Monde Premier et Permanent.
L’Innocence se moque des conventions. Elle les transcendent toutes. Elle est spontanéité et évidence: c'est le Monde qui transparait au travers nos révélations de pleine conscience.
L’Innocence des cœurs s'exprime toujours par delà les préjugés.
Pourquoi les enfants s'émerveillent? Parce que leur âme est encore perméable au Monde originel de l'Innocence.On nait de la vérité et on est soumis au mensonge avec le souvenir subliminal de l'originale Innocence qui ne demande qu'à germer.
Il faut laisser les évidences venir à Soi. Les évidences se substituent aux préjugés de nos vieux yeux en développant le regard du cœur. Quel beau sentier que celui de revenir vers ce sentiment originel perdu. Cette émotion immense d'être Soi. Ce retour à la maison chargé de nostalgie Cosmique. Et vivre intensément, au milieu du Monde, cette Connexion intense.
"Je t'aime" s'écrit avec deux ailes. L'important en Amour, ce sont les battements d'ailes des papillons qui font danser le corps et l'âme ensemble.
Les amours tristes sont suspectes et sont des chaînes toujours trop lourdes. Seule la Joie nous libère de l'attachement pathétique que notre Ego suggère. Il peut y avoir de l'amour et du sexe sans ailes mais on vole moins haut et moins longtemps.
Ce ne sont pas les formes d'amour qui sont perverses mais ceux qui les dégradent. L'Humour, l'Amour et le sexe marchent toujours ensemble. Quand ils sont séparés, c'est toujours mauvais signe. Le sexe élève et sublime, à condition de le vivre en symbiose et en complicité, d'y porter un regard créatif Artistique et donc Spirituel. Il faudrait inventer un rétroviseur spécial "ébats amoureux" tant la Vue est un outil Magique. Combien de belles images nous échappent à jamais. Qui n'a pas atteint les cimes du plaisir, n'a pas connu le point du jour.
L'Amour, que les corps expriment, est l'intuition de l'Essen-Ciel, en bémol. L'Amour est plus un vaste horizon que l'Ego veut contenir et contraindre. Comme l'eau, l'Amour coule entre les doigts crochus de nos mains qui veulent le limiter et il reprend sa liberté, courant de sa source jusque son océan. Il n'y a pas de corps sans désir ni de désir sans corps, même subtil. Nos destinées sont charnelles et spirituelles. Il serait vain de les scinder artificiellement. Certains s'y sont hasardés dans l'Histoire et ont engendré des monstres. Nul n'est esclave du désir qui mène aux rives du paradis.
L'Amour résonne toujours dans un cœur en forme de cathédrale. On accuse toujours paradoxalement l'Amour de nous rendre malheureux et c'est toujours se tromper de coupable. Vouloir imiter le commun et se fondre dans les préjugés vulgaires, voilà l'erreur dans laquelle nous nous confortons. Le désir est pur et simple ; il est par nature impudique. On peut désirer de mille manières mais on ne désire jamais aussi intensément qu'en se connectant à l'essen-Ciel.
Il faut savoir aimer avec la douceur d'un ange et la force d'un amant. La gourmandise concentre dans l'instant toutes les saveurs du Monde. Quoiqu'on puisse en dire, la sensualité n'est jamais coupable. Les préjugés seuls veulent faire taire l'Amour qui parle.
L'Amour, vibration primordiale, cause et effet du Monde, si célèbre et si méconnu à la fois. Il suffit de presque rien, juste un peu d'Amour, pour donner de la couleur au Monde. Si tu n'enchantes pas le monde avec des yeux de fée, tu te condamnes à errer sans espoir dans l'ombre de la Beauté et dans un absurde sans fin dont Sisyphe se satisfait, par une habitude inconsciente et aliénante.
Vivre l'intime, c'est faire coïncider le monde et Soi dans une unique vibration. L'âme révèle alors son mouvement dans la forme et l'enchantement. L'intime est le centre du cercle ; la partie la plus vraie et la plus fragile de nous-même. Celle aussi que tant cherchent ailleurs.
Le problème du monde n'est pas le Monde lui-même, qui est simple, mais le problème des hommes, qui lui est complexe. La Beauté du Monde se mérite. Voilà pourquoi si peu la perçoivent.
Avoir la WIFI de l'Immensité, c'est être connecté en permanence avec l'essen-Ciel infini. Nos âmes sont en perpétuelle attraction vers ce qui les élève ou vers ce qui les fait vibrer au même rythme.
La Beauté du Monde dépend d'un regard. Sans ce regard le Monde n’existe pas ; grâce à lui, il est sublimé et s'embrase. Ce n'est pas la raison qui fonde la Vérité ; c'est le cœur qui sent la mélodie du Monde. Par delà le mental, jaillit un son familier.
On Re-Connait l'Amour lorsqu'on reconnait son centre ; lorsqu'on se reconnecte à son SOI. Le courage de rentrer en Soi permet de s'envoler au dessus de la pesanteur. Ni le temps ni l'espace ne contraignent une âme libérée des contingences du préjugé. L'Homme peut être là par hasard, mais un Homme ne se révèle jamais par hasard. Il crée par sa persévérance et son courage d'être original et par delà toute tentation d'aliénation.
Quand les corps s'endorment, nul doute que nos âmes se libèrent et font le mur pour danser entre les étoiles de l'Uni-vers-CIEL jusqu'au petit matin.
Rien ni personne ne saurait contraindre l'Amour puisqu'il est l'évidence spirituelle, niveau de vibration primordial de l'esprit libéré du superflu.
Créer: quel plus beau mot existe dans notre dictionnaire, puisque de celui-ci découlent tous les autres. On crée, parce qu'on sait rentrer en Soi. On ne meurt jamais, on déménage sans cesse. D'idées en idées, d'intuitions en révélations nous abandonnons nos vielles dépouilles devenues trop petites pour notre belle conscience qui s'élargit peu à peu.
L'ombre et la Lumière sont inséparables. D'elles nait la responsabilité non contrainte. La responsabilité, non contrainte, qui fait jaillir les évidentes précautions ainsi que les vérités intuitives, c'est ça le fruit de l'effort et de la persévérance. Laborieusement mais en ordre de marche, nous élargissons notre vision de l’Être et le champ de l'Agir.
Chaque seconde de vie est l'occasion de dégonfler son Ego afin de mieux rentrer en Soi. Une bonne idée ne s’impose pas. Au mieux elle aide à faire germer nos propres graines.
Les générations de fruits spontanés n’existent pas.La Lumière ne jaillit pas sans une cause laborieuse première. Le travail et la persévérance sont la source de nos intuitions.
Longtemps on cherche peut-être, mais l’étincelle illumine instantanément et pour toujours le ciel de la persévérance.Tout conduit à l'Unité du Soi et de l'Amour, par essences et Harmonie, quand on a échappé aux geôles aliénantes du mental. Le Monde n'est jamais si beau qu'en le révélant au filtre de son cœur. On met alors à jour sa Beauté et la nécessité de cette l’œuvre discrète.
La Joie se mérite activement. C'est le cœur qui met son empreinte sur les formes du Monde. De l'intérieur vers l'extérieur. La Joie nait au centre de Soi et du Monde. Au Centre, notre cœur repose en paix, dans un Monde qui lui est familier. Et nous nous reconnaissons sur le rayon.
Notre vie durant nous rencontrons des gens formidables sur le sentier, sans nécessairement d'ailleurs en prendre conscience. Heureux ceux qui partagent cette faculté rare de regarder le monde avec leur cœur ; ils rencontreront des gens formidables.
Il est des relations qui sont preuve vivante et énergique que la Lumière est Une et que nous en sommes les filtres. Il y a de la magie dans l'instant d'une âme qui se dévoile, à l'autre comme à soi-même. On veut alors trouver le son juste qui traduit l'au delà des sens ; le mot magique qui disparait derrière la vibration essentielle pour toucher le cœur.
Devant les gesticulations des grands bruyants de ce Monde, je ne peux m'empêcher de penser aux humbles qui agissent sans bruits. La vérité tapie en tous se révélera en chacun.
La Lumière n'est jamais loin de la pénombre ; elles se succèdent chronologiquement et symboliquement. Et la Joie brille toujours dans le cœur de l'innocence.
Nous sommes nés d'un miracle improbable aux yeux des mortels, mais nous sommes bien vivants au centre du Monde.
Je vois dans les yeux du Monde une promesse d'éternité joyeuse. Il faut juste un peu de courage, un premier pas, pour aller à la rencontre de l'Initial.
Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue.
Quand les oreilles de l'élève sont prêtes à entendre, c'est alors que viennent les lèvres pour les remplir de Sagesse.
Confronté à la roche, le ruisseau l'emporte toujours, non par la force, mais par la persévérence.
Le désir est l'une des forces le plus miraculeuses de l'univers. Il donne naissance aux étoiles et à nos rêves.