Fragiles comme la flamme vacillante d’une chandelle, nous affrontons les tempêtes du monde sans nous éteindre.
On ne sait rien sur rien et parfois c’est pas plus mal que croire savoir tout sur tout. L’absurde pierre de Sisyphe noie nos questionnements dans le fleuve Léthée de l’égocentrisme.
Rudolf Steiner écrivait que « l 'égocentrisme est une nécessité historique qui, en se prolongeant, devient une maladie ». Nous ne sommes malades que de notre persévérance à ne pas vouloir guérir.
L’Ego est une nécessité qui ne se dissipe que quand l’heure est venue et jamais malgré nous. Je suis ton égal…nous sommes EGO. Cherchons en l'autre le meilleur de nous-mêmes. La vérité est un concentré de Soi complexe dans sa mise en œuvre ; elle bute chaque seconde au mur de l'Ego qui nous maintient dans une dimension peu confortable et qu’on sait insatisfaisante.
Mais tant se satisfont de cette Vie sans jamais la questionner sinon dans les épreuves. Et s’il n’est jamais trop tard beaucoup alimentent leur Ego avec plus ou moins de convictions.
C'est toujours un bien grand mystère et un pur paradoxe que de se poser si peu de vraies questions sur la Vie avec autant de vraies emmerdes.
On se crée sans doute le Monde qu’on mérite. Mais on ne grandit pas seul ni hors du monde-matière. On est créé 1,entre 2 ; libres et excentrés dans un par-Êtres complexe.
Chaque vérité se creuse quand il est l’ heure.
La Vie de l'âme en quête, oscille toujours entre le sublime de ses intuitions et la détresse d'un monde terrestre soumis au règne de l'Ego.
Tailler ou creuser ? Peut-être, au fond, que le monde d'en-haut se creuse et celui d'en-bas se taille?
On anticipe trop les mystères et pas assez les évidences palpables. Or, quoi de plus évident que la Vie terrestre immédiate et notre rapport aux autres. Cette Pierre-là doit être prioritairement taillée et plus sûrement que la connaissance ésotérique artificielle dont trop se prévalent.
Il faut apprendre à s’extraire par soi-même de la masse impersonnelle et uniforme du monde-matière. Et peu à peu on se découvre ; et peu à peu on a rendez-vous avec Soi-même, par-delà les préjugés et l’immédiate étroitesse de la perception.
On se re-connait au principe, à la croisée des mondes matériels et spirituels.
La lumière du regard originel dissipe toujours, même temporairement et imparfaitement, l'obscurité de l’ignorance.
Alors poses toi les bonnes questions, ou les mauvaises ; peu importe, tant que ton âme est en mouvement.
N’empêche pas tes larmes de couler tu priverais ton âme des sursauts salvateurs lui permettent de charrier le limon qui l’encombre.
Ne résiste jamais à la Vie qui parle ; car c’est la Vie.
Sur cette Terre la Vérité est troublante, déroutante ; elle est, ou un masque grossier, ou l’ expression authentique de l'âme que le regard révèle.
Nous ne sommes pas égaux devant elle ; mais l’attraction naturelle du Monde nous y conduit par une poussée progressive tout autant extérieure qu’intérieure.
Les évidences frapperont toujours à notre porte, le moment venu.
Chaque intuition est le fruit né de notre labeur.
Nous filtrons le Monde que nous méritons. Et en vérité le Monde se révèle progressivement. Aucune évidence ne s’impose. La liberté seule invite l’évidence et affine l’intuition.
Il n'y a pas des Dieux ici : il y a des Dieux en devenir ; nous-même.
Croyons d'abord en nos forces intérieures et nous transformerons notre Monde. Aucun Dieu ne force l’Homme. Et Aucun Homme n’est créé Dieu Parfait.Tout est apprentissage dans le Monde d’en-bas et par la relation aux autres.
Le Monde se perçoit de plus en plus subtilement à mesure que notre filtre le révèle.
Restez connecté au Monde. .. changez juste votre regard.
Démarrer n'est jamais suffisant pour avancer et créer, mais c’est nécessaire ; alors osons créer notre Vie.
Le Monde est en nous; nous en sommes les co-créateurs. En le coloriant en ondes positives nous le dessinons en Harmonie.
Mais le Monde est bien sombre n’est-ce pas ? L’ombre révélée permet de s’en libérer. Car l’ombre n’est plus notre réalité immédiate. Elle s’efface devant une réalité « supérieure » que notre cœur touche enfin.
L’expérience Humaine monopolise toutes ses forces dans cette aventure vers l’Intime. Les mots et les pensées, sont d’abord des outils de communication horizontale, puis verticale. Ils sont simples ou complexes, joyeux ou tristes. Avides de pouvoir ou d’Amour, égoïstes ou désintéressés.
Les mots et les pensées ont un pouvoir : celui de transformer le Monde et de se rencontrer Soi-même, au moment où on s’y attend le moins.
Les mots nous touchent, car ils éclairent les recoins sombres et cachés de notre âme curieuse et fascinée d’elle-même.
Nous sommes des apprentis sur le chemin des vérités qu’on mérite et qui se révèlent aux regards méritants.
C’est d’abord le pouvoir de l’Intelligence sur la Barbarie puis de la Sensibilité sur l'Intelligence. Nous trébuchons, croyons savoir, puis nous nous rendons compte que nous nous sommes trompés.
Celui qui ne se trompe pas vit dans l’erreur sans doute, sans remise en question possible. L’assassin croit fermement en son dessein macabre. Il est barbare et en éprouve une jouissance extatique. C’est SA Vérité. La servilité à l’Ego sert les instincts les plus primaires.
Cette brutalité doit être transformée et sans doute la longue Histoire, tant Humaine que Personnelle, y concoure.
OUI. la barbarie est toujours de ce Monde. Elle reste tapie dans nos veines.
La barbarie est tapie dans le cœur de l'Ego et la Beauté s'en protège dans le cœur de l'Homme.
Nos instincts primaires sont logés en nos corps et y habitent, par-delà bien et mal.
Nous ne faisons que transformer notre regard et nous affinons notre rapport aux autres en le polissant.
Nous y sommes d’abord forcés par « la peur du gendarme », l’influence des religions, de la morale sociale et familiale et bientôt, nous percevons, à l’intérieur, l’écho de vérité qui parvient jusqu’à nous de extérieur. Il résonne en nous.
Les influences morales deviennent-elles–mêmes des préjugés influents que notre liberté peut accepter ou non, de l’intérieur, en fonction de l’Écho qu’ils suscitent en SOI.
Aucun préjugé n’est mauvais en Soi. Il est simplement éprouvé par notre intuition, le moment venu ; lorsque la qualité de notre filtre est suffisante.
L'intuition guide chacun de nos pas quand on l’écoute. Elle révèle peu à peu notre nature profonde, et laisse passer les rayons du Monde d’en haut.
La lumière s’installe et dissipe nos ombres, tout en les révélant, telles.
Nous rassemblons les morceaux éparpillés dans notre cœur ; comme ISIS en quête de l'Amour perdu, chacun comble et apaise ses gouffres.
On est Co-créateur de l’œuvre mais on n’est que les filtres de sa Lumière.
Nous tirons notre regard de sa torpeur en concentrant l'extérieur vers Soi, par une vision globale et ré-unificatrice.
Nous sommes tous des anges déchus à la recherche de notre divinité originelle perdue.
Au centre, le Monde se libère de ses emprises illusoires.
Au centre l'âme se retrouve, un peu amaigrie mais vivante. La Lumière la révèle comme le jour remplace la nuit.
Espérons dans le sauvage qui aime mais, craignons le chevalier qui massacre.
"Cherche Homme avec un grand H" : Voilà la plus belle annonce qu’ait jamais passée une âme en quête.
La ductilité de l'or face à la dureté du métal… voilà notre quête amoureuse du sublime qui nous attend, patiemment, derrière la grande porte du mystère.
Apprentis, nous n’avons qu’une vision terrestre, naturellement limitée et déformée de l’Amour.
Celui qui croit connaître l’Amour parce qu’il aime croit connaître l'univers parce qu’il voit la lune. L’Amour se révèle progressivement et prend des formes adaptées en fonction du filtre qui est le nôtre. Mais même l’Ego peut aimer ; car c’est déjà aimer que de partager la Vie une fois, même par l’attraction des corps.
Le romantisme ? ce style littéraire ou seules les amours tristes font couler des larmes d’encrier ! Mais les grands romantiques qui aiment, puis soudain n’aiment plus, flirtent avec la vision limitée de l’Amour et l’abandonnent lorsqu’ils commencent à haïr. Ils expérimentent la Vie n’est-ce pas ?
Le Sexe est le dernier rempart de l’Ego. c’est sa part la plus noble comme la plus dangereuse : tout dépend de la qualité de notre regard.
En définitive on passe sa vie à bien régler sa focale pour ressentir l’Amour.
L’Amour n’est pas qu’un sentiment subjectif et limité au sentiment personnel partagé ou pas ; C’est une énergie objective qui jaillit de l’unité originelle.
L’Amour s’accueille et se partage. Il existait à l’état premier, non physique et incréé, avant que l’Univers n’entame son extension, par-delà le temps et l’espace.
L’Amour est l'empreinte palpable de l’infinie Unité qui est notre source et notre océan.
L’Amour c’est l’EssenCIEL.
Au centre, l’âme est en contact avec la Monade. Elle est baignée dans la substance de l’Amour dans l’EssenCIEL.
C’est le regard rectifié du cœur qui saisit l'Amour dans sa forme sublime. Notre GRAAL sur Terre.
Nous sommes tous liés par ce sentiment d’appartenir à cette même source chaleureuse.
L’Amour n’est pas un combat mais une réconciliation ; Il ne naît d’ailleurs qu’à la condition du non combat.
Quand on baigne dans l'Amour originel et qu’on le partage avec une âme complice, on est lié à jamais ; on ne peut ni l’oublier ni la détester.
La Liberté réinitialise toutes nos fonctions originelles. Nous sommes nés d’une source d’Amour et rejoignons son Océan, en autonomie parfaite. Cette initiation est une étape définitive.
Voir l’Amour, comprendre son message c’est faire Un avec la monade, en liberté.
Quand on a les yeux ouverts, on ne peut ni on ne veut les refermer.
C’est une bien belle récréation de profiter de son jardin après l'avoir planté.
Chaque seconde, ici et maintenant, est une éternité sublime à vivre en plénitude, comme l'éphémère papillon qui profite insouciant de l'instant infini. L’Amour est là…Il se partage avec les yeux affûtés des cœurs sensibles qui le partagent.
Se ressourcer c’est revenir à l’essentiel… sans fioriture.
La spontanéité de l'instant est le royaume de la Beauté et de la Paix. L’âme qui transpire au travers le corps lui donne sa grâce.
L'Amour n'est jamais sans innocence magique.
Deux anges s’aiment…c’est un beau pléonasme. Mais deux Êtres de chair qui s’aiment demeurent soumis à l’énergie sexuelle que le corps suppose.
Les amoureux ne produisent pas l’Amour, ils le filtrent plus ou moins parfaitement. Mais qu’importe. Ça reste de l’Amour. Et on apprend beaucoup sur Soi à aimer être aimé, bien ou mal et toujours imparfaitement d'ailleurs.
En Amour on se libère plus qu'on ne se possède.
L'Amour dans son principe serait tristement muet s’il n’était pas un jaillissement d'Harmonie secrète, y compris au travers une chair galvanisée et créatrice.
Celui qui ne croit pas dans le désir ne croit pas dans l’Amour.
S'il n'est de désir sans corps il n’est de corps sans désir.Le désir est le jaillissement de l’éternité qui parle avec les mots du corps.
Le désir est la marque déposée de l’Amour et de la Beauté sur Terre, que l'Ego détourne de ses bonnes intentions ; et soudain la vertu se fait vice !
Le sexe, ne doit jamais n’être que l’évidence qui accompagne et sublime « l'éthernel » Amour.
Les danses charnelles sont le langage de l’âme. Elles ont l'innocence sublime de l’Amour et le parfum de l'éternité sur Terre.
Les mots de chair sont les véhicules vivants de la magie et sont complices de la Beauté.
Quand l'exhibition des corps est érigée en art on flirte avec la Création. Les grands coquins sont des enfants qui ont gardé l’innocence du jeu et la joie du partage.
Ne chassons pas le désir, accueillons-le et traitons-le comme un hôte d’exception. Il est le messager sublime qui donne de l’âme au corps.
Le désir en frappant à la porte de notre regard, appelle discrètement le corps à la rescousse des émotions de l’âme.
Quand le jeu est joyeux alors il est innocence pure, n’en déplaise à la morale triste des pervers hostiles.
Désirons et jouons comme des enfants. Nos jeux d’adultes ne sont pas des pêchers mortels. Ils sont l’Harmonie des corps qui chantent. Ils sont le bruit chaleureux de la rivière qui coule de la source vers son Océan.
Les corps ne sont pas d’infâmes guenilles qu’on traîne sur soi: ce sont des vêtements en Soie dont il faut prendre soin.
Nos corps sont nos véhicules les plus précieux, comme la Chrysalide est indispensable au développement du papillon.Ne cherche pas à voler sans tes ailes.
Un jour l'Amour sera ton domaine.Ton corps ne sera plus une limite pour ton âme. Elle s'en libèrera comme d'un vieux vêtement qui a fait son temps.Tu auras alors rassemblé toutes les pièces d'OSIRIS. Et son sexe ne te manquera pas. Car tu baigneras dans le Nirvana ici et maintenant, et de façon inconditionnelle.
Si on réalise en son cœur quelle est sa vraie nature, on constatera que c'est la sagesse infinie, sans commencement et sans fin.
La pensée bâtie sur une réalisation de la présence divine a le pouvoir de neutraliser la pensée négative, de l'effacer tout comme la Lumière a le pouvoir de surmonter l'obscurité, non pas en combattant l'obscurité, mais en étant exactement ce qu'elle est," LUMIERE", "et la lumière brille sur les ténèbres et les ténèbres ne la comprennent pas".