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Chris le Gardien auteur
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L'Antidote...

L'Antidote...

L'Antidote...
L'Amour est le seul antidote du monde dont nos gouvernements successifs ont privé leurs peuples en déployant l'accessoire contre l'essentiel.
 

L’ANTIDOTE

 

Malade

Nomade

Dispersé

En Case départ

ou d’ arrivée

Tout semble

Cohérent

Ensemble

Et pourtant

Isolé

Quelque part

 

Prisonnier

Entre L’ange

Et son Sexe

Dans la fange

Du complexe

 

Le Tic Tac est un bruit

Qui passe

 

Jamais ici

Ni maintenant

De guerre lasse

Incarné dans temps

 

Montre, du sang

Seconde, qui ment

 

Sentiments

En noir et blanc

 

Temps du vivant

et d’enterrements

 

Temps de l’antan

Jamais le temps

Heures des tourments

 

Enfer-mement

 

Boussole de l’après

Depuis l’avant

Blindé

Un pas en avant

Un pas en arrière

Armé

Boussole de la paix

Dedans la guerre

 

Défier le temps

 

Et s'inviter

comme tout le monde

 

Ex-cité

dans la ronde

Des cercles vicieux

Des Jeunes et des vieux

Ailleurs et partout

Sommes nous tous fous

Boussole qui perd son nord

En démons de divins

S’enivrer de vins, en vain

Éloigner le spectre de la mort

S’inventer des vies

Des dieux, des paradis

incertains.

 

Temps des égaux

Et inégaux

 

A trop ouvrir des portes

On s’excentre du cœur

S’enfermant dans les peurs

Que le mental importe

Affrontant son ressac

On s’abime sur des murs

Sales comme des culs de sac

Et dont les pierres fissurent

 

 

Mais ce Je (u) que l’on aime

Ce Je qui est notre Hôte

Cette graine qu’on sème

C’est l’ Homme

Tout en démesures

Qui gomme ses fautes

Sans gomme

Par de grosses ratures

 

Appentis par la chair

Attiré par son Sel

Et le souffre du Moi

Il éprouve la Terre

Et engrosse Gaïa

Mais il entend le Ciel

 

Chaos silencieux

Dont l’Echo infini

Parle à son oreille

secouant l’âme endormie

En disant « Viens

 

A la source des Dieux

Même De loin

La conscience s’éveille

 

Même écrire à gros traits

Il était une fois

C’est déjà revêtir

La couronne d’un Roi

Et son manteau de Paix

Derrière chaque plaisir

Derrière chaque douleur

Tu trouveras la Joie

D’affiner

Ton tracé

L’antidote, c’est ton Cœur

 

 

Encre noire sur blanc parchemin

Tu traces ton chemin

 

Et libères la parole.

A l'abri

 

Là, où le monde s’affole

Le maître sourit

 

Au rythme de sa Nature

Conscient

 

Il ne craint plus les morsures

du temps

 

Je marche pour savoir où je vais.

Goethe.

"Quand ce Sentier est aperçu,...que l'on se dirige vers l'épanouissement de l'orient ou les demeures de l'occident, sans mouvement, ô porteur de l'arc, est le voyage sur cette route. Dans ce sentier,quelque part où l'on veuille aller, cet endroit devient vous-même".

Krishna dans le Jñânashvari.