Malade
Nomade
Dispersé
En Case départ
ou d’ arrivée
Tout semble
Cohérent
Ensemble
Et pourtant
Isolé
Quelque part
Prisonnier
Entre L’ange
Et son Sexe
Dans la fange
Du complexe
Le Tic Tac est un bruit
Qui passe
Jamais ici
Ni maintenant
De guerre lasse
Incarné dans temps
Montre, du sang
Seconde, qui ment
Sentiments
En noir et blanc
Temps du vivant
et d’enterrements
Temps de l’antan
Jamais le temps
Heures des tourments
Enfer-mement
Boussole de l’après
Depuis l’avant
Blindé
Un pas en avant
Un pas en arrière
Armé
Boussole de la paix
Dedans la guerre
Défier le temps
Et s'inviter
comme tout le monde
Ex-cité
dans la ronde
Des cercles vicieux
Des Jeunes et des vieux
Ailleurs et partout
Sommes nous tous fous
Boussole qui perd son nord
En démons de divins
S’enivrer de vins, en vain
Éloigner le spectre de la mort
S’inventer des vies
Des dieux, des paradis
incertains.
Temps des égaux
Et inégaux
A trop ouvrir des portes
On s’excentre du cœur
S’enfermant dans les peurs
Que le mental importe
Affrontant son ressac
On s’abime sur des murs
Sales comme des culs de sac
Et dont les pierres fissurent
Mais ce Je (u) que l’on aime
Ce Je qui est notre Hôte
Cette graine qu’on sème
C’est l’ Homme
Tout en démesures
Qui gomme ses fautes
Sans gomme
Par de grosses ratures
Appentis par la chair
Attiré par son Sel
Et le souffre du Moi
Il éprouve la Terre
Et engrosse Gaïa
Mais il entend le Ciel
Chaos silencieux
Dont l’Echo infini
Parle à son oreille
secouant l’âme endormie
En disant « Viens
A la source des Dieux
Même De loin
La conscience s’éveille
Même écrire à gros traits
Il était une fois
C’est déjà revêtir
La couronne d’un Roi
Et son manteau de Paix
Derrière chaque plaisir
Derrière chaque douleur
Tu trouveras la Joie
D’affiner
Ton tracé
L’antidote, c’est ton Cœur
Encre noire sur blanc parchemin
Tu traces ton chemin
Et libères la parole.
A l'abri
Là, où le monde s’affole
Le maître sourit
Au rythme de sa Nature
Conscient
Il ne craint plus les morsures
du temps
Je marche pour savoir où je vais.
"Quand ce Sentier est aperçu,...que l'on se dirige vers l'épanouissement de l'orient ou les demeures de l'occident, sans mouvement, ô porteur de l'arc, est le voyage sur cette route. Dans ce sentier,quelque part où l'on veuille aller, cet endroit devient vous-même".