La liberté succombe partout où la propriété l'emporte. Il n'existe qu'un véritable mal chez l'homme : se borner dans le monde immédiat de sa conscience en la maintenant de force dans les couches les plus matérielles, faute de croire dans le Sublime qui est à la Source de toute chose, visible ou invisible.
Ce faisant, on emprunte les chemins incertains et sans issues de la division et de la complexité. On s' ôte toute liberté ainsi qu' à son semblable, quand on ne lui ôte pas simplement la vie.
L'Ego ne croit qu'en ce contrat social que l'intérêt défend. L'Ego ne croit que dans les Fers des réactions et des stimuli sociaux.
Nous sommes pétris par l'Ego. Enfermés dans une carapace de certitudes; endormis dans le sommeil de nos habitudes.
La dépendance est un produit dérivé, un faux grossier, produit par le romantisme social.
À l'intérieur, pourtant, tout se crée par nous et rayonne.Mais nous vivons trop excentrés et pas assez à l'écoute de notre Cœur.
S' éveiller à sa vraie nature est le Graal sans doute. Amour et autonomie doivent toujours marcher ensemble.
Les âmes en quête ont le sens des autres et de la Source originelle qui les rassemble.
Il faut apprendre à sortir des modes confortables, des habitudes rassurantes, des comportements dictés. Se mettre à nu, faire tomber le masque et se dévoiler à Soi-même, sur tous les plans et pas simplement sur le seul plan physique.
La mise à nu n'est jamais grossière. Elle est néanmoins fragile devant ceux qui ne la méritent pas. L'Art du nu est une rencontre d'esthètes. Et je ne parle pas ici que du nu physique.
Le nu n'est pas l'exhibition froide de l'intimité d'un corps débridé. Le nu exprime le sublime de l'âme en Joie.
D'un strict point de vue esthétique - et la photographie n'est d’ailleurs pas la forme la plus vulgaire de l'art - Le corps ne dépend que de la pureté des regards qu’il suscite, comme le sublime des étoiles dépend du poète qui les contemple.
Derrière le multiple et le complexe, nous sommes Un…en Beauté.
Nos degrés multiples de conscience en gestation ou immédiats, participent au même Sentier de vie, sans frontière physique.
La face cachée de la terre, celle plongée dans l'ombre, ne fait pas pour autant de notre planète un double globe. Il en va ainsi de nous-même. Nous sommes confrontés à une dualité qu'il est possible de résoudre dans l'instant Juste.
L'individualisation induit par l'agrégation d'énergies plus ou moins subtiles, est la vocation de la Loi et du Chemin que nous traçons. le corps n'est pas un habit qu'on emprunte le temps d' une vie ; il est notre matérialisation physique, notre identification personnelle dans cette dimension.
Lorsque notre corps physique subit une émotion, elle se traduit à tous les niveaux, dans l’instant immédiat, de nos autres corps. (c'est d'ailleurs faux de dire « autres corps » puisqu'ils ne sont qu'un!).
Ce ne sont pas les corps qui créent le désir charnel mais la suggestion et les fantasmes, c'est à dire cet incroyable univers intérieur qui est invisible et qui dépend de notre créativité.
C'est d’ailleurs ce qui nous différencie du désir purement animal : la relation créatrice ; la rencontre de deux compatibilités, de deux envies communes. De deux âmes qui se reconnaissent, malgré le Mental qui les maquille.
C'est une alchimie, plus que physique, qui entraîne la chimie relationnelle et pas uniquement sexuelle.Il paraît que les baisers sont les vortex de l'âme.
Nous conjuguons quantiquement toutes les faces de nos corps énergétiques. Les corps physique, astral, mental comme les plus éthérés ne font qu'Un ; ils sont la face utile et dimensionnelle de notre évolution.
Le choc amoureux, inexpliqué, romantique car irraisonné, n’est pas qu’un rêve. Un rêve est une fuite en avant une projection dans un temps qui n'est pas ici et maintenant. Ce n’est ni un rêve ni une illusion mais l’expression formelle d’une connexion invisible ; invisible mais bien réelle ; Tous sauf un rêve.
Une réalité par-delà les distances et le temps ;
Les Êtres compatibles sont comme des photons ; ils ne rêvent pas de vivre ensemble, ils sont intriqués et ils se vivent, en interaction, ici et maintenant. Le reve, c'est la capacité d'aller au delà du sens commun. Je dis rêve pour parler d'éveil. Le rêve éveillé. "Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis." Edgar Allan Poe.
Toute rencontre de regard est une aventure humaine potentielle ; une route vers nos étoiles.
Savoir aimer, c’est croiser et reconnaître l’autre sur le plan énergétique qui l’unit au nôtre, comme un photon.
Comme une âme qui a hâte de maîtriser les chaînes du temps et de l'espace pour embrasser l’âme compatible, tous les corps sont alors mis en ébullition. Une chimie plus ou moins subtile s’opère. C’est l’Amour, sur tous les degrés du plan. La rencontre s’opère et la fusion s’exprime avec plus ou moins de transparence.
La jouissance des corps physiques est bien modeste face à l'intense Lumière que nos corps subtils procurent, mais c'est une des portes du paradis symbolique et du sublime ressenti.
Ces énergies cosmiques, qui nous forment, s'intriquent par-delà bien et mal et se nourrissent de l'univers-CIEL, ensemble, même ignorants, pourvu qu’on ne se consume ni se consomme.
Tous les jeux complices sont joyeux à quelque plan qu’ils se situent. Toute tristesse est suspecte d’un Mental exacerbé et duel.
Les scènes pornographiques qui mettent en avant le ballet sensuel des corps, réveillent en nous des sensations sublimes ou d'autres plus grossières ; elles se situent pourtant toujours et quoiqu’on en dise par-delà bien et mal.
Il ne faut pas douter que les formes désincarnées les plus inférieures, aiment à errer dans ces lieux d'émotions immédiates et faciles et que les âmes les plus pures de la hiérarchie ne les fréquentent plus, car elles ont trouvées des lieux plus nourrissants en proportion de leur degré de conscience.
Mais tout ceci se situe bien par-delà bien et mal. C'est un fait Astral.
Si la sensualité est un non sens dans les hautes parties de l'astral, le désir ne résonne qu’au travers les grains de la peau. Ne nous en privons pas au nom de quelque morale éculée puisque nous ne sommes pas des anges hors chair.
Il faut s'aimer sur le plan de tous les corps énergétiques mobilisables, en constante relation. L'invisible et le visible constituent la part pleine et entière de Soi.
Les corps physiques et les corps subtils trouvent spontanément le chemin l'un vers l'autre. Ils sont Un et on ne divise pas ce qui est uni.
Ainsi va la Loi, ainsi va l'Amour.
La Nature ne se combat dans aucune partie de ce qu’elle EST, car elle EST Une en parfaire adéquation avec elle-même. Pourquoi combattre ce qui est SOI ?
En prenant soin du monde, tu prends soin de toi. Et en prenant soin de toi tu prends soin du monde. Ainsi va la connexion magique.
Combattre le Démon ? Quel démon ?
Le Démon (l'Ego) n'existe que dans le combat ; on le nourrit en utilisant ses armes, c’est-à-dire à force de le combattre.
La dualité est nécessaire. Elle n’est pas un mal absolu. Elle est la Vie ; elle est le sentier.
L'ange et le démon dansent ensemble par delà bien et mal. La Lumière ne combat jamais les ténèbres elle s'y substitue.
Bien sur, le paradoxe de toute religion, de tout ésotérisme, aussi sublimes fussent ses causes, c'est l'exploitation que peut en faire l'Ego de ceux qu'il combat.
Les gens paraissent si sérieux, si tristes, si violents alors que derrière cette bulle physique qui occulte ou protège selon son point de vue, se cache un monde merveilleux de métamorphose intime.
On se sent souvent si seul dans sa quête de sens. Pourquoi celui qui se pose le moins de questions semble être le plus heureux?
En cherchant à définir l'indéfinissable, on se borne tant et tant, que la magie de nos yeux d'enfants se meure dans le tout rationnel.
On cède aux préjugés de la foule et l’on se conforme à ses coutumes.
Comme ces rencontres sont folles, qui n'ont d'autre issue que de se jeter à corps exclusif dans le mariage ou la déchirure passionnels dont le romantisme tue l’Amour, et souvent malgré lui ; A contre sens des intentions premières.
Ce monde dans lequel nous sommes plongés, dès notre naissance, est à la croisée de toutes les énergies en apprentissage, et donc de celles qui sont souvent les plus éloignées de nous.
Comme disait le génial Krishnamurti « ce pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade », se sentir bien dans le monde d’en bas est toujours suspect. Il n’est pas étonnant donc, que les âmes en quête éprouvent de la difficulté à se fondre dans la masse et, à se conformer aux règles que le mental collectif impose.
Mais si toute réalité extérieure est un fait suspect, a priori sans joie, il demeure nécessaire à notre développement personnel. On s' y conforme ou l'on s'en libère.
Yin et yang sont indissociables. Nous sommes un produit. Pas une division.
LACAN qui disait que le réel c'est quand on se cogne. Ça fait mal de se cogner ;
mais c'est ça aussi vivre.
L'homme vit un paradoxe irrémédiable. Il se met toujours en résistance avec la force opposée au lieu d'accueillir en lui son évidente nature, en lâchant prise. En s'ouvrant au courant naturel de la source permanente, l’âme s'exprime lucidement et rayonne au travers le monde physique. La dualité n'a plus prise. L'Ego n'est plus nourri.
La dualité, comme la peur qui en est le corollaire, est le carburant de notre Ego.
Cet Égo, pourtant nécessaire à la dimension à laquelle nous participons, s'efface naturellement en proportion du niveau de notre éveil.
On récolte ce qu'on s' aime par-delà bien et mal.
Ce monde duel, est aussi une école de l'Amour, un apprentissage de l’autre et de Soi ; de Soi par l’autre et de l’autre par Soi. Tout est relation disait Osho. Notre dimension physique est un théatre, une scène de réactions et de préjugés, auquel nous somems habitués.
Le temps comme l'espace se cristallisent sur les cases blanches et noires du pavé mosaïque de la Vie.
Égrener les secondes du temps c'est lui prêter la forme qu'il adore : Celle de l'avant, de l'après; qu'on compte mais qu'on ne vit finalement jamais. L'âme attend son tour et a peu l'occasion de s'exprimer vraiment.
Tous notre Être participe à ce développement interactif, conjugué quantiquement dans toutes les faces de tous nos corps énergétiques. Mais le temps et l’espace ne sont pas le seul temps, ni la seule dimension. Nous ne sommes pas que matière éphémère. Nous sommes bien plus que cela.
Vivre ici et maintenant, d'un regard qui perce la surface du monde et plonge en ses racines vivantes, voilà le secret.
Non, la vérité ne s' impose pas. Elle infuse lentement. Permanente et infinie, elle ne demande qu'à traverser le filtre de notre conscience.
Dans le chaos du monde il y a toujours le réconfort d'une petite voix sincère : celle de ton cœur. Écoute-la, elle ne te trompera jamais. C’est la Source..
La Lumière a vocation à remplir le moindre interstice de nos espaces obscurs par capillarité d'évidences.
Il faut aller à la rencontre de la permanente flamme qui se cache en nous. Elle n'exulte pas ; elle exalte le cœur et rayonne.
En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant. La Magie des symboles passe par les intuitions que les mots ont du mal à traduire. Une évidence d'énergies familières, plus ou moins subtiles.
La Vérité n'est pas parce qu'on décide d'être vrai, mais ce qui se manifeste spontanément à soi et dont on vérifie qu'il est partagé aux quatre coins du monde et à des époques différentes.
On n'est jamais seul. Chaque parcelle de notre être vibre avec l'univers. La solitude ressentie négativement est un effet toxique du Mental.
Intriqués inconsciemment, les âmes peuvent transcender la distance et le temps. Il s’agit pour elles de se rendre libres de l'attraction terrestre.
Mais la vie dans le monde est la forme de l’âme en quête, son biotope vers le bonheur. Elle ne saurait tout à fait s'en extraire avant l'heure.
Les âmes en quête fusionnent par sympathie au travers une infinité de signes discrets à l'extérieur et par rayonnements de l'intérieur. Nous vagabondons tandis que notre âme fidèle patiente des heures dans le noir, heureuse qu'on la rejoigne, même quelques secondes.
Dans l'infinité des perceptions grossières ou subtiles, l’âme en quête reconnaît toujours son semblable et sait remonter à la Source.
Le bonheur qui s' exprime n'a pas besoin des règles contraignantes pour l'absoudre de ses fautes. Il vit par-delà bien et mal. Il EST la Vie.
La Vie est une richesse d'instants partagés:ne t'en prive pas au prétexte de se vouloir propriétaire d'une personne et d'une émotion fugace.
L'Essen-Ciel n'est jamais bien loin. Ce n'est qu'un concentré de Nous qui ne demande qu'à s'épanouir par nous.
L'éveil est spontané ; il ne se traduit plus par des questions mais par des réponses vivantes : des Evidences.
Cesse de te poser des questions à la manière des intellectuels ou des commères qui se regardent le nombril.
J'aime cette connexion magique qui fait muter le corps-armure en corps vibrant et fragile : quand le Soi se livre au Désir ou au Sacré. Par delà Bien et Mal, se cache un Trésor qui se réveille.
Soyons la feuille qui vole au gré des vents astraux, consciente du mouvement de la bise chaleureuse qui la porte. La nature est phénoménale. Laissons nous bercer par son évidence et soyons-nous même c'est à dire: libres!
Les progrès exponentiels de la physique quantique réconcilient les mécanismes physiques et spirituels qui sortaient jusqu'ici de son champ.
La science est aujourd'hui capable de traverser l'autre partie du miroir et l'incroyable évanescence des multiples expressions de l'univers.
Comment pourrions nous nier alors davantage notre corps d'étoile, notre origine céleste. Comment nier que la masse constante de cette énergie nous constitue et nous révèle...A jamais et pour toujours.
La Vie est une richesse d'instants partagés : ne t'en prive pas au prétexte de se vouloir propriétaire d'une personne et d'une émotion fugace.
On s’éloigne du bruit, on entre dans le Silence.
Le silence? C'est comme le vide. On croit qu'il est néant alors qu'il est Plénitude. Le Chaos? On croit qu’il est désordonné alors qu’il est la potentialité même de l’Amour et de la plénitude Essentielle.
L'Amour, c'est ce vide-plein, c'est l'évidence en mouvement. quand on saisit l'Amour on est aux frontières du temps, c'est le Fond Sublimes des Formes grossières. Mais surtout c'EST : ni grossier ni Sublime...
La Musique, comme tout Art en général, est l'expression physique des mélodies cachées de l'âme; elle en témoigne à qui veut l'entendre. L’Amour est la musique de nos cœurs.
Le Rêve, comme la musique, est la plus belle prémonition du Soi caché. L’Intuition et l’évidence en témoignent sur le rayon Juste et Parfait.
Ce rayonnement, est bien le charme cristallisation d'invisible et qui nous anime parfois malgré nous.
La légèreté n'est jamais coupable. C'est la lourdeur qui entraîne vers le fond. Les yeux ont besoin de se lever pour plonger à la Source du Sublime et transformer le métal vulgaire en Or Royal.
Notre corps est un masque qui nous cache à nous même, ou qui nous révèle. Imprime sur lui le mouvement de ton âme ici et maintenant. Mais ne le blâme pas ; ne le punit pas ; ne le condamne pas; ne le maltraite pas au prétexte des Mœurs ou des Lois. Le Mental s'en charge...
La force mobilisatrice de cette belle Énergie nous permet de nous laisser bercer par le chant des sirènes, au sein de la caverne. Voilà le but de l’évidente nature. Être dans le Monde, le regard libéré de toutes ses contingences. Vivre dans la matière, mais en rendant cette dernière perméable à notre Essence. Parcourir le Monde, lucidement, avec les yeux du Coeur.
Je ressens le besoin d'expérimenter toutes les faces de ce Monde caché pour le comprendre, comme l'homme explore toutes les faces de la terre pour en saisir la rotondité, mais sans m'isoler, à mon rythme...Sans forcer les vérités inutiles.
J'avoue que parfois on a pas envie de retourner à la maison paisible quand on erre dans la facilité des immédiates sensations que le plaisir et le désir, que l'agitation et le temps effréné excitent ; comme d’ailleurs on n’a pas envie de re-cotoyer le monde d’en bas quand on a connu les sublimes intuitions du monde d’en haut.
Beaucoup d’entre nous, âmes en quêtes, sommes en quelque sorte comme désincarnés dans ce monde terrestre quoique bien vivants en lui, mais de façon lucide.
En contemplant le ciel, on croit voir danser les nuages que le vent emporte mais c'est notre âme en mouvement qui les anime.
Notre âme rend toujours sa couleur au monde en noir et blanc.
L'homme le plus heureux est celui qui peut relier la fin de sa vie avec son commencement.
Il est temps d’instaurer la religion de l’amour.
L'amour C'est quand on rencontre Quelqu'un qui vous Demande de vos nouvelles
Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu'endormis.
On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...