La tête dans les Étoiles
On cherche le mont parfait
Dans un monde d' idées et parfois de voiles
On devient alors une vague idée de soi-même
accroché au sommet d'une montagne
Et le vertige nous gagne
On regarde d'en haut
Un monde qui nous effraie
On est happé par le vide qu'on défiait
Et on a le mal de l'air
A trop s'accrocher aux nuages
On y recherchait la mélodie sacrée
qu'on traquait dans son repère
Et qui résonne encore
Du fond de notre cœur
On s'accrochait
Aux effluves du Parfum sacré
Qui nous rappelait nos origines
Mais on manquait d'oxygène
Il est l'heure de redescendre
La Perfection n'a pas besoin de nos changements
C'est nous qui changeons vers elle
Ici et maintenant
Pas à pas
Sans isolement
Quand il est l'heure
Comme la Chrysalide
Vers le papillon
Spontanément
La Permanence à le temps...
La-haut on est bien seul
Quand on a pas encore d'ailes
La haut on est bien loin
De tous les siens
Car même la montagne à des racines
Au Cœur du monde d'en bas
La montagne se gravit
Avec force et courage
De bas en haut
De haut en bas
Et le Ciel est encore si loin
Du plus haut des sommets
Alors on se résigne
A descendre dans la vallée
En serrant son Coeur très fort
De peur qu'il ne s'abime
Pour témoigner et témoigner encore
Que la Beauté des Cimes
N'est ni en bas, ni en haut
Mais qu'elle apparait spontanément
Au Cœurs vaillants
A la disposition des Cœurs qui s'ouvrent
Comme tous les humbles qui sont montés
pour bien redescendre
Tu es l’Étoile que tu admires
ICI...Tout est relief
La Vie est un relief
Nous Sommes ce Relief
Du relief surgit la Beauté
De l'Essen-Ciel.
Je n'ai fait que ce que je savais pouvoir faire. C'est une question de volonté, la base même ... Mais la volonté est aussi sacrifice et souffrance, parce que pour vouloir il faut souffrir.
Je me suis toujours senti extrêmement fragile face aux éléments : d'un côté, un squelette avec de la chair autour; de l'autre, les forces auxquelles on se frotte, le rocher, la glace, la tempête.