Il y a la Vie : ceux qui plongent aux racines de ses mystères, fous et sages, et ceux qui restent à la surface des causes et s'y égarent, en mourant à eux-mêmes, dans l’habitude et la souffrance.
Panta rhei , nous sommes tantôt l’un, tantôt l’autre.
Il y a la vie, et nous sommes la vie.Il y a la mort, et nous sommes la mort et la vie.
Nos manques sont nos deuils, même du vivant de ceux qu'on aime, car nos murs sont parfois aussi hauts que ceux de la mort.
Murs d’espace et de temps, notre aride paysage est notre miroir déformant, aux reflets angoissants.
Le manque profite de nos vides pour manifester un faux reflet de nous-mêmes.
Le manque est un menteur qui sépare et se nourrit de la dualité et de nos paradoxes.
Le manque profite d’une fissure dans laquelle il s’engouffre. Il se manifeste quand le présent est suspendu à un futur qu’il jure improbable.
Le manque est un dé-bâtisseur d’avenir, un destructeur de possible,
Le manque est le néant et le spleen son fidèle écho.
Passé et Futur sont les pierres de ce mur qui ampute tout l’espace de notre présent
Le manque est une agitation désespérée qui tente de franchir désespérément la vitre du passé et de l’avenir.
Comme une mouche prise au piège, entre passé et avenir, derrière une immense vitre transparente à laquelle elle butte.
Le manque est une projection qui se heurte à un obstacle que nous érigeons nous même
La cause extérieure est suffisante mais pas nécessaire pour provoquer le manque
Mais par-dessus tout, le manque nous fait croire que rien n’est plus possible.
Le manque nous maintient dans ce vide oppressant
Le manque est la négation de l’Être, la mort qui suspend la Vie, le Mental qui paralyse le Cœur.
Le manque est l’apologie du néant et une résignation dans l’absurde.
Le manque est l’expression la plus criante de l’homme en croix qui s’abandonne
Le manque est une prison mentale qui nous sépare de la Source.
Le manque chasse l'évidence et nous ramène, de force, dans le confort du connu, prison de notre résignation.
Mais ce n’est jamais le fait extérieur qui provoque le manque
Si l'éternité n'existait pas, nous crèverions de chaque instant hors des bras de l'autre.
Nous serions dans l'angoisse permanente du vide.
Le manque est un manque de Foi, en soi ou en l’autre.
Le manque est Absence mais la FOI est Présence
Le manque est Vide mais la confiance est Plénitude
Le manque craint la pleine Conscience, le calme et la sérénité de l’instant.
Le manque n’a aucune prise dans le non-duel.
Le manque est un vampire, qui redoute la lucidité d’une foi assise et centrée.
Le manque est un mirage qui se dissipe en proportion de l’Essen-ciel qui jaillit.
Le manque est un menteur qui se plaît dans la maisons des dupes.
Le Manque craint l’observateur attentif qui le regarde droit dans les yeux
Le Mental ne se nourrit que des amours fragiles
Il craint l’Amour, et ceux qui sont transportés par son Silence.
Car l’Amour transcende l’espace et le temps
Le manque ne connaît pas le Cœur
Mais le Cœur ne connaît pas le manque
Le manque ne pénètre jamais un Cœur, comme les ténèbres ne pénètrent jamais la Lumière.
Le manque est toujours maintenu à distance par le Cœur vaillant
Dans le plus grand des vides, notre inconscient reste ce qu’il y a de plus vivant en Soi.
C’est le Cœur qui murmure aux oreilles les plus sourdes
Jusqu’à ce qu’elles consentent à l’entendre…
Résister au changement c’est aller à contre-courant de ce que la nature suggère.
En résistant on vit dans un jardin sans fleurs.
Le manque aime nos résistances. Seul le lâcher prise et l’acceptation de ce qui est et doit nous libère.
Le papillon est il assez fou pour rester au chaud dans sa chrysalide quand ses ailes lui promettent de voler?
Résiste t’il encore à cet appel ? Et s’il y résistait il serait pris au piège à son tour derrière le murs de son manque de Coeur.
Résister c’est brutaliser sa nature. Là oú il n'y a que du brutal, il n'y a que de l'ignominie. Les brutes détruisent la magie que la vie leur offre.
Faisons confiance en notre âme agile ; c'est ainsi qu'elle progresse mieux le long des murs de notre esprit servile.
La transparence et la spontanéité est la plus belle impression de l'âme. Il n'existe alors plus d'endroits où se cacher. On est Soi-même. Sans prisme déformant.
On est soumis au mouvement de l’évidence.
Cet instinct bienveillant qui nous transporte, d’étapes en étapes et sans heurts, vers ce qui est bon pour nous.
Marcher toujours marcher...c'est sans cesse remplir le vide qui nous sépare de nous même, en confiance et en conscience.
Quand le vide t’entraine dans un tourbillon sans fin, écoute les battements d'ailes de ton cœur.
Ils t'emmènent dans le pays où naissent les sourires.
Ce moment précis où le cœur se remplit de Silence, voilà le point d'entrée de l'Univers.
L'Unité par tous, pour tous, rendue palpable à chacun.
C’est l’instinct de l’âme en éveil.
La pleine conscience nous ouvre à l'instant présent et nous rappelle à notre plénitude oubliée.
Ce qui sépare est un mouvement vers soi.
L’instinct recolle les pièces de notre grand puzzle éparpillé.
Chaque seconde est une chance de renaître, de réconcilier et de rassembler ce qui était épars.
Tout coule, vers la Source qui nous appelle, dans une douce mélodie cosmique.
Akâsha :la Matrice de l'Univers, le Mysterium Magnum d'où naît tout ce qui existe, par séparation ou différenciation.
La naissance démontre la préexistence de l'être, comme la mort en prouve l'immortalité"
Tant que tu auras un rêve dans le cœur tu ne perdras pas le sens de la vie.
L’univers est plein de choses magiques, attendant patiemment que notre esprit s’aiguise.
Vous comprendrez ce qu’est véritablement l’amour quand vous cesserez de le considérer comme un sentiment. Le sentiment est obligatoirement sujet à des variations selon qu’il s’adresse à telle ou telle personne, alors que l’amour véritable est un état de conscience indépendant des êtres et des circonstances. Aimer, ce n’est pas avoir un sentiment pour quelqu’un, mais vivre dans l’amour et faire toute chose avec amour : parler, marcher, manger, respirer, étudier avec amour… Aimer, c’est avoir accordé tous ses organes, toutes ses cellules et toutes ses facultés pour qu’ils vibrent à l’unisson dans la lumière et dans la paix. L’amour est donc un état de conscience permanent. Celui qui a atteint cet état de conscience sent que tout son être est imprégné de fluides divins et tout ce qu’il fait est une mélodie.