L'émerveillement n'est pas une seconde nature chez l'homme. C'est l'essence même de l'éveil.
La Vie, toute la Vie, nourrit l’âme en quête d’elle-même.
Je crois dans l’essence du monde qui repose au fond des cœurs même si ses portes sont gardées par nos démons.
Mais regarder le monde avec son Cœur n’est pas réservé à une élite, ni à une poignée de savants bardés de diplômes et de lettres.
L’Amour ne s’apprend pas à l’issue d’un cycle universitaire. Il ne s’agit pas d’un savoir qu’un diplôme permet ou valide. Pratiquer l’Amour, n’est pas non plus l’apanage des saints.
Rien n'est certain dans le monde Mental, car tout est soumis à l'illusion. La seule certitude se conquière là où le savoir n'a plus sa place.
La raison est toujours vaine face aux grands mystères du monde. Elle tente d'explorer leurs limites et en découvre les siennes.
OUI. L’Amour ne se pratique d’abord qu’ imparfaitement. C’est le premier et dernier apprentissage de notre Humanité.
L’Amour se pratique de la Terre au Ciel, par toutes les strates visibles et invisibles, au travers toutes les parties de notre corps et de notre esprit, dans la tourmente ou dans la joie, heureux ou malheureux, possible ou impossible.
L’Amour se révèle en proportion de nos expériences ordinaires.
Qu’on s’enchaîne ou se déchaîne, l’Amour qu’on reconnaît est toujours de l’Amour. Et dans chaque parcelle de nous même se cache un peu de son éternelle beauté.
Car l’Amour ne se divise pas, il n’est jamais partiel ni fini. Il EST, et il jaillit au gré de la qualité de nos filtres personnels.
Même les "je t'aime" éperdus sont touchants ; ces complaintes dictées par la peur et l'orgueil sont encore du Cœur en mouvement.
Quand le mental nous domine, tout est prétexte à aimer la nuit. Mais seule la pénombre nous est familière. Heureusement une flamme discrète veille et maintient notre Cœur en alerte. Nous suivons toujours imparfaitement ce chemin commun qui nous tire de nos pénombres et nous élève en Lumière, pas après pas.
Les navigateurs ont affronté mille tempêtes pour découvrir les horizons lointains. Nous sommes des explorateurs du Cœur, faisant cap sur les étoiles.
C'est une aventure toujours personnelle qui nous permet de contempler la Source. Mais l’Amour se partage et se reconnait à l'infini et dans une communion de Cœurs en Joie.
Cet émerveillement n’est pas une fin, un Graal, une victoire. L'émerveillement n'est pas un état opposé à un autre. L’émerveillement est la Joie des Cœurs qui voient au travers la barrière de leur immédiate conscience. L'émerveillement EST plénitude d'Instant. C’est le fruit bienheureux de l’esprit qui oublie ce qu’il sait et qui rompt avec le processus de ses préjugés. C’est la Conscience qui se projette hors le temps et l’espace, par-delà le Bien et le Mal, pour écouter la musique du Silence Originel. C'est l'esprit qui se rend perméable au Sublime originel.
Bien sûr, chaque peur nous éloigne un peu plus de Soi, mais heureux sommes - nous qui avons vu l’Étoile un jour, car elle nous servira toujours de guide, comme elle servira toujours de phare aux navigateurs perdus. Mais il faut beaucoup de force en soi pour ne pas la perdre de vue. La tentation de négation est chaque fois plus pernicieuse. Et les nuages du Samsara sont parfois si épais autour notre Cœur.
Mais nos zones obscures nous poussent aussi à découvrir notre partie positive. La Dualité n’est ni un mal, ni un bien. Les faiblesses aussi nous façonnent.
Chacun tôt ou tard sera mis devant la Vérité ultime de la mort qu'il occultait. C'est pourquoi, il nous faut la démasquer de notre vivant. Chaque seconde est une chance pour renaitre.
Il faut continuer de croire en sa propre Lumière pour éclairer un peu les recoins sombres de nos vies. Qui y croira à notre place?
La Dualité est une étape vers l’origine et la fin de Soi.
La Fin du Monde n’est pas une destruction mais une Révolution, un bouleversement progressif de soi vers Soi.Un dépoussiérage de nos filtres opaques.
Nous sommes soumis à ces bouleversements aussi souvent que les secondes s’égrainent ; car le temps est intermittence et mouvements continuels. Il faut accepter l'impermanence du Monde pour qu'en jaillisse la Beauté.
Notre conscience immédiate comprend l’apparence et les lois physiques comme les seuls effets et les seules conditions du monde. Mais à mesure que notre Conscience s’éveille au sublime, nous touchons aux mystères des anciens que les Symboles renfermaient dans un endroit secret.
Et quelle plus beau refuge que celui de notre Cœur?
La Dualité est l’Amour qui se cherche par son apprentissage quotidien.
Nos sentiers ne sont pas rectilignes. Nos pas de côté permettent de comprendre toutes les subtilités que les lignes droites occultent.
Aucun désir n'est jamais coupable. La morale est une prison sociale. Aimez, aimez,...car au bout du chemin vous aurez appris où est l'Amour et comme il EST..
Mal aimer c’est aimer quand même. Car quand on aime, avec les limites que la naissance et l’éducation nous donnent en héritage, on vise le Cœur même sans le savoir, on rencontre l’autre en nous-même et on se rencontre en l'autre. On ne peut plus exclure, on accueille la Vie. Toute la Vie.
En pratiquant l’Amour, même mal, on bouge son cœur et en mettant en mouvement cette partie intime, on aiguise et on éclaire en les rapprochant un peu plus de nous les parties les plus reculées de Soi.
En pratiquant l’Amour, même mal, on revient sur le chemin de notre simplicité, de notre nudité juste et parfaite que l’avidité et le pouvoir ont rendue coupable.
En pratiquant l’Amour, même mal, on partage l’instinct le plus éloigné des personnages qu’on s’est créé en cette vie. On se place à la verticale spirituelle de Soi et de l’autre.
La plus belle perspective est celle que l'instinct nous offre. Une belle part de nature qui s'exprime, sans condition.
Nous sommes et serons ce que nous devons. L'Ego seul nous entrave. Mais l'Ego est aussi l'outil de notre libération. Si l'Ego est une emprise de chaque instant il permet, par la remise en question incessante de nos certitudes, en réunissant les pièces éparpillées de Soi de conquérir notre Liberté. L'Ego nous personnifie pour nous rendre libre et autonome. L'Ego ne s'oppose pas à l’Être, mais l’Être se découvre dans l'Ego, en renaissant de façon graduelle à La Lumière mystérieuse.
La nature finit toujours par nous rappeler notre place. Et chacun de nous finira par reconnaitre en l'autre un frère une sœur, une âme en quête, à la recherche comme nous d’un secret perdu : celui du Bonheur.
Ma souffrance est la votre. Votre souffrance est la mienne.Tout nous conduit vers cette Source qui nous révèle. Chaque peur, chaque douleur nous invitent à lâcher la corde des habitudes. Chaque peur, chaque douleur nous invite aux conditions d'un apaisement durable.
Heureusement pour nous, le doute nous donne la force de ne plus nous endormir dans le lit confortable de nos habitudes aussi souvent qu'avant.
Nos faiblesses d’Hommes préparent sans doute nos Forces de Dieux. Ne soyez ni bon, ni mauvais. Soyez vous-même. C'est déjà une grande guerre que d’être confronté à soi dans notre rapport aux autres.
La liberté est dans le détachement, c'est alors que les énergies circulent et que les conflits disparaissent. Il faut vivre la Terre en la mettant toujours au niveau du Ciel. C'est ainsi qu'on se réalise en Joie. Ici et maintenant.
Rien de ce qui a été affirmé dans ce monde n'est vrai ou faux. Nos propres filtres seuls dimensionnent la vérité qui est indicible par nature. Les mots sont toujours de trop.
Notre réalité, c'est aujourd’hui, celui que nous Sommes, confronté avec celui qui sera. Et c'est dans l'instant qu'il se déploie, comme il peut. Car en vérité sa seule vocation est d'ETRE.
En renaissant à soi chaque seconde on refuse l'entrée au Mental qui tambourine à notre porte.
L'Essen-Ciel est la perspective du Cœur qui perçoit le Silence et le traduit par des mots et des symboles toujours imparfaits.
Vigilance et Travail sont nécessaires car l'Ego est puissamment déterminé à récupérer chacune des positions qu'il a précédemment perdues. Nous Sommes des combattants.
Mais quoiqu'il arrive. Ce qui doit sera. Le Temps passe imperturbable mais le Soi à le temps. Rien ne sert de résister au mouvement des saisons ni d'en refuser, à contre courant, le rythme naturel. Tout coule et chaque seconde permet de s' éveiller à sa propre Conscience, à sa propre Nature. La Nature divine de l'Homme se réalisera tôt ou tard.
Il n'y a rien de bon dans les gouffres où nous tombons, mais lorsque nous en sommes sortis, ils sont une mine d'Or inestimable.
La bête peut vous mordre, vous la combattrez jusqu’à ce qu’elle desserre la mâchoire et succombe.
Le Mental peut faire de l'Homme un Monstre. La vigilance est notre Force et le Cœur un refuge de Paix.
Croyez toujours dans le calme des eaux profondes que l'écume des jours nous cache. L'espérance et la Foi sont un phare dans les nuits les plus obscures.
Le Cœur se met en mouvement quand la raison se tait. Le Cœur ne connaît pas le bruit. Le Cœur a pour seul espace un Silence infini.
En fermant les yeux on explore des étendues insoupçonnées. L’Espace du rêve. Un espace consacré, un ailleurs intime qu’il ne faut ni prévoir ni appeler, mais qu’il faut inviter, invoquer et inventer spontanément.
Le rêve est la matière du Cœur. Il ne se projette pas. Il EST un regard neuf qui perce la nuit.
Rêver c'est donner corps à l'invisible, danser avec l'énergie sublime et pourfendre la nuit pour éclairer nos jour.
Ne plus résister au changement et laisser couler la Vie pour l'écouter chanter.
Cet instant de Conscience pleine est Joie, suspension du temps et de l’espace. La joie est nue et ne possède qu'elle-même. Elle ne connaît ni peurs ni angoisses, ni conflits. Elle est l’Aboutissement parfait de la Loi, mais aussi son Origine.
Nous sommes tous si peu, et en si peu de temps. Mais l’Éternité est en chacun. Il suffit de s’en rappeler toujours.
L'âme n'a rien à faire de plus qu'à s'aimer et à Aimer. Ainsi elle révèle progressivement sa Beauté sublime. Ni sujet, ni objet, l’Âme se révèle en une partie libre d'Infini.
La Chrysalide a confiance dans ses futures ailes. C'est pourquoi le papillon nait et grandit, d'évidences spontanés. Nous sommes des papillons en devenir. Il faut croire dans la Beauté.
Nous, âmes en quêtes, ne sommes ni Ciel ni Terre. Nous sommes l'Univers entier et bien plus encore. Ciel et Terre ne s'opposent pas.
Perfection et imperfection ne s’opposent pas, elles nous fondent en Beauté.
La réalité, même la plus difficile au quotidien, finit toujours par nous donner les ailes que l'on mérite...Un jour nous saurons voler. Il faut y croire. Même quand nous rampons entre les doutes.
Ce n'est pas le monde que je dois fuir mais moi qui dois me retrouver en lui. Le monde est un Temple dont les symboles nous attendent, à Cœur rêveur, à Cœur ouvert.
Aller sur la Lune ce n'est pas si Loin. Le voyage le plus Lointain, C'est à l'Intérieur de Soi-Même.
Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout.
Qui veut lier à lui même une joie De la vie brise les ailes. Qui embrasse la joie dans son vol, Dans l'aurore de l'éternité demeure.
Continuez le voyage, poursuivez vos rêves, dégagez le temps,déblayez les décombres et découvrez le ciel.
L'amour ne va qu'avec la liberté. La liberté ne va qu'avec l'amour.
Tout souffle, tout rayon ou propice ou fatal, fait reluire ou vibrer mon âme de cristal.
Ce qui tourmente les hommes ce n'est pas la réalité mais les opinions qu'ils s' en font.
"L'inaccessible Etoile" flamboie de sa présence inconditionnelle, quelques soient les embûches sur le chemin. Chris le Gardien.