Si on ne croit pas en la force de son âme, on ne croit pas en la force de l'Amour. On ne croit pas non plus en la force des Étoiles et des Roses.
Nous sommes...les jardiniers d'UN infini mystère, si loin de lui et pourtant si proche.
Personne n'est né sans ailes, et pourtant si bien cachées qu’on a dû inventer les avions pour voyager. Il faut continuer de croire dans la puissance du Cœur que le Mental combat.
Nous portons dans nos cœurs les souffrances et les joies qui sont parties de nous, et, les yeux vers le Ciel, en faisons naître tout le Sublime que nous méritons.
Les circonstances de la vie peuvent parfois nous éloigner de la Source, mais n'en n'effacent jamais les sillons qui y mènent.
Nous sommes les initiateurs de notre propre mouvement. On ne voyage pas en restant immobile. On délègue trop aux autres ou aux circonstances, notre propre responsabilité de nous mouvoir et de comprendre : en cela nous restons assis et enchaînés à la sclérose d'un étroit confort.
Or, la Vie est mouvement car l’âme-Source se déploie au travers l’impermanence du monde. Entre Terre et Ciel. C'est pourquoi, nous avons toujours tort d'accueillir l'homme nouveau qui veut naitre de nous-même.
La vie nous guidera toujours sur le chemin de l'épreuve. Il faut apprendre sans relâche à ouvrir le bon Œil, pour déterminer la bonne direction à prendre. Et cette direction n'est jamais horizontale.
Le meilleur des compas n'est pas autre part qu'à notre propre verticale. Au centre de Soi, la Source nous guide.
La Vie n'est pas de la plate philosophie pour briller mentalement, mais une pratique qui éclaire nos propres pas : la pratique du Souffle et de l'attention (Conscience), qui apaise le rythme abrutissant de nos émotions.
Notre GPS n'est plus alors brouillé par des signaux polluant. Car le réseau de nos Wifi est moins perturbé par les orages, que notre Cœur par les grondements du Mental.
Nos mélancolies ne sont jamais qu'une lourde paresse. Pour voler léger parmi les étoiles et ne pas en tomber, il faut déployer ses grandes ailes de Joie et alléger son Cœur.
La Vie s'affronte au présent de Soi : le maintenant de tous les possibles. C'est ainsi qu'on avance.
A trop laisser notre âme errer dans son passé ou se promener dans son futur, on finit par n'être plus que notre propre fantôme. Le désespoir est toujours une fuite en arrière, l'espérance, une fuite en avant.
Bien sur, l'équilibre n'est pas de ce monde. Mais il naît de toutes nos oscillations. Pas à pas...
Nous avons tous un parcours de vie qui nous permet, au travers nos rencontres et nos séparations, de révéler notre richesse intérieure.
Notre passé nous reconnaît, notre futur nous espère, mais notre Présent nous désire. Laissons nous glisser dans sa brèche.
La mesure du temps ce sont nos facultés à affiner notre regard Originel, et à sentir au fond de nous jaillir la Source qui nous abreuve.
Il faut croire en cette pureté à laquelle nous céderons tous, d’Évidence, comme un courant inéluctable de Soi. La Foi ramène tous les égarés vers l'innocence perdue.
On se rencontre par l’autre qui nous révèle, comme un miroir tendu au reflet duquel on reconnaît l’accessoire de l’essentiel. Chaque erreur, chaque chute, chaque illusion nous permettent d’ajuster la réalité sur nos rêves, et d’intuition, nous regagnons notre Base. Au travers les changements, nous aspirons à la sérénité du Cœur et nous grandissons en Joie. La transcendance est une marche instinctive, dont notre âme connait intimement la cadence.
La complicité, est une confiance inébranlable qui passe par Soi et se partage en l’autre. Elle permet au Cœur de rayonner dans sa version la plus spontanée et de révéler son plein potentiel, à la mesure des brèches qu’on y ouvre.
La tendresse est une complicité où les âmes se re-connaissent intimement. C'est par elle qu'on se libère.
Il est de la complicité comme un doux parfum de l'innocence perdue.
C’est en devenant transparent à Soi-même et au regard des autres que le parfum Originel se déploie, On a tous rendez-vous avec le parfum du Ciel. Quand on ne ment plus, la Terre ne se referme plus sur nous.
L'Amour permet d'ouvrir nos sens, de les affiner. Ce n'est pas juste trouver refuge dans le Cœur de l'autre et y rester immobile ou blotti, c'est dec-ouvrir, ensemble, le Cœur de l'Uni-vers en faisant mouvement vers lui. Il ne faut pas s’arrêter d’aimer, il faut aller à la rencontre de ce parfum qui nous appelle. Et son flacon est caché dans une partie étroite de notre Cœur.
D'ailleurs, on ne se trompe jamais à aimer...même mal, même trop, même pas assez, c'est encore de l'amour.
Quand l'amour est un combat, il n'est pas de L'Amour, mais Il en est déjà un apprentissage, un essai qui s’échoue souvent sur les récifs de son propre Ego. Seul un cœur apaisé en reconnaît un autre sur le chemin des guerres transcendées.
Malgré toutes les tentatives du Mental pour nous enfermer dans une armure épaisse d'adulte insensible, nous gardons notre innocence d'enfant fou.
Les âmes n'ont d'autre moyen physique que tendresse et désir des corps, pour vibrer à l'unisson, l'une dans l'autre. L'Ego se dissipe dans le ballet des corps quand l'âme s'y mélange.
Sur le chemin de la Vie on doit marcher seul...ensemble. N'oblige personne à emboîter ton pas. Chacun, à son rythme, arrivera à son heure.
La faiblesse et la force ne se combattent pas. Elles sont les deux jambes inséparables des pèlerins que nous sommes.
Ne soyez ni envieux ni jaloux de ce que vous ne pouvez saisir. L'orgueil nous dépossède toujours plus qu'il ne nous enrichit.
Toute compétition pour conquérir l'amour débouche sur la haine. L'Amour n'est pas un trophée qu'on exhibe, c'est un Graal qu'on protège. Un flacon d'éternité à disposition des âmes sensibles.
Les règles qui nous contraignent, sont des attaches mentales qui subordonnent la Liberté des sens justes au profit de l'aveugle et confortable Ego. Ne croyons ni dans le rectiligne ni dans les règles de vie imposées. Toute démarche d’Éveil naît spontanément de la souffrance personnelle.
En opposant on ne fait que conforter la dualité du monde: mal/bien, force/faiblesse ciel/terre, noir/blanc, vrai/faux.
Or, Tout n'est Qu'UN, pièces éparpillées de Soi à recomposer. A cet effet, la force n'est pas l'opposé de la faiblesse. Le chemin est un apprentissage et chaque faiblesse est un pas de plus vers le Source.
On avance toujours à peindre ses joies et ses détresses, c'est encore peindre son grand œuvre.
La victoire implique la défaite. Ne cherche pas à conquérir un autre que toi même. Ce trésor se révèle par l'humilité et jamais par l'orgueil. Mais l'Amour s'apprend, et souvent malgré nous, on mûrit.
L'Amour, matrice du Monde, est essentiellement partage d'une Source qui est inconnue de toutes les velléités de l'Ego.
Posséder et s'aliéner vont toujours de pair. La liberté n'est exclusive de rien ni de personne Sans prix, sans attache.
On n'aime ni par besoin ni par volonté ou calcul mais par l'évidence qui naît de l'intérieur.
Aucune obsession, n'est bonne sur le chemin de L'Amour. L'Amour n'est pas une victoire qu'on impose mais une paix qu'on partage.
Derrière nos rages communes, nous Sommes des fenêtres ouvertes vers l'Amour triomphant.
La haine s'oppose à l'Amour qui ne s'oppose à rien ni personne. Il Est et n'a besoin de rien d'autre que d’Être au prisme de nos cœurs. Ni_ plus, ni moins. Juste aimer et aimer juste.
Malgré tout, notre meilleure version est aussi la pire. On griffonne on efface on crayonne Et on trace entre peine et plaisir, colère et compassion
Bien/mal sont terreaux et soleil. On irrigue sa vie de larmes, de joies et de tristesses ; c'est ainsi qu'on fleurit.
Peu importe l’œuvre sans doute, pourvu que l'on taille quand on peut. C'est cesser de tailler qui retarderait l'éveil.
Ainsi, l'ordinaire, même médiocre, est la marche naturelle vers le monde Féerique qu'on connaît si peu, mais qui nous connaît si bien.
Les certitudes font la paresse du marcheur sur le sentier. Le doute permet de renaître et dépasser son confort pour reprendre sa marche, même laborieuse.
Être mélangé de Terre et de Ciel, voilà le parfait équilibre du Cœur, son poids idéal. Celui qui permet de briser l’œuf et de s’extraire de son cocon terrestre. Celui qui permet de rentrer dans le jardin céleste dont nous sommes l'une des fleurs.
Osciller de cases blanches en cases noires: la Vérité n'est ni ici, ni là...elle est entre toutes, en toute trans-parente sublime.
Lumière et ombre se combattent en duel? Elles sont pourtant complémentaires pour comprendre le sens de Soi. Elles sont un cycle complet et nécessaire.
Ne faire Qu'UN avec la nuit et le jour, c'est sans aucun doute tenir à distance les griffes du temps profane en y faisant face et en acceptant, l'un dans l'autre, que la vérité se trouve à la croisée des contraires.
L'émotion submerge nos navires qui prennent l'eau? Mais ces Tsunamis ne viennent pas d'ailleurs : nous sommes la vague et le bateau. Quand nous le comprenons, tout prend un autre sens.
Si nos désillusions font grandir, elles conduisent toujours à la Liberté de nous en affranchir, pour nous améliorer.
N'utilisez pas le mot Amour, sans avoir ressenti d'abord, du tréfonds de votre cœur, toute sa puissance vibratoire et son parfum originels vous habiter. L'Amour fédère ce que l'Ego sépare. C'est ainsi.
Les âmes ne se séparent jamais. Il est faux de dire qu'un amour en chasse un autre. L'Amour et indélébile. Les vraies connexions ne se brouillent qu'en surface. Les âmes interagissent en permanence et se réconfortent en silence. Le temps n'a pas prise sur elles. Le mot "fin" n'existe pas pour ceux dont les cœurs se mélangent. Ils communient à jamais au milieu des étoiles.
La Passion fait certes perdre le bénéfice de ce que L'Amour a fait gagner, mais le juste équilibre doit tout à la vigilance du Cœur, à chaque instant. Si tu as faim de vérité, c'est que ton âme fonctionne, au présent de Soi, et des autres.
On finit tous, au bout du chemin, par se retrouver un jour, épanouis et si semblablement Sublimés.
En attendant, il nous faut marcher, seuls ou accompagnés.
La main est le symbole de l'attachement des âmes. Même orpheline, elle gardera dans sa paume la chaleur de sa flamme.
Rejoindre ses mains sans les rendre prisonnières des possessives attitudes, c'est là sans doute le secret des anges.
Rien qui nous fasse nous élever ou nous abaisser n'est à l'extérieur de Soi. Nous sommes notre propre rencontre avec l’Amour.
Chercher à l'extérieur ce qui ne dépend que de soi est une forme de suicide ontologique.
Aucun chemin droit n'a jamais mené nulle part. Ce sont les sentiers improbables qui nous conduisent en nous-même. C'est une porte étroite et basse qui ouvre sur le Cœur aux espaces infinis.
Un pas vers Soi, vaut mille pas vers ailleurs.
En cela, l'enfance nous précède et nous guide, car si peu d'entre nous savent revenir sur les pas qu’ils ont quitté un jour, reconnaitre le parfum de leur mère.
La Source est proche et pourtant, assoiffés et déshydratés, nous tournons autour d’elle sans y boire. Nous empruntons des chemins inversés que nous croyons bien balisés et parce qu'ils le sont trop, ils nous perdent à nous-même.
Nous ne sommes que les prisons sans barreaux dans lesquelles on s'entête à rester. Le flacon de notre essence sublime est définitivement caché à ceux qui n'osent s'aventurer au tréfonds d'eux-mêmes.
A mesure que nous nourrissons nos peurs que nos joies, l'impermanence nous conduit au point du Soi le plus Intime. Il faut faire confiance dans la Magie qui nous habite. Si l'on brise cette confiance, l'ordinaire devient aussi pesant que l'armure qu'on revêt.
Et rien n'est jamais gagné d’avance. L’éveil du Sens ultime n'est pas un état permanent sans courage ni persévérance. On meurt comme on renaît à Soi, à chaque instant. Comme mille roses.
Ne nous attachons pas à la surface du monde. Perçons en tous les secrets. Un seul regard, et tout prend du Sens. L'univers entier réside dans notre Cœur. C'est pourquoi il bat si fort.
Ils nous prendront pour des fous. Diront que nous sommes différents et c’est vrai. C’est dur d'être différent dans un monde qui nous modélise ; mais au bout du compte, seuls ceux qui ont touché le sublime auront vraiment vécu.
Ce sont nos brèches qui nous permettent de visiter la verticale de Soi. Sans elles, nous ne serions que des automates téléguidés par les Lois.
On est forcément différent à mesure que nous pénétrons au Cœur du Monde. Seule la superficialité du regard nous rend si communs.
C’est dur de voir avec les yeux du Cœur ce que tous raillent et combattent. Mais, en lâchant prise sur la vie, on regagne le courant naturel de Soi ; En cessant de résister au courant naturel de l'instinct d'âme, on apaise nos douleurs et on regagne son nid Originel.
Les habitudes sont les complices de nos peurs. La souffrance est un cercle vicieux qui inverse la réalité : elle enterre le SOI et nous fait croire qu'il est une création de l'imagination.
Si elle nous incarcère derrière des murs, le Cœur nous en libère. N’ayons pas peur d’être enfin ce germe en Terre qui souffre pour se déployer dans le grand jardin de l’Uni-Vert.
Si on a honte d'être parfois ce que l'on n'est pas, il faut être fier de ce que l'on est et ne cesser d'y croire toujours.
Quand les malentendus nous empoisonnent, il faut rentrer en soi. Ainsi on ne se fuit pas, on se recompose.
Le bonheur n'est pas d'obtenir ce qu'on désire mais de garder l'état de contentement intact, quelles que soient les circonstances extérieures. Une, l'âme se déploie dans l'instant juste. A la Source, l'âme se libère de ses vêtements de pénombre.
Les portes qui ne s'ouvrent pas n'ont pas vocation à être forcées, mais la voix du Cœur, c'est l'évidence qui frappe à notre porte. Il suffit parfois de lui ouvrir.
Parfois les cycles de nos saisons sont durs, mais il faut accepter ce qu'ils nous font endurer. Ils nous éprouvent et nous espèrent.
La Vérité est Une pour qui seulement la trouve et elle ne s'impose à personne contre son gré. Ce sont les contraires qui la dévoilent à notre Cœur. Ce sont les saisons qui nous éprouvent.
Chaque jour nous oblige à être différent d'hier. A bien y prêter attention la part imputrescible de nous même demeure. Il faut la reconnaître. Comme le petit Prince reconnaît l’essence de sa Rose.
Nos divisions, nos antagonismes, en un mot, la dualité qui nous fait hommes, permettent la réconciliation finale. Ce vers quoi nous tendons tous. Chaque pas est changement, mais chaque pas est d'abord un mouvement vers Soi. On ne se fuit pas, on se rencontre. On se sépare aussi, mais ce n’est jamais qu’un au revoir.
Ne résistez pas au changement. Marchez auprès de vos compagnons de vie; laissez les partir si vos routes divergent. Chaque voie est unique.
Changer, c’est accepter de regarder le monde différemment, c'est se rendre libre, se rendre léger comme l'Uni-v-Air en se détachant de tous les poids qui alourdissent notre marche.
Changer, c’est Créer, c'est transcender le temps en plongeant au sein de l’Éternité profonde, pour faire émerger la plus authentique version Originelle de soi. La vie est un rêve pour les éveillés que nous sommes. Rien ni personne ne peut nous endormir sinon nous-même.
Non. Ce ne sont pas les rêves qui détruisent le réel mais les cauchemars. Aiguisez votre Cœur, il voit plus loin que la raison et les yeux. Il voit plus grand que l’Espace et le Temps.
L'Alchimie révèle l'Essence cachée de l'Homme en tendant un miroir à son âme. L’alchimie est l’Art du jardinage céleste. Elle permet de transformer nos graines en fleurs célestes. C’est l’Art des jardins Royaux. Aucune plante n’a jamais fleuri malgré les éléments, mais toujours grâce à eux.
Oui. Nous sommes des Essences de Rose.
Il n'est jamais trop d'Art pour nous libérer des visions confortables et conformistes.
Les Artistes ont l'art de la folie douce. Ils donnent corps aux rêves quand nos nuits sont trop longues. Ils sont les jardiniers du Cœur du Monde.
En parfaite concordance avec sa nature profonde, le temps n'est plus un miroir déformant.
Car l'infini n'est pas le prisonnier du Temps. Nos âmes s’y libèrent, sans attaches ni regrets. L'infini est le jardin des âmes, que les tourments n’affectent plus.
On ne devrait jamais vivre sur terre que pour admirer la magie des étoiles, les pétales tournés vers le Haut.
Les explorateurs des temps modernes ne découvrent plus de Terres nouvelles, mais l'Uni-Vers-Ciel. Pourtant, même au plus proche de Soi nous sommes souvent malgré tout encore à des années lumières de bien nous re-connaître.
Celui qui ne sait pas regarder le monde n'y verra jamais que sa propre laideur, souvent flétrie par les éléments qui l'accablent.
Éphémères et éternels on est forts et fragiles à la fois, il faut croire dans la force des ailes qu'on déploie. Sans ailes, la Force se fait toujours Violence.
Nous sommes des Roses en équilibre entre Ciel et Terre.
L'Essen-Ciel se situe toujours par delà l'Espace et le Temps, dans une Ether-nité que le Cœur seul révèle. C'est cette transcendance qui réunifie ce qui était division, qui re-compose ce qui était séparé. On incorpore par le "Rêve-eil" toute l'essence perdue du Monde et on l'incarne en Paix.
L’Évidence nous guide et se moque des aiguilles du Temps. Elle est un instinct d'âme qui concentre notre mouvement.
L’État de Sérénité alors se déploie hors du Temps, par-delà toute urgence et malgré lui.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas pleurer ni que nos rages sont mauvaises, mais que le Temps nous console et que l’Éternité nous récompensera.
Même les anges pleurent en silence devant un monde qui ne sait plus pleurer. Mais leurs larmes irriguent le Sol. Chaque larme fait pousser une fleur et chaque orage les éprouve. Parfois même le Soleil nous brûle. Ces tempêtes sont nôtres...Mais elles nous renforcent, chaque jour un peu plus.
La Vie nous apprend, parfois malgré nous et bien plus tard, que les larmes de nos enfers nous libèrent plus qu'elles nous emprisonnent.
Je ne veux ni perdre ni gagner Je veux aimer juste et juste aimer, le juste équilibre: entre forces et faiblesses.
Aucun animal, aucun végétal ne s'est jamais détourné du seul instant qui vaille d'être vécu.
Au plus près de Soi, il y a l'évidence de la plénitude. Ne brisons pas la confiance naturelle en construisant des cages. Ne refusons pas la pluie mais acceptons-la. Elle nous nourrit plus qu’elle nous noie.
Chaque difficulté est un soir, et chaque nuit mérite son matin.
La nuit après le jour, le jour après la nuit...et la nuit met en relief tous nos traits de Lumière.
Le seul espace entre rêve et réalité est celui que nous n'osons franchir, l’Éveil. L'homme n'est finalement qu'un rêveur endormi. Dans un jardin en gestation qui dévoilera bientôt toute la splendeur Originelle de ses fleurs et de ses fruits.
Aucun rêve n'est assez étroit pour ne pas y entrer de plain-pied. Nos rêves nous guident vers notre jardin d’Eden.
Éteindre la Lumière du plafonnier, partir à la conquête du ciel étoilé ; Voilà Minuit qui sonne...c'est la récréation des anges, et le doux parfum des roses qui les précède.
Au soir de nos vies, on s'approche de nouveaux matins. Ne cédons pas un pouce de terrain à la réalité... Surtout quand elle est rude. La graine s'est d’abord corrompue pour germer.
La nuit, aucun barreau aux fenêtres n'empêche les anges d'apaiser nos cauchemars jusqu'au petit matin et de fleurir notre quotidien, si nous laissons notre Cœur bien ouvert.
Croire en la Force Qui ré-Unit, pas celle qui divise. Elle est la Paix en mouvement, l’Évidence qui éclaire nos sombres labyrinthes.
La proximité avec les étoiles permet d'accueillir l'Univers en Soi, l'écouter y puiser ses richesses. Alors il n'est plus de la poésie muette. Le jardinier s'en inspire et fait confiance dans la bienveillance de la Lune et du Soleil. Il vit au rythme des saisons et en tire tous les bienfaits. Son labeur est sa Force.
Suivons l'étoile...et ne nous retournons pas. La vie est devant nous. Et comme nous le dit si bien Guy de Larigaudie, accrochons-y notre charrue.
Il y a des millions de forme d'amours qui fleurissent de la Source commune. Partagez là et abreuvez vous en.
Sentez vous le parfum naissant du jardin Originel qui nous inspire?
Peut-être que les bourgeons eux aussi ont ils eu mal, pour trouver l'harmonie, en ouvrant leurs pétales?
Et dans l'ombre de notre alcôve, l'Univers tenait déjà dans nos quatre mains. Nous labourions notre terre pour y germer et nous avons découvert que résister à l'appel de nous-même nous empêchait de fleurir. On se brulait de Lumière et on se noyait d'eau.
Rentrer en Soi, c'est purifier son âme du Silence régénérant. C’est permettre à la graine en terre de déployer sa fleur éternelle. Au présent de Soi, la Rose est déjà Une, et elle déploie depuis toujours - et à jamais - un Parfum Céleste qui nous inspire.
Le personnage que nous sommes, c’est un jardin, et notre volonté le cultive.
Pourquoi Dieu a-t-il fait l’homme jardinier ? C’est parce qu’il savait qu’au jardin la moitié du travail se fait à genoux.
Le jardin est une méditation à ciel ouvert, un secret révélé à qui le mérite.
Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi .
Le rêve est la meilleure chose qui soit au monde car c'est grâce à lui que nous avançons dans le réel.
L'amour vit l'instant présent... Ne s'inquiète pas de l'avenir... L'amour c'est maintenant !
Une seule rose peut être mon jardin... un seul ami, mon univers.
Personne ne perd personne parce que personne ne possède personne. C’est cela la véritable expérience de la liberté.
L’amour n’est pas chez l’autre, mais à l’intérieur de nous-mêmes ; nous sommes les seuls à pouvoir le réveiller.
Peut-être avez-vous souffert par amour... L'amour est si indispensable à la vie qu'il faut réapprendre à aimer.
Tâche de maintenir ton coeur dans l'émerveillement du quotidien.
je sentais une émotion inconnue m'agiter, c'était le papillon de l'âme qui s'éveillait.
L’amour est infatigable! Il est ardent comme un diable, Comme un ange il est aimable.
Tout le processus est donc de séparer et de rassembler: corporiser l'esprit et spiritualiser le corps, ce, l'un par l'autre.
Une œuvre d’art, c’est le moyen d’une âme.
Car c'est être poète que regarder la vie et la mort en face et réveiller les étoiles dans le néant des cœurs.
Ce n'était pas le Monde qui me troublait,mais l'Idée que je m'en faisais.J'ai appris à accepter sans le juger inconditionnellement.
L'humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur, Mais à être affranchi de l'importance de soi.
Quand on aime, l'âme danse dans les yeux.
Shõdõka
Dans la forêt de santals ne pousse aucune autre espèce, Le lion habite ses fourrés épais.
Il est le seul à rôder dans le silence et la tranquillité de la forêt, Les animaux se sont enfuis tous se tiennent à l'écart. Dans cette forêt, y vivent que des hommes ayant trouvé leur véritable ego.
Seuls ceux qui ont réalisé leur véritable nature y demeurent. On les appelle des lions. Les lions sont seuls. On ne les voit pas, aussi ils n'ont pas à rester sur leurs gardes.
Généralement, quand on se sait observé on fait attention à ce que l'on fait, mais lorsque personne nous regarde on se laisse aller. Pas le lion.
Il est seul à rôder dans le silence et la tranquillité de la forêt.
Le lion vit dans un monde qui est le siens.
Que soufflent les vents des huit directions, on ne bouge pas ; éloges ou blâmes, joies ou colères, on est indifférent aux passions.
Lorsque rugit le lion, les animaux ordinaires s'enfuient.
Quand on saisi son moi, personne n'approche.
Les jeunes lions suivent la voie des anciens. Le roi de la Loi, c'est le lion.
La Loi n'a qu'un maître, elle n'en a pas deux et encore moins trois.
Le lion est l'image de la nature de bouddha.
La Loi du Bouddha enseigne à devenir lion, c'est-à-dire à vivre authentiquement sa véritable nature.
Commentaires sur Le Chant de l'Éveil, par Maître Kõdõ Sawaki