Nous sommes des papillons aux ailes atrophiées
Le Bonheur ne se construit pas, mais il se révèle très progressivement et à la mesure de notre éveil, comme l'expression accomplie et spontanée de notre vraie Nature. L'Humanité « EST » Bonheur, mais nous n'en sommes que les humbles apprentis.
Cependant le karma ne compense pas notre aveuglément par la passivité, mais par un lâcher prise actif de pleine conscience.
On se fatigue à attendre en vain ce qui est déjà en Soi. Nous restons fragiles parce que nous refusons notre Force inhérente et lui préférons la violence du Mental et le confort qu'il nous propose. Ce qui est un paradoxe puisque même dans la plus cruelle des afflictions, on reste agrippé au couteau qui nous a blessé et qui n'est tenu que par nous.
N'a t'on pas tort de chercher sans cesse des portes pour sortir et s'évader? La seule porte qui nous libère mène au Soi dont la clé est nous-même. C’est cette Force simple et non secouée par les vents, qui est aussi sagesse et sérénité. Seule la Foi, en Soi, permet d’apaiser la violence née, hors de Soi.
L'oiseau à foi en lui-même. Il ne résiste pas aux éléments. Il fait corps avec eux pour trouver son équilibre et voler entre ciel et terre.
Aucun papillon n’hésite à prendre son envol.
Tous deux résistent assez pour prendre appui sur l'air mais pas trop pour oser s'y lancer.
Ne cherchez pas à être Heureux. SOYEZ le. SOYEZ l’expression la plus évidente de votre nature non duelle. "Vouloir" le bonheur, le chercher, c'est reporter. Vouloir le bonheur c’est construire une image mentale, qui n’est pas le Bonheur.
Regardez autour de vous le papillon veut il être heureux ou l'est-il simplement?
Être et Agir selon sa nature, et sans peur selon son propre élan...c'est réconcilier chaque partie séparée de Soi et des autres.
La confiance en sa Nature est indispensable à son épanouissement.
La vraie nature ne se réfléchît jamais. Le bonheur ne se réfléchit pas. Il est hors de portée du Mental qui calcule et sépare. Le Bonheur c'est maintenant...ou jamais.
"Ex-ister", c'est sur-vivre à l'extérieur de Soi; perdu à sa périphérie on tourne sa vie durant autour du point pourtant le plus fondamental.
Aucun papillon ne naît pour sur-vivre en périphérie de lui-même. Sinon il ne volerait pas.
Le papillon n'oublie jamais l'essentiel de son Silence et de sa spontanéité. Il EST la VIE qui ne se contemple pas, mais qui jouit de son propre mouvement.
Nous avons perdu notre nature d’âme. Nous avons perdu notre jouissance d’âme depuis notre enfance.
Aucun enfant n'a jamais été qu'un ange que nous avons condamné à ramper. Heureusement, il lui reste parfois le rêve et des yeux, tournés vers le Ciel.
A quoi servent nos ailes blanches dans nos geôles sombres ? à nous souvenir des cieux azur.
un Ange...ça "ne passe" pas, sans une trace. La sienne au travers le Temps et l’Espace. Notre fragilité n’est jamais une fragilité d’âme mais sa limitation, son enfermement entre les frontières du Temps et de l’Espace.
Chassés ou aimés, peu importe, Soyez juste Vous-même, selon votre nature. Juste Beau et sans reflet.
La Beauté n'est ni « passé » ni « futur ». Elle est l'Instant juste et parfait qui ne se réfléchit pas.
L'avenir est concentré dans la Foi investie au Présent. C'est là que coule l’éternelle Source.
Le Présent n'attend rien qu'il ne puise en lui-même. Nous sommes tous l'Essen-ciel qui coule, imperturbable et bienveillant partage, qui dévoile l’alchimie du Sublime, en nous depuis toujours.
Le Présent, en pleine conscience est une succession de premières et de dernières fois.
Il n'y a que des premières fois. L'instant est une infinité de premières fois...à la recherche du Premier et dernier Soi.
Chaque nouveau matin est un nouveau nous-même en quête de sa plus authentique version.
Même derrière les rides et les plissures du temps, l'éternelle jeunesse de notre âme se relaie sans cesse à elle même.
Tout change bien sur, mais l'essentiel est permanent.
Aucune couleur n'existe sans un œil qui en traduise par le Coeur tout le sublime Originel qu’il reconnaît au travers les formes obscures.
Nos fragilités fondent notre état d'innocence Originelle et le réveillent sur les sentiers étroits et tortueux que nous empruntons jour après jour.
Nous sommes des papillons aux ailes atrophiées, jusqu' ce que nous en guérissions les blessures.
Ce qui doit passer passera, ce qui reste est déjà en nous depuis la nuit des temps.
Tout change sur la route de Soi.
Ne t'étonne pas de souffrir et de n'être rien d'autre qu'une plaie béante qui cicatrise. L’important n'est pas la blessure, mais sa guérison.
Aucune souffrance mentale n’est extérieure à nous. Nous sommes nos propres bourreaux. Le Cœur seul sait nous gracier.
Mais si nous n’y prêtons gare, notre Mental ne scie pas seulement la branche sur laquelle nous sommes tous assis, mais tout le tronc : le nôtre. Nous errons alors en rampant dans le plus profond de nos asiles. Égarés entre des formes qui nous effraient et dont les ombres nous épouvantent ; et souvent même la nôtre.
Ils ont le courage de descendre les gouffres sombres d'eux-mêmes et d' affronter leur reflet dans un miroir intime. Si les anges tombent, ils ont vocation à s'élever bientôt.
Le temps n'est pas un horizon passif, c'est une verticale profonde qui nous fait naître à Soi-même. C’est l’Action dans l’Etre. C’est la Ré-action de l’âme, sa manifestation au travers les formes.
Quand l'impermanence du monde se transcende par la verticale de notre Cœur, nous touchons au Sublime.
Ne rien faire d'autre qu'ETRE...Par-faire : voilà le secret du fleuve qui coule en Silence. Devenir : passer du germe à la fleur, de la larve au papillon. Déployer les ailes immaculées de son âme, enfin.
Le Mental est toujours inversement proportionnel au Cœur. Faire taire son Égo est un devoir de chaque instant. Car c'est l'Ego qui mutile nos ailes.
Mais aucun chemin n'est le mauvais, aucun n'est l'unique et tous nous ramènent vers nous même, quand le Cœur s’ouvre.
Accueillir en confiance la part la plus enfouie de Soi, en faire notre intime, c'est le courage de se guérir des préjugés malades du monde.
Il n'est aucune certitude intellectuelle de l'authentique nature d'Homme. Le Cœur seul s'harmonise avec l'indéfinissable et intime Vérité.
La Vérité est incommunicable horizontalement. On peut la filtrer quand notre Cœur est assez perméable, mais chacun l'accueille à sa mesure et quand il est l'heure.
La spiritualité ne consiste pas à raisonner le monde et l'homme, et moins encore à imposer des recettes magiques, mais à s'immerger totalement en son propre Cœur. C’est ainsi qu’on Vit pleinement le Monde, selon sa propre Nature, comme la Papillon et l’oiseau vivent pleinement à chaque instant la leur.
Rentrer en Soi, trouver les clés de sa maison, voilà le dessein de l’Homme. Aller à la rencontre de son Essence, transcender ce corps que l’âme habite, sans fuir sa maison. Rentrer en elle, simplement et ne pas attendre pour ETRE. Exister ne suffit plus. La plénitude de l'ETRE c'est VIVRE.
L'humilité est un pari vers Soi, une marche intime et confiante vers le Sublime pressenti.
On peut momentanément désirer l'horizontalité et les courbes d'un corps mais pénétrer d'un seul regard un Cœur, voilà ce qui rend immortel. C’est là qu’est le seul Foyer qui fasse Vivre. Au Cœur de l’Homme on ne survit pas. On Vit pleinement.
Le vulgaire s'impose de l'extérieur, le sublime s'imprime de l'intérieur. L'un est impermanent et perçu, l'autre est éternel et reconnu.
Alors on ne cède presque plus aux ex-pressions du Mental. Quand on cesse de croire en sa Lumière, les ténèbres croissent pour nous saisir. Mais il y a toujours une étoile discrète qui flamboie en nous. Le Foyer de notre maison qui nous rappelle.
Quand le monde est sombre il nous dévoile notre propre Lumière.
"Est-ce que la lampe vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir au grand jour." saint Marc (Mc 4, 21-23)
Je n'ai jamais rencontré la perfection en ce monde mais son reflet dont témoigne chaque forme, rayonnante d'imparfaits et sublimes symboles.
Plongé dans la dualité entre Ciel et Terre Écoute la 3e voie qui rassemble les contraires Le Soi In-time qui contient Tout l'Uni-Vers.
Je ne fuie pas le Monde en plongeant dans son Essence, je SUIS Monde et Temple en l'accueillant en moi.
Il est bon de se perdre … en n'oubliant jamais ce petit chemin de cailloux blancs qui nous permet de revenir à Soi .
Ne fuyons plus les apparences, amusons nous en. Même le passionnel n'est pas mauvais s'il n'est pas fuite en avant du désespoir que le Mental arme.
Tout est une question de lucidité et de capacité d'ancrage. On ne s'amuse bien qu'avec ce qu'on connaît, et bien connaître les formes c'est en savoir le fond.
La chair, l'âme et le monde sont Un. Rien ne nous entoure qui n'échappe au Soi, rien d'extérieur qui ne soit pas d'abord nous-même.
Grâce et sensualité se conjuguent toujours par delà bien et mal si l' Ego ne nous perd dans nos propres enfers.
Les illusions s’estompent alors et la Beauté rayonne naturellement depuis notre Cœur, lorsqu’il se libère de l’emprise de ses filtres mentaux grossiers. Cessons de nous identifier au Mental qui qui nous désoriente.
Il n'est plus belles illusions que celles qui nous ouvrent à l’Émerveillement. Elles deviennent le filtre le plus pur de l'Unité perdue.
Le Cœur donne la bienveillance, mais la tête calcule. L'un ne peut marcher sans l'autre sur le chemin de l’Étoile.
S’extraire du Mental n’est jamais un combat.
Je préfère les perchés pacifistes, aux rampants belliqueux, car eux seuls savent décrocher la lune et contempler leur berceau d’étoiles.
Séparer, posséder! On existe sans plénitude aux prix de l'illusion qui se suffit à elle-même. L’illusion qui n’est pas le chemin du Cœur est une impasse, une illusion absurde, dont notre Mental est le tonneau des danaïdes.
On ne fait que Sur-Vivre, attisé de doutes et de peurs, au quotidien, sans plénitudes sinon les petits plaisirs qu'on confond avec le Bonheur. La Sur-Vie n’est qu’un combat, et souvent un naufrage.
Les combats éloignent de l'Amour, comme l'Amour éloigne les combats.
Chaque fois qu'on se bat contre le Mental on emprunte ses propres armes et on le renforce. C'est une lutte sans fin contre soi-même.
Se battre pour échapper aux peines du Mental est une contre vérité totale. C'est justement en refusant le combat qu'on conquière notre âme.
Le Mental seul combat tous les jours les ennemis qu'il nourrit lui-même. Lâchez prise et vous gagnerez car notre vraie nature est non duelle.
Bien sur, on se retrouve, on se sépare Le Monde est une grande gare. A chacune de nos incarnations successives nous croisons et Dé-croisons nos destins.
Tout change car tout est séparé mentalement. La séparation des âmes de la Source, est gage de leur Liberté : un apprentissage laborieux de pleine conscience au travers l'impermanence.
Mais la Lumière est Une, elle ne se possède pas. Elle ne se morcelle pas. On la laisse passer au travers nos filtres, comme on peut, et parfois, on rayonne en effet.
Quelque part, là où Ciel et Terre s'embrassent depuis toujours, il y a un espace infini pour les rêveurs, le rayon où la Joie se manifeste.
Rien ne compte vraiment... sinon un rêve. On n'altère pas la réalité avec ses rêves, on lui rend sa couleur d’origine.
Le rêve n'est pas un détachement avec la réalité mais la barque qui mène d'une rive à l'autre et qui accompagne notre mouvement vers demain. Le rêve permet de s’extraire des attachements stériles qui nous éloignent de notre Nature profonde.
Anticiper ce qui s'annonce. C'est ça aussi rêver : vivre dès aujourd’hui ce que sera demain, dans un Présent que la Joie anime.
Les rêveurs ont une légèreté que l'attraction terrestre ne peut contraindre et, qui permet à leurs âmes de s'envoler.
S’alléger c'est permettre la plénitude.
La Liberté c'est de voler... se débarrasser des enveloppes grossières, s’alléger à l'appel de notre vraie nature.
Volez, pour rejoindre l'autre rive, plongez dans l'océan des rêves.
Toucher le Fond
L'état Zen sous le Mental fluctuant est comme un lac bouleversé par des vents contraires ; Mais le vent ne bouleverse pas la substance des eaux. Il en trouble tout au plus juste un peu la surface.
J'aime bien l'expression "toucher le fond" qui renvoie tout autant à la chute qu'au fondement, à l'implication des sens qu'à la conscience.
Toucher le fond est le seul moyen pour nous de nous libérer des chaînes du Mental qui nous contraignent aux limites des formes.
Toucher le fond, c'est plus que toucher avec ses seules mains. C'est transcender les frontières du Temps et de l'Espace, en ajustant le regard du Cœur. L’invisible devient alors visible et le visible devient sublime.
Toucher le fond c'est toucher les zones les plus reculées de son Cœur et en réduire tous les espaces qui nous en séparent.
Toucher le fond c'est laisser son âme à fleur de peau à la rencontre de l'autre nous-même et partager le sublime qu'elle libère.
Toucher le fond c'est renaître à Soi-même, en se relevant à la verticale de ses propres abîmes, du terrestre au céleste, des sens à l'Essence.
Toucher le fond est un apprentissage de liberté pour lever notre Cœur en degrés d’Évidences.
La pratique de la méditation réduit notre distance avec notre Soi.
Le monde ça ne s'effleure pas du bout des yeux, mais du tréfonds du Cœur. C'est ainsi qu’on illumine sa surface. Par notre propre rayonnement depuis le centre sur le rayon du Monde.
Le Centre du cercle, concentration originelle d’où nous jaillissons en Lumière, dissout les ombres duelles du monde.
Au centre, à l'abri des tourments du Mental, l'Amour inconditionnel nous inonde de Joie. On renaît alors à la Nudité du Présent Originel.
Nous ne sommes Rien tant que nous n'avons pas résolu le Tout. Nous sommes le Tout quand nous avons compris le Rien. L'Ego nous forme à nous croire le centre de l'Univers mais c'est l'Univers qui EST au centre de notre Cœur.
Un jour, l’Évidence est telle que le Cœur recompose ce que le Mental divisait. Le grand Puzzle est alors résolu. Le Cœur bat au rythme de l'Univer-Ciel.
Un jour, la nuit n'est plus familière. Non par choix. Mais par l'évidence d'une Conscience éveillée. Nous "Sommes" à notre apogée.
L'Amour ne s'arrête pas aux aléas du Ciel. Il en résout tous les antagonismes.
Il ne pleut jamais sur un Cœur heureux.
S'approcher du Divin, c'est quitter la peau du vieil homme hagard qui nous a convaincu de la qualité brillante du mensonge. On redevient alors le Jeune enfant qui ressemblait tant à son âme cachée.
Le lever de Soleil
La contemplation n'est pas une paresse Mentale, mais une plénitude de l'action verticale, une consécration de l' éveil, un lever de Soleil.
La Beauté, c'est l'âme faite chair sublimée.
On peut s'exprimer de cent manières, mais la Beauté n'a de messager que le Verbe et son Silence. Alors les bruits perdent leur écho de vanité.
L'Amour n'a besoin d'aucun mot. Il est audible dans le silence consacré, pour ceux qui savent l'entendre.
La langue de l'Amour, c'est le Silence du Verbe initial. Une fenêtre par laquelle les âmes se rejoignent dans le Silence d'une nuit calme...voilà ce que la lune inspire.
Veilleuse de notre nuit, éclaire le chemin de notre récréation. Libère un peu notre âme.
Le vrai et seul langage de l'âme libre c'est le Verbe initial dont les mots parfois captent un soupçon de Magie.
Entrer dans un silence intime c'est communier avec soi-même pour se dépolluer de toutes les interférences toxiques, c’est faire place à son âme.
La vérité n'a besoin de rien d'autre qu'elle-même. Quand on la perçoit on s'y reconnaît.
On rentre alors en son âme, on rentre alors « chez Soi ».
"Chez Soi" On se recueille. La Paix s'y consacre entre les murs d'un Temple, sous un plafond d'étoiles.
Quand on EST connecté au Soi intime, tout ce qui semblait extérieur rentre en Soi, dissipant les distances et les différences.
Au Centre du Monde nous méritons notre Paix éternelle. Et la Lumière fut.
Le Symbole de la Rose
L'éphémère cache toujours l'éternité du monde.
Tu as pas idée du secret que cache une rose.
Une rose ne meurt jamais. Elle refleurit à jamais, son Essence éternelle.
Au cœur de la rose, qui voit son âme?
La Rose naît, la rose fane
Mais son âme essentielle
Répand un parfum éternel
Toutes les roses témoignent de leur parfum Originel.
Nous SOMMES comme ces roses, du lever au coucher, le reflet le plus fidèle de la Rose Originelle.
Seuls, ensemble : connaître l’autre aussi bien que Soi-même
Tu sais, ce qui rapproche les hommes ce n’est pas que le rapport entre deux êtres, mais la Source commune à laquelle ils s'abreuvent.
Notre société n'est pas l'écrin de la sagesse. Quelque refuge que nous trouvions pour apaiser notre âme, la sérénité ne dépend que de Soi.
Sur le chemin de la Vie on doit marcher seul, ensemble.
Le Mental nous plonge dans la forme de ses mauvaises intentions, mais la spontanéité du cœur libéré perçoit le fondement du Monde Originel.
Tout ce que le Mental attache Il le sépare Au contraire de l'Amour Qui est détachement Et lien éternel
C'est la peur de perdre qui nous pousse à retenir, pas l'Amour! L'exclusivité en Amour est un contre-sens. La fidélité est toujours possession s'il est exclusion et exclusivité. Certes il y a des chemins de vie commun qui ne doivent pour autant ne jamais devenir des prisons.
Toute relation est une rencontre avec soi-même.
L'apprentissage de l'Amour passe par toutes ses formes. On se rencontre, on se retient, on se sépare et enfin, on se rencontre, soi-même.
Alors on connaît l’autre aussi bien que Soi-même.
On n'existe pas sans l'autre, c'est vrai. Mais rappelons-nous d'abord qu'on n'existe jamais sans Soi-même. Seules deux présences se complètent. Alors elles sont UNE.
Il n'est plus grande prison que le cœur d'un autre. Ne dépendez que du vôtre. Il est la clé de la Liberté du Tout.
N'oblige personne à emboîter ton pas. Chacun, à son rythme, arrivera à son heure. On ne se remplit pas de l'autre, on ne le vide pas non plus. On se baigne à la même Source. C'est ça l'Amour. Un partage d'Instant Vrai. Au mieux on est exemplaire...
Ne sois pas celui qui compense le manque d'un autre, mais celui qui rassure sa propre plénitude.
Nul est indispensable sinon à soi-même. C'est ce lien intime avec Soi qui permet la rencontre avec l'autre, qu'aucune distance ne sépare plus. Mais celui qui se croit seul s'est d'abord perdu lui-même.
A la rencontre de son propre Cœur, on le juxtapose sur celui du monde entier.
Si tu as la chance de croiser dans la foultitude un Cœur qui filtre la Lumière comme tu la filtres, alors vous serez intimement liés.
Celui qui a percé le Cœur de l'Amour ne sépare, ne sélectionne, ne divise plus le Cœur des autres, mais partage la Beauté infinie du Monde Initial.
L'Amour est un rayonnement alchimique Impersonnel et Originel qui passe par le Cœur et sublime les sens et les formes ordinaires.
La Source nous relie en points de consciences autonomes et ne connaît ni l'urgence ni les limites de temps Mental qui sont notre chemin d'épines.
La bienveillance est la mission commune qui sommeille en nous. Certains la réveillent, d'autres prennent de puissants somnifères.
Confiance et Foi en Soi, rire et Joie.
La Foi c'est la confiance...Surtout aveugle, celle qui ne veut pas tout démontrer ou prouver par la raison et les sens.
La peur est le délire des hommes en proie avec eux-même. La Foi est le délire des âmes qui les réconcilient.
La confiance et la foi sont les stimuli de l'action juste. C'est le courage en mouvement.
L'espérance est l'acte de foi que l'évidence imprime : on a confiance dès aujourd'hui en ce que sera demain.
La tendresse c'est toute l'âme brute qui s'exprime, sans plus aucun filtre de l'Ego.
Chaque être offre sa tendresse en fonction de sa capacité à n'être plus qu'un Cœur dans un autre et sans condition.
Quand il y a spontanéité, il n y a plus de frontières d'Espace et de Temps, tout alors est lié par le point le plus juste et parfait de Soi.
Et puis il y a le rire. Cette confiance en mouvement qui se suffit à elle-même et ne se réfléchit pas. La Joie qui fait resurgir de nulle part toute l'Origine du Monde. La merveilleuse exclamation de l'âme libre.
La Joie est sans Ego. Elle est l'expression la plus pure de l'être débarrassé de toute brillance factice.
Le sacré ne dépend d'aucune forme imposée mais d'une flamme intérieure qui fait briller nos regards d'enfant.
L'enfance, c'est l'âge inaltérable de l’ âme joyeuse.
Par delà l’Urgence du Temps
N'oubliez jamais combien l'Amour est hors Urgence, déployé dans un Univers que nos yeux ne connaissent pas. Le comprendre c'est Aimer.
L'Amour n'est pas une drogue qui comble un manque. Il EST plénitude Originelle Source impersonnelle qui s'invente et se partage. Au quotidien
L'Amour essuie les larmes versées et les remplace par des fontaines de joie, sinon ce n'est pas l'Amour mais une contre-façon mentale.
On ne meurt pas d'Amour, au mieux on en renaît.
Le Cœur ne saigne jamais.Toute blessure est mentale et procède de notre entêtement à cultiver la séparation de ce qui est intimement UN.
Les amours éternelles se moquent du Temps car elles savent, en conscience, combien il ne passe jamais.
Heureux les amants dans les bras Présents, appréciant ces moments Qui ne se réfléchissent pas.
Je ne sais si les âmes jumelles existent. Ce que je sais c'est que chacun peut comprendre les mot vibrer et partage. Et il est certain que tous ceux qui s’éveillent à ce degré de conscience éprouvent un amour sans limite et se reconnaissent nécessairement, comme parties divines d'un Sublime infini.
Le Cycle de régénérescence
Chaque cycle nous régénère malgré nous parfois, mais jamais sans un germe qui s'épanouira au juste moment.
Essaimer. Chaque chose prend sa place au juste instant de sa germination. La Vie est expressions de puissance sublime. Mais sans doute faut-il aussi une rébellion suffisante pour lâcher prise face aux résistances mentales qui nous lient. On ne peut résister indéfiniment à l'appel de son âme.
A l’échelle d’une éternité, l’âme se trouve toujours elle-même, libre et sans entrave.
Les blés sont les fils du soleil. Ils en ont la couleur et la prospérité.
Quand on perce l'essentiel on est à la croisée de tous les Cœurs, au Centre de Tout. On EST UN, décomplexé, et intimement connecté à l'autre et à TOUT.
Chaque Amour, comme chaque papillon, chaque rose, chaque Vie, sont éphémères mais éternels.
Tout change, meurt et renaît rien n'est figé, mais l'essentiel demeure, ici et maintenant. Nous étions, sommes et serons à jamais connectés et nous nous concentrerons tous un jour sur le point le plus fondamental de Soi.
Confiant, suivant l'évidence que l'étoile désigne nous avançons pas à pas sur un sentier d'épines, les yeux dans l'Infini. Nous sommes l'univers entier dans une poussière d’étoile qui EST TOUTE LA VIE ORIGINELLE et ÉTERNELLE.
La richesse de la rose, c'est sa fragilité.
C'est dans le rêve que se glisse la grandeur de l'homme.
Le trésor que vous convoitez n’est pas dehors, il est en vous.
L’univers est plein de choses magiques, attendant patiemment que notre esprit s’aiguise.
Clore des cycles, fermer des portes...des chapitres...l'important est de laisser dans le passé les moments de la vie qui sont achevés.
Nous avons traversé les ténèbres de l’océan...trouvé la fontaine de Jouvence. Elle nous attendait patiemment, au cœur de nous-mêmes.
e qui te manque, cherche le dans ce que tu as.
Aimez sans attachement Donnez sans exiger Recevoir sans posséder Percevoir sans projeter..
L'homme est une prison où l'âme reste libre .
Une seule goutte de rosée peut contenir la lune et le ciel tout entier.
Ne rien prévoir, sinon l’imprévisible. Ne rien attendre, sinon l’inattendu.
Si l'on n'est pas sensible, on n'est jamais sublime.