C'est un beau cadeau que les phrases silencieuses ou chargées de symboles, car elles vont bien au-delà de ce qu'on ne peut plus dire. Le Cœur est cette autre rive de nous-même. Une rive qui n’est pourtant jamais étrangère. Le Cœur a un langage sans forme mentale, que nous ne comprendrons jamais avec nos mots, car la pensée est un mur. Le Cœur est le lien direct entre Terre et Ciel, qu’ aucune forme ne peut traduire.
Le Monde ne trouvera de paix durable que dans le Cœur de chacun de nous. L’infini ne se réduit pas à un carcan. Il le dépasse, il rayonne par-delà ses frontières.
Vouloir l’emprisonner dans des formules contenues, c’est le couvrir d’une armure vulgaire. Ce que je fais pourtant ici en tentant de le décrire.
Le mot tente imparfaitement une traduction de l’invisible, du sans forme. Au principe du monde, je cherche à être fidèle au Verbe Initial, mais je ne peux que l’approcher sans pouvoir le confondre. Car on est déjà dans la forme des ombres et l’encre est toujours trop sombre pour rendre compte de la Lumière dont elle s’empare. En la traçant on la corrompt. Tracer le Verbe c’est le trahir. Le Verbe ne s’incarne dans aucun trait de plume. Les seules plumes qui garnissent le monde sont les ailes qui nous élèvent, et elles sont muettes et contemplatrices. Alors nous pénétrons vraiment au Cœur de l’Unité. Tout en Conscience, l'Instant nous inspire un vol interminable.
Aucun mot, aucun plaisir ne peuvent être une fin. La vraie fin ne se consomme pas. Notre Mental y fait barrage. Et cet Ego sans doute nous affaiblit sur la voie des étoiles. Le Mental nous fait croire et faire beaucoup de choses qu'on ne voudrait pas.
L’important, est de laisser passer, au travers les sons et les lettres, un peu de ces rayons majestueux et de comprendre que cette Joie reçue n’est qu’une si petite et infime portion de la Joie absolue qu’on reçoit alors. Les passeurs de Lumière ont cette vocation sans doute. Permettre à l’autre autant qu’à soi-même de com-prendre, le temps d’un voyage inouï, un peu de cette Nature qui nous échappe dans le temps et l’espace profane.
Comprendre, c'est reconnaître la spontanéité de la Vie sans la forcer à s'adapter à nous, mais en la laissant couler d'évidence en son Cœur.
Comprendre c'est ne jamais laisser une interprétation fausser le sublime de l'Instant Juste. Le Silence seul sait en rendre compte.
Comprendre ce n'est pas disséquer et se perdre en solutions savantes. C'est faire Un avec le monde et l'accepter, même dans son chaos.
N'attendre rien que l'évidence ne révèle. Voila ce que le Cœur épelle. L’Amour à l’état brut. Hors de toutes les barrières communes connues. Sans violence. D’évidence en évidence. Comme un retour naturel vers Soi. Tout combat pour aimer est pure perte. L'Amour est une porte ouverte. Pas une effraction.
Les mots alors témoignent du sublime endormi de nos belles âmes et en révèlent le Principe Sublime. Ce sont des baisers charmants qui nous ramènent à la Vie-Une. Comme le désir nous promet le plaisir des 7 ème cieux, présage d’éternité, la Beauté est une explosion de Joie. Une Révolution du Cœur et de la Vie. La Beauté du Monde est déjà en nous...il suffit de la rappeler.
A la verticale de Soi, nous nous libérerons de la plate horizontalité du monde.
Le Rêve est le Plan. Et tous les initiés au voyage, ont ressenti un jour l'appel onirique, de l'autre côté de leur propre reflet, de l’autre côté de cette rive, aux mystères sans fin.
Il peut toujours s'adapter à la vie ordinaire
En se noyant de bières
Mais le marin à l'appel de la mer
Ne reste jamais longtemps à terre.
Le Passeur, comme le poète sont nécessairement en lien avec l'invisible, dont ils comprennent d'intuition tout le Sacré de la Force. L'espérance consacrée dans l’espace du Cœur, c'est l'étoile qui fend l'obscurité de la nuit et qui témoigne à jamais de l'omniprésente Lumière.
La Force, c'est la Conscience de notre Invisible entre les formes visibles.
Il faut faire des trous dans la Matrice matérielle, pour respirer un peu le parfum des fleurs, de l’autre côté, derrière les couches des Mortelles attitudes. C’est ainsi qu’on touche l’Essence du Monde et des formes.
La Poésie est un véhicule tracté par des anges, qui font voyager le sens vulgaire vers l’Essence sacrée, le temps d’un aller-retour, chargé de joie mais aussi d’un peu de nostalgie.
Car il y a de la Nostalgie quand on revient des Pays des rêves. Je ne dis pas frustration, car celle-ci est Mentale. Et c’est bien l’écueil à éviter à tout prix : passer de la Joie à la tristesse. Les terres d’en bas sont forcément si ternes au regard des Sublimes et informes Essences Initiales. La pensée met le bonheur en conserve. L'âme seule le cultive bio.
La Foi nous protège des effets immobilistes de la Peur que le Mental abonde. Imperturbablement, la Foi garde la trace et le souvenir vivant du Verbe. Le Cœur est un vase qui maintient les effluves de la Joie éternelle, comme une carte postale animée de cette rive lointaine. Aucun voyageur de retour à la maison n’a jamais douté de l’existence des contrées traversées. Elles vivent en lui, sans qu’aucune frontière, ni d’espace ni de temps, n’en n’altère la réalité éprouvée. L'absence de peur est un suicide, mais la Confiance, que la nostalgie renforce sous la pression des rives, confirme notre re-naissance et notre compréhension. La Foi tient la Confiance à son plus haut niveau de résonance et d’attraction à l’Initial.
Percer le Cœur de l'Essentiel, est la pire et la plus belle épreuve de tous nos voyages car nous sommes bousculés et apaisés à la fois. Le Monde passe au travers nos Cœurs perméables, filtres permanents de sa Beauté. Croyez en l' immortalité de l'invisible, nourrice des formes. Nous en Sommes, au principe et à la fin, les sujets et les Artistes.
Re-connaitre notre Ego pour le dissiper, c'est ça le sublime challenge. Dissiper les murs imperméables dressés par l'Ego, faire en sorte qu'il ait moins d'emprise sur Soi, et libérer la partie la plus authentique de nous-même par ce travail parfois si difficile. On est si isolé dans cette entreprise qu’elle en devient périlleuse. Et les obstacles qu’on tente de supprimer, sont générés par celui-là même dont on veut renverser la puissance. Et plus nous nous décourageons, et plus il se renforce. Et plus la colère gronde en nous, et plus nous opacifions nos pensées et nos mots. Et le Monde alors redevient un amas de causes et d’effets, absurdes et terre à terre. L’ombre est projetée sans plus aucune conscience de la Lumière qui pourtant lui prête vie.
Tout est insensé, mais tout à un sens. L'ordonnancement nous pousse à nous en rendre compte. C'est tout.
A mesure que nous élevons nos vibrations, l'Ego se dissipe. Mais dès que nous les rabaissons, il se cristallise et se renforce.
Mais ça reste nous même : nous sommes le degré de vibration que nous méritons. Nous sommes pleinement responsables de tout ce qui nous arrive et rien ne nous prend au dépourvu. Tout est actionné par nous, plus ou moins consciemment. C’est ainsi qu’on réconcilie en Un les polarités contraires, en reconnaissant depuis Soi, l’Unité du Monde.
Il n’est ni bien ni mal, ni droite ni gauche, ni haut ni bas, il n’est qu’Une Essence, depuis laquelle nous partageons l’immense expérience de notre Liberté. Cette Liberté Sacrée que nous conquérons à la mesure de notre Conscience. Un jour viendra, où le désir de possession ne primera plus le partage du désir. Aucun Soleil n'a jamais déserté sa nuit la plus sombre. Tous ces siècles de vies inhum-Haines, se dissipent au gré de la claire Conscience de notre propre éveil.
On peut douter de tout y compris de soi-même, mais un murmure discret et affectueux nous ramènera toujours sur le chemin de notre Cœur.
C'est ça la Richesse de la Vie : l'Expérience de la Conscience et son élévation personnelle. La confiance se mérite et elle est d'abord un fruit qu'on cultive seul, au milieu des autres et qu’on porte à maturité à force de soin et de Conscience. Car on est toujours seul quand on contemple la Beauté. L'Amour se révèle dans le Silence de notre saine solitude. Il se partage alors à l'infini et en Liberté.
Considérez la Vie facile comme un piège tendu et une fausse direction. La vraie Liberté est d'éprouver ses limites, en Conscience. Il passe si vite le temps pour qui s'y confond. Et un jour...on est précipité malgré Soi vers ce tombeau sombre d'humilité forcée.
Notre corps comme nos mots sont plaqués irrémédiablement à la platitude de nos sens butés.
Mais, de l’intérieur du Cœur, le corps s’anime, comme la polarisation sensible de l'âme. Le challenge consiste à vibrer de l'intérieur. Alors comme un diapason, l'onde se répand partout.
La douleur est une résistance, le refus de l’appel à la Beauté ou son appel lui-même quand nous l’entendons derrière les murs que nous ne résignons pas à abattre. Combien d’entre nous restent prisonnier des formes, enfermés dans la tanière la plus ténébreuse malgré le souvenir de la Sublime Joie dont ils sont séparés depuis si longtemps déjà.
Aucune peine ne nous laisse indemne. Mais au fond de nous, un pan se lève sur ce que nous tenions caché, malgré nous: notre belle Humanité.
Nos fêlures se partagent avec ceux qui sont sur la même "langueur d'onde". La Lumière traverse nos ombres et nous éclaire alors, en Conscience. Une fêlure flirte autant avec l'enfer qu'avec le Ciel, mais une fêlure vaut mieux que l' imperméabilité totale à la Beauté et le refus d’un voyage pourtant si nécessaire.
La sensibilité est une faille qui fait souffrir sans doute. Mais c'est aussi l'issue qui nous rend libre de l'obscure absurdité humaine.
La langueur n'est pas un effet de l'âme mais la cause de son enfermement. Aucun instant vrai n'a jamais été un frein au sourire.
La vie est un grand sourire
L'Instant est un grand rire
Le chagrin c'est un truc d’âmes mortes...
Chassez l'austérité immobile. Voyagez...
Dans un monde où rien n'existe, que sous forme de vibrations et d'énergie, qui peut prétendre discriminer entre le virtuel et le réel?
Un jour peut-être la douleur est telle qu’on finit par Com-prendre l’invisible remède à l’absurde caverne. On a tous rendez-vous avec des mots qui nous attendent quelque part, à l'ombre d'une reliure fermée depuis longtemps ou par la bouche de personnes croisées au hasard de nos vies.
Il faut discriminer entre ce que la société déforme en nous, et l'être véritable qui s' en détache et s' en libère. C'est ça la Conscience. Le réel n'est pas uniquement la partie perceptible. Son domaine d'action est infini et échappe au champ d'une Conscience trop étroite.
On doit parfois se rendre à l'évidence des filtres grossiers qui nous isolent. Les doutes sont des moments d' imperméabilité passagère. Ils sont des mensonges qui défigurent l'Instant et la Paix.
Prendre de la hauteur, c'est se donner la chance de voir ce que les autres ignorent toujours depuis leurs basses vallées. Peut-être que les rêveurs ont une longueur d’avance. Non ceux qui dorment sur la paillasse de leur grotte, mais ceux qui en sortent et se révoltent. La juste rébellion qui trouve l’issue de Soi entre les Pierres brutes de la Vie et s’ouvre un passage étroit qu’il franchit à la force de son seul Cœur. Les contes ne sont pas que des rêves. Parfois les nuits sont plus lumineuses que nos jours. Il faut oser é-lever l’encre de nos rêves...
Puisse un jour nos enfants comprendre ce que nous sommes, grâce à l’exemple de nos voyages et à nos carnets de bord, et non ce que la société a fait de nous en nous rendant sédentaires. Alors ils seront guéris des maux de leur père. Alors ils oseront appareiller à leur tour.
La Vie est un pèlerinage, Juste et Parfait, malgré toutes les embûches qui la jalonnent, même si le point de départ est aussi le point d'arrivée, nous ne redevenons jamais tout à fait les mêmes ni ne revenons au même port d’où nous sommes partis.
Le vieil homme, que nous étions, qui s’était accoutumé à la pénombre accouche de lui-même et redevient l’enfant éternel. L’Éon est un Homme de Lumière. Il EST, constitué du Verbe Initial qu’il n’a plus besoin de nommer. Il EST l’Amour au commencement et les ténèbres ne peuvent plus le saisir. Il a foulé au pied l’origine de ses tempêtes et les a vaincues.
On a toujours 3 ans, quand on fait vibrer le Monde. Faut-il mourir à ses anciens rêves pour renaître en de nouveaux? L’enfance ne vieillit jamais. Elle renaît en chacun de nos éveils. Et voilà ce que chacun de nous pourrait dire en Conscience à ses parents ou au vieil homme qu'il est devenu : "sais-tu pourquoi je ne crois plus dans la majorité des hommes maman? Parce qu'ils ont sali ma robe blanche et brisé mes ailes d'ange et ma barque sacrée."
L'émerveillement n'est pas une seconde nature. C'est l'essentielle. Celle qui donne la couleur aux formes fades. Car si l'extérieur mène à la Beauté, c'est l'Intérieur qui la consacre, c'est l'invisible qui nous touche. L’œil y pénètre à la mesure de son Cœur. nous devenons le Monde extérieur, il n’y a plus de distance entre observateur et observé. Même plus une vitre transparente. Tout EST Ré-UNI. Aucun mot n’est plus alors nécessaire dans cette communion inter-active. Une connexion directe et intemporelle suspend le temps et nous pénètre d’une Joie profonde et incommensurable. Inexprimable car inexprimée, juste ressentie dans l’Instant Vrai. Le Poète en ressort et s’empresse alors de prendre sa plume, conscient du travail inachevé que sera son Œuvre. Mais il veut d’ « Écrire » et Témoigner au Monde sa Vision Sublime. C’est bien la moindre des choses pour une belle âme de vouloir partager l’Espérance de l’autre rive.
Mais il faut s'accepter jusque dans ses extrêmes faiblesses. C'est ainsi qu'on développe la Conscience éclairée de sa Force.
La Joie ne se contemple jamais elle-même. Elle exulte, elle vit jusque dans les vibrations les plus basses qui la transportent en son contraire la Tristesse. Elle passe de la Lumière à l’ombre et de l’ombre à la Lumière, et c’est ainsi qu’on gravit chaque marche du grand édifice de la Vie, en perpétuel mouvement vers Soi et les autres. La dispersion nous rassemble si notre Cœur se réveille.
Celui qui sait rendre compte de la Beauté est un messager du Ciel. L'Art est Œuvre Céleste, qui ne parle pas à tout le monde, mais qui est l'Essen-Ciel sur Terre.
Le problème du Mental est qu'il brille plus qu'il nous éclaire. L'intelligence éblouit, mais seule l'intuition met à jour la Vraie Lumière. Le Temps est Conscience des ombres, mais ce qui nous manque le plus, c'est l'inconscience d'en franchir les murs immédiats, à la rencontre du foyer du Monde.
Fous...De Joie, nous bousculons l'ordre des choses, et révélons la Présence de l'Unité, derrière le désordre du Mental. On ne soupçonne pas à quel point le bruit du monde, auquel on s'associe par imitation, nous cache la Beauté de son Silence.
Apprivoiser la Magie du Sublime, c’est toujours se mettre hors du temps. Voilà un programme de puissante folie. La folie est une Saine Vision, la seule Porte qui ouvre à l'homme les voies de l'Essent-Ciel. Les gens de raison meurent d'un trop plein d'accessoire. Le paradoxe est qu’aucun Être humain n’a jamais tenu dans la durée. Le paradoxe de la raison, est qu'elle nous propose le meilleur des conforts, en nous rendant prisonnier des formes.
L'intellect ne peut concevoir l'Unité, car il est un produit de la dualité Mentale. L'intuition seule peut rendre compte du vrai Silence. L’Intuition est la seule barque qui nous mène sur l’autre rive et nous ramène, en Joie.
A moins d’anticiper la mort, aucune Vie ne doit conduire au Suicide, même temporaire. L'Espace de notre Cœur est une alternative entre vide et plénitude. On n'a pas le droit de mourir avant d'avoir pleinement vécu. Le bonheur n'est pas une promesse, mais l'Instant qui s'incarne jusque dans la douleur qui libère.
L'Instant ne connaît ni regret ni angoisse. Il est la communion du Ciel et de la Terre. Il ne s’agit pas de vouloir traverser l’étendue d’eau qui nous sépare de nous-même et de s’échouer pour toujours de l’autre côté du grand Mystère. Mais d’en revenir les yeux pleins de sa Lumière. Voilà l’Enthousiasme ! L'Enthousiasme, c'est la Lumière de cet Instant Magique qui imprime alors chacun de nos mouvements. L'Enthousiasme c'est la Vie Reconnue.
La méditation, qui permet de contempler l’invisible rivage, n’est donc jamais une fuite. L’Instant ne tue pas le Temps. Il ne fait que le suspendre, et temporairement !
Oui, l’Essence donne à l’Éphémère le goût de l’Éternité. Mais elle ne tue pas l’Éphémère, même illusoire elle le transcende pour Agir. L'impermanence du Monde n'est jamais laide, quand elle laisse passer toute la Beauté Originelle dont elle s'inspire.
La méditation permet d’apprivoiser la Forme et de lui donner du Cœur. Bien méditer c'est se mettre hors de portée du Mental, lui fermer la porte au nez.
Tout est illusion sans doute, mais le réel ne se nie pas, il se féconde. L'Évidence, pure expression de l'Instant Juste et Parfait, est toujours calme et joyeuse. Ici et maintenant, nous sommes à l'abri des tempêtes, au milieu du tourbillon.
On n’immortalise pas l’illusion on ne s’identifie plus à elle. Ainsi on se sait immortel. On plonge au contraire dans le monde. On y creuse des failles, on le rend perméable à la Vision du Cœur. On transcende le Visible en découvrant en lui les innombrables rouages sublimes dont la physique quantique témoigne peu à peu des mystères. La vraie richesse, la vraie diversité, n'est pas de vivre au milieu des sages, mais de le devenir et de rayonner au milieu des imparfaits en trouvant les bons outils pour transcender nos faiblesses, les yeux riches d’une Lumière vécue qui nous féconde.
***
Rien de ce que nous voyons n’est inerte. Tout est bien vivant sous d’autres formes, d’autres connexions multiples.
Le feu dévore le bois. On l'imagine détruit, disparu? Mais derrière la ligne de notre vue limitée, ses atomes nourrissent déjà une nouvelle forme.
Toutes les âmes s'intriquent
Comme des gouttes uniques.
Aux destinées magiques
Dans l'océan Cosmique.
Seules les gouttes d'eau qui plongent dans les profondeurs de l'Océan , échappent aux tempêtes de sa surface. Pour autant faut-il nier la force de la tempête ?
Notre Univers est une intrication de Vies extra-ordinaires, qui nous fait à la fois prendre conscience de notre petitesse tout autant que de notre grandeur.
Tout EST Vibration est rien ne meurt sauf le champ des formes dont nous ne dépendons sans doute pas. La raison est mentale et duelle. Seul l'Instant nous fait découvrir cette Magie. Le Tout s'y révèle en plénitude, sans cause ni raison, ni plus d espace ou de temps. Faut-il raison garder? Je crois qu'il faut raison perdre au contraire car là est le sentier du milieu. Seuls les fous savent mettre de côté l’illusion commune et s’animent de l’autre monde. La jolie version originale du Connu. La Folie n'est pas l'enterrement dans nos habitudes profanes, mais leur libération. Et qui n'a pas un brin de folie n'apprendra jamais à voler.
Comme une vague à l'âme
Kidnappant nos fonds paisibles
La déferlante se brise sur le sable
En s'échouant asséchée
Sur nos rives mentales
La Beauté ne se raisonne pas. Elle résonne, sur les parois de l' âme authentique, et malgré nos démons. Celui qui ouvre les yeux au foyer du Monde, a déjà commencé à ouvrir son cœur. Il n'est plus en surface mais a plongé dans ses racines.
La Beauté s'affranchit des frontières du réel. Elle rayonne partout, depuis nulle part, cette Vibration essentielle qui se déduit du Cœur. La Conscience chasse alors la Vue étroite du Mental, et rétablit l’Équilibre et l’Axe Sublime Perdus, sans plus une once d’Orgueil. La Conscience de l'Instant Juste fait remonter en nous les trésors enterrés.
Après les pleurs, vient le temps de la Vie. Et la Vie est une mère qui, sur l'axe du Monde, sèche les larmes de ses anges égarés. Toujours.
La pensée ne peut pas franchir la porte de l' infini. Il faut apprendre à la laisser au vestiaire et entrer nu dans l'Instant Sublime. L'Espace consacré n'est pas borné. Il est une invitation au voyage. Cet espace consacré, c’est l’Univers qui résonne en notre Cœur et qui nous appelle.
La vraie Liberté est à la Source de la Vie. Là où s'exprime l'humilité, l'âme se déploie en Vérité. Ni plus haut, ni plus bas, ni ailleurs.
L'Harmonie est la réconciliation des contraires. Le fruit alchimique de la dualité acceptée. Le jaillissement de la troisième voie perdue.
Alors, du Complexe incroyable des formes, nous mesurons l’extrême simplicité de cette Unité mouvante de champs vibratoires. Les scientifiques, les rêveurs et les amoureux se retrouvent sur le même terrain expérimental. Celui de l’Intuition éprouvée. Au fondement du Verbe. Les hommes et les femmes de Foi, n'ont pas d'autre fin que de proposer au monde une autre dimension de lui-même. Cette dimension c’est l’Amour. Non son concept ou son absoluité. L’Amour Agi que la Lumière de l’autre rive nous permet de résoudre, ici et maintenant. Dans ce même espace jadis de désolation.
Et, la plus belle des déclarations n'a besoin alors que de Silence partagé. Le Verbe Initial est un Océan sans mots dont chaque vague clame un je t'aime.
***
Aucun amour présent, passé ou futur ne mérite plus la haine. Tout change mais l'essentiel reste à jamais, là où il n'a jamais cessé d'être. Les corps peuvent alors toujours se substituer les uns aux autres, mais les âmes sont permanentes et se mêlent à l'infini. Tout ce qui divise doit en revanche être observé en Conscience avec notre plus grande attention. Et les rapports entre amoureux ne dérogent pas à la règle, bien au contraire.
Quand l’âme et le corps se juxtaposant, le Cœur s'illumine de l'Instant.
On se retourne cachant sa larme
Pour ne rien ternir
Des joies d'Ici
Il faut avancer
Seul
Devant n'appartient qu'à Soi
Qu'on nous suive
Ou pas
On ne perd rien
Même pas soi-même
Tout est là
Quelque part
Où le courage nous mène
Pas après pas
On ne s'arrête pas
On vit comme on avance
Messieurs saurez vous ce qui consacre une princesse? Ce n'est pas sa naissance ou son rang, mais sa Recon-Essence et son Cœur.
Fragile, ni le vent ni la pluie n’abîment tes ailes
Seuls les hommes sacrifient ta beauté
Entre leurs doigts chasseurs, pour t'admirer.
On se comprendre dans le silence Intime : c'est si beau le Silence de deux âmes qui vibrent et qui se reconnaissent. La sensualité n'est pas une masturbation à deux. C'est une Mélodie Sacrée qu'on se révèle l'un par l'autre. Même sauvages nos âmes s'apprivoisent, le temps d'un amour en Liberté. Si l'Amour à un sens, il coulera toujours au milieu de nos rides.
Vous n’êtes pas des propriétaires. Vous n’êtes pas des rois sur terre. Personne n’appartient à personne et il est triste de le croire, car alors l’exclusivité fait perdre le sens du partage et de son immense richesse.
On ne peut tous s'appartenir car nos âmes sont libres et nos chemins si courts. Mais reconnaissons-nous en route, et saluons-nous toujours.
Car, chaque pas, chaque marche est une belle aventure, une rencontre de Soi au travers l’autre et inversement. Nous nous heurtons mutuellement aux difficultés de l’autre et de nous-même et chaque blessure, chaque caresse, nous permet d’avancer.
Il n'y a qu'une chose que vous puissiez dire ou écrire derrière le dos d'une femme. L’Amour! Tout le reste est fantaisie ou mensonge. Vos mots, même imparfaits la couvriront d’un vêtement transparent, celui du désir de commun-Ion.
En Amour chaque journée se remplit de l'autre, comme le soleil baigne le vide. La main est le plus beau messager de l'âme. Elle en polarise l'énergie et la cristallise en caresses, l’une dans l’autre.
La chair n'est rien si les corps ne vibrent pas à proportion des âmes. Toute la Beauté s'y déploie, comme ce Rayon venu d'ailleurs.
Nos sens ne connaissent plus alors aucune platitude. Comme nos grains de peaux qui se hérissent, l'Essence y chante au travers leurs reliefs exquis. Nous avons ramené dans nos bagages des souvenirs exquis du voyage. Le Sens de l’Amour. Et nous en proposons pour nous-mêmes la plus originelle version. La Grâce c'est le réveil de la Beauté au travers la forme, sa transcendance ultime. La Grâce ne se concilie pas avec la vulgarité d'en bas, elle porte le témoignage vivant de la Lumière de notre voyage.
Les polarités mâles et femelles fusionnent alors chacune l’une dans l’autre et sans effusion ni douleur. Voilà les prémisses de la Joie tant attendue. Voilà l’expérience du Voyage Céleste. Et quelle plus belle nostalgie que procure la redescente, et quelle plus belle promesse que de vouloir se projeter à nouveau. L’Amour physique n’est jamais que vibratoire, mais c’est la plus haute vibration qui nous rapproche de l’âme et nous en rappelle la plus grande des joies. Nos souvenirs gardent les parfums vivants, car leurs vibrations ne connaissent pas les frontières du temps.
Celui qui a aimé du plus profond de l'âme, peut oublier un peu, bien sûr sous la pression du monde impie. Mais il gardera toujours la trace de l'éternité qui habite son Cœur. Une âme qui a voyagé n'en quitte jamais une autre. Car il n y a plus d'espace assez grand pour délier des Cœurs. Le bonheur sur terre ne consiste pas à retenir ceux qu'on aime contre le courant de leur propre liberté mais de croire en l'immortalité du Lien.
Au travers nos yeux, l'âme révèle sa présence éternelle. On pourra perdre la vue mais le Cœur gardera toujours la trace de ce qu'on a aimé.
L'Amour ça ne s'en va jamais. C'est nous qui partons. Où partir et comment? Puisque l'âme n'a pas d'espace où fuir, quand elle aime vraiment. On ne meurt pas d’Amour, on en vit. Éternellement. Rien de ce que vous aurez aimé ne sera plus jamais séparé de vous. Rien ni personne. Mais ne possédez pas ce lien comme on possède un bien. La Liberté est un lien invisible qui ne retient pas mais qui préserve à jamais la Beauté de l’innocence partagée. Qui a connu l’Amour n’est plus jamais comme avant. Il sait que cette Vibration lui ouvre les portes de l’Éternité. Et ceux qui vibrent comme lui sont indissociablement et fraternellement soudés, par-delà les frontières et les limites du Temps. Ils ont franchi ensemble, en Conscience, les murs qui les séparaient du Verbe. Ils ne sont plus dans la Théorie de l’amour, ils sont devenus l’Amour. Ils ont visité les contrées initiales qui les avaient vu naître. Chacun de nous y est né, et nous sommes tous jumeaux de Cœur.
Par-delà les souvenirs que le temps couvre de poussière, demeure encore et toujours l'Essentiel. Apprendre à finir, quand l'amour s'enfuie, c'est lui donner une chance d'immortalité. Au calme du respectueux et tendre souvenir, comme une photo en noir et blanc, notre Cœur le maintient à jamais vivant et en couleur.
La fatalité du changement ne dépend pas de nous. Il faut accepter la mort du papillon et célébrer la Vie qui continue.
Il faut continuer à croire en l'amour, même quand l'amour ne croit plus en vous. Ne vous attachant à rien, ni personne, néanmoins ne cessez d’aimer. Tout vient et part mais Tout demeure à jamais ancré dans le Cœur. L'Amour ça ne s'en va jamais. C'est nous qui partons. Et seule la Liberté rend à l'Amour son originelle direction. La Vie est un très long voyage. Qui peut donc en vouloir à ceux qui perdent la trace de l’Amour ? N’en sommes nous pas trop souvent séparés ?
Bien sur, aussi imparfaitement que les mots, nos corps doivent être perméables au Sublime que sous tend toute relation, car le danger est de vulgariser la sensualité à son niveau le plus profane. Tout n’est encore ici qu’un Sublime en Liberté, hors les griffes de l’Ego et de ses cages. C’est là la seule limite entre l’érotisme et la pornographie. L’un a les ailes de Cupidon, l’autre les griffes du Démon et une grande cage.
Gratitude et amour marchent ensemble à jamais. La haine et la jalousie sont les pires plaies mentales que l'homme puisse produire.
La passion peut être un feu brûlant qui nous consume, ou un feu chaleureux qui nous réchauffe.
La Passion est donc une alternative selon ses capacités de rêver et de maintenir son rêve hors de portée de la « Maladie Mentale » qui aliène notre Cœur. Soit on se nourrit, soit on se dévore.
Être vivant, c’est ce supplément d’âme qui ose le Voyage. La laideur, toujours suspecte, est une invitation à rectifier sa Conscience, à persévérer encore et sans défiance. Les petites guerres de l'amour qui nous rapprochent un peu chaque instant, valent mieux que la guerre des hommes qui les en éloignent.
***
La Foi reste la Lumière du rêveur. Elle illumine les chemins les plus sombres de sa réalité. Un ange s'est posé sur ton épaule pour te murmurer l'espérance. Écoute-le, c’est la voix de ta Conscience. C’est l’invisible qui te parle. Et c’est invisible, c’est encore Toi. Et l’autre rive n’est jamais qu’en toi, à jamais.
Larguons les dernières amarres qui nous empêchent de quitter la rive étroite de notre Mental. Il est l'heure, quand l'évidence nous y invite. Ne nous laissons plus enfermer dans nos vieilles limites. Notre esprit à vocation à l'infini, dont il est provisoirement détaché. Nous ne serons jamais nous même, tant que nous n'aurons pas libéré notre nature immortelle,en Conscience, du Chronos et de ses formes mobiles. L'Instant, c'est l'Amour à l'état Pur dont la nostalgie se perçoit en Conscience et qui rétablit la Confiance perdue.
L'humilité la plus profonde, Mène à l'immensité du Monde. Cette humilité est bien un voyage à la verticale de Soi. Car il n’est de rive lointaine qu’horizontale.
Personne n'a le monopole de la perfection, et c'est peu dire, mais nous avons un Cœur et c'est lui qui nous donne le sens de l'authenticité. Il faut partir du postulat que tous les hommes sont bons. Car ceux qui vous déçoivent ne doivent jamais occulter votre espoir d'humanité.
Nous sommes des Instants d’âme et des actions d’âmes nobles sont possibles, en pleine Conscience. La force du félin n'est pas sa cruauté, mais sa droiture instinctive. Jamais trop ni pas assez, juste lui-même. Verticalement droit !
En nous révélant la partie la plus invisible de lui-même, même s’il ne meurt pas, même s’il n’a aucun moyen d’échapper physiquement aux limites des lois physiques du monde, l’Homme éveillé dispose d’une Conscience Verticale éclairée qu’il peut traduire jour après jour. L’Être alors se confond avec son Agir. S'aimer soi-même, c'est espérer profondément en l'humanité toute entière en puissance, malgré tout ce qui nous entrave.
Celui qui vit pour oublier la mort, perd le sens de la Vie.
L’Humilité seule devine
Son essence divine
Retrouvant ses racines.
L’Exemplarité de son comportement et son rayonnement feront de lui un Guide, même anonyme, que tous nous chercherons à comprendre, pourvu que nous en percevions la Magie. Et tant pis pour les autres sans doute. Nos âmes s’aligneront l’une à l’autre, confondues dans une vibration commune.
Aucun homme n'est mauvais sans raison. Et la raison contre le Cœur, est sans doute la seule raison pour laquelle il s'entête et s'enterre. Un jour, il se rencontre vraiment. Car son Cœur ne peut indéfiniment nous échapper. Le mensonge de la vie n'est jamais que transitoire.
Leur tour viendra, de gré ou de force. Il sera l’heure un jour pour chacun de nous de transpar’Etre et d’Agir, animé et Conscient. Mais pas au même moment. Il sera l'heure de voyager.
Les livres, comme les âmes re-connues sont une rencontre du Cœur qui en connaît déjà intimement le contenu. Ils nous rassurent sur le chemin pour confirmer le cap.
Tu sais sur terre, le charisme marqué des belles âmes est aussi leur plus grand talon d'Achille. Mais c'est une fragilité somptueuse. On nous traquera bien sur, on tentera de nous tuer. Mais l’Amour triomphera partout où on voudra le faire taire, en acte ou en parole. Il passera partout malgré les murs profanes. L’Amour ne s’emprisonne pas. Jamais !
Hagards nos regards,
Détachés des communes visions
On se sent seul et perdu.
Mais en écoutant les signes
Reconnaissant l' Œuvre
On sourit.
Je continue de croire en la Beauté du Monde car, si elle me parle au travers l'Instant calme, je sais que chacun peut l'entendre en son Cœur. L'Exemplarité de la Lumière ne s'impose pas de l'extérieur, mais se re-connaît comme un jaillissement d'évidences intimes.
On ne devrait jamais laisser sa sensibilité dépendre des autres. C'est pourtant ainsi qu'on l'éprouve et qu'on l'affirme, en la renforçant malgré la pollution du monde.
En mourant à Soi-même, à chaque instant, on confirme sa propre immortalité. Soyez le courant de l’Évidence, sans système, sans préjugé. Retrouvons-nous sous l'arc-en-ciel, qu'on a un jour quitté, et retrouvons-y les vraies couleurs du Monde. Chaque seconde est renaissance et couleur. Sur terre, le sublime nous rend humble. L'humilité est pourtant la plus Sublime des simplicités. Elle nous rend à l'Essentiel du Monde.
Chaque pas peut-être une erreur, bien sûr. Mais il s'agit de marcher encore, jusqu'à ce que le Cœur éprouvé se retrouve.
Aucun papillon ne s'angoisse ni ne s'enorgueillit de la qualité de ses ailes. Il se contente de voler. Voilà son Bonheur. Parce que le courant de la vie est toujours plus fort que nos morts les plus certaines, croyons en la force de notre Instinct.
Nous sommes tous les petits morceaux d'Une Éternité invincible. Des navigateurs. Nos fragilités ne sont que provisoires, et nous reconduisent à la maison, le Coeur chargé de Lumière. Ne construis plus tes rêves de terre mentale, mais de pierres taillées puisées dans la carrière éternelle. La part de Lumière qui nous traverse est inaliénable. Aucune ombre ne s'en emparera jamais. On coïncide à son instinct d'âme ou l'on s'en éloigne. Et la seule mesure qui doit nous servir de guide est l'évidence qui jaillit de nous. Ne permettez à personne de vous imposer votre direction. La seule boussole qui vous guide est dans votre Cœur. Parce qu'aucun instinct d'aile ne mérite qu'on abrège son vol...vivez votre saison; Servez l'instant qui vous élève. C’est le vôtre.
Notre âme n'est pas qu'un concept d'homme perché. Nous l'incarnons chaque seconde. Il reste à coïncider parfaitement avec elle, en Conscience.
Quelle que soit la difficulté du chemin, la Sérénité n'est pas tant l'addition d'expériences accumulées que l'Instant Éternel du Soi retrouvé replacé dans le contexte d’un temps apaisé.
Nous ne sommes rien d'autre que l'étoile que nous suivons, à l’Appel de notre Cœur Originel qui n’est jamais une rive si lointaine.
Nous sommes tous emportés par le courant et la foi est notre seule ancre.
Il ne suffit pas d'être en vie, il faut être vivant .
Que les paroles se taisent, et que les actions parlent.
Je sais qu'en partant
Je ne laisserai rien
Mais qu'imparfaitement
Mes mots seront les tiens
Sur le papier vieilli
De mes années de vie.
Je verse mon âme dans la vôtre, ne la refusez pas. Je rêve de vos rêves, je désire vos lointains.
Connaître, ce n'est point démontrer ni expliquer, c'est accéder à la vision.
L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant.
Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise est pour ainsi dire mort ; ses yeux sont éteints.
Tâchez d'aimer des âmes, vous les retrouverez.
L'art de la connaissance, c'est de savoir ce qui doit être ignoré.
Là où il y a des rêves, de l'amour, et de l'inspiration, vous ne pourrez vous tromper.
La vérité n'est vraie que lorsqu' elle est fraîche, originale, virginale. Il faut la découvrir et non l'apprendre.
Je suis trop sensible. Tout homme d’amour est un homme de douleur.
L'amour n'est pas dans le champ de l'ego; Là où est l'amour, le moi n'est pas.
Depuis toujours, j'ai travaillé à devenir un être humain.
L'Amour est un jardin. N'y entre pas si tu ne peux pas sentir Son parfum.
Les gens sont des miracles qui s'ignorent.
L'univers est comme une toile d'araignée. Si vous touchez un fil, toute la toile vibre.
Le voyage est un retour vers l'essentiel.
Je vais vivre et non plus exister. Il existe un sourire réservé à ceux qui savent.
La richesse de la rose, c'est sa fragilité.
Je vous invite à visionner cette sublime vidéo qui est un voyage aux confins du Monde et de Soi-même.