Combien d'entre nous survivront à la mort? Combien ne sont déjà plus vivants? Et si tout celà ne dépendait finalement que de nous?
L'Homme ne mesure pas l'importance de son invisible, sa substance originelle et essentielle. L'Harmonie ne se cache pas, elle est juste deux pôles de nous-même à rassembler.
On passe sa vie à courir sur un tapis de course, et puis un jour on se rend compte qu'un pas de côté peut nous permettre d'avancer vraiment.
Le Rêve, ne consiste pas à s'échapper de la réalité, mais à nous rendre la juste Magie que le monde nous avait confisquée. La Beauté se révèle à l'aune du Cœur. Le monde ne connaît que la discorde qu'on y consomme. Un jour on réinvente l'éternelle Harmonie. On ose rêver, on ose un jour échapper au Mental qui tous tient endormi. Passer de la Conscience aveugle à l'invisible éveillé. Voilà la Pleine Conscience: l'Invisible dévoilé.
La Lumière n'est pas un concept mental. Elle ne s'explique ni ne se raisonne. Au mieux un jour elle résonne. On ne se trompe jamais à vouloir avoir raison sur rien. Celui qui sait conjuguer le Verbe Voir au Présent du visible et de l’invisible, a résolu l’énigme du Temps et son illusion. Rien n'affecte plus la spontanéité.
L’Amour n'est pas qu’une étincelle, il est l'Essence du Feu. Mais, l’Amour absolu ne peut connaître les défauts, s’il n’est pas d’abord relatif. On ne grandit que des défauts qu’on transcende. Je ne crois pas que l'amour soit un besoin. C’est une nécessité, mais une nécessité qui tient compte de notre Liberté à marcher. Nous ne sommes pas inféodés au Tout. Nous sommes des essences en quête de Liberté et d'Absolu, ce qui peut apparaitre incompatible dans notre dualité, mais c'est le Plan le plus Juste et Parfait que le Monde ait voulu pour nous.
Le chemin est long, mais il suffit d'une seconde pour rendre à nos yeux le regard qu’il mérite. L'optimiste regarde la lune et la sent, même dans la nuit la plus noire. La lune reflète toujours la présence du soleil éloigné. De même, si le monde peut mentir, ce qu’il révèle au Cœur ne trompe jamais. Nous sommes des étoiles recouvertes d’un grand imperméable de terre, tout cristallise et dé-cristallise au rythme qu’on permet. Tout Est déjà là, à sa juste et parfaite place, seul notre regard oblique le déforme.
on est tous des enfants de la Nature...Certains s'en éloignent plus que d'autres. On est, en quelque sorte, tous comblés à la naissance d'âme, mais vidés peu à peu jusqu’à notre mort. Ne serions-nous pas nos propres voleurs de plénitude? La seule façon d'avancer est de s'alléger de tous ses métaux trop lourds et encombrants. On n'est libre que quand on est nu et fragile.
Embarquez… n’ayez pas peur de quitter la rive. Derrière la ligne d'horizon, l'infini vous attend. Derrière ces couches Mentales, notre âme reste patiente.
Commencer ou finir, peu importe. L'important c’est l’intervalle dans lequel la Présence se suffit à elle-même. C’est cela vivre : remplir l’intervalle.
La Nature est généreuse, le Mental de l’Homme possessif. Il pille les ressources qui l'alimentent, et il s'appauvrit d'une richesse temporaire.
Aucune saison néanmoins ne nous veut du mal. Tout arrive pour la meilleure des raisons et malgré nos propres résistances et prisons. Ce qui doit sera, au bon moment et pour les bonnes raisons. La puissance EST Loi.
Il n'y a pas de mode d'emploi du bonheur, on souffre, on rectifie et on se rend compte que respirer non plus ne s'apprend, et pourtant on respire. Nul besoin d’être violence pour s'imposer. Elle glisse, coule comme la Vie, et ne connaît aucun obstacle. Le génie est une parcelle d’Univers, qui s’invite sans frapper, d'évidence.
Alors pleurez, oui pleurez car pleurer ouvre une faille vers son Cœur. Il y a pire que ceux qui pleurent : il y a ceux qui ne pleurent jamais, ceux qui restent sur le tapis de course et n'avancent jamais.
Aucun combat ne vaut. L’évidence du Cœur, en chacun, est le seul baromètre de ce qui doit et sera.
Devant l'Océan comme devant le Ciel, on sent l’infinie Puissance derrière chaque chose. On sent surtout la frontière que nos sens ne peuvent franchir, mais dont notre âme enfouie connaît tous les secrets. La Foi donne le sens à la Vie, comme l'invisible donne la force aux choses. Sans ce Mystère, la Vie n’est qu’un absurde aller sans retour. Le ciel et l’océan ne peuvent mentir sur l’origine de la Beauté. Écoutez-les. Il n'est plus beau palais que celui que l'on habite pleinement, et dont on partage chaque pièce.
Mais c'est quoi un Homme, sinon des nerfs de la chair et de l'esprit, on s’énerve, on s’aime, on trouve le juste équilibre. Tout ce qui passe par la peau résonne dans le Cœur. J’ai cherché dans mon Cœur une raison de ne plus battre, il ne m’en a donné aucune. Le Coeur n'est pas une raison contre une autre, il EST la Vérité Initiale.
Mais la fleur de Conscience a besoin des éléments pour s’épanouir. Aucune ne se vantera de sa souffrance, mais sa Beauté, en Vérité, ne naît pas du néant. Elle naît et parce qu’elle naît, inévitablement elle souffre et en souffrant s'ouvre à sa propre Magie.
Un jour on se réveille entre abîme et Sublime. On peut s'élever sans Dieux, mais on tombe toujours sans ailes. Chaque incarnation est une souffrance, car il faut s'adapter aux pesanteurs et frontières que le Mental impose à nos âmes infinies. Quand on a mal, ça grouille de vie, c'est une explosion d'anti-corps qui régule et adapte. La douleur est signe évident d'un mal pour un bien. Savoir aimer, c'est avoir su souffrir. L’avoir acceptée en ce qu’elle nous a fait descendre au plus profond de nous, en ce qu’elle nous a forcé à bouger le regard habituel de nos lignes horizontales et si confortables.
L’humour, l’Amour et la sensualité. Voilà le remède contre tous les coups de froid de l’âme et du corps. On ne perd rien, on ne gagne rien. Ce qu'on perd est ce qu’on a gagné d’illusoire. La vraie richesse repose au fond de Soi, depuis Toujours. La réalisation de Soi est un appel, une vocation de Foi qui ne se force pas, qui ne vient jamais avant l’heure et qui frappe avant d’entrer. On lui ouvre, ou pas. Mais un jour, il n'y a plus de portes à notre entrée.
Nous sommes des traits sombres sur des feuilles blanches, des signes de Vie, du bruit sur le Silence, du relief dans l'Harmonie.
La passion remue le corps. C'est un tremblement de terre dû au mouvement des plaques tectoniques de deux âmes invisibles qui s’enlacent. LA Conscience d'âme, n'a plus l'illusion des portes et des obstacles car le Mental n'a plus prise.
Le tracé de nos vies est une courbe sensuelle, qui nous ramène à l'innocent et exaltant désir d'infini. Les sens sublimés ne sont jamais coupables. Il y a une humilité si intense dans un relief torturé. Toute la complexité du Monde se libère dans le grand Silence des sens Sublimés.
Faire corps avec toute son âme,
Faire l'Amour avec tout son corps
Voilà le Yin Yang parfait de l'équation à résoudre.
Deep in Soul by Skin and Senses.
L'Amour n'est pas un jeu, mais la sensualité est une fête passionnante et souvent drôle. Faire l'amour, c'est apprendre à l’Être totalement, en définir les contours, l'accueillir en Soi et en reconnaître la profondeur.
Si le nu vous révulse c'est que vous avez perdu la Beauté du Sublime en l'enfermant dans les cases noires de vos jugements hâtifs.
Les sens n'ont pas honte de l'âme, l'âme n'a pas honte des sens.
L'érotisme n'est pas le jeu du diable. Il est en Soi, au diapason du corps et de l'âme, le reflet Sublime de L'Harmonie. Au diapason de la vie, corps et âme se concilient toujours. L'élégance, c'est la nature qui nous anime, c’est le signe du sacré en chaque chose posée sur terre.
La pudeur ne consiste pas à se cacher, mais à préserver la Beauté du regard profane. Le corps devient sublime quand il est huilé d'âme. C'est alors que l'Univers le transporte, par-delà bien et mal.
Savez vous ce que le monde contient de plus sacré? Vous.
On peut ne croire en rien, s'identifier à cette poussière sans éviter les vents qui nous éparpillent ou bien on peut dépoussiérer son Cœur et Voir au-delà.
Le temps est le voile de L'Essen-Ciel qui a vocation à éveiller le Sublime au rythme de notre propre et totale Liberté. Nous sommes des morceaux de Beauté infinie.
Une seconde suffit pour rectifier son regard et faire résonner tout l'Univers en Soi. Mais, combien de vies gâchées à la retarder au nom de l'Ego.
Le Mental sape les bases sur lesquelles notre Cœur repose. Chaque peur, chaque projection nous arrache au Berceau du Monde. L'Amour n'est pas dualité. Il n’existe plus d'alternative en Amour. L'Amour est plénitude et ne se divise pas. Je ne sais pas si aimer est la solution, mais ne pas aimer est toujours un problème.
Espérer l'Amour, c'est comme couper sa respiration et chercher de l'air. L'Homme s’asphyxie contre sa propre Nature, qui ne l'inspire plus. Il n'est d'autre secours que nous-même. Nul ne guérit de sa passivité en cherchant un remède en dehors de son propre Cœur.
La difficulté à moins vocation à nous réduire qu'à nous révéler. Celui qui ne se relève pas d'une chute trouve tout à sa hauteur, sombre et terre à terre. Il s'habitue au niveau qu'il accepte. Il laisse ses portes fermées.
Enfer ou paradis?
Le temps de chaque vie
Nous fait toujours gagner
Un bout d'éternité.
La beauté fixe-t-elle le sens du Paradis ou bien de l’Enfer ? Peut-être que l’impression à besoin de notre intention pure, pour être louable.
Si les montagnes sont si hautes, c’est aussi pour nous inviter à quitter nos vallons sombres et contempler un autre pan du Monde.
Une vie rectiligne, c'est la ligne de permanence idéale autour de laquelle on zigzague sans cesse, en avançant tant bien que mal. Nos pas lourds et empruntés d'apprentis ont vocation à la légèreté de l'étoile qui les inspire. Un jour on se débarrasse du poids profane. Le Je éprouve le Soi mais un jour, le Soi se substitue naturellement au JE, comme la Lumière baigne son ombre. Un seul petit rai de Lumière peut réchauffer un Coeur. Et c'est déjà beaucoup.
Le "diable rit" quand nous pleurons, mais il s'enfuie quand nous rions.
Les voyages ne sont jamais sans épreuves, mais la destination est belle. On ne fuie pas la vie, on la vit. On ne fuit pas son âme, on apprend à la reconnaître.
On a besoin de si peu de choses dans cette Vie d'ailleurs, pour cheminer: une bonne monture, une paire d'ailes et une épée qui protège et met en garde.
Marcher toujours marcher. Peu importe vers où, peu importe comment. On marche, parce que notre nature l'ordonne, et sait pourquoi. On marche vers Soi, car on est déjà Plein de Soi-même.
Une moitié, ça n'existe pas. On est déjà complet. Partager sa plénitude c'est recomposer l'Homme Parfait, ne plus faire qu’un avec Soi et Tous. Chaque Instant vrai est Plénitude de Soi. Chaque manque, une recherche de nos morceaux éparpillés aux quatre coins de l'espace et du temps.
La vraie magie ne se reçoit pas, elle s’accueille. Alors on ne s'identifie plus au morceau, mais au Tout.
La concurrence n'existe pas. Nous sommes tous unis par une vocation qui ne nous divise pas. Les guerres personnelles sont toutes provisoires.
On marche les uns près des autres, on s'accompagne, on se soutient, mais personne n'est le monopole de personne, quoique tous connectés à tous. Nos blindages ne résistent pas à la force de l’Amour. Une connexion ce sont des bras invisibles qui s’enlacent avec la tendresse de l'âme. Je ne suis rien d’autre qu’un peu de toi en moi. La lune dans mes yeux, et tes yeux dans la lune…il ne manque que nos mains et leurs doigts qui se manquent. Et si tu mets tes yeux dans mes yeux alors nous marcherons ensemble vers un même horizon, au même pas, d'un même Coeur, d'une même voix.
La tendresse ne calcule pas. Elle ramène à Soi tous les pans du paradis perdu, qu'aucun vice ne corrompt plus.
Il n'est de communication que d’âmes…cette confiance en ce qui dépasse la raison, et la consacre.
Certaines personnes fondent et révèlent notre Cœur, d'autres ne font qu’effleurer notre épiderme. Voilà la marque des âmes qui se re-connaissent. Elles font plus que s’effleurer, elles communient, Pleinement ; et leur invisible est déjà en Pleine communication, avant que leur Conscience ne s’en rendre compte, et ce, malgré toutes les frontières du temps et de l’espace.
Vous et moi sommes l'eau d'un même océan sans rives. Peu importe les tempêtes et ses dérives, la lune et le soleil nourrissent nos marées.
Avez vous senti l'Essence invisible? Celle qui nous embaume du discret parfum de l’Éternité?
Le courage n’est pas une violence faite sur Soi-même. Le courage c'est l'évidence du moment juste.
L'intensité c'est L’Évidence de l'âme malgré le temps. Au travers l'existence on peut en manquer ou se remplir de Soi-même, à satiété.
L’Évidence c'est le miracle de la Vie. Mais l’Évidence décide du bon moment. L’Évidence surprend l’Homme et ses calculs « Mentaux ». Ce n'est jamais en fonction de l'Ego que l’Évidence tient ses promesses, mais en fonction du lâcher prise dont le Cœur a le secret. Le Mental est éclipsé par L’Évidence, qui n'est pas autre chose que l'enfant que nous retrouvons en nous. Ce Soi, si Intime, qui ne sait pas mentir.
L’enfant des étoiles est bien l'homme nouveau qui chasse l’impérial orgueil du vieil homme imbu de certitudes et de pouvoirs égocentriques.
C'est nous qui dessinons chaque étoile du Ciel. Nous sommes ce Ciel. Nous sommes ces étoiles. Nous sommes l'infini qui se perçoit d'en bas.
Beauté et séduction trahissent
Beauté et contemplation révèlent
Attachements à la Beauté avilissent
Détachement dans la Beauté élève.
L'Amour n'appartient à personne. Il s'offre à jamais au travers nos rencontres et nous fait grandir. Mal ou bien aimer c'est toujours aimer.
Ne rien posséder sinon Soi-même, totalement, pleinement, absolument. On n'aime pas l'amour, on l'a(N)ime mutuellement et en Conscience et librement, de l'intérieur. Posséder, c'est exclure. Les chaînes extérieures sont inversement proportionnelles à l'Amour qui réunit. L'Amour est communion, pas possession.
Le baiser est une porte pour nos âmes, un corridor Divin qui enflamme d'Infini, nos humbles corps mortels. Il y a des baisers perdus en cette vie, mais tant d'autres compensés dans l'éternité.
L'immense talent de l'homme, c'est l'Humilité qui rend sa grandeur. Voilà la Liberté première : refaire jaillir le Un du multiple trop complexe. Chaque être contient l'Oeuvre Universelle. Il en découvre chaque chapitre, page après page.
L'immensité se concentre en un humble point plus petit qu'une tête d'épingle, Cœur Commun initial où se rencontrent mortels et immortels.
Simple...comme un mouvement de Vie qui ne se réfléchit pas, la réflexion de l'Amour est propre à l'Ego.
Trop réfléchir l'amour, trop aimer l'amour, c'est toujours se suspendre à un reflet fuyant, terne et insaisissable. Le Beau devient diable, quand on se pâme de son seul reflet. Ce qui ne nous appartient pas doit rester à la portée de tous. Rien ni personne ne volera les étoiles, richesse la moins convoitée des vivants, trésor inestimable à la portée des âmes nobles. L’Amour est un Soleil. Il rayonne partout et pour tous, inconditionnellement. L’Amour est le mouvement spontané de Soi à la rencontre de l'autre. On ne s’empare pas de l'Amour comme d’une chose, derrière une porte close. C’est lui qui nous possède. Il faut juste sans doute apprendre à le reconnaître. Aimer n'est pas combler deux vides, mais partager mutuellement deux plénitudes.
La Fidélité n'est pas question de chair, mais évidence de l'âme, cristal transparent et si fragile, ce Soi malmené par le JE du mensonge. L’amour sur terre peut être exclusif, quoique difficile sa vie durant, mais à l’échelle cosmique l'Amour est inconditionnel et inclusif. Le JE, armure épaisse autour de ce Moi, façonné par nos pères, n'est jamais vraiment moi-même. Je suis mensonge mais mon Cœur est Vérité.
On ne change pas le monde avec un "je veux",tant qu'on ne coïncidera pas parfaitement avec la voie non-duelle qui permet l'effacement du JE.
Je ne crois que dans la magie de l'invisible, que je contemple quand ma Conscience s'éveille. Un Œil sans fond, est une lentille sans âme.
Mourir au Moi chaque seconde. Revivre au Soi chaque instant. C'est seulement ainsi qu'on fait renaître l'espoir que le temps nous confisque. L'Espoir, c'est la vocation vivante de l’Éternité, Ici et Maintenant.
On a qu'un Trésor et croyez bien qu'on le reconnaît un jour, car il est l'Arcane incontournable, de Soi-même et de Tous, qu'on n'a jamais perdu.
On vit, une seconde, mille ans, une éternité peu importe. L'intensité se fout du temps. Nous portons tous un bout de l'Univers en nous, qui témoigne chaque seconde de l'immense œuvre dont chacun est capable. Ne nous limitons pas. Quand l'Amour nous prend, il n'existe ni au passé ni au futur. Il ne se décline que dans l'éternité de son infinie et indéfinissable Présence.
Petites flammes vacillantes sous l'effet des tempêtes, notre carburant est l'Amour et la confiance en Soi.
Ne plus attendre. Laisser la vie couler en Soi, même si elle nous échappe. C'est ainsi et pleinement qu'on vit, sans regret et sans oubli. On ne s'oublie jamais. On vit provisoirement dans une part d'ombre qui regorge de Lumière.
La patience est sans limite, comme nos âmes. L'éternité est gravée dans notre Cœur. Rien ne peut la limiter. On peut s'EGO-siller dans tous les sens. Le Sens le plus authentique ne sera jamais que le sens du Cœur. Bien au chaud, au Centre de Soi. L'Amour ne se cache pas. On le perd de vue quand on cloître son Cœur. Fragiles, mais éternelles comme les amours, nous sommes, éphémères mais infinis. On ne se trompe jamais en amour. On muscle son Cœur.
Les paraboles sont elliptiques...Comme l'infini, elles concentrent au Cœur les périphéries trop excentrées. Être Soi et aimer inconditionnellement, coïncident parfaitement sur l'axe retrouvé du Monde. La tendresse, c'est de l'humilité qui nous reconduit à la Source du Cœur. On ne peut être heureux au temporel, qu'en sentant brûler cette flamme spéciale qui nous anime et qui ne se décline qu'au Présent de Soi.
L'Amour n'a pas d'âge. C'est même à ça qu'on le reconnaît. Un jour on est si heureux qu’on en oublie même d'être trop vieux.
Dans un Cœur en Vie Demain est toujours aujourd’hui. Demain est une promesse, mais aujourd’hui toujours une Présence.
Ce doit être une fête l'amour. Pas un « en-terrement ». Ce pourquoi on ne dépose jamais de gerbes sur les amours passées. On y pense en souriant, avec respect et Conscience de son immortalité. On s'est reconnu...Ce toujours là est la montre du Coeur. Rien ni personne ne part. Il reste toujours quelque part, la trace de l'indélébile essence, comme le parfum survit à la rose et la précède.
L'Amour est comme une sublime couleur. On ne peut la partager entre aveugles. Aimer c'est sentir en Soi la racine de l'Arc-en-ciel Originel. Dans mes yeux, il y a des nuages et de la pluie, mais de la Joie aussi, quand ils croisent les tiens. Ce n’est pas tant plonger mes yeux dans les tiens qui compte, mais plonger mon Cœur dans le même monde que tu regardes. Aimer, c'est avoir les mêmes yeux, et les garder grand ouverts. Le Sublime est partout dans l'ordinaire. Rien n'est ordinaire quand tout est Sublime.Ni petites, ni grandes choses, la Vie se regarde avec les yeux qu'on se permet. Il n’y a qu’un Œil...celui du Cœur, et soudain nos yeux se baignent de toutes les couleurs du Monde. Quand un regard vous interpelle, Vous n'êtes déjà plus un simple mortel.
On trouve toujours un peu du Cœur, entre nos secondes chargées, pour consacrer une éternité à ceux qu’on aime. L’attention n'a pas d'heure. On ne se serre pas contre l'autre parce qu'on a froid, mais pour le réchauffer. On veille sur ceux qu'on aime. C'est un élan naturel et non calculé, un mouvement instinctif qu’on a su préserver de la Nature spontanée.
Quand on se rend compte que le pouvoir des choses ne tient pas à leur apparence mais à leur rayonnement, on a trouvé l'axe du Monde. Ramener à Soi le monde, c'est rassembler ce qu'on avait perdu de son essentielle et pleine Nature. La juste rébellion consiste uniquement à changer son regard et à se recentrer. A faire un mouvement de recul, vers Soi. D’extérieur, vers l’intérieur. Mieux, à constater qu’il n’y a précisément plus d’opposition, ni extérieur, intérieur, mais une Pleine Consciente, pleinement investie du Tout. Soi-même, en Plénitude, Animus animandi. Ce Soi, cette rentrée en Soi, cette humilité Ultime, que nous sommes seuls à pouvoir réinvestir au rythme qui est le nôtre. On ne peut compter que sur Soi, pour se libérer des formes oppressantes du Mental, pour être aimé de ceux que nous méritons et recouvrer le Sens Ultime de l’Amour Impersonnel, Originel et Splendide.
On se donne à rêver,
Non du rêve onirique :
L'invisible Magik,
Du rêveur éveillé.
A trop regarder dehors, on ne voit plus en Soi. Il vaut mieux se perdre dans un rêve, que de perdre son rêve. On ne voit pas le Ciel, si on n'ose plus lever la tête vers les étoiles.
Dans le désert aride et aveugle du monde, la seule oasis qui nous maintient en vie, c'est Soi, bien assis au Centre du Monde. Voilà comment est consacré un simple buisson ardant. Il flamboie sous le regard du Cœur.
Enseigner est une violence, car c’est l’extérieur qui nous impose. Découvrir par soi-même, c'est comme un fruit qui se rend perméable à l'eau et à la Lumière dont il a besoin. La rencontre du divin passe d'abord par le couloir étroit qui nous relie à notre Cœur. Car c’est l’œil du Cœur qui voit la Beauté. Voilà le rêve Plénier. Ne jamais perdre de vue...la Magie en chaque chose en la réveillant en Soi et par Soi-même.
C'est là sans doute le secret de l'enfant. Une simple image est un concentré d'infini. Que la Beauté transpire dans une image, prouve qu'elle est le relief infini et sous-jacent à toute chose. Chaque pixel à une âme.
J'appelle rêve, l'intuition de cette partie invisible et inaltérable qui nous fonde. Il faut croire que rien ne s'arrête vraiment ; aux portes des Étoiles, la Vie continue toujours.
Je ne connais aucun rêve qui ne nous ait pas rapproché de nous-même. On ne s'éloigne jamais du monde à rêver, on en dé-cristallise le Mystère. Le rêve c'est la Foi en Soi...sans Foi, pas de rêve...sans rêve pas de Foi.
Un rêve çà s'étreint,
Ça se prend à bras le corps,
Ça ne se laisse pas disperser aux quatre vents voleurs
On l'incarne et on l'apprivoise.
Il y a de la Grâce dans chaque petite action d'âme. La rencontre entre le désir et l’Éternité donne naissance à une rose, forme éphémère d'une essence immortelle.
La spontanéité la plus éclatante est un privilège d'enfant. Au sein du Monde, il y a un enfant qui sommeille. C'est notre éternité. Nous sommes morts, tant que nous n'habitons pas le rêve d'Innocence que la Vie a brisé. Ne faire qu'un avec ses rêves, c'est donner corps à l'invisible, consacrer la part improbable de l'éternité qui dormait en nous et l'habiter.
Une âme d'enfant, ça ne sait que voler...au dessus du monde. L'infini à deux ailes...que rien ne limite. La nuit nous chevauchons un cheval ailé, qui nous transporte dans les champs infinis de nous-même. Mais voler n’est pas le privilège de la seule nuit. Voler c’est surtout rêver, éveillé. On n'efface pas l'empreinte de l'âme. Elle nous précède sur le sable et survit à tous nos mauvais pas. On y ajustera son pied, tôt ou tard. Soyons toujours sensibles aux illuminés qui rendent la vie plus claire, car ils ressemblent à ces enfants qu’on reconnaît. Les reconnaître c’est se reconnaître. Ce n’est pas vouloir leur ressembler. Non. C’est savoir qu’on est l’Essence d’un même Feu.
Le Beau ne se mire pas, il vole
Le Bonheur ne se réfléchit pas, il Vit
L'Ego ne se combat pas,
Il se volatilise
Derrière une paire d'ailes.
Aucune fleur jamais n'a souffert d'un baiser de papillon. La Nature ne nous maintient jamais durablement dans les fers du Mental. Mais Elle nous offre la Sublime Liberté de nous Con-naitre et de renaître en ailes. Le bonheur? c'est la nature en action, l'adaptation du corps et de l'âme à son courant le plus naturel, le renoncement à l'effort de bonheur. Car le Bonheur est tout, sauf un effort.
Je crois que les mots d’ailleurs finissent toujours par manquer. Quand tout est dit, on doit se contenter d'accueillir le monde en Soi, se laisser couler en lui. Être heureux? C'est consentir librement à s'abandonner au seul courant qui ramène à l'Innocence, et nous éloigne de l'Orgueil. Les images et les mots tendres nous sauvent un peu de la dureté de l'apparence. Les mots sont des bouteilles jetées dans l'océan de nos vides. Un jour ils s'échouent sur nos plages et nourrissent nos espoirs de plénitude si on les ressent.
La Beauté des ailes d'un papillon le protège. Elle n'est l'outil d'aucun orgueil. Nous ne sommes rien d'autre sur terre que de l'amour en apesanteur, en attente de l'ascension sublime. La tendresse est une caresse des sens, remplie d'âme. Et une âme sait ne sait plus rien faire que contempler l’Essen-Ciel et en partager la Lumière.
Je crois dans la joie car elle est la preuve indubitable de notre Innocence perdue.
La Beauté appelle la Joie et la Joie consacre l'Amour. La Beauté est toujours anticonformiste. Le Beau échappe au Commun. Il n’habite que les âmes libérées. Il n'est pas de Joie sans âme. La Joie est la Lumière des Cœurs ouverts. La Joie est LA Mélodie non Mentale, qui jaillit des entrailles de Soi en dissipant les bruits inharmonieux de nos EGO-sillements.
On ne construit rien de nouveau. On dégage son coeur des gravats anciens de préjugés et de certitudes.Alors on est neuf, alors on est libre.
On crée du Beau, mais en vérité, on ne crée que les meilleures conditions pour qu’il se révèle Ultimement et Totalement. Continuer de créer, c'est donner corps à ses rêves
Aucune couleur, aucun son, aucune forme ne vit sans notre regard, sans notre oreille, sans notre toucher. Nous sommes co-créateurs de la Beauté. La Vérité se déploie spontanément, pleine d'amour libéré.
La Joie alors devient l'expression la plus aboutie de l'homme relevé. A l'état Sublime, on rit. Les anges, ça ne sait que rire. Il faut rire, car le Soleil rit tous les jours,la lune rit de la nuit, la pluie rit sur la prairie,la mer rit des tempêtes. Rire c'est vivre! Quand l'amour ne sait plus rire, il a perdu son âme. On pleure devant un film triste, comme les anges parfois devant nos vies si éparpillées, mais leur confiance en la Vie ne subit plus le doute. L’Ange a confiance en notre vocation immortelle.
Car la joie n'est pas un choix. C’est une évidence, une intuition, le jaillissement d'un état profond en adéquation avec la version la plus Originelle de Soi. Et parfois, nous en ressentons l’appel. Sa Mélodie si chaleureuse, derrière les bruits du monde.
Le non duel n'identifie plus...il laisse couler la Vie-Une. Le temps, est trop court ou trop long. Il est toujours de trop. Le Trop ou le pas assez sont des graduations mentales que l’âme libérée ne connaît pas. La Lumière ne vacille plus, sous l’œil du Cœur, comme le phare ne faiblit pas dans la tempête. Il faut sans doute passer par le froid de l'hiver pour renaître à la douceur du printemps.
Mais en ce monde UN, il n’est plus rien de Trop...sinon cet excédent imbu de Moi-même. Le miracle c'est réveiller dans nos formes la Beauté qui nous destine, et en révéler le Sublime qui y dort. Alors, il n'y a plus ni trop ni pas assez, il n'y a plus que le Juste et Parfait accomplissement de l'Oeuvre. Et au point du jour comme de la nuit l'équilibre est en marche. L'Harmonie c'est la Nature-Une, Lumière Originelle, bien avant que l'Ego ne la couvre de son ombre et bien malgré elle, à jamais.
Ne laissez jamais ces colonnes s'écrouler. Ne permettez à personne de les abattre. Soyez l'une d'elle.
Ça se cache pas une âme
Ça transperce
Ça jaillit de nulle part
Ça donne du relief aux formes
C'est pas invisible
C'est la Beauté même.
Laisser couler votre sang volontairement et joyeusement. Vous réveiller à l'aube avec un cœur ailé.
The world is full of magic things, patiently waiting for our senses to grow sharper.
Le soi est la conscience qui apparait quand le moi disparait (...) Elle est vide et lumière en même temps.
Notre enfance, c'est la part la plus vraie, la plus profonde de nous-mêmes qui demande à être sauvée.
Le coeur a tant d'espace qu'il défie les astres, il est comme une vague qui n'a pas de fin.
La lumière est une part de Dieu comme le regard est une part de l'homme. Le passeur de lumière.
Écrivez, pendant que vous avez du génie, pendant que c’est le dieu qui vous dicte, et non la mémoire.
Je préfère me débarrasser des faux enchantements pour pouvoir m’émerveiller des vrais miracles.
Il existe un langage silencieux, une connexion hors-tout temps que seules des âmes connectées peuvent comprendre.
Il faut être amoureux pour bien œuvrer en lumière.
Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux.
Tous les mots que j'avais à te dire se sont changés en étoiles.
L'Homme est le même en tous: il suffit de descendre en soi-même pour trouver un fond commun d'aspirations et de lumière.
La poésie est le symbole de la stabilité immuable du monde.
Dans le véritable amour, c'est l'âme qui enveloppe le corps.
Où que vous soyez, vous êtes uni avec les nuages, avec le soleil et avec les étoiles que vous voyez. Vous êtes un avec tout.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Il suffit à un homme enchainé de fermer les yeux pour qu'il ait le pouvoir de faire éclater le monde.
The soul is silent.. If it speaks at all, it speaks in dreams.
Le rire, c'est le soleil, il chasse l'hiver du visage humain.
The secret of genius is to carry the spirit of the child into old age.
Il n'y a pas de hasard... Chaque jour nous allons vers les lieux et les personnes qui nous attendent depuis toujours.
En vérité, parce que nous voulons saisir et rejeter, nous ne sommes pas libres.
Il n’y a pas de mort, seulement un changement de monde.
L'amour est une puissance, il ne peut rien craindre ; l'amour est une loyauté, il ne doit rien cacher.
La nature de l’esprit est lumineuse; les impuretés sont occasionnelles.
Dans l'Amour véritable,on va au-delà du corps,du mental et de toutes les peurs.L'Amour est le souffle de l'Âme.
Vous êtes un miracle et tout ce que vous touchez peut être un miracle.
On a peur uniquement quand on n’est pas en accord avec soi-même.
J’entends par juste mesure ce qui te sera toujours salutaire.
Beauty is not in the face; beauty is a light in the heart.
L'attention totale est le bienfait suprême.
TEXTE : LE BONHEUR EST EN SOI - ANONYME-
J'ai glané ce texte au hasard. Il est édifiant de vérité. Quoiqu'un peu long à lire, je ne peux que vous conseiller de l'imprimer et de vous en saisir. Cette âme résonne. Et Tout y est. Croyez moi. ClG.
Voici le récit de l'expérience non-duelle d'un contemporain. Comment, pour la première fois, il ne vit dans la réalité que " non-deux ", qu'un océan sans limite ni frontière, ni catégories, ni objet, ni sujet. Puis il décrit la nouvelle façon dont il perçoit la vie quotidienne, à la suite de ce bouleversement intérieur. Ce préambule indique comment il faut lire et recevoir ce qui est conté là. En particulier, avoir conscience que ces paroles s'adressent davantage à votre inconscient, à votre cœur, qu'à votre conscient ou votre tête… qu'est-ce à dire ? Qu'il faut laisser infuser dans votre cœur ces paroles qui alors peuvent planter des germes de non-dualité qui écloront plus tard… Si vous lisez intellectuellement, certes vous comprendrez un certain nombre de choses, mais l'essentiel va vous échapper. C'est ainsi. Si vous ouvrez votre cœur, laissez de côté l'esprit comparatif et critique, vous laisserez s'entrouvrir la porte de l'intériorité qui vibre à l'appel de l'autoperfection. Également quelques indications sur la façon dont l'esprit apparaît à l'auteur vous permettront de mieux saisir le texte. Ce que l'on nomme habituellement inconscient n'est aux yeux de l'auteur que l'aspect foncier, indifférencié ou peu différencié de l'esprit. Prenons l'image d'un arbre. Le tronc représente l'aspect foncier de l'esprit, tandis que les grosses branches, les branches puis les feuillages la façon dont l'esprit se scinde en profond et superficiel, les feuillages sont les pensées virevoltantes à la surface consciente de l'esprit. Ce qui est décrit dans les lignes qui suivent sont en fait la sève qui monte des racines et du tronc principal, avant même d'être différencié… si vous pouvez saisir les mots dans leur émergence naturelle, alors ces mêmes couches profondes vibreront en vous et vous comprendrez de l'intérieur ce dont il est question ici. Autant lire lentement, en laissant infuser les idées...
le bonheur est en soi par le vecu de la non-dualite.experience vecue.vision poetique de l'absolu