Nous ne savons pas toujours où nous allons, mais l'Essentiel est de savoir qui nous Sommes.
Quand on a touché l'Essen-Ciel, on pourrait presque mourir bien sûr, mais c'est à ce moment-là, qu'on commence juste à vivre vraiment!
Laisse ton corps danser, parce que le corps qui parle, c'est l'âme qui chante. Tout a vocation à l'Harmonie. La complicité, ça ne se pense pas ; la complicité partage l'instant, dans un alignement mutuel et spontané, qui ne sait pas mentir.
Seul ou ensemble, n’est plus un problème. Un Cœur ouvert ne subit plus les aléas du temps ni de l'espace. Le Cœur plein, nous remplit de lui-même et de l'autre, qui ne font plus qu'UN. Amoureuse ou âme heureuse? Et si l'une était l'apprentissage de l'autre?
Si tu ne sens pas l'autre, tu ne seras jamais toi-même. Nous sommes tous les miroirs mutuels de nos maux, et de leur remède.
Nul n'est plus jamais seul, en tout cas, quand il ouvre son Cœur. La Source jaillit et rassemble ce qu'on sépare, en réparant la division mentale du monde. On ne s'absente plus jamais très longtemps, quand on a reconnu le fond de l'invisible. L'objectif premier n'est pas, dans ce monde, de se ressembler mais de se rassembler. La distinction est fondamentale.
C'est çà l'Amour : TOI et MOI dans la Paix de l'Instant partagé. Le reste, c'est de l'agitation ou de la littérature.
Ici et maintenant, nous sommes du bonheur qui se révèle ou qui s'ignore. Là, tout au fond d'un Cœur fermé ou ouvert. Il ne tient qu'à nous. Le Cœur est la seule mesure de ce qui doit.
Bien sûr, on a peur, bien sûr on se sent seuls et séparés, on a oublié le sens de la quête et, peu à peu, on se crée un monde signifiant. Bien sur on fait un pari sur une réalité objective qui n’est peut-être qu’imaginaire. On oscille toujours entre ce besoin de protection que la violence garantit parfois, et celui du ré-confort intérieur que seule la tendresse procure.
C'est toujours un pari fou, de croire ou ne pas croire. Mais qui est le plus fou, celui qui croit au Sur-Moi ou celui qui ne croit qu’en lui-même?
Par nature, la peur physiologique et dynamique, nous préserve. C'est l'angoisse, négation du mouvement, qui est Mentale et nous détruit. Imaginer un monde meilleur, c’est toujours mieux que de se laisser détruire par un monde qui n’est pas le nôtre.
L'immensité du Moi nous empêche de nous fondre dans le Tout et d'expérimenter son infini Présent. Diminuez l'ego pour entrer dans l'infini.
Car si l'amour sait désirer, le désir ne sait pas toujours aimer. En tout cas, c'est ce qu'on dit souvent ... Car la morale nous cloisonne. A trop aimer, on finit par trop désirer, et à trop désirer on finit par n'aimer plus que Soi? Le trop est il le poids lourd du Cœur ? Tout cela est il l’affirmation de notre Mental ou notre Cœur peut-il s’y complaire ? Pourquoi avoir peur d’aimer ? Peur de souffrir, oui ? Mais peur d’aimer ? Le Cœur connaît-il la Peur d’aimer ?
La morale impose des comportements qui régissent nos vies et réglementent nos Actions. La rébellion nécessaire, face au confort, suppose sans doute du courage, non pour ne plus avoir peur, mais pour nous dépasser et dépasser le Diktat du Mental, l’autoritarisme de notre Ego dominant.
La morale est un bien piètre bastion, pour l'âme qui a vocation à reconquérir sa liberté contre la société même. Le Mental produit le faux que le Cœur seul sait démasquer.
La peur nous corrige, nous permet le pas de côté essentiel au juste regard rectifié. La route est longue, mais chaque pas, vrai ou faux, est un pas qui nous rapproche de nous-mêmes. On ne se trompe jamais de route, en modifiant un peu la trajectoire ennuyeuse du réel. Il faut être un peu désorienté pour retrouver le chemin de son Étoile.
L'Amour, la Nature de l'âme que le désir entrave, que le Mental occulte. L'Amour, paix que la passion déchire et que le Cœur restaure.
Ne cherchons pas la vérité avec notre tête. La vérité est bien au dessus de nos moyens.
Les questions n’appellent aucune réponse Mentale. La seule Justice qui vaille, est une Justice que le Cœur seul peut rendre. La tête en est incapable. Le Mental nous bande les yeux, et nous tiraille entre les frontières de sa prison dorée. Il n'y pas pas une réponse "définie" à la vie. La Vie vaut par ses parties, mais ses parties ne valent rien sans le Tout rassemblé, au regard intime du Coeur. Ce Tout, est insaisissable, mais il EST à la portée de Tous. Le seul trop qui nous limite, est le Trop de la séparation d’avec Soi-même et de l’attachement exclusif avec certains, contre tous (les fameux mots qui définissent en « Isme » et qui nous identifient en castes ou en groupes distincts et séparés). Tout attachement est division, une sortie loin de Soi. Notre but ultime, est de retrouver le chemin du retour, vers le Fonds Commun de Tout, dissipé dans les formes multiples. L'équilibre est le plus difficile des dosages de la Vie et le plus nécessaire pour recouvrer la paix, on vendange l’essentiel du grain.
On ne se noie pas quand on a un Cœur. Le Cœur est la plus fiable de nos bouées. Une boussole intemporelle.
Accepter ce qui part, adorer ce qui vient. La Vie est toujours un cadeau, car l'Uni-Vers ne ment pas. Seul le Mental l'interprète. Et ce Trésor s’invente sans lui. On découvre le Trésor en Soi, là où il nous attendait, depuis toujours. Bien à l’abri des appétits profanes et grossiers.
Je ne m'excuserai jamais pour ce que je suis, mais toujours pour ce que je ne suis pas, quand j'ai les moyens de l'être.
On m'a aimé pour ce que je suis, on m'a détesté pour ce que je suis re-devenu, mais je suis en Paix avec ce que je Suis, au Centre de moi-même et du Monde.
Le Cœur est comme une forteresse. Il protège ceux qui s'y réfugient et se défend de ceux qui l'assiègent.
La nuit est Silence.
La Lumière de nos âmes y règne, intense,
En miroir à celle de nos jours,
Par trop brillante.
Sans poésie, pas de sacré
Sans amour, pas de rêve
Sans rêve, il n'y a que des prisons
Nos ailes sont Liberté
De voyages sans fin.
La profondeur des choses, remue toujours en surface.
Pas besoin de relire mille mots pour sentir l'Amour. Il EST Présence au creux de l'Instant qu'on écoute, chargé du Silence qui l'anime. Une parole vivante ? Non ce n'est pas le mot qui vit, c'est notre Vie qui se verbalise. Chaque mot est le trophée qu'on mérite. Les mots s'affinent d'évidence. Les mots, tous les mots sont à la croisée du Ciel et de la Terre. Tout est question de dosage, ni trop hauts, ni trop bas.
On avance, ici et maintenant, en suivant ce que le Cœur inspire. Se retourner n'est pas s'accrocher au passé: c'est constater surtout que l'amoncellement des nuages au loin, n'est plus sur nos têtes.
Être bizarre aux yeux des autres, et naïf par nos propres yeux, voilà la seule qualité d'âme qui nous préserve des habitudes profanes. Voilà le seul parapluie qui nous rende imperméables aux ténèbres et perméables à la numineuse Origine Première et Finale.
L'intuition, c'est de la pensée légère, qui ne nous veut et qui ne nous fait que du bien. Notre faculté de créativité, pour changer notre regard sur le monde de l'intérieur, est le Présent magique du Créateur à sa Créature.
Ne laissez jamais tomber vos rêves. Donnez leur la juste altitude qu'ils méritent. Si le rêve est fuite il nous rend immobile. Mais s'il est l'expression Intime du Sublime caché, alors inspirez vous de son mouvement. L'Amour sur terre on le FAIT, au Ciel on l'EST...chaque chose en son temps. Il ne sert à rien de connaitre par cœur la carte du Ciel, si on n'est pas capable de marcher sur terre.
Apprenez à lire dans les arcanes du seul livre qui n'est pas écrit. Christian Bobin dit cela de façon merveilleuse : « Lire dans le coeur les énigmes de l'univers ». Oui! Car si l'extérieur mène à la Beauté, c'est l'Intérieur qui la consacre, c'est l'Invisible qui nous touche. C’est la Paix qui s’installe, sans effort, sans conquête, ni combat. Étendez vos blanches ailes, et planez dans l'espace consacré, interdit aux profanes aux chaussures sales. J'aime à croire que nous sommes des anges en puissance. Ça compense un peu nos faiblesses de démons.
La Beauté c'est de la profondeur qui jaillit en surface et l'apaise. Croire suffisamment en Soi, c'est faire corps avec l'Univers et accueillir en Conscience la Force qu'il distille discrètement en nous.
La mesure de tout vrai changement, se niche dans l'élargissement de notre champ de conscience et pas dans sa limitation. On ne souffre jamais vraiment que de notre propre manque de clairvoyance.
Tout coule. Tout change, vit et s'installe ; Déroule en rythmes de Conscience ; S'adapte et se cale ; De gré ou de défiance
Ce qui doit Sera. Nous sommes les Co-créateurs de la Beauté qui se révèle au gré de nos Consciences recouvrées. ET l’on souffre non de la Beauté, mais on souffre de Privation de Beauté. Quand on a vu la Beauté, quand on a senti la Beauté et qu’on nous en éloigne, de force. Le Mental nous sépare, chaque seconde de la Beauté, en fermant les écoutilles de notre Cœur. Alors on entend son murmure et on se frotte à une réalité qui nous en exclut. Celui qui ne connaît pas la Beauté, n connaît pas des larmes.
On se cache derrière les masques de l'assurance, on les fêle par nos larmes, et l'on se révèle à chaque éclat de rire.
N’ayez pas peur de pleurer. N’ayez pas peur de votre sensibilité. Qui n’est pas sensible se conforme au monde brutal et insensé. L’Essen-Ciel perce sous nos larmes. Ça sert à ça pleurer : drainer ce que le Mental retient ; ne plus retenir, c'est pleurer. Dis-toi bien une chose : tu as toujours une longueur d'avance sur ceux qui ne pleurent jamais. On pleure de tristesse et de Joie, parce que le couloir vers Soi doit d’abord se creuser, au travers l’armure de la glaise épaisse. Il faut savoir pleurer pour trouver son chemin.
On ne fait pas d'erreurs. On fait des choix. Et les choix nous grandissent toujours, surtout s'ils nous ont fait pleurer. Et il n'y a aucun paradoxe à grandir pour redevenir l'enfant qu'on avait abandonné.
Ceux qui ne pleurent jamais, voilà les vrais malades Mentaux. L'Amour soigne et guérit, nous fait pleurer parfois, mais ne nous rend pas malade. Le Cœur réchauffe. Il ne brûle pas ni jamais ne se consume. L’Amour est la Source et pour chaque rigole ouverte vers elle, on renforce un peu plus et l’on consacre chaque fois davantage en la vivant de l’intérieur et d’évidence, cette Humanité que l’on est venu re-conquérir en Liberté ici-bas. Cette Humanité non duelle que les adultes enfermés ignorent.
De même, La plupart des gens ne souffrent pas de tomber, mais de ne pas (vouloir) se relever. Quand on a chuté, au sens le plus symbolique du termes, on a la réminiscence de notre Sublime Origine.
Vos souvenirs enfouis
Sont aussi les miens
Et c'est souvent ainsi que l'on se soutient
De signes qui libèrent
Et de mots de Lumière...
Si tu ne sais plus qui tu es, fermes les yeux. Ton Cœur s'en rappelle. On a tous le droit à l'oubli de Soi, à son souvenir aussi.
Et ce souvenir n’a de cesse de murmurer à notre Cœur : "approche, ouvres-toi à moi, je Suis le Trésor que tu cherches". Il faut aimer les symboles. Ils ne nous expliquent pas le monde, ils nous y impliquent.
Un adulte qui a pleuré, a retrouvé le chemin de son enfance. Il ne tombera plus.
La réminiscence, c'est plus que la mémoire, plus que l'imagination du passé. C'est ce qui nous guide au Présent vers ce qu'on avait des-imaginé.
A quoi servent nos ailes blanches dans nos geôles sombres? à nous souvenir des cieux azur.
Il en faut, des inadaptés au monde, pour témoigner à tous les conformés, de l'immense Beauté que le confort Mental éclipse.
Il y a une paire d'yeux, bien sûr, mais en réalité, il n'y a qu'un Œil. Et cet Œil sait et voit, bien plus loin que le seul horizon.
On croit que l'univers nous entoure, alors que nous entourons l'univers. Ce Cœur qui bat, c'est l'Univer-SEL de la Terre. Pétris de chair et de faiblesses, mais vivants, d’Âme et de Force.
Les bouteilles à la mer qu'on jette finissent toujours par échouer quelque part. On a tous rendez vous avec Soi-même, au gré d'un mot échoué quelque part et sur lequel on tombe presque ... par hasard. Mais au fond de nous quelque chose germait déjà. Oui, et nous en sommes Tous capables. Il ne s'agit pas de foncer en aveugle, il s'agit d'y voir clair autrement, ensemble.
Monstrueusement, j'avance à tâtons, dans une allée d'ombres et de formes, que tous avant moi ont déjà foulé, mais dont aucun n'est revenu vivant.
Se cacher derrière ce qu'on n'est pas, est le pire des mensonges fait à soi-même. C'est pourtant la faiblesse la plus encouragée en ce monde. On s'octroie des parenthèses de conforts, qui ne nous ressemblent pas, et vient ce jour où l'on se sent si à l'étroit que tout éclate.
L’Artiste a peur de ce monde conformiste, qui détruit les nuances pour les uniformiser ; ce pourquoi il s’allège de toutes les contingences qu’on lui a inculquées. Il s’élève vers ce Ciel lumineux et coloré, par trop éblouissant pour ceux qui ne le reconnaissent pas. L’Art est un risque : d’abord il isole. Mais il nous rassemble, sous les auspices du regard Originel commun.
Il faut absolument changer son regard, sur ce que la société nous impose et veut nous faire aimer et comment. Le vrai sens de l'Amour se moque des conventions. On puise dans la vie ce qu'on veut bien y prendre. Ensuite on fait le tri. On amasse, puis on s'allège.
Prendre le risque de ne pas être un méchant au milieu de la foule, c'est exposer sa gentillesse, mais c'est rendre son sacrifice contagieux. Il faut du courage pour avancer, mais beaucoup de Foi pour renoncer à la rage. On peut encore rugir, mais ce n'est plus de la rage. La rage est le produit de nos blocages, tout l'opposé de notre propre nature. La Nature ne connait pas la Rage que le Mental déploie.
Le risque de se désarmer, génère la Vie. L’Amour est un risque à prendre. La transparence est l'état d'Être authentique. C'est prendre le risque de n'être jamais mensonge, dans un monde de mensonges. On peut se tromper soi même, on ne trompe pas le courant naturel de la Vie.
La Vie veut qu'on joue avec elle. Ça nous rapproche des anges, ça nous éloigne des démons et de la gravité des égarés. Jouer, n'est jamais (se) tromper, c'est être spontanément Vrai!
On n'est pas patient en regardant s'écouler le temps, on est patient en s'écoulant dans et avec le temps, en s'y écoulant soi-même et pleinement, d'instinct. L'évidence de la Vie ne se pense pas. Elle se vit. L'intelligence de la Vie s'adapte à l'obstacle, pour l' anticiper ensuite, d'évidence.
C'est dans la plus ténébreuse pénombre que la Lumière du Cœur prend tout son sens. C'est alors pourtant trop souvent qu'on s'y ferme.
Préférer la Lumière aux ténèbres, est un pari sur le confort ! La sensibilité est la Conscience d’un nécessaire ailleurs. Si on n’est pas sensible, si on ne se remet pas en question, si on n’a pas peur du monde de confort dans le quel on sur-vit, on ne pénètre jamais l’inconnu. Ici-bas, amour et Ego sont par nature duels, en ce qu'ils risquent toujours de dégénérer en leur contraire. La peur naît du frottement entre visible et invisible, et c’est toujours de bonne augure que de se sentir fragile, car c’est alors qu’on commence à aborder la vraie Force. Et cette vraie Force est tout sauf Duelle, Tout sauf Mentale. Cette vraie Force peut être un risque pour le profane, mais elle EST, l’évidence même, non pensée et non réfléchie, elle EST, le Rayon qui EST spontanément ce qui EST LUI. Aucune impatience, aucun retour sur investissement n’est plus attendu. l’Être se confond dans l’Agir, spontanément. Naturellement. Agir est le propre de toute manifestation sur terre. Penser, ne doit être que le préalable au bien agir. La patience n'est pas l'art d'attendre. La patience c'est l'art de vivre sereinement le présent quel-qu’en soit l'issue. Livré à sa propre et indéfectible Conscience à la fois de sa fragilité temporelle mais aussi de son Éternité. Tout coule de Source ... sans plus d’entraves. On est désarçonné souvent, on chute, on se relève, on a mal, on se remet en selle, et l'on finit par faire corps avec Soi-même.
S'exposer de Cœur dans ce monde, c'est prendre le risque d'être fragile mais vrai, s'imposer d'esprit, d'être violent et faux.
N'aime jamais que ce que tu peux, pas ce que tu dois, l'Amour est droit sans règle, sauvage sans obligation, spontané sans effort.
Quand l'Amour est un combat, il est perdu d'avance. Craignez les Amours qui vous immobilisent et vous rendent esclaves de vous-mêmes. "s'élever amoureux" est plus opportun que "tomber", car c'est l'oubli de nos ailes qui cause la chute de notre Humanité.
Si la vie est rencontres, la vie est partage, mais si elle est partage on ne doit pas retenir.
Ce qui m'effraie le plus en ce monde ? La quête de possession des choses et des personnes. La Liberté est sans prix ni chaîne.
Ma Liberté est plus importante que votre obsession à vouloir me garder. Votre liberté est plus importante que mon obsession à vouloir vous aimer. On rend libres ceux qu'on aime.
On peut s'apprivoiser sans s'enfermer. Si le plus grand de vos rêves est d'appartenir à quelqu'un, ou que quelqu’un vous appartienne, alors peut-être devriez vous abandonner tout de suite l'idée du bonheur.
N'en n'avoir rien à faire de ce que pensent les autres, tant qu'on est en paix avec Soi-même, voilà le secret de la spontanéité. Être Un, c’est Être Soi et Rassemblé, par ces liens Intimes qui transcendent les obligations du Temps. Retrouver son espace c'est reconnaître intimement qu'on est seul à pouvoir le remplir, et qu'on est tous coresponsables de son partage. J'ai failli bien des fois, j'ai trébuché sur moi-même souvent, mais j'ai trouvé toujours la Force que sous-tendaient mes ailes, tandis que je marchais. N'emboite pas le pas des autres. Chacun marche a son rythme et en chemin on trouve des compagnons de voyage qui partagent nos pas, puis notre Vol. Personne n'a le pouvoir d'influer sur personne, ni en positif, ni en négatif. On est seuls responsables de nos réactions, de paix ou de guerre. Le temps nous apprend à reconnaître notre Éternité.
On n'est pas obligé de briller pour avoir de l'éclat. On n’est pas obligé d’être puissants ou riches pour être forts ! Je suppose qu'on est attiré par la force, mais au final, c'est bien la fragilité qui nous retient et nous libère. C’est la fragilité qui nous ouvre à nous-mêmes et son absence, qui nous cloisonne dans une brutalité sans d'autre issue que la mort. Nous sommes mortels, car nous sommes alourdis par le trop plein de nos accessoires brillants.
La vraie richesse n'est pas abondance des sens. La plénitude du Cœur, l'Essentielle Présence de mon oubli est le Je Suis qui n'est déjà plus Moi!
J'aime la fragilité du non Moi et de l’Émoi. C'est la seule chose aimable que la force Mentale tente d'abîmer.
Les secrets d'âmes sont inaudibles à ceux qui manquent de Cœur. Et c'est heureux sans doute.
Les gens de la société de confort semblent si sûrs d’eux-mêmes, ils n’ont peur que de manquer. C’est pourquoi ils accumulent tout ce que la société leur ordonne de cumuler. Ils traînent lourdement leurs pas de jours en jours au fond d’une caverne sombre.
Dans la grâce, il y a toujours une sortie de l'âme. Le tout est de ne pas la perdre en chemin.
Il faut savoir s’oublier d'Ego, pour se retrouver de Cœur. Ça ne s'apprend pas sur les bancs d'écoles mais sur les chemins étroits de la Vie. L'ego est un bronco. Si tu ne le brides pas, il te fait tomber.
Inside...insight : En ne s'identifiant qu'au Moi, je me sépare. En remplissant chaque atome du monde, je me recompose.
Il n'est jamais trop tard pour s'accorder la chance d’Être le Monde, de rencontrer l'autre, comme un autre Soi-même, en Fraternité. On recompose l'infini chaque fois que l'on aime. L'ego est un voile projeté par un Moi sur le Soi. Lever le voile c'est se retrouver.
La vie nous impose un rythme, un chrono qui est difficile. Il ne faut s'y conformer qu’en l'animant de notre juste part de Magie. Lumineux et discret.
On n'oublie jamais les vagues qui nous renversent, mais l'on se souvient toujours du fond qui nous apaise. Ce fond là, n'est pas à vendre au plus offrant. Il se mérite.
Même "donner" n'est pas assez fort pour définir l'Amour. On ne peut le définir tant il Est insaisissable, on ne peut que s'y rendre perméable. En définitive, on ne donne même pas en Amour, on le partage depuis la Source où l'on s'abreuve mutuellement. Et pour partager, on doit être ensemble, dans la contemplation d’un même paysage et ouvert à la même sensibilité. Aimer c’est pleurer et rire ensemble. Alors on parle d'un même Cœur.
Et les désirs s’illuminent d’Or, d'un Or bien plus précieux que tout l'or du monde.
Ne craignez plus de vous attirer sur le terrain de vos désirs, de peur d’abîmer la Magie de leurs cieux.
Un désir dans la Lumière transforme nos mille désirs dans l'ombre. Sans Magie, le désir ne rassasie pas. Le désir peut nous amener vers n'importe qui, mais le désir sans magie conduit au n'importe quoi. On s'en rend compte un jour, non par la Police d'une morale extérieure, mais pas le fait que certaines choses ne nous nourrissent plus. Bien au contraire, elles nous affament.
Le corps suit l’âme en éveil. Le désir suit l’impulsion de l’évidence. Que les corps sentent des émotions extrêmes est une bonne chose, si le fond authentique et originel lie leurs âmes.
La Lumière sait toucher, même de loin, ceux qu'elle éclaire. Ses rayons traversent le monde. Nul ne la possède ni l'arrête. Le soleil ne brille pas pour lui seul. Il est don absolu. Il est la Vie, qui n'attend aucun retour de ceux qu'il nourrit.
On se re-connait en Conscience et en degrés. Et on s’unit en fraternelles ou sensuelles accolades. Juste parce que lui ou elle, jusque parce que Coi, on se ressemble. On serre la main de ceux qu'on aime, pour traduire en instants de Terre, la Force éternelle du Ciel.
On ne naît pas pour être seul, ni pour être à quelqu'un. On grandit du croisement des rencontres, sur le chemin des espoirs et des doutes.
Chaque rencontre, nous conduit vers le meilleur de Soi, même dans les pires moments.
L'Amitié, n'est pas qu'un item, c'est le plus détaché des rapports entre deux qui conçoit la proximité du lointain comme non anxiogène. L'amitié ne connaît pas l'usure du temps. On ne possède que soi-même dans l'éternité du Cœur partagé. L'amitié laisse toujours une frontière égale de liberté.Apprivoiser n'est pas cloisonner,c'est partager con-sensuellement une même bulle.
Le confort des couples qui débouche sur la haine est à contre-courant des voies de l'amour. Nul ne doit être contraint à aimer ou détester.
Un jour, quelque part, vous allez inévitablement vous rencontrer avec vous-mêmes, sans plus aucun manque.
Voilà le Bonheur qui jaillit aux cœurs méritants. C'est parce que j'ai un Cœur comme premier et dernier refuge, que la tempête de l'Ego ne me détruit plus.
La promesse est un futur incertain. Oser au Présent une promesse...c'est oser vivre l'instant, sans promesse.
L’Artiste n’a plus rien, mais il est devenu riche de lui-même et à l’abri de tout vandalisme. Personne ne peut te voler ce que tu disposes à l'infini.
Il n'est pas de vérité qui se décrète. L'alignement se révèle par l'exacte mesure de l'intense paix qui s'installe en Soi. Au Centre de Soi, no miles, just smiles ... Par delà l’Espace et le Temps trompeur. On marche heureux. Inspirant et expirant, conscients de nos bornes et tout en Sublime, nous contemplons enfin l’Existant, en l’habitant de Tout Soi-même. On l’accueille en Soi, car Rien de ce qui EST n’est, ni n’a jamais été ailleurs, nulle part qu’en Soi !
Je crois que nous sommes tous investis d'une mission : nous retrouver nous mêmes en oubliant notre Moi. C'est ainsi qu'on se révèle en Beauté.
Et quand Stendhal écrivait "La Beauté est une promesse de Bonheur", il voulait témoigner à Tous de la Beauté bien réelle que son œil de Poète pénétrait déjà, en avance sur son temps, en avance sur tous ceux qui étaient en retard, et dont les yeux ne s’arrêtaient encore qu’à la surface des choses. Il voulait décrire le Monde invisible à nos yeux d'aveugles. La Beauté est sans visage. Elle ne se fige jamais, car son rayon ne se saisit pas avec les seuls yeux. Il faut surtout beaucoup d'âme. Recouvrer la vue de l'âme. Voilà notre dessein, et il est Sublime n'est ce pas?
La Beauté ne parait être qu'une promesse pour les profanes qui la croisent en chemin, mais alors elle les initie déjà à l’Essen-Ciel. Comme l’Amour, dont elle est la trace, la Beauté est un chemin à confirmer chaque jour, chaque seconde. Qui a connu l’Amour, en garde à jamais une trace d’Éternité. La Source est apparue, on ne l’oubliera jamais. La Beauté est donc bien plus qu'une promesse pour ceux qui l'ont re-connue. Elle EST, Ici et maintenant, une félicité pleine et entière, en Soi et dès à Présent!
Car l’Amour est un « Toujours » qui refait surface dans notre Monde d’Oubli et de changements. Une trace perdue du paradis éloigné qui nous appelle à la persévérance et à l’humilité, comme un sillon dans la Terre. Travailler la terre, c'est tôt ou tard y découvrir tout le compost du ciel.
« On n'attend pas l'avenir comme on attend un train. L'avenir, on le fait.” et Georges Bernanos n’avait pas tort. L’avenir se compose, au présent de Soi. Sans attendre, ni trop se projeter. Il n’est rien de Trop, ni de pas assez, au Présent de nous-même, dont aucun jugement ne peut altérer l’authenticité.
Spread your infinity...
Chaque "Je t'aime" déplie l'Infini. Comment se construit un Homme, sinon de la convergence d'autres Hommes? Je crois dans les belles rencontres, même fortuites, qui nous laissent pour toujours un parfum d'infini. On est pauvre sans les autres mais on est riche de Soi-même. La bonne alchimie est un révélateur de Soi par l'autre. Tout se connecte.
Il faut bien sur mourir chaque seconde à soi-même MAIS il faut immédiatement VIVRE, CROIRE, CHANTER, DÉSIRER, SENTIR, JOUER, et AIMER. Vivre sans penser est un meurtre et penser sans vivre, un suicide.
Alors, bien sûr, l'amour n'est jamais acquis, car la porte de notre Cœur peut claquer à tout moment, sous l'effet de nos tempêtes.
Transformez vos mélodrames en mélodies, et ne gardez surtout que la beauté des notes impérissables. Il faut partager sa peine oui, mais pour la transformer en Joie. Surtout ne rien garder pour Soi seul ce qui est un cadeau des dieux pour tous. Mais en jouir et le partager.
L'expression chanter en Cœur est belle, et traduit que l'Harmonie n'exclut jamais, qu'il n'est aucune dissonance sur l'Axe du Monde. Rassemblés par le Cœur, qui saurait encore exclure l’autre, le chasser de sa maison ou l’exclure de sa Vie? Ce n'est pas vrai de dire qu'un amour en chasse un autre. Un amour peut s'éloigner, mais il restera à jamais l'expression de Soi en Soi.
On peut se séparer bien sûr, mais ce n’est jamais qu’un au revoir sur le Plan de l’Unité. Ici et maintenant, l’Amour est Toujours Vivant, Il EST, Source intarissable, mouvement et Feu éternel. Le Cœur qui s’y ouvre peut s’éloigner un peu, il n’en perd plus jamais la trace. On ne peut tous faire routes séparées, mais il est certain que nous ayons tous un Ciel commun.
Les oies ont confiance en leur cap. La nature ne connaît pas le doute. Et ce Ciel parle la Joie.On renaît toujours dans un moment de joie. La joie n'est pas un masque. Elle est l'état Initial du monde, d'avant la séparation : l'enfance libérée. Ne crois pas tout ce que tu vois, mais écoute et vois tout ce que tu crois.
Où que tu ailles, quoique tu fasses, c'est ton chemin : tu y cales les pieds et tu avances, quoiqu'il arrive, avec toute l'énergie du Cœur. L'âme pure est un idéal, l'âme pratique notre réalité palpable ... et heureusement. La Terre est notre Mère et le Ciel son souffle.
L'Essen-Ciel ne se précipite pas et s'installe d'évidence, au juste moment. Rien n'est de trop ou pas assez : juste la Vie précieuse.
Au seuil du Sacré, il y aura toujours un émerveillement d'enfant, où la peur n'a pas sa place. Le Coeur est Loi, mais LA Loi n'est plus contrainte.
J'aime les indisciplinés ceux qui pensent à contresens, mais parlent avec justesse de leurs idées folles.
Le trésor que vous convoitez n’est pas dehors, il est en vous.
L'âme est conscience et respect avant tout,conscience de l'être, respect de l'être,avec ses composants:compassion,liberté,vérité.
Seul l'Amour transcende le temps et l'espace.
Art is the liberation of the humanity inside yourself.
La moindre joie ouvre sur un infini.
De l'obscurité émerge une étrange vérité, celle de nos cœurs.
Le bonheur est un rêve d’enfant réalisé dans l’âge adulte.
Chaque désir m'a plus enrichi que la possession toujours fausse de l'objet même de mon désir.
Il n'y a rien de plus important en amour que d'accepter la fragilité de l'autre.
Ces plaisirs qu’on nomme, à la légère, physiques.
Si une personne est dépendante de l’autre, alors il ne s’agit pas d’une vie à deux – c’est un esclavage, une servitude.
On peut être heureux dans sa pauvreté et malheureux dans sa richesse , car le bonheur n'est pas matière .
Le bonheur, c'est quand vos actes sont en accord avec vos paroles.
L’enfance ne prévoit pas l’avenir, elle vit au présent.
L’amour véritable commence là où tu n’attends plus rien en retour.
La plus grande tragédie de la vie n’est pas la mort, mais ce qui meurt en nous tandis que nous vivons.