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Chris le Gardien auteur
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Amor est vitae essentia...

Amor est vitae essentia...

Amor est vitae essentia...

Pour la Nature, le chaos est la partie invisible de l'ordre Cosmique apparent. Pour l'Homme, la couche superficielle et conflictuelle. Il faut résoudre la dualité et conduire notre Conscience vers l’Unité Originelle, qui n'est ni chaos ni ordre, mais Lumière créatrice pure.

La Lumière, se révèle par la Conscience spontanée du Sacré qui nous constitue.

On est assoiffé de Vie, et les mots sont nos verres pleins ou vides. Vivre, c'est croître à la verticale des deux mondes. L’arbre n’avance pas. Il a pourtant résolu l’équation entre deux mondes. Pleinement terre et ciel à la fois.

Je ne crois pas qu’avancer soit la bonne image du sentier de la vie. Bien sûr le temps passe et l'on change. Mais on n’avance que trop sans avoir pris le temps justement de s'ancrer à nos racines vivantes.

J'ai beaucoup cherché, beaucoup écrit, et je ne trouve aucune excuse à la souffrance et à ces Dieux qui l'ont permise. Mais à y bien réfléchir, que serait la Lumière sans notre liberté d'y consentir? La souffrance n'est jamais que le symptôme de notre entêtement à nous croire mortels.

J’ai fait le pari du Tout et des doutes, au milieu des certitudes de ceux qui ne croient en rien. Ma force est invisible et humble, la leur est apparente et destructrice. J'ai fait le pari de l'Amour aussi discret qu’intense, au risque de le perdre de vue.

L’invisible léger est un risque, que le courage et la persévérance rendent aussi palpable aux yeux du Cœur, que la matière lourde l’est, sans mérite, aux yeux du corps.

Le Monde est notre propre reflet. On est responsables de nos perceptions, et de l’émotion qui nous transporte ou nous attache. Le temps donne le choix … effrayant choix de l’Être dans le par-êtres. L’enfer ce n’est pas les autres. Non. L’enfer c’est surtout nous-mêmes. Le temps nous libère ou nous enferme.

Tout fourmille, bouge et meurt, mais la Vie est Une et intacte. Elle demeure à jamais, ce calme illimité, coincé entre les cases noires et blanches de nos frontières chaotiques, qu'on entend au travers la lourde cloison de nos corps trop occupés à survivre.

C’est parce que la terre a été divisée en parcelles de possessions, que la barbarie est née. Il n'est aucune richesse de frontières, ni extérieures ni intérieures. Ne limitons plus l'illimitée richesse de tous.

Il n’est aucun refuge tranquille sans affronter la vie. Survivre, c’est rester là où on nous a posés. Vivre c'est rentrer en Soi!

On naît en ouvrant les yeux sur la périphérie du monde, plus tard on n'y renaît qu'en plongeant dans son cœur. Renaître, c’est dissiper l’absurde de la mort et ne plus subir, morceau par morceau, tout ce que la Vie sépare.

Nous sommes nos propres tempêtes. La vie est un cadeau que le Mental rabaisse. Nos tempêtes sont localisées et égocentrées. Transfigure le temps et l'espace, re-connaîs en toi l’absolu calme du Silence et détache-toi des conditions qui ruinent l’Instant. Le Soleil perce alors les cloisons les plus opaques. Il n’y a que des jaillissements de l’absolu en cette vie. C’est déjà l’absolu. Mais c’est aussi la vie, fragile et forte.

Peut-être que la vie trop austère, trop complexe n'est plus adaptée aux regards des âmes qui ont retrouvé leur simplicité originelle, à l'in-térieur. Elles ne fuient pas le monde, ni leur "Je" non, elles s’en nourrissent autrement.

Le "Je" n’est pas toute la Vie, mais c'est le "Je" qui nous rend libres … à condition de le re-connaître.

Sur terre, même les anges doutent. N’oublie rien de la Lumière, que porte l'enfant dont tu t'es éloigné. Et si les anges n’existent que dans nos yeux, c’est toujours mieux que les démons dont on a hérité.

Le Cœur est l'attribut du corps et de l'âme le plus caché et le plus protégé de l'Homme, mais c'est aussi et pourtant le plus fragile et le plus rayonnant. La vraie Beauté transparaît sensiblement toujours plus que le premier abord. La Beauté a du sens. Elle n’est jamais une affaire d'orgueil. C'est quand l’Ego s’efface qu’on reconnaît sa vraie Lumière.

On est nu d’innocence aux origines, et l’on nous habille de vices et de pleurs, de petits airs mortels mais élégants. L’innocence ça ne s’apprend pas non. L’innocence ça se redécouvre.

Pas besoin de comprendre le monde, pour y savourer l’instant qui s’offre. La magie s’efface quand la tête s’en empare.

Entre douleur et bonheur, nous éprouvons l'agilité de notre esprit et l'équilibre de notre âme. Il est vrai que toute forme sans fond est toujours grave et froide. Seul l'enthousiasme fait grandir. Je ne dis pas grandir comme l’enfant qui grandit et se perd. Je dis grandir, comme l’enfant qui renaît, comme l’enfant qui réapparaît. Grandir, comme le nouvel homme qui succède à l’ancien si courbé. Soudain, le poids du monde profane ne pèse plus sur nos épaules. C’est ça grandir : se relever. Grandir, c’est s’élever, voler, ouvrir l’œil du Cœur, s’extraire de la pierre, jaillir en Lumière. Substituer le "Je" du Moi, par le grand "Jeu" spontané de la Vie.

Le Monde est UN dans sa puissance, et multiple dans son expression. Nous ne sommes jamais que les obstacles dont nous ne nous affranchissons pas, l’assimilation de notre Moi à ses pesantes limites.

Je ne demande jamais plus à l'univers que de ce "don" dont j'ai besoin. Le reste peut s’en aller. Seule la Joie donne la mesure de ce qui Est et de ce qui compte.

La vie, au plus près de son origine, n'est jamais sérieuse. Elle se décompose au travers nos filtres qui en déforment l'insouciance naturelle. Les drames sont la suspension humaine de la Vie, le refus de sa dynamique qui est pourtant la Beauté même, jusque dans la mort.

Les chastes sont plus austères que le fou, et bien moins souples aussi. L’encre de leur œuvre, s’efface d’un coup de pluie, là ou les larmes même de l’âme fragile du fou, rendent la sienne indélébile.

La légèreté, est la seule attitude que connaisse une âme libre. Elle laisse la pesanteur aux donneurs de leçons et tristes sires de tout poil, aux faux accents de bonheur.

Il n'y a pas de rêves trop fous ; il y a trop de fous qui ne rêvent pas. Le rêveur n'est pas celui qui fuie consciemment le monde sérieux, mais qui en pénètre inconsciemment tous les fous mystères.

On ne doit regretter aucune erreur à part celle de n'en tirer aucune leçon. Nos erreurs sont nos seules richesses en cette vie. N’en sortons pas appauvris. Tout vrai changement conduit à la Joie. Tout autre est suspect. Le "Je" est un apprentissage. Et le "Jeu" son Instant pur.

Il faut s'extraire du carcan réducteur de l'œuf, devenu trop étroit pour toute âme qui rayonne. Et ça fait mal, oui ça fait mal, le temps qu’on le comprenne et s’en libère.

 

L’équilibre est toujours le centre des opposés.

Le bouddhisme appelle Bardo toute transition: de la naissance, de la mort et de tous ceux qui égrainent nos existences. Autant de douleurs, de plaisirs, ni mauvais ni bons, qui ouvrent des espaces nouveaux, des volumes à vider ou à remplir, chemins déroutants mais routes vers Soi.

Ce qui est formidable quoique parfois troublant dans nos si nombreuses transitions de vies, c’est le fait que chaque seconde est un adieu à qui nous étions, tout autant qu’un au revoir à qui nous sommes, comme autant de sauts de puces progressifs, vers l’illimité de Soi-même.

À la croisée de l’Ego et de l’âme pure, nous oscillons en permanence, dans un mouvement progressif, lent mais ascendant qui nous veut libres.

Le caractère, cet agrégats rugueux d’émotions brutes, n’est pas qu’une porte que l'on ferme pour protéger son cœur, mais on doit aussi et surtout savoir l'ouvrir, pour faire rayonner cette plus intime, fraîche et mystérieuse partie de Soi.

Mêler un peu de la Lumière, qu'on est capable de transmettre, aux larmes du monde, c'est faire naître un arc-en-ciel d’espoir, un grand sourire de couleurs.

Les pépins de la Vie ... arrosés de nos larmes, mais éclairés à la lumière de notre Conscience, font germer assez d’Amour pour toucher le Ciel.

Et s’il reste quelques années tout au plus à la vie, peu importe, pourvu qu'elles nous révèlent l'immensité de notre Éternité. Certains regards voient bien plus loin que le seul monde visible. Quand tu peux, en fermant les paupières, voir les mille couleurs de l'arc-en-ciel, habiller tes paysages extérieurs et monochromes, alors tu as ouvert l’œil qui donne la Vie.

Rêver, n'est pas autre chose que d’aborder un même monde sous l’angle du Cœur.

Il n'est pas vrai de dire que nous ne sommes pas indispensables au Monde. Nous sommes pleinement le Monde, et tout ce qu’il y a de pire et de meilleur en lui. Le Monde n'existe pas ans nous, quelque soit la forme qu'on lui donne.

J'ai vu mes ombres dessiner mes joies et je les ai coloriées avec toutes les couleurs du monde. Ses larmes de papillons la transportent jusqu’au plus profond de ses abîmes, là où la terre rejoint le firmament et où la Lumière, mêlée à ses yeux mouillés, fait naître un Arc-en-Ciel.

Brille avec ton Cœur. C’est à partir de cet instant précis que tout s’aligne en toi et que plus rien ne peut plus perturber le courant naturel de l’Essen-Ciel. Dans un regard, l’Univers nous montre sa Joie ou bien nos peines.

Il n’est de foi qu’intime. C’est pourquoi elle une expérience tout à la fois merveilleuse et terrifiante. Elle n’est la proie d’aucune raison facile et ne se dévoile qu’aux cœurs les plus sensibles, les plus fragiles aussi.

On est fragiles bien sûr. Fragiles de toute cette Force qui se restaure en nous, au fur et à mesure que nos doutes sont vaincus.

Rien n’est en soi bon ou mauvais. Tout dans nos mains est arme ou outil, vie ou mort. La Lumière peut aveugler et l’amour peut détruire. La dualité ne se résout pas dans la Lumière qu'on choisit mais dans celle qui éclaire. Il n’y avait pas de Lumière plus vive, que l’auréole de son ombre.

Qu'on le veuille ou non, nous passons notre temps à consacrer les cendres de nos vies, de haut en bas et de bas en haut.

Ni la boue, ni la terre aride ni rien de ce qui semble extérieur à soi-même ou qui nous compose, n'est de trop ou pas assez. Tout participe à la Beauté et à notre Sublime destinée d'Âme, pourvu qu'on ne le désenchante pas par notre mépris ou notre indifférence d'Homme. La Beauté n'est pas que de terre. La Beauté n’est pas que la part visible du monde. La Beauté est une cristallisation de l’invisible permanence qui résonne, sans effort, dans les Cœurs méritants.

Cette Force invisible qui s’incarne, au contraire de la violence, est une puissance d'alignement, une réalisation de sa propre nature, l’œuvre ultime.

La Vie est précieuse et sacrée. Une Vie"de merde"? C'est un non-sens ! Le reflet de ma propre décomposition. Le plus magique, c'est que la Vie ouvre grandes ses portes à notre Joie Initiale perdue, à laquelle elle nous invite avec une persévérante et infinie bonté, pour nous y ré-Unir.

Dire que la vie n’a pas de sens est un paradoxe absolu.

La Vie, toute la Vie, prend tout son sens, précisément grâce aux sens, qui nous y plongent et à l'Essence, qui nous y fonde.

Au fond la vie consiste à réaliser pleinement de l'intérieur, tout ce qu'elle extériorise y compris dans ses pires souffrances. C’est ainsi que les âmes s’éveillent: les Vers en cœur, clamés, depuis toujours, le long de son propre Infini, révèlent l'Artiste et le Verbe pour l'habiter de sens. Les vers ne nous mangent plus en terre mais nous nourrissent d’Essen-Ciel.

Le Trésor n'a aucune valeur en Soi, sauf celle qu'on lui donne. La Lumière contient tout l'éclat de notre propre rayonnement ; elle n'est belle que de nous-mêmes. Nous sommes nos propres joyaux, à la condition sublime de nous en rendre compte un jour.

On ne s’élève qu'en se surprenant. Surprise de battre nos masques, surprise de ne plus adhérer au confort Mental de nos habitudes profanes, surprise de la mémoire de notre état Sacré que l'évidence palpable révèle en Joie transmissible. L’émerveillement est un réveil de Soi. Si je devais dessiner une âme consciente de son Sublime, je tracerais les courbes d'un bel éclat de rire.

 

Et il n'y a

 

Ni paradis ni enfer

 

Juste une belle lumière

 

Qu'on ne voit pas.

 

 

Rien de ce qui s’élève n’a de bases fragiles. L’Essentiel doit tout à nos propres racines. Et le ciel ne se mérite qu’en creusant sans relâche, cette terre qui nous fonde et nous délivre.

Mais creuser sans relâche n’implique pas l’effort et la résistance qu’on conçoit ordinairement. Creuser sans relâche, c’est ne pas laisser au Mental d’aspérité pour s’accrocher aux parois de notre Cœur et l’étouffer. C’est creuser assez en Soi, pour garder contact avec l’enfant que nous étions, avant sa déformation, notre état originel, d’avant la séparation d’avec Soi-même. C’est ce chemin retour qu’il nous faut emprunter!  Mais le « il faut » est toujours de trop. Car il n’est pas de recette extérieures à la réalisation personnelle. La curiosité, la légèreté, la non résistance et le lâcher prise, ne sont que des mots qui demandent à résonner un jour en Soi. Et un jour, l’espace de notre Cœur est assez vaste, assez libéré de ses résidus, qu’il fait chambre d’Écho au grand Silence qui nous parle. Le Verbe.

Le Verbe s'entend quand la voix se tait.

On n'explique pas la Lumière. On la clame, on la chante, on la danse, on la dessine. Les corps ne dansent que sur de la mélodie d'âme. On communique son rayon, de cœur à cœur. On ne l'explique jamais, sinon on en réduit l'éclat et la pureté.

Nous ne sommes rien sans le Verbe mais le Verbe n'est rien sans nous. Ton propre jour est bien sûr Universel. Car la Lumière est une réalisation de l'absolu, à titre personnel.

La poésie ? C’est de la matière brute retravaillée du point de vue de l’âme. Les mots sont la puissance d’action qu'on incarne. Ils sont l’être en puissance ou en superficie. Écoutez les mots, ceux de votre voisin, de votre parent, de votre ami ou des inconnus que vous croisez. Lisez les mots de votre amoureuse, de votre professeur ou de votre écrivain préféré, et ressentez Inspirez le Son et les vibrations, ou Expirez-les, s’ils vous mettent mal à l’aise. On s’aligne sur les mots qu’on peut. On s’aligne sur les âmes que l’on sait re(con)naître, d’évidence. La musique de l’évidence, est l’évidence même de l’âme, dans un monde qui ne se réfléchit plus.

On n’écoute pas avec ses oreilles. On ne convainc pas avec sa langue. On ne voit pas avec ses yeux. On n’aime pas avec son corps. On communique avec tout son infini.

Mon seul bagage est rempli d’être. C’est le seul volume qui me rend riche. Le seul aussi que je sais partager, sans jamais en manquer.

Au physique, à l'attachement matériel, je préfère la Présence qui ne possède que l'Instant qu'elle habite.

Se posséder soi-même ? C’est réunir corps et âme, avec ce qui nous entoure et ce qui nous inspire. C’est n’être qu’Un, et pourtant briller de mille feux, toujours animé d'une seule et même Voix, celle qui est commune à toute Vie et que nous interprétons tous : en Cœur.

C’est le seul rayonnement qui habite pleinement l’espace et le temps, et qui nous fait voyager bien plus loin que la seule apparence.

Le Présent seul communique de la Joie et de l'Amour. Et quand je dis Présent, je dis fraction d'éternité rendue palpable aux Cœurs spontanément libres.

L’absence, ne devient insoutenable sans doute, que si elle s'accompagne d'un éloignement non uniquement physique. Continuer à résonner dans les cœurs, malgré des chemins divergents, est la seule et vraie vocation de l’Amour. La vraie Présence est un Silence qui résonne, un invisible qui nous touche. Voilà le Silence.

Les caresses invisibles qui effleurent les âmes, sont la preuve intime du Sublime Sacré de la Vie.

Les mains sont les premiers et les derniers relais du Cœur, qui gardent en elles la trace de l'Amour vivant, même une fois orphelines. Un ballet de mains, prolonge toujours la danse du Cœur.

Je ne crois pas dans le Silence entre deux Cœurs, mais dans ce fonds sacré qui résonne et qu’ils recomposent. Voilà ce que les plus sourds et moins mélomanes appellent du Silence : ce qu’ils ne peuvent danser. Le Silence est audible : c’est un concert d'âmes.

J'ai entendu en moi un concert de douces réminiscences. Ce n'étaient pas d'hallucinantes notes d'espoir, mais la Présence sonnante et joyeuse de l'invisible Harmonie.

Il n’y a rien d’audible sans un Cœur pour le dire et un autre pour l'entendre. Un « je t’aime » redessine toujours le sourire effacé de celui qui le reçoit.

Le bruit précède le Silence. Le Silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'absence de doutes. Les doutes guident vers le Silence qui les avale. Les heures les plus belles précèdent la nuit qui s’installe. Les couleurs explosent en la promesse d'un nouveau jour, quand le silence aura lavé nos derniers bruits.

Toute âme en quête a la grâce de sa mélancolie et la mélancolie de sa sensibilité spéciale. Elle sait que cette ultime douleur libère son envol, et précède de peu la Joie qui dissipe à jamais tout ce qu'elle n'est pas pleinement.

Partager l’espace n’est pas si difficile. C’est de temps qu’il nous manque. Partout l’Amour veille.

Si le temps parait trop long ou trop court, c'est sans doute parce que nous ne savons plus spontanément savourer les secondes de notre propre nature, en les suspendant dans l'attente et dans la nostalgie de ce que nous ne sommes pas.

On a temps à perdre, à ne pas se retrouver. Gardez toujours le Cœur et l’esprit bien ouverts. On ne s’appauvrit que de ce que l’on perd. On sculpte l’amour infini dans une pierre tendre et non friable, pour témoigner à jamais de notre toujours trop court passage.

On n’a pas toujours conscience du lien palpable entre tendresse et Lumière. L’Amour est une parenthèse d’infini, captée en un temps suspendu, où la tendresse amincit patiemment la cloison épaisse de nos Egos pour faire passer un peu de Lumière Originelle.

L’Amour est un puits sans fond. On peut y puiser tout notre Infini, ou le limiter de tout notre égoïsme.

En reconnaissant l'Amour, l’homme mortel transcende l’illusion de sa fin.

On ne "fait" pas l'Amour, non. On "fait passer" l'Amour. C’est fondamentalement différent. On résonne d’Amour.

 

– Perdre son temps, c’est ne plus vivre papa ?

– Non c’est ne plus aimer, ma fille, ne plus aimer c'est mourir un peu, aimer c’est vivre, Toujours.

 

À la croisée du temps, l’éternité s’incarne, se perd, se sépare, pleure puis s’invente, tel le trésor qui jaillit, au pied d’un arc-en-ciel Sacré.

Les vies parallèles n’ont aucun sens. Nous sommes, vivants de nos intersections temporelles, des droites perpendiculaires qui se rejoignent parfois et se séparent toujours. L’éternité est une géométrie à l’épreuve de soi-même.

Nous nous rencontrons tous à la croisée de notre Cœur, là où le Moi s'efface un peu.

Il n'y a plus belle harmonie que celle passant par mille vies, pour incarner enfin en Un, deux Cœurs qui entrent en résonance.

La raison ou la rage ne peuvent pas dénouer les liens du Cœur. Rien ni personne ne peut vous appauvrir des personnes qui sont précieuses à votre Cœur. L’Amour ne confisque pas mais, au contraire, nous augmente.

Tout peut bouger, fuir ou s’écrouler autour de Soi; mais l'Amour, qu'on comprend et partage, est l’Axe le plus stable de l’édifice et son ciment, par lequel nous nous identifions soudain et d'évidence, en tant que pierres vivantes et scellées d’une seule et même œuvre. Cette adhésion spontanée, par le mouvement, à la Permanence, est l'appel silencieux de l'Essen-Ciel. Le Monde est notre Espace et le Temps, le chemin qui nous y conduit.

La vie ne nous révélerait pas si nous ne passions pas par la porte étroite de l’altérité et de la différence des corps, jusqu’à y comprendre l’évidente gémellité des âmes.

Dans la plus grande de nos solitudes, il y aura toujours une étoile à aimer.

On est différents d'apparences, mais nos traits d'Union nous relient par le Cœur. Je n'ai pas peur de ne pas être à ta hauteur. J’ai peur de ne pas être à ta profondeur. Vivre sans mot dire, c’est laisser son âme au vestiaire de la Vie. Il faut envelopper le monde dans un tissu de Soi, soigner chaque seconde comme un cadeau Sublime, et ne pas le couvrir d'un hideux papier journal. Oui le temps nous manque, oui on subit nos choix et nos chemins. On se croise, on se sépare, de gré ou de force. Et tout nous éprouve, même l'amour qu'on croyait sans mauvaises intentions.

 

Bien sûr, tu dois partir.

Nous nous sommes aimés 20 ans, ma fille.

C'est ton chemin,il continue,ne pleurons plus.

L’Amour, tissé des fils de l'éternité, cimente Tout ce qui est séparé.

On s’éloigne par amour.

Les liens, ne sont pas des entraves, ils rendent libre.

Libre d’aimer.

 

Je me cacherai discret

Bien au chaud dans ton Cœur

Le temps qu’hiver se lasse

Et je distillerai

Un peu de ma chaleur

Pour que ton froid s’efface

Il n'est pas vrai

Que les anges passent.

 

"Au revoir" est la plus belle expression de l’espérance. On sait, en partant que l'espace, et le temps ne séparent que les corps. Les liens du Cœur sont une alliance inaltérable.

Si l'Amour ne rend pas libre, ce n'est pas de l'Amour. À la vérité aimer l'Amour, c'est en manquer. Aimer n’est pas un désir de complétude, mais une plénitude de l’instant. On n’aime pas ce qui est ailleurs, hier ou plus tard, on aime comme le papillon aime la Vie, spontanément, totalement et sans attente.

La vérité, est qu’à l’échelle de l’infini, rien ni personne ne peut manquer; on ne (se) compare qu’au temporel, qui est choix et regrets. La Vie coule doucement et avec elle, notre compréhension agitée du temporel et de ses bornes. Gardons le meilleur de Tout, c’est l’essentiel.

On se sentira toujours seul au milieu de la foule, tant qu’on se tient éloigné de soi-même. En se rencontrant, sur l'axe du Monde, on ne fait pas que survivre, on coïncide avec l'essentiel, on habite pleinement la Vie et mieux, on peut enfin la partager sans plus se perdre. Il faut savoir briller de son propre jour.

On n'aime pas à vouloir le prouver à tout prix: ça serait s'éprendre et vouloir combler un manque de soi. On aime, quand on a réalisé pleinement, qu'on est déjà tout, simplement, spontanément. On est comblé de l'infini qu'on reconnaît et qui s'enflamme alors au contact de l'autre.

Il n'est pire inconnu que Soi-même. Avant de vouloir enrichir le Cœur de quelqu'un, assurons-nous d’abord d’apprécier pleinement le nôtre et de l’habiter totalement.

On entre en l'autre, comme on rentre en Soi-même, avec réserves ou bien passion. C’est toujours de l’amour, son apprentissage.

Il n’est de désirs mauvais que ceux de possession. Sais-tu ce que tu dois à l'Amour? Cette faculté innée de te comprendre en lui. Je veux que ton âme s'illumine, que rien ni personne ne doit plus éclairer.

Il y a tant d’amour à découvrir en l'autre, mais infiniment plus, avant et d'abord, en toi seul. Le mieux est de ne plus chercher ni attendre ... mais d’agir et de s’aimer (semer) soi-même. En semant soi-même on récolte d’autres « nous m’aime ».

Se réaliser pleinement, c’est trouver en soi la plus belle des compagnies.

La lourdeur de l'Ego, fait qu'on tombe amoureux, et qu’on ne s’en relève jamais, sans que le Cœur nous y aide un peu, en nous révélant beaucoup ce qui compte vraiment.

L’Amour Romantique n'est pas tout l'Amour, de même que le nuage n'est pas tout le Ciel. Mais ils participent tous deux, chacun à son niveau, à toute l'étendue de l'infini Cosmos.

Celui qui a aimé une fois, a flirté avec l’Essen-Ciel. Il n’existe nulle autre paix ailleurs qu’en lui. L’Amour n'est pas un long voyage virtuel, mais une succession de descentes mutuelles du Cœur, au seuil de la Source commune et éternelle.

Nous ne sommes pas des moitiés d’âme. Nous sommes des plénitudes en puissance divisées par l'oubli.

Ici et maintenant, on ne manque de rien, et tout se concentre et jaillit d’Essen-Ciel. Celui qui a vu la Lumière ne peut pas l’oublier. Être insubmersible c’est n’être plus qu’Un avec sa nature profonde et tous ses décors. Plus rien ne nous distrait de ce que nous sommes, ni ne peut nous forcer à devenir ce que nous ne sentons pas être.

L'Amour n'a rien de grand ... sans ces petites attentions du Cœur. Ce que le Cœur ne sait pas dire avec les mots, il le dit au parfum de ses lèvres. Ce qu'il ne peut pas dire avec les lèvres, il le dit avec les mots ou au parfum de quelques roses.

On a tout dit sur la rose. On lui a tout fait dire aussi. La meilleure des choses à lui rendre, peut-être, c’est la grâce du Silence dont elle est l’incarnation. La Beauté est silencieuse, comme tout ce qui résonne et nous bouleverse, comme ce qu’aucun mot ne peut traduire.

L’Amour c’est 100 % d'âme que la chair révèle. Le plaisir, c'est 100 % de chair que l'âme anime. L’âme se fait chair, au travers le baiser des lèvres qui le donnent et l'accueillent.

J'aime infiniment les petits instants qui ont de la grâce. Ces moments suspendus où le mental se tait, et où tout se restaure d’innocence et d’originalité.

 

Avez-vous compris madame

Combien je sentais dans vos yeux tout l'infini et vaste inconnu?

Non pas cet inconnu qui effraie

Non pas cet inconnu qui nous dépasse

Mais l'inconnu qui résonne et parle

Aussi distinctement que vos lèvres qui s'offrent.

 

Un baiser ne se vole pas. Un baiser, ça nous envole. Le propre de l’homme et de sa chute, est la pesanteur. Le propre de l'âme, sa seule vocation en somme, c’est de le faire renaître léger, comme la folie des oiseaux qui s’envolent et suivre son Instinct et son Instant d’âme.

La chair n'est pas le piège de l'âme, mais son état visible. Ta sensibilité et l'estime que tu lui dois, sont un couloir entre Terre et Ciel. Un couloir sombre, ou bien lumineux ...c'est à toi de voir. On fait ce qu'on peut en fonction de ce qu’on est. C’est aussi pourquoi on fait tant l'Amour, pour apprendre un peu qui nous sommes, et surtout ce qu’il Est.

La Chair n’est plus la seule superficie de la peau mais un frisson qui l’accompagne jusqu’à ses racines profondes. L’amour c’est de l’Amitié à sentir jusqu’au bout des doigts. Les sens nous ouvrent aussi la porte de l’Essen-Ciel. La petite mort du septième Ciel, nous propulse vers cet au-delà de toute relativité, suspend le temps et nous rend, l’espace d’un instant, à nous-même. Ce partage de plaisirs relie les deux mondes, réconcilie les contraires en une complémentarité quasi mystique.

 

Passés par le feu des épreuves, ils transformeront l’illusion des fausses alliances et connaîtront enfin ensemble la Joie éternelle des miels sans lunes.

La Magie est le territoire de l'enfance. Les guerriers de Lumière portent en eux toute la rage du monde. C’est elle qui fait bouillir leur sang, c’est elle qu’ils encerclent de leur large Cœur, en y étouffant la violence, et en portant en eux toute la souffrance qu’ils doivent. Ils ont le Cœur pur de l’enfance, mais ils se battent contre les démons qui les encerclent de leurs ombres menaçantes. Chaque seconde ils doivent veiller à ne pas baisser leur bouclier d’Amour et leur épée flamboyante.

Notre seule vocation, n’est ni l'égarement ni la fuite, mais le partage de la Source infinie qui ne sépare plus personne ; celui qui comble les distances et les impatiences de nos petits espaces éphémères.

Peu importe le jour suivant, pourvu qu’on habite pleinement la Lumière de celui-ci. Non son reflet, mais la Lumière elle-même vers laquelle nos propres ombres nous conduisent.

C’est dans la nature du feu de brûler; c’est dans la nature du Cœur d'être courageux. Par le feu on se purifie, par le Cœur on se réchauffe. On renaît de nos cendres, au foyer de l’Essen-Ciel, et on avive les braises pour que le vent n’éteigne pas son feu en Soi. Au milieu de chacune de nos ombres, se cache un puits de Lumière.

Amor est vitae essentia...

Amor est vitae essentia...

À l’intérieur de chacun de nous, il y a un silence. Un silence aussi vaste que l’univers. Et quand nous faisons l’expérience du silence, nous nous souvenons de qui nous sommes.

Gunilla Norris.

Ce que je sais des sciences divines et de l’écriture sainte, je l’ai appris dans les forêts et dans les champs. Je n’ai pas eu d’autres maîtres que les hêtres et les chênes.

Saint Bernard de Claivaux.

Vous aurez des mauvais moments. Mais ils sauront toujours vous éveiller aux choses auxquelles vous ne prêtiez pas attention.

Robin Williams.

Aucun arbre ne peut pousser jusqu’au paradis sans que ses racines n’atteignent l’enfer.

Carl Gustav Jung.

La richesse de la rose, c'est sa fragilité.

Roland Delisle.

L'intelligence n'est pas comparable à un vase qu'il faille remplir mais à un foyer qu'il faut allumer ; ce dont elle a besoin, c'est d'élan vers la recherche et de désir de la vérité.

Plutarque.

Le bonheur se donne à celui qui a vaincu sa peur de vivre et qui considère sa vie comme une étincelle sacrée, dans la continuité des âges.

proverbe tibétain

Faites confiance au temps, qui offre souvent les issues les plus douces aux plus amères difficultés.

Miguel de Cervantes.

Un jour, quelque part, vous allez inévitablement vous rencontrer avec vous-même.

Pablo Neruda.

L'art lave notre âme de la poussière du quotidien.

Pablo Picasso.

Nothing can dim the light that shines from within.

Maya Angelou.

Nos sens sont des trompeurs dont les fausses images A notre entendement n'offrent rien d'assuré, Et ne lui font rien voir qu'à travers cent nuages Qui jettent mille ombrages Dans l'œil mal éclairé.

P. Corneille.

Homme, la Lumière est ton héritage. Sache que l’obscurité n’est qu’un voile. Scellée dans ton Cœur se trouve la Clarté Éternelle qui attend l’occasion pour conquérir un peu plus de Liberté et pour enlever le voile de la nuit.

Hermès Trismégiste.

Vous voulez tuer une ombre, il suffit de l'éclairer.

Fast and furious 7.

L'unique chose qui puisse être pire que d'être aveugle est d'avoir la vue, mais pas de vision (...) Les meilleures et les plus belles choses de ce monde ne peuvent pas être vues ni même touchées, mais juste ressenties dans le cœur.

Helen Keller.

L'égocentrisme est une nécessité historique qui, en se prolongeant, devient une maladie.

Rudolf Steiner.


Le naturel et le spirituel se marient dans le cours ordinaire de la vie comme les couleurs de l'arc-en-ciel en fondant dans la limpidité de l'air.

Jacques Ferron.

Et si c'était ça, le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.

D De Vigan.

Les rapports humains sont souvent désastreux car la grande majorité de l'espèce humaine ne comprend pas qu'entrer dans le cœur d'une personne n'est pas une conquête mais une opportunité extraordinaire.

Marilyn Monroe.

Il y a dans chaque cœur un coin de solitude que personne ne peut atteindre.

Albert Camus.

Le langage poétique est fait pour communiquer des états, les mots y sont des vases ou des clefs.

René Daumal Josef Sudek.

Qui Triomphe de Lui-même Possède la Force.

Lao-Tseu.

L’extraordinaire nous attire un instant, la simplicité nous retient plus longtemps, parce que c’est en elle seule que réside l’essentiel.

Garry Winogrand.

On peut répandre la lumière de deux façons: être la bougie, ou le miroir qui la reflète.

Edith Wharton.

L’amour n’est pas seulement un sentiment, il est aussi un art. Quelque mot simple, une précaution, un rien, révèle à une femme le grand et sublime artiste qui peut toucher son cœur sans le flétrir.

Honoré de Balzac ; La recherche de l’absolu (1834)

Les Âmes se reconnaissent mutuellement par vibration... Non pas par les apparences.

Victor Hugo.

Il y a dans la séparation, le même mystère que dans la rencontre. Dans les deux cas, une porte s'ouvre. Dans le premier, elle s'ouvre sur le passé ; dans le second, sur l'avenir. La porte reste la même.

Elie Wiezel.

L’amour est comme la mer, qui vue superficiellement ou à la hâte, est accusée de monotonie par les âmes vulgaires. Tandis que certains êtres privilégiés passent leur vie à l’admirer en y trouvant sans cesse de changeants phénomènes qui les ravissent.

Balzac ; La Vendetta (1830)

Deux cœurs qui s'aiment, animés d'une même passion, vivent dans un autre univers ; ils parlent un autre langage ; sans se voir ils s'entendent, sans communiquer ils se comprennent ; ils se devinent.

Sophie Cottin , Claire d'Albe (1798)

L’éveil de notre âme se fait lorsqu’on réalise que le féminin et masculin ne sont qu’un.

Liâme.

La géométrie sacrée avait pour but l'élévation de la matière en des compréhensions plus subtiles,articulant l'une et l'autre en un commun creuset, afin de faire comprendre au mortel qu'il était plus que "ça"...un temple spirituel...aidant l'être à transcender la mort.

P.Verbiest.

L’amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur.

Honoré de Balzac ; La femme de trente ans (1834)

Notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes, il a besoin de cœurs brûlants.

Albert Camus.

Le plaisir parle aux sens. Le bonheur parle à l'âme.

Jean Gastaldi.

Je dois être prêt à renoncer à ce que je suis pour devenir ce que je serai.

A.Einstein.

On met longtemps à devenir jeune.

Pablo Picasso.

Un sourire est le bonheur que vous trouverez juste sous votre nez.

Tom Wilson.

Le bonheur, c'est une affaire intérieure. Entre soi et soi.

Katherine Pancol.

Amor est vitae essentia...
Amor est vitae essentia...