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Chris le Gardien auteur
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La "Fascination" du Mal-entendu...

La "Fascination" du Mal-entendu...

La "Fascination" du Mal-entendu...

Je voudrais pouvoir hurler le Silence, pour me rendre sourd à tous les bruits du monde. C’est une grande responsabilité d’entendre le Silence, ce qu’il nous confie, ce qu’il veut que l’on témoigne. Il est aussi Sacré qu’impossible à démontrer, hors du Cœur où il repose. Mais, c’est aussi une aventure entre Terre et Ciel, où seules les âmes en quête du murmure de l’Infini peuvent se rencontrer et se comprendre sur l’Essentiel, sans plus aucun Malentendu.

Il ne s’agit plus ici seulement de mêler nos Egos, de se plaire, de briller ou de réfléchir la Beauté à des fins orgueilleuses. Il ne s’agit pas davantage de s’oublier ni de disparaître derrière le Sublime que l’on passe, mais de Vivre! Vivre spontanément, en s’efforçant chaque jour d’être digne de l’Innocence dont on témoigne, malgré les coups reçus et la souffrance de n’être plus très conformes.

Nous ne sommes jamais humbles de nos mots. C'est l'instant précis qui précède le mot prononcé, où se cache la vérité de l'être libre. Ce que le langage accompagne ou déforme : notre instinct d'âme, si fragile et si puissant à la fois.

La pensée est toujours précédée par la non pensée qui en est l’influx premier et dernier, et que le langage bruyant traduit ou tente de traduire.

Ce temps sacré qui précède l'expression profane, est essentiellement intuitif et informel. Il est l'instant qui échappe à la raison, l'état non duel par excellence.

Dès que la pensée apparait, qu' elle se formalise, l'imperfection déchire la pureté virginale de l'intuition. Le Mental crée une interférence et un bruit qui couvrent le Silence du Verbe non duel.

Nous vivons un temps ou la parole jaillit sans s'être imprégnée du Silence fondateur. Un temps ou le bruit est continu, où le fond ne peut plus émerger, substitué par et dans la forme profane et effrontée qui l'étouffe.

Ce n'est pas tant que le parole précède la pensée, mais que la formalisation de la pensée ne parte plus de la non pensée, du Temple intérieur.

Le bruit d'une parole outil, aux artisans parfois séduisants mais tout en superficialité. Voilà la conquête du Mental et sa suprématie affligeante.

La superficialité est le théâtre horizontal des signifiants de l'apparence mutique, qui égare sur des voies artificielles celui qui l'emprunte.

La Voie verticale naturelle s'est perdue sous les autoroutes bruyantes de notre béton Mental.

L'humilité habite tout au fond de ces lettres que nous traçons pour tenter de traduire le Silence Paisible et Lumineux perçu. Écrire, c'est déjà trahir la Permanence de notre état Originel, puisque nous sommes plongés dans l'illusion imparfaite, derrière des murs épais qui nous isolent de nous-même.

Les mots sont les abris de nos maux. Prenons bien garde de ne jamais en faire des bouts de fromage sur des tapettes à souris.

Les bavards et les poètes ont les mots en commun. Les premiers les profanent, les seconds les consacrent. On ne joue pas avec les mots. Ils sont inutiles comme la Beauté de facade. Leur surface s'admire, mais le Cœur sans cause s’y anime. Qui reste à la surface des choses se perd dans les incertitudes extrêmes. Ici et Maintenant, on ne possède plus rien que l'ultime Vérité qui chante.

Il est urgent de se rendre le digne traducteur du Silence et de l’invisible. Et de ne rien imposer à personne.

 

We are all inside each other...

Words are the relay of our clear hearts.

 

Passeur de mots et de la Lumière qu’ils accompagnent, je n’ai rien à vous offrir que ces quelques mots sans avenir, des mots qui nettoient le passé, qui offrent maladroitement et imparfaitement, sans doute, le Présent en partage. Et ce Présent est celui de l'Amour, qui ne se possède pas, mais qu’on passe et transfigure d’âme en âme, d’instants en éternité. Quand je mourrai, je ne laisserai pas grand chose, hormis un jardins fleuri de mots parfumés et de roses éternelles.

La transmission n'est jamais l'imposition dogmatique d'un message, mais la modalité la plus spontanée de la permanence de la vie, qui passe d'un corps à l'autre et qui ne meure jamais.

Quand les mots portent toute la Beauté du Silence, ils sont les témoins de l'Essence même. Écrire, c'est toujours creuser un couloir vers Soi, emprunter l'escalier vertical de l’Amour, pour oublier la surface douloureuse du monde qui nous a fait grandir en surface.

Parce que je crois assez en moi pour écrire, il faut beaucoup croire en vous pour me lire, nous rencontrer et nous aimer à la croisée des mots.

Les mots intemporels dédicacés sur les livres offerts de notre vie, resteront à jamais nos compagnons fidèles et inoubliables. Poser sans cesse des mots lumineux sur les ombres qui s'installent. Voilà la mission du poète, sa vocation ultime.

Quand tu as tout donné, seuls les meilleurs savent recevoir et rendre en partage Ne regrette pas ceux qui ont tout gardé pour eux seuls.

S'est-on assez aimés pour ne pas laisser la haine détruire nos souvenirs? S'est-on assez aimés pour sourire l'un sans l'autre, sans regrets ni remords? S'est-on assez aimés pour pouvoir se quitter sans plus revenir ? Et à quoi bon toucher les étoiles, si l’on est incapables de se comprendre, ici sur cette Terre désolée ?

 

****

 

L'Amour pour moi n'est pas une obsession, mais l'Essence même de mon rapport au monde. En manquer c'est ne plus vivre : Vivre, ce n'est qu'aimer, apprendre à aimer!

La Vérité ne se cache pas. Elle se révèle dans la constance. C’est d’ailleurs ainsi qu’on la reconnaît, à l'épreuve du temps qui seul peut tuer le mensonge des illusions qui nous normalisent.

Chaque amour même achevé, a été est et sera un contre-pied terrible aux horreurs de ce monde. Ne méprisez pas le moindre instant de Paix éprouvée. Ils sont des parenthèses d’Éternité restaurée. Rien ne passe de ce qu'on a aimé. L'Amour n'est jamais un non-évènement. L’Amour, même imparfait, est la substance du Cœur Commun, la seule vérité qui nourrisse à la Source notre âme amaigrie et pâle.

Tu sais, les gens qui comptent vraiment restent ancrés à jamais en Soi. Ils ne partent que si on a une bonne raison de les oublier. Les seuls liens du sang nous engagent en ce temps, mais notre Éternité engage les liens d'âmes. La Vie vaut plus que toutes nos divisions temporaires.

La rancœur est l'antithèse du Cœur sur le chemin de l'Amour, on n'en doit vouloir qu'à soi-même d'en manquer.

N'oublie rien de ce qu'on t'a fait souffrir, mais oublies seulement ceux qui ne s'en excuseront pas. N'attends pas d'explications, juste de sincères excuses, que tu pourras accepter pour peut-être pardonner.

La repentance, est le principe fondamental de régulation de notre part d'Humanité perdue, par la reconnaissance personnelle des causes et des effets de nos propres fautes, rendant à la Lumière occultée son rayonnement Premier. Par l’épreuve subie on apprend l’épreuve causée et le cercle se referme.

Pardon et Amour sont les deux ventricules du Cœur. Le détachement responsable et en Conscience, est un pardon parfait. Il nous détache de tout ce qui ce qui nous retient par la colère et la tristesse. Quand tu n'es plus au stade de la rage, que tu as dépassé celui du dégoût, alors tu es proche de la libération totale : celle de la clairvoyance qui guérit de toute influence Mentale toxique et qui n'en est plus la proie. Bien au centre du cercle tu « conscientises » les mécanismes des malentendus du monde. Plus que le mot mal (qui existe bien sûr mais qu’on oppose au bien qui parfois est par trop subjectif) je lui préfère le mot « malentendu ». Car enfin, si nous "entendions bien" tous, la Mélodie du monde, nous ne serions plus jamais dans la division. Le tout bien sûr, est de cesser de nous y rendre sourd.

"Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." Écoutez derrière ces mots Christiques toute l'espérance qui s'en dégage. Il n'y a qu'un devoir : reconnaître l'immense faiblesse qui nous divise et la Force infinie du Pardon qui nous réconcilie.

 

****

Dans un bourgeon bouge en souffrance, l'espérance d'une rose et ses pétales de Joie.

 

Nous avons tous vécus mille vies en une, et une vie en mille. Tous ces morceaux épars ou rassemblés de nous, sont le fruit de nos pleurs et les graines de nos joies. Un monde qui jaillit bien au-delà de Soi, un monde qui résonne, de vous à moi, via nos Cœurs si fragiles.

Être fragile, ce n'est pas toujours être faible. Être dur, ce n'est pas toujours être fort. Les vraies blessures s'éprouvent dans la solitude, la Joie seule se partage. Joyeux et fragiles, fragiles car joyeux … peu importe cette fragilité, puisqu’elle fait notre Force. Peu importe qu’ils nous raillent, puisque nous sommes sur le seul chemin du Vrai sourire et de l’Évidence unique !

Pourraient-ils comprendre ? Le devraient-ils ? Sans doute. Mais il ne tient qu’à eux. Un jour, ils comprendront. Un jour, ils entendront, comme nous savons percevoir la Source qui murmure.

La plupart du temps, nous sommes incapables de partage ... atroce constat d'échec! Parce que nous sommes incapables d’écoute et de communication. Voilà toute la tragédie du « Mal en temps dû » ! Le temps coule, et nous le perdons en fine poussière de soi, dispersée aux quatre vents.

La triste passion amoureuse aime aimer, se lasser et ne plus aimer pour aimer; et ne plus aimer pour aimer; et ne plus aimer pour aimer; et ne plus aimer pour aimer; et ne plus aimer pour aimer .... tout en hurlant aimer pour la première et dernière fois.

L’amour lui-même n’est ainsi même plus un « étalon fiable » du bien, la garantie de la paix car il s’est perverti en outil de domination et souvent servant nos guerres et démons personnels. Terrible perte de repères ou tous est vrai et son contraire, dans ce monde que la dualité exacerbe à nos dépens.

La fascination est une influence d'Ego. L'Amour ne met « hors de Soi », n’envoûte, ne rend dépendant personne. Le Mal fascine, oui, mais l'Amour jamais. Il éclaire sans contrepartie, il est don Ultime qui transforme, il ne fascine pas. Çà te fascine? C'est vrai qu'étymologiquement la « fascination » est le pouvoir de division du "diable". En Vérité si tu es fasciné tu le subis, si tu lui fais face, tu n'es jamais "possédé". Ne sois pas fasciné, mais pleinement Conscient.

Les rapports de domination exacerbent depuis notre plus petit niveau toute la division du monde. La Vie? Ce grand laboratoire pour expérimenter, seul et entre tous, le dosage idéal de l'Unité qui rassemble dans le multiple qui divise. Combien d'explosions pour bouleverser l'équilibre de monde et de son propre Cœur? Pour enfin aimer, sans plus éparpiller.

Je déteste les fleurs coupées. Elles sont le triste symbole de la possession et de l'ingratitude. Les vases sont un affront fait à la Liberté.

La symbolique du diable tient en ce qui divise, celle de Dieu en ce qui ressemble. La possession,le repli du Moi,la volonté de dominer sont les plaies de l'Ego. Notre société tourne autour de ces réflexes conditionnés, ne nous étonnons pas de n'être que des moitiés d'Hommes.

Le Moi divise. Le Soi rassemble. Il n'y a pas d'autre alternative.

 

Tant que je suis toi

Tant que tu es moi

Tant que je suis moi

Tant que tu es toi

Tant que nous vivrons prisonniers de nos Egos

Nos corps se toucheront

Nos mains se serreront

Nos bras s’enlaceront

Nous n'aurons jamais accès au royaume sacré de l'Intime

Et de la Proximité.

 

Nourrir son égo c'est détruire le Sublime, au dedans et au-dehors de nous-mêmes. Détruire est devenu un loisir, une tradition ou un commerce. Détruire est l’obsession du diable et des hommes possédés et qui possèdent. On croise parfois la méchanceté et le cynisme incarné, qui se font passer pour l'ange et la victime. Celui qui triche en amour n'a pas fini d'en mourir. L'Amour est un élixir d'éternité ou un poison mortel.

La transparence est essentielle. Pour autant, l'apparence de transparence est toujours diabolique, car elle sait dresser aussi des vitres épaisses qui nous cantonnent dans l'impuissance de voir, sans pouvoir. On est souvent comme des mouches prises au pièges d'un Ciel impossible! La vraie transparence du Cœur se veut sans obstacle.

Alors on comprend à quel point l'apparence doit passer au crible de notre Cœur, et que le noir et le blanc ne sont jamais certains.

N'aie pas toujours peur du noir, ne te fies pas toujours au blanc immaculé. Plonge dans le Cœur que tu veux écouter, et regarde la couleur de son âme.

Oui le Temps et la mort nous donnent la chance d'échapper à la surface de nos malentendus et de plonger au plus près de la profondeur du monde, grâce au contraste nous apprenons l'Amour.

Quel intérêt y aurait-il à jouer d'emblée avec des cartes uniformes? à vivre sans contraste et sans peine? à aimer, sans effort d'être aimable? à la Perfection sans Conscience? à l’Éternité, sans un bonjour, même au risque d'un bonsoir? à l'Ordre sans un Chaos qui fait naître un espoir? Aux au-revoir et aux adieux! Aux jours et baux nuits.

 

L'égalité est parfois trop uniforme

L'inégalité déploie de riches compensations

L'apparence du bien fait mal souvent

Le Mal nous fait mûrir et peut être un chaos qui fait renaître

La dualité n'est en Soi porteur d'aucune vérité.

Seul le Cœur entend et trace la voie du Juste.

 

Les contrastes sont la vie même. Ceux qui donnent le goût aux choses et le désir de les comprendre. Il n'est plus belle Lumière que celle qui surgit de nos ombres. Les contrastes sont les marches vers la permanence qui les fonde et, qui est Puissance Sacrée des différences et de l'Amour qui les relie.

 

 

La nuit, les roses sont deux fois plus belles : quand on ne les regarde pas, elles son Essence et immortelles.

Il n'est de rose éclose, que libre et désirée. Elle a pleuré tous les pétales de son corps ma rose, avant de se retirer dans ses jardins éternels.

 

****

Si la Foi dans l'Amour des autres est toujours mise à mal, ou si nous-mêmes, il nous arrive de nous tromper sur le sens de l’Amour, on n'est tous responsables en revanche, des garanties que nous pouvons offrir, s'agissant de notre propre comportement et de notre prise de Conscience.

L'Amour parfait sait se donner quand on a su découvrir ce qu'il ne veut pas prendre. Mais cette perfection-là ne dispose pas du biotope favorable. Cet Amour Parfait là, est précisément fragile ici-bas, car il est la proie de l’Ego et de l’incompréhension, dans un monde Duel, où tout doit trouver une définition, une explication, une chirurgie exploratoire par l’intellect et le Mental. Il est nécessairement voué au doute et à l’insatisfaction profane.

Or, le Merveilleux est le privilège de l’Innocence et des humbles. Le Merveilleux, est gratuit et ne se révèle pas contre rémunération. Il n’est pas un produit de consommation massive, c'est de l’Évidence d'âme, de l'invisible qui explose en Beauté. Et si l'on suspendait la pensée qui nous submerge, en invitant notre joie d'enfant à jouer au-dessus des vagues à l'âme? Voilà la Magie du "Bien" Entendu!

Fermer les yeux pour rendre au monde tout son Sublime, les rouvrir pour s'en nourrir et ne plus perdre un rayon de son soleil sans nuit.

Le Merveilleux c’est une Révolution Personnelle qui migre de l’enfant à l’adulte et de l’adulte à l’enfant. Au bout des cycles, le cercle se referme. Et ce cercle qui se referme, nous libère, chaque fois un peu plus, parce qu'on le mérite.

La Révolution des Cœurs ne peut être qu'individuelle. On ne peut que se changer soi-même. Voilà le secret de l'alchimie. Changer de regard transforme le monde en or. Mais chacun est responsable de sa propre richesse.

L'adulte a une bien curieuse manie de déformer son monde. Ne laisse jamais le regard d'un enfant se troubler de la vaine certitude des adultes. Tout est là ... retrouver les yeux de son innocence qu'on nous avait volé. Et c'est un combat si difficile, si difficile. Épargne le lui!

La seule Force qui doit, n'est pas celle de la résistance, mais de l'instinct d'Innocence perdue. L'Innocence ne se pense pas. Elle est la Vie, dans sa plus pure expression. Un espace d'émerveillement sans limite, que l'âme habite de toute sa Force Originelle, puissance entendue et instantanément Vivante.

Comme il est reposant de ne plus penser. De stopper le flux et le reflux incessant des causalités troublantes, qui avivent le feu de nos regrets et de nos espoirs. Comme il est doux de se laisser porter par la Vie silencieuse, qui ne nous veut que du bien, depuis Toujours, "Bien" entendu!
 

****

 

- Pourquoi les gens ne sourient pas, pourquoi les gens ne jouent pas papa?

- Les gens ne sourient ni ne jouent plus, mon fils, car ils ont enfermé leur Cœur dans une cage imperméable et sans fenêtre, qui les isole de toute la joie dont tu es encore capable.

 

Au contraire du Pouvoir, la Puissance construit l'Homme sans chercher à l'affaiblir pour se renforcer. En Amour, les forces s'additionnent, elles ne se soustraient pas. La confiance de son état Sacré ne se démontre pas. Elle est inconditionnelle et ne relève pas de la pensée duelle!

Si le papillon éprouve le besoin de voler, c'est son Évidence. Il n'y peut rien ... c'est LA Beauté même et sa Nature.

On n'est pas dans la fuite, au contact de notre état sacré. On reste ancré à cette terre qui nous a fait naître, mais on se branche sur la Sublime et jadis imperceptible Origine Commune. Une Mélodie à laquelle on s'est rendu trop longtemps sourd.

On n'est fou de vouloir paraitre sage, quand il faudrait n'être que spontanément Soi. Il n'y a pas de folie sans âme libre. Là oú il y a de l'âme, il n'y a plus ni certitude ni conformisme, juste l’évidence Intime qui nous traverse et qui n'a rien à prouver ni à plaire à quiconque. Notre Liberté est d’être enfin ce que nous Sommes! De n'être plus jamais éloigné de cet Axe qui nous relie et nous rend à notre Source.

Plus besoin de faire du bruit, plus besoin d’effets d’orgueil ni de démonstrations de puissance. La Puissance ne s’affiche pas, elle se vit, pleinement et avec modestie.

Ne rêve pas trop fort. Le rêve est un intime et discret voyage. On y croise les sourires sans fard et les silences complices d'âmes merveilleuses qui suivent la trace de leur propre Éternité. Ceux qui rêvent bruyamment, dépassent rarement le seuil de leur propre égo. Si tu sais te taire, alors tu sais voir. C'est à vous que je raconte mes rêves. Vous qui entendez mon Silence et mes sourires.

 

Je ne crierai plus ton nom, sans doute parce que, j'ai appris

Qu'on n'aime vraiment que dans le murmure d'aimer

Que l'effusion abîme et que L'Ego détruit

Qu'on n'aime de Silence et de sourires spontanés.

 

Le plus beau témoignage d'une âme en paix, c'est l'illumination de son sourire. Aucune de nos ombres n'y résiste. On restaure l'innocence du monde, par un simple sourire.

La vraie force ne connaît aucun coup bas, aucune méchanceté. Elle est la Vérité sans maquillage, la vie sans détour et la mort sans regret. La mort n'est pas une fatalité, mais elle est fatale à ceux qui n'ont pas vécu pleinement.

 

Elle avait

Un goût de Ciel

Et des ailes

Pour aimer

Et s'envoler

Elle était

L' ange indocile

Qui butinait

De pistil en pistil

Sans jamais Se poser.

 

****

Nous passerons tous, mais le désir de vivre ne passera pas, car il est la Présence de l'été éternel à la portée de chacun dans nos hivers si longs. Rien ne meurt vraiment.

Au doux murmure du printemps, j'ai compris que l'âpre mort n'existait pas. Laisse mourir ce qui doit, et survivre ce qui peut. Les fins de cycles sont effrayantes, mais elles sont la promesse de puissants renouveaux.

Changer de vie ne procède pas toujours d'un choix, mais d'une Évidence parfois douloureuse, qui nous presse jusqu'au fond des tripes et du Cœur. Lorsque ce réveil sonne, il vaut mieux ne pas se rendormir.

Rien n’est donc permanent ici-bas. Pas même l’amour. Mais nier la Permanence et l’Amour, au prétexte que les autres sont encore durs, est suicidaire. Il faut sourire sans cesse. Non par angélisme d'apparence, mais parce que la Foi est sourire.

Comme pour toutes choses en cette vie, tout ce qui commence à vocation à finir, et tout se qui finit a vocation à se prolonger éternellement sur le plan mystérieux. La fin fait toujours mal. Mais c'est la seule façon de renaître. Nous éprouvons la Vie à la mesure de nos sursauts de Conscience. Et tant que nous n’habiterons pas l’Essen-Ciel, nous ne connaîtrons pas de Paix durable ou son espérance.

Ce qui doit nous rejoindre nous touchera, d'une manière ou d'une autre. Ce qui doit finir, finira pour notre plus grand bien. Laissez glisser en vous les courants de l'évidence. Cessez de vous noyer dans de vaines résistances. Tout est juste et parfait. Il n'est point d'yeux ou d'oreilles sans magie du Cœur. Le divorce dresse toujours devant la porte de sortie des tonnes de souvenirs, qui tentent de nous retenir, malgré nous. Mais le passé ne revient jamais. L'avenir nous appelle et doit se construire. Ne restons pas suspendus entre deux fictions.

Nager dans la merde n'est dangereux, que si l'on s'y sent bien. Ce que j'aime dans la rébellion des êtres, ce n'est pas leur façon de se démarquer, par je ne sais quels artifices, mais leur instinct profond de l'anticonformisme, qui les pousse par réflexe à arracher tous les masques qu'on leur impose.

On fait tant de chemin, pour Entendre que le seul point qui compte c'est le point de départ. Le seul dont on doit préserver l'innocence et l'originalité, faute de se perdre, à mille lieux de Soi-même, là où tous sont allés, sans retour possible. La jeune enfance porte en elle les traces fraîches d'une peinture sacrée et l'odeur chaude et parfumée de son éternité.

L'âme ne connaît de limite que de corps. Ses liens sont tissés d'éternité, malgré la vie, malgré la mort.

L'Amour est bien plus grand que la longueur de nos seuls bras. Mais il est assez humble pour accepter le drame de nos limites d'Hommes.

On ne court pas pour aller quelque part, on court par enthousiasme, comme l'enfant exprime la plénitude de ce qu'il est. Juste parce qu'il aime être ce qu'il sait être.

La plénitude? c'est la Source en Soi qu'on active. La plénitude ne remplit rien. Elle fait jaillir de Soi l'Unité, totalement! pleinement! Voila le plein épanouissement, la pleine Conscience, l'alignement parfait sur sa Nature Première, en pleine liberté de n'être plus que Soi-même.

La seule Vérité qui nous maintienne en vie, c'est l'Instant magique qui, malgré les blessures du temps, les deuils et les incompréhensions mentales, nous maintient à l'écoute de notre instinct d'âme et nous murmure: "continues d'espérer, tout a un sens".

Que peut-on désirer de plus dans la vie que du Simple, du Vrai et du Spontané? C'est l’Évidence de l'Instant au plus près de ce que l'on Est, l'instinct sauvage réconcilié en Pleine Conscience de tout son Sacré. Le désir n'a pas de définition. Il ne peut supporter de frontières sans grossièreté. Le désir aligné à l’Amour est l’expression la plus totale et la plus aboutie de nos deux pôles opposés. Le désir échappe à la dualité s’il est rempli d’âme. L’Ego seul le rend vaniteux et vulgaire.

****

 

L'innocence est toujours ingénue. Elle ne connaît de l’âme, ni la prison des hommes ni la prison du diable, même en jouant de corps, elle n'est jamais coupable.

Les ingénues sont des anges aux désirs sans entraves,tombées sur une terre qui fait couler ses larmes.

 

Ce n'est pas le désir qui occulte l'Amour, en grandissant, c'est cette maladie d'adulte - la passion - qui tue l'innocence par des attachements et des manques jamais satisfaits. Nous avons fui l'Instant simple et abandonné la Joie Initiale spontanée.

Il n'est de Beauté que de désirs, et de désirs qu'à la hauteur de la Beauté qu'on mérite et perçoit. Ton corps est le témoin éphémère de son éternité. Prends bien soin de ton infini jusque dans l'imperfection de ses limites.

On utilise pas le Sacré pour jouir. On jouit du Sacré car on le mérite vraiment. Fuyez les marchands de rêves. Ceux qui vous les vendent à prix cher. Celui de vos souffrances et de vos faiblesses. Le Sacré ne se vend pas, il ne s'achète pas. Il se partage de Cœur et d'âme.

L'élégance n'appauvrit ni celui qui l'incarne ni celui qui la remarque. Elle ne vise pas à se distinguer des autres, comme le paraître vulgaire de l'Ego dominant, mais à nous aligner sur toute la Beauté de notre âme, dès ici-bas.

Se sentir offusquer par la nudité splendide des corps, c'est toujours donner à la culpabilité une puissance démesurée. Les corps comme les désirs sont œuvres sacrées. On ne mérite que ce que l'on sait en voir. La vulgarité, est l'effet d'un champ de conscience étroit.

La magie d'un toucher d'âme, vaut toutes les caresses du monde. La tendresse n'est pas contre Nature, mais sa vocation ultime.

J'aime les jeux de regards ... ils révèlent les choses profondes du Cœur, comme les frissons extériorisent le désir de fusion des âmes. Savez-vous ce qu'un regard doit au monde? Ce qu'il est capable d'y trouver.

C'est par la bouche que nos âmes se comprennent, ici-bas et par les mains qu'elles se libèrent. La main n'est pas qu'un bel outil. Elle est le couloir de nos âmes qui touchent l'Essentiel. Entendre bien plus loin que la surface de nos baisers, c'est toucher le Cœur et caresser l'âme.

 

 

Il y avait si longtemps que ses sourires s'étaient perdus quelque part dans ses vides, qu'elle avait dû s'en fabriquer de plus faciles, avec des bouts de lèvres volés aux baisers généreux de ses amants de passage.

 

Nos baisers d'enfants ne contenaient pas une once de mensonge, n'est ce pas? Toute notre vie nous partons à leur quête pour réapprendre à honorer la Vie, et restaurer notre Honneur, celui qui n'a pas de stratégie.

Je crois que le désir ne doit être ni ingrat ni réfréné. Il est sans mensonge, quand il est vrai. Il est la marque du Sacré dans un monde où tout passe.

Ne sois jamais malheureux de désir Sacré qui est un appel à la plénitude. On n'est malheureux que du manque et de nos frustrations à ne pas nous nourrir.

La joie est la pure expression de l'Innocence, notre seule Vérité. Oui, on meurt, tout passe sauf l'Instant Sacré bien au chaud dans son Cœur qu'illumine chacun de nos sourires.

J'aime la sensualité, non pas celle qui embrasse la surface de la peau, mais celle qui s'embrase d'âmes mêlées, de corps et de Cœur, d'un même feu sacré, l'exact point de rencontre entre Terre et Ciel réconciliés.

Quoi de plus naturel que d'être une joie qui ignore tout d'elle-même. Juste un Présent sans angoisse et sans cause. Juste un Œil qui voit sans orgueil ni attente. N'être que pleine Beauté, même aveugle d'elle-même, pourvu qu'elle se vit telle.

Soyons insouciants, critiquables, imparfaitement vrais, mais toujours nous-mêmes en toutes circonstances, se trompant de bonne foi et le reconnaissant. La spontanéité sans stratégie est le trait d'Union des Cœurs, par-delà bien et mal, car rien de spontané, n'entretient de doute ou d'ingratitude à l'encontre de ce qui lui est donné...

Mes baisers ont besoin de vos rêves, pour trouver le chemin de vos lèvres. Ne fais jamais de tes lèvres les portes d'un enfer. Un baiser est une fraction d'éternité à notre portée d’innocence.

Le bon sens est plaisir et joie. S'il manque la joie au plaisir, on s'est trompé de route. Il ne faut pas mourir de plaisir, mais au contraire, il faut en vivre. "Bien" Entendre la Source, c'est "Bien" Veiller, chaque seconde de notre ex-istence.  La Bien-Veillance est l'expression même de notre Puissance d'âme.

 

À deux mains, mon Amour,

On est libres d'aimer,

À demain, chaque jour,

Et pour l'éternité.

 

****

 

Toucher le fond? Mais voyons, quoi de plus salutaire que de toucher le fond, quand on on a tant souffert de la tyrannie des apparences? Alors oui, mieux vaut rebondir et renaître que continuer de mourir à la surface du monde.

On se fait tous une haute idée de l'Amour, sans doute parce qu'on le mérite, et quoique il nous déchire parfois. En amour, seuls les chemins sont difficiles, mais la destination est sublime. Ça vaut la peine d'aimer, même au prix des larmes qui charrient nos Egos.

On tombe amoureux, on tombe des nues, on tombe à la renverse ou dans un précipice … l’ingratitude du monde nous attire,  nous alourdit nous fait chuter. Il y a une telle pesanteur sur cette terre … Du mur de l'ingratitude, on tombe toujours de haut.

Mais même la pesanteur est un beau prétexte d'envol. Je ne veux plus tomber avec quiconque, mais me relever avec vous tous. La Source n'empêche pas de tomber, mais elle nous appelle sans cesse aux motivations de nous relever.

Les sens ont besoin de beaucoup d'âme et juste assez d'égo, pour ne plus tomber. Et je recollerai mes ailes, plume après plume, quitte à y consacrer l'éternité.

Ne précipite pas ta chute dans la caverne aux bruits assourdissants. Hâte-toi au contraire de t'élever, de perceptions subtiles et légères, celles qui te libèrent de tous les poids parasites.

La spontanéité est une rencontre enthousiaste de corps et d'âmes, ce point de rendez-vous parfait dans l'Instant, qui ne s'attend ni ne se regrette. Je t'assure qu'on n'est plus jamais sourd à l'appel de la Plénitude.

Il faut pouvoir entendre cette vérité. C'est si bon d'être amoureux, mais si dangereux de n'être qu'une moitié vulnérable. L'amour n'est pas une moitié de soi à trouver en un autre. C'est le contact de deux plénitudes.

N'être le manque de personne, surtout plus de soi-même … Voilà l'équilibre élémentaire de tout rapport humain. La vérité et la spontanéité sont les plénitudes de chacun avec tous, qui unifient ce qui séparait !

La complicité ne connaît pas le besoin, ni avant ni pendant ni après. La complicité est une connexion mutuelle à l'Essentiel, qu'aucun manque ne limite.

Être vrai c'est s'aimer assez pour se ré-identifier totalement au Sublime et à l'innocence du Monde. On ne cède plus alors aux calculs et à la réflexion que notre Ego stimulait en nous séparant de nos racines profondes.

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Les générations d'après guerre, ont connu l'opulence de la reconstruction, et la joie des plaisirs que la paix et l'amour ont offert en compensation et de juste réaction. Mais cette paix éphémère n'était pas encore la Paix des Cœurs.

Les enfants qui repeuplent ce monde aujourd’hui, ont reçu la mission difficile de provoquer un sursaut individuel de chaque Conscience ... l’heure des sursauts collectifs, par les guerres et cataclysmes, sera oubliée pour beaucoup. Nous leur avons ouvert la voie. Mais nous n'poserons rien aux autres.

Je fais partie de ces milliers d'enfants nés dans les années 70 qui ont cette sensibilité propre à ne rien accepter du monde qui ne soit pas pur amour - dussent-ils en souffrir souvent faute d’écoute - qui ont souffert aussi, de chair et d'âme, d'être si minoritaires.

 

J'ai vu dans la profondeur de nos larmes, l'immensité du désespoir des Hommes. J'ai espéré que la puissance de mes sourires, guérirait quelques plaies, mais le monde est ainsi fait, que la foi de quelques-uns ne comble pas toujours le vide béant de la grande nuit des pleurs.

 

Quand on a aimé à s'en rompre l'âme, on pleure des larmes bleues, bleues comme ce Ciel qui coule de nos joues sur le sol dur et froid, et qui se mêlent aux flaques d'azur brisé, où se reflètent les visages de mille lunes.

 

J'ai plongé mes yeux dans les tiens et j'ai nagé à contre courant de tes larmes pour te tendre la main et te ramener vers l'autre rive. J'ai failli me noyer très souvent, et plus j’avançais, plus je dissipais mes propres forces dans les lames de tes tourments. Aucune larme n'a été inutile.

 

Il n'est pas si dur de vivre en Conscience. Ce qui est insoutenable, voyez-vous, c'est surtout de ne pas (vouloir) vivre en accord avec elle, alors que nous en avons la faculté. C’est d’avoir vu le Sublime et de le nier. Car celui qui ne croit en rien souffre dans son corps mais est si parfaitement adapté aux malentendus qu’il a rendu conformes, qu’il ne se remet pas en question. Du moins, pas encore. Mais celui qui est "entre deux" souffre horriblement, d'un déchirement entre Terre et Ciel. Sa fragilité est sa Force mais aussi sa douleur au quotidien. Nous sommes là pour l'aider à se dégager de l'emprise de son Mental, aux soubresauts désespérés de son Ego pour le maintenir dans sa grotte confortable et sous les rayons de lumières artificielles trop brillantes.

Car, il y a une autre façon de nous faire toucher les étoiles : en nous mettant K.O! Ces coups reçus nous font prendre conscience, peu à peu, de notre propre force à les éviter et à ne pas les rendre.

Le challenge n'est pas de s’adapter totalement au monde, comme les animaux, en niant notre âme, puisque comme chacun sait c'est impossible, mais de re-connaître soi-même le Sublime derrière et malgré l’Ego qui domine, et ça c’est gagné pour personne.

Personne n'est obligé de croire, mais nul ne peut être maintenu dans l'ignorance malgré lui. Nous sommes tous coupables de la merde que nous laissons s'accumuler sur nos yeux.

Néanmoins, je crois qu’il n'y a pas d'âmes fondamentalement faibles, il n’y a que des Égos forts qui la couvrent en surface. Un pas de plus vers Soi n'est jamais un pas de trop. Nous avons tous vocation à trouver notre Centre.

 

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Nous lisons le monde et notre Cœur tente de puiser dans ses racines profondes la sève qui nous lie. On aime profondément ou trop en surface, on fait de si nombreuses erreurs et pourtant : c’est cette fragilité et cette impermanence qui nous rend si vivants.

J'ai deux jambes pour marcher et un Coeur pour rêver. Et quand on apprend à marcher on tombe, si souvent. Et pour voler ? On peut même se tuer en chutant de si haut à la manière d’Icare l’orgueilleux.

On a néanmoins tous le droit de pleurer, de se tromper, de mourir et de mentir, parce qu'on a le droit de rire, de s'excuser, de renaître et d'être Vrai. Chaque nuit et chaque jour, nous sommes sur le bon chemin.

L'Innocence est un seuil qu'on franchit les pieds propres. Quand on l’a compris on n’entre plus jamais dans le Cœur de l’autre avec ses bottes pleines de terre.

On ne peut offrir, de toute évidence, que ce que l'on a su trouver en Soi et qui nous appartient. Si tu sais donner de l'Amour, c'est que tu en Es toi-même rempli. Tu n'as donc ni besoin ni manque à combler, juste à Être Amour.

L'expérience qu'on mérite, fait toujours sortir le moins bon et rentrer le meilleur, qu'on en rie ou qu'on en pleure.

Si on ne trempe pas notre plume d'âme, quand on écrit, dans son propre sang, on gribouille, on ne dit rien! Encre de sang contre sang d'encre : voilà les mots qui font du bien.

On n'est coupables que des émotions qu'on retient et qui nous modélisent sur un chemin de souffrances acceptables, symptômes et alarmes pourtant stridents de l'inacceptable pour notre âme.

 

 Ce n'était pas une flaque de pluie qui gisait à leurs pieds, mais une mer de larmes dont les lames tempétueuses les faisaient dériver à contre sens l'un de l'autre.

Ils s'épuisaient dans le courant de leur rage mutuelle, et ils cesseraient bientôt de nager.

 

Le pire de toi fait reculer mon corps Mais le meilleur retient toujours mon âme.

 

Ne cherche ton équilibre qu'en toi-même. Nul n'est la béquille de l'autre, et personne ne peut nous révéler que ce qu'il a découvert dans l'intimité de sa propre souffrance.

 

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Ça a fait mal oui, très mal. Mais peu à peu, on apprend à nous lisser nous-mêmes de ces aspérités sur lesquelles le mal a prise. On ne se détache pas du mal on l'empêche de agripper et de nous recouvrir totalement.

On ne s'adapte jamais à la souffrance. C'est elle qui s'adapte à nous. Déployez votre Cœur de Lumière, elle s'éclipsera. Nos ombres ne nous enserrent que parce que nous le leur permettons.

On souffre et pourtant cette souffrance est une chance. Elle nous rappelle à nous-mêmes ! La souffrance est le signe sensible de notre besoin de Liberté, l'alarme d'une suffocation personnelle dans notre collectif étroit. Il est alors l'heure de se rebeller ou de mourir. Il y a des modèles et des modélisés. Choisissez votre camp!

 

Il ne me restera, malgré tout, que la Beauté de ce que j'ai aimé, et cette Beauté sera ma nouvelle terre.

 

Apprendre à ses dépens est un échec, apprendre à son avantage est le moyen de transformer sa souffrance en crédits de Force et d’Éveil. C'est notre Éveil qui tue nos démons « charmants », et la mesure de notre joie qui nous assure qu'ils sont bien morts.

L'apparence du bien est parfois un bien grand mal.

Nous sommes toutes et tous plongés ici-bas dans des oppositions et dissociations qui nous obligent à un chemin de dualités inconciliables. Lutter ne sert qu'à ouvrir nos fractures. La seule option qui nous rassemble, est le lâcher prise total, le retour ultime à Soi.

La Lumière n'éponge pas nos larmes. Elle ne nous protège pas du mal des autres, mais du mal qu'on ne leur fera pas.

Il y a des combats qu'il est utile de perdre. Ce sont tous ceux que nous gagnons inévitablement, en rendant les armes qui renforcent toujours l'adversité. On peut parer les coups sans besoin de les rendre.

 

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Chac'Un chac'Une...et tous unis.

La Vérité ne consiste pas à suivre l'autre sur le chemin, mais à le précéder. En Vérité, personne ne suit jamais personne. En creusant les vides, on demeure dans le manque. Et en consommant la surface des choses, on s’y perd sans plénitude.

Ne fusionnez jamais deux vides mutuels ! Marchez côtes à côtes, riches de vous-même et de l'autre. On fusionne deux chemins, jamais deux êtres libres. N’en doutez pas, tout ce qui est Sublime est insaisissable, comme l'oxygène qu'on respire à pleins poumons et comme le soleil qui nous éclaire de ses rayons : Ils n'appartiennent à personne, mais font la richesse des poètes.

On ne se nourrit pas de l'autre. Il nous ouvre la porte d'une Source commune. C’est tout le contraire d’une association de deux Egos. C’est une Comm-Union de deux Soi.

Notre plénitude dépend de l'autre pour se révéler en soi, mais pas pour combler un manque. Nous Sommes déjà complets à l'intérieur. Personne ne peut se substituer à notre propre sursaut de conscience, et nul ne peut éclairer un être, malgré lui. Notre plénitude ne dépend de rien ni de personne.

La plupart des couples aujourd'hui perdent paradoxalement une partie d'eux-mêmes dans l'autre au lieu de la retrouver. Ce symptôme n'est pas nouveau mais doit nous alerter sur le non-sens absolu de ces rapports basés sur le manque et la dualité irréconciliable. Ce mot même de « couple » est finalement très vilain !

Compter sur la réserve d'eau de l'autre, est un apaisement temporaire. Chacun doit trouver LA Source, pour trouver SA Paix. Laissons nous inonder par la Lumière du jour, en entrebâillant les volets de notre Cœur : c'est simple comme un rayon de Soleil, le matin au réveil. Allumez vos soleils à l'intérieur.

 

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Je crois que le regard qu'on porte sur le Monde, contient une Magie que si peu soupçonnent et qu'il est vain de vouloir justifier à tout prix. Mais je crois aussi, et surtout, que nous serons tous sauvés par ce Cœur, qui attend patiemment qu'on le découvre.

On ne peut supporter toute la misère du monde, mais on peut croire en notre propre Éveil et à l'exemple, même imparfait, que nous donnons.

La Lumière ne jaillit jamais que de Soi-même. Nous sommes chacun , à notre niveau de Conscience, des porteurs et des passeurs de cette Source première et intarissable, si bien enfouie en Soi, qu'on croit devoir la chercher en d'autres.

J'admire l'instinct animal, pleinement aligné, insouciant de sa condition de mortel, si plein de vie. Il est ce qu'il EST, sereinement, sans jamais en dévier, même dans le chaos; sans passé ni futur, il Vit, simplement, éternellement adapté a lui-même. Le hamster prend plaisir à courir dans sa roue et grignoter l'Instant qui est là. Il ne va nulle part... Il est pourtant la pure expression de la vie qui ne compare ni n'attend rien, mais qui es là ... Ici et Maintenant.

La colère est mentale. Les animaux en sont dépourvus car, au contraire de l'homme, ils sont complètement adaptés à leur milieu et à ce qui est bon pour eux. Leur rage est donc toujours juste et parfaite. La nôtre, rarement opportune. Ils sont une Lumière inconsciente en mouvement.

On a tant à apprendre de la non intelligence. Et si notre pensée pure était animale? Un retour aux racines insouciantes de notre terre. Un ciel qui imprime chaque atome de notre univers intime et sacré. Une chance de pénétrer l'insouciance du mystère, pour enfin lui sourire.

Le courage de la vérité est le seul courage qui nous rende libres et, sans mensonge, de n'avoir aucune attache d'Ego, dans le respect de soi et de chacun. Le courage, c'est aussi la clarté de décisions assumée et exprimées, loin du remue-ménage ingrat des faux prétextes inventés qui salissent le principe même de notre liberté de ne plus aimer.
 

Sublime... contemple, et laisse les mots inutiles se perdre dans le grand Silence du Beau. Quand le silence murmure, ne le méprise pas du bruit de ta froide indifférence. Toute la Magie du monde dépend de ton attention spéciale.

Lire est l’apprentissage de la verticalité silencieuse. Laissez venir à vous ce qui doit, et appréciez chaque instant comme il est. Ne laissez plus les temps faux gâcher l'instant juste. Ne laissez plus les bruits de la division brouiller la syntonie du Cœur.

L'Homme meurt de sa mobilité. Il est parfois nécessaire de s'arrêter, de suspendre le temps, de respirer le Silence ... d'écouter!  C'est paradoxalement l'immobilité qui nous emmène au plus loin, car il nous rapproche de nous-même. L'immobilité initie la Conscience d'âme. Le Temps est la chance de notre Infini, à condition de le prendre et de le suspendre, à notre juste entendement.

Le vrai Temps de l'Amour résout les équations duelles : mort/vie, union/séparation, amour/haine ... le vrai temps de l'Amour ne possède rien. Il est plein de lui-même. Le Vrai Temps de l'Amour c'est la Présence née des épreuves du Temps, un fruit éternel passé de la graine à l'arbre et de l'arbre au fruit, à la saveur permanente et inégalable.

 

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On se trompe toujours à croire que la Présence, c'est du contact. La Présence, c'est de la Connexion et toute Connexion transfigure les lois connues de la physique.

Les souvenirs et les projections sont des prisons. La vraie joie vit au Présent. On ne construit pas le futur, on construit sa Paix, et la Paix ne se vit qu'au Présent. Le Présent ne divise jamais, car il est la racine de l’éternité. Sa partie vitale et dimensionnante, l’équilibre entre Ici et nulle part, entre Terre et Ciel.

L'espérance n'est pas un futur qu'on attend. L'espérance, c'est un Présent qui résiste à tout ce qui tente de nous conformer dans la grossièreté immobile des formes aliénantes. L'espérance, c'est de la Liberté qui remue si fort qu'on ne peut plus mourir.

La Foi ne protège pas du Mal, mais elle restaure notre Vision et notre Espérance.

Les marins savent que le flux et le reflux des marées, forment l'équilibre parfait de la Beauté. Du vide au plein et du plein au vide, l'océan se salit et se nettoie, mais il trouve toujours son axe et respire, entre déclin et apogée, sans peur de son propre cycle.

On se rapproche au plus près de sa Vérité, quand on s'éloigne enfin de celle des autres.

Ne t'attache qu'a ceux qui te libèrent. Sois pleinement toi et jamais trop d’un autre, par imitation ou dévotion. Si tu étais ne serait-ce qu'un peu toi-même, tu n'aurais pas à beaucoup mourir des autres.

Il n'existe de frontières entre l'âme et le corps, ni entre nous tous, que celles que nous fixons.

Tout est Un. Les sens séparent, ce qui nous appartient de rassembler en Conscience. Un jour on voit ... dans la totalité ... bien plus qu'il ne paraît.

Il faut beaucoup de fragilité en soi pour garder son Innocence, car dès qu'on se croit fort et sûr de son pouvoir, notre puissance d'âme se retranche et on se fait mal alors de n'être plus que fort ou faible dans le conflit incessant des combats de notre orgueil.

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La Foi n'est pas l'art d'avoir raison, mais la Force d'endormir les doutes et les rages sous la couverture de nos intuitions. L'Intuition, c'est de l'Univers en murmures.

Prenez-moi comme je suis, laissez-moi comme vous êtes. C’est simple comme bonjour, c’est simple comme au-revoir. Je ne sais être que ce que je suis. C’est si épuisant de vouloir être un autre. Si nous ne nous entendons plus, alors on prendra le temps. On a toujours le temps. Il faut d’ailleurs le prendre, pour ne pas le perdre. Et crois-moi, on ne perd jamais ceux qu’on a vraiment aimé. Ils sont toujours une grande partie de ce qu’on a construit en Soi. On perd parfois de vue ceux qu'on aime, on ne les perd jamais du Cœur.

Puisqu'on a peur de perdre ceux qu'on aime, il faut les aimer sans peur de les perdre. Voilà l'intensité de la Vie, sa Présence, un peu d'invulnérable et d'insouciante Éternité, en Conscience. Sans Magie, le Cœur se dessèche.
 

 

Je t'ai fait tant l'amour,

Mais tu l'as tant défait.

Je t'ai promis toujours

Tu m'as offert jamais.

 

Ne pas fuir, mais avancer sur le chemin de Soi, avec ou sans l’autre, sans mépris sans haine.

 

Facile d'entrer dans le corps d'une femme.

Si difficile d'en sortir...

Quitte-moi, ne me tue pas.

 

On fuie toujours un peu ce qui vibre en nous et, il y vibre toujours un peu de ce qui part. Mais ne pars pas sans faire la paix avec ce que tu quittes. On est toujours hanté par les conflits auxquels on n'a pas voulu ou su répondre. Les fuir revient à, alimenter contre nous-mêmes et contre le monde, la sourde division des Hommes.

Mais le jour où tu réalises que ceux que tu as le plus aimé sont ceux qui t'ont le plus oublié, c'est que tu es sur le meilleur chemin : le tien.

Plus belle fut la communion des êtres, plus absurde est leur division chaotique. Quelle espèce de complicité peut adorer et détester en suivant, sinon par l'artifice des besoins et peurs incontrôlables d'aimer ou d'être aimé, la quête d'impossibles amours ?

Si vous avez peur de vous-même, nous serions toujours trop loin l'un de l'autre. Mais si vous rentrez en revanche, au plus profond de votre Cœur, alors nous nous y rencontrerons sûrement.

Je préfère désormais rester ... seul … et plein d'amour pour moi-même pour vous rencontrer un jour … par l’Évidence mutuelle.

 

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Le manque est vide et mensonge. L'Amour est plénitude et Vérité. Il n'existe aucune demi-mesure entre Dualité et Unité : Peace is soul's power.

La reconnaissance de la Dualité, restaure l'Unité, dés ici-bas. Nous Sommes, les Rayons d'un Soleil Infini, limités par des nuages qu'il appartient à chacun de dissiper, par la force de notre propre clairvoyance. Nos pluies sont la mort des nuages, les prémisses du Soleil.

Ce que la calme doit à la tempête? Apprécier le Silence. La douceur est la voix authentique de nos âmes.

 

L'authenticité?

C'est la bonne Foi

Elle se trompe une fois, mais s'y reprend à trois

Elle peut faire mal parfois,

Mais s'en excusera

Elle trouve sa voie, à force de blessures

Mais elle en guérira

Elle est vraie à force de ratures

Sans censure,

Pas après pas.

 

 

J'ai deux passions : l'Amour et toi.

 

L'Axe du monde dépend de l'Axe de chacun. Tu veux un monde juste? commence par toi-même et ne juge pas l'autre. Rends la justice, elle ne t'appartient pas! et reste droit au milieu des courbes. L'Essentiel ne se courbe jamais.

Le Merveilleux nous inspire, car l'espérance reste la trace chaleureuse de l’Éternité sensible dans l'éphémère glacial de notre monde égaré.

Notre Cœur n'a t'il pas deux valves? L'une pour laisser rentrer la Lumière, l'autre pour la faire circuler.

Celui qui est capable de donner aux autres, a d'abord appris à s'aimer lui-même. C'est un cycle nécessaire et merveilleux que la vie, malgré les épreuves que nous devons traverser pour nous comprendre, d'évidence.

C'est pas juste parce qu’il le faut, Il le faut parce que c'est juste.

Avancer ? Je préfère habiter ! C’est la seule façon pour mon âme d'épouser l'Infini. Les couleurs de la vie, sont celles que nous inventons et qui sont enterrées dans l’Intime à "Bien" Entendre....

Il faut être habité par tout ce qui a une âme et habiter soi-même tout l'Univers, pour en reconnaître intimement le Mystère. On ne peut ni le saisir ni le traduire, en ne s'y engageant qu'à moitié.

Il y a si peu à faire, si peu à dire, si peu à entendre. Car Tout est là, dans l’Éternité de ce peu, que nous savons habiter.

Comme en photo, on ne distingue vraiment les vraies couleurs de l'amour que par luminance et chrominances inversées du film négatif de notre vie.

Les choses sont toujours beaucoup plus compliquées qu'on le croit, et bien plus simple en vérité.

Pourquoi? Une question si essentielle, qui porte avec elle toute la domination des doutes et des faiblesses. Le Pourquoi est le début de notre transformation, de notre libération, à la condition de ne pas céder au chant des sirènes qui ment et nous enferme.

La connaissance du Ciel ne protège pas de notre ignorance sur Terre, tant que nous n'avons pas résolu en nous cette dualité illusoire, du malentendu en pleine Conscience du Tout en Soi.

Les vraies réponses à nos "pourquoi", sont les évidences qui n'ont besoin d'aucune explication. On a mille questions et il ne suffit que d'une réponse qui nous vient de l’intérieur.

Nos horizons sont vains sans hauteur ni profondeur. La profondeur, c'est l'intensité du Sacré qui résonne dans les volumes de ce monde. Tandis que mes yeux, comme tous mes sens, accueillent la surface des choses, tout mon Cœur leur donne un sens. Je ne peux vivre sans voir, mais je dois sublimer, en conscience tout ce que je vois par ce qui ne se voit pas. Ce qui ne s'intériorise pas nous isole.

 

Architecture d'Egos

Il y a Toi

Il y a Moi

Il y a entre Toi et Moi

Un mur trop haut

Un mur de trop.

 

Pourquoi l'espoir du jour dans nos nuits les plus sombres? Serions-nous ce Soleil couvert d'un manteau d'ombres?

Être entier, c'est habiter le dehors comme le dedans, après avoir abattu nos propres frontières Mentales. Quels que soient les masques que tu portes, n'oublies pas « Qui » se cache derrière. C'est LUI que tu es venu chercher. C’est TOI !

La sagesse se moque de la philosophie, comme la philosophie se moque de la sagesse. On n'est sage que de comprendre, jamais d'expliquer. Rien ni personne ne détient la vérité. La Lumière est une sagesse qui ne s'impose pas, mais qui jaillit à la mesure de notre seul mérite.

Réveillez la Beauté du mystère. La nuit cache une bien belle Lumière. On s'isole de mensonges, on se rassemble de vérités.

Ce monde que je co-crée, danse dans mon Cœur qui le contemple de tous mes sens en éveil. J'accueille la Vie et ce qui vibre en elle, catalysant en moi chaque grain de sa Lumière sensible et invisible. Je Suis, tout ce qui se voit et ne se voit pas. Ne profane pas la Beauté en écartant le sacré qui la fonde. Le désir est une maturité suspendue entre terre et ciel. Seule l'innocence sait bien en jouir.

Chaque jour, nous nous confrontons à l'absurdité immense de nos nuits. Chaque jour on se construit un nouveau soleil.

On fait naître la Beauté. On ne la détruit, à l'absurde, que par notre distanciation et notre ignorance arrogante. La Beauté est partout où nous ne sommes pas. Il est stupide de s'en priver et de lui préférer la médiocrité d'un regard obtus et antagoniste.

La vraie Lumière n'est pas celle qui brille à l'extérieur, mais bien celle que l'on porte et qui jaillit d’Évidence.

Ne vous fiez pas aux apparences, mais à leur constance. Un homme bien restera un homme bien. Un faussaire ne portera pas la bonté très longtemps. Elle est trop lourde pour lui.

Comprendre que la Beauté puise sa Force dans des racines profondes, c'est couper l'herbe sous le pied des apparences trompeuses en affaiblissant radicalement la violence des démons de ce monde.

L'Amour, substance et Lumière du monde visible et invisible, ne dépend de personne, mais il dépend de chacun de ne pas l'Enfer-mer dans nos concepts étroits et occultant.

Les nuages les plus sombres ne feront jamais obstacles à la juste Lumière. L'âme aime, comme on respire, Toute l'oxygène de l'Infini.

 

 

- Papa c'est quoi l'amour?

 

- Je ne sais pas encore, j'apprends tous les jours.

 

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À quoi bon aimer, si nous n'avions pas la Foi, ce courage d'y croire quand tout nous en dissuade? L'Amour, c'est le rêve d'un vol qui se prolonge à l'infini, par-delà l'éphémère des jours et l'illusion des nuits.

Les meilleurs amants du monde sont d'abord des amis. C'est l'amitié qui reste ou qui manque, qui nous réunit ou nous sépare. Le "Vivre ensemble", est une question d'âme et de Cœur. L'amitié n'est pas un lot de consolation. L’amitié c’est de l’Amour Conscient qui communique du plus profond de leur âme.

 

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Si la luciole pourfend la nuit, elle est vulnérable car remarquable et désirable.

Si fragile, mais la Vie même.

 

N'attends pas des autres qu'ils soient aussi vrais que toi, car ta désillusion risque de te rendre aussi faux qu'eux. Supporte qu’ils soient plus mauvais que toi. Supporte le car c’est la seule voie vers ta propre Paix. Supporte leur opacité et ne cède rien sur ta propre transparence. Ils ne la comprendront pas. Mais tu feras face à leur absurdité sans être à leur merci.

La transparence est le seul accès possible vers la paix du Cœur. Le manque de transparence conduit aux malentendus les plus destructeurs. On s'éloigne des autres par la construction de murs occultant. Détruisez les murs et plus jamais vous n'aurez l'occasion de creuser une distance, de juger ou d'être accusé à tort.

 

I wanted to fall in love with your truth,

your Lies have been my torture.

 

Donner son poids en amour ne nous appauvrit pas, sauf quand on te le renvoie à la figure, sous forme d'ingratitude. Alors, tu reçois de plein fouet en pleine gueule, l'équivalent du poids de l'amour que tu avais offert. Et ça, c'est un revers cinglant.

On est fragiles bien sûr, face dans la nuit des autres, mais mieux vaut une paix même provisoire, qu'une guerre permanente. La transparence est la seule vérité, quitte à en souffrir un peu, elle vaut mieux qu'un Enfer-me-ment. Le courage d'aimer dans l'ombre, est pareil à la Lumière de la lune dans la nuit. Il n'y a pas de lune sans Lumière.

La confiance est le soleil, l'eau et l'oxygène réunies des âmes transparentes, le terreau fertile des fruits de leur Amour. Sans confiance, nous marcherions seuls dans un désert infini.

C'est un sublime message de l'invisible : Être transparent, quitte à prendre parfois des coups, vaut mille fois une vie de mensonges par laquelle on les reçoit et on les donne. On nage toujours mieux en eau transparente qu'en eau trouble.

La Vérité n'a aucun goût amer. Elle est la seule saveur qui nous rend a nous-mêmes, malgré les peines que nos illusions exacerbent si souvent.

Aux antipodes de nos réflexes reptiliens de possession et de domination, l'amour doit rendre libre et heureux.

On s'enchaînait à ce que l'on voulait voir, on se libère de ce qu'on voulait ignorer. S'arracher au mensonge est douloureux, s'y agripper est mortel.

Le sel des bains de mer, comme celui des baisers, fait de nous des enfants insouciants et joyeux jusqu'à l'instant surprenant où nous buvons la tasse, suffoquons et manquons de nous noyer.On revient alors sur la plage,l es yeux rougis, jurant ne plus y retourner!

Faut bien choisir les champs où l'on sème ses graines d'Amour, car parfois ils sont infestés des graines de mauvaises herbes invasives qui détruisent les meilleurs intentions; Il faudra retourner la terre longtemps pour les éliminer toutes.

Ces graines qu'on essaime, ont besoin d'un souffle franc et d'une terre fertile.

La confiance brisée ne se recolle jamais. Comme un fleur a besoin d’eau et de soleil, il faut beaucoup de soins pour la voir s’épanouir. En manquer, c’est la faire mourir. On échoue toujours à faire mourir quelque chose qu’on a aimé. On échoue car on perd du temps. On perd une vie. Perdre une vie, la sienne ou d’un autre, c’est rouler indéfiniment sa pierre sans prendre de leçon. C’est absurde. Chaque seconde de sa vie est une leçon. Un sursaut vers soi-même. Vers les autres aussi.

La mort n’existe pas, mais les échecs doivent donner la vraie mesure de l’Eternité. Sinon on demeure mortels et torturés de doutes !

Ne trahis pas quelqu'un à qui tu as dit qu'il était important. Quitte le proprement, dignement mais sans jamais être, ni stratège ni calculateur, sans malveillance. Pars alors sereinement.

On n'est jamais trahi par amour. C'est nous qui nous trahissons nous-mêmes, en grandissant trop vite, trop loin, trop grand...

Chaque acte d'Amour nous rend peu à peu à notre éternité perdue. L'Amour rassemble, il ne divise pas. L'Amour est tout, sauf le fruit amer de l'Ego mortel. Puisqu'on fait naître des monstres, on peut aussi engendrer du Sublime.

Pour aimer d'âme à âme, il faut un Cœur qui sache émettre et un autre qui sache recevoir.

Il y a ceux qui savent exprimer la Lumière et ceux qui savent l'accueillir. C'est une si belle Communion, une correspondance mutuelle de corps et d'âmes sublimes.

 

- Papa, c'est où le paradis ?

 

- Le paradis, c'est quand tu regardes la lune, et que tu sens la Joie remplir ton Cœur, C'est entre ici et là-bas, pas plus haut et pas plus bas.

Paradis, mon Eden

Ô mes amours sans haine.

 

Dans quelques heures à peine, quand le rideau tombera, nous rendrons nos costumes et nos décors en cartons. Nous sortirons par la porte dérobée, n'emportant avec nous que notre nudité non encore amadouée, la seule pourtant qui nous ressemblait le plus. C'est une erreur de croire que l'on doive blinder la coque de notre embarcation, puisque les tempêtes qui nous abîment sont les effets de nos seules passions.

L'amour ne suffit pas à remplir le Coeur des Hommes. Il leur faut bien plus que cela pour survivre. Il leur faut des larmes pour drainer tout ce que la vie veut leur apprendre, du sang pour exprimer leurs rouges colères et des victimes pour se sentir désirables. Mais au bout du compte, c’est de Conscience dont nous nous nourrissons tous. Cette Évidence incroyable qui EST la Paix même. l’avant-goût de la Permanence que notre Intuition permet. Voilà l’Essen-Ciel perçu... Voilà le bien entendre auquel nous avons Tous Vocation, depuis le début....

Petite Terre de famille... nous Sommes cette terre et tout ce qui s'y manifeste. Prenons soin d'elle en nous respectant, soi et l'autre, l'Un dans l'autre, fraternelles connexions. La Beauté du Monde dépend de chacun de nous-mêmes.

J'ai la conviction profonde que le monde changera grâce au changement d'inclinaison de notre propre regard. C'est cette seule perspective, toute personnelle, qui donne du sens à ce que nous projetons. Nul ne peut nous imposer ce point de vue. Nous choisirons ce moment.

Le message que porte le monde se situe toujours au-delà du bien et du mal que nous en comprenons.

Il est sans prix et néanmoins sans concession.

Le plus grand revers de la liberté, c'est d'être envié mais incompris du plus grand nombre.

Ce que nous faisons importe peu en réalité. L'important n'est pas de réformer ses actes en les tempérant extérieurement par des raisonnement contraires à ceux qui motivaient nos comportements, mais de sentir profondément notre racine originelle, la Source paisible dont chaque manifestation ici et maintenant, est spontanément juste. Ce n’est pas la surface qu’il faut remodeler. C’est le fond de Soi qu’il faut réanimer.

Le plus grand challenge n’est pas de choisir le Bien sur le Mal, c’est de choisir de n’être plus malentendant !

Les maîtres ouvrent les portes mais vous devez les franchir par vous-même. Prov. Chinois.

Le temps ne sépare, il n’est lâche que pour les séparés — Sinon, il est fleuve, qui porte, du même mouvement.

Albert Camus à René Char 17 septembre 1957

L'âme est un cristal Et l'amour sa lumière.

Angelus Silesius. 1624-1677

La vie n'est pas une fête perpétuelle. Merci pour les roses, merci aussi pour les épines. -

Jean d'Ormesson

Si vous visez la Perfection, Vous serez déçu, mais si vous vous considérez comme une " Œuvre d' Art" en pleine Évolution, Vous serez en Paix.

Nicole Bordeleau.

Tout ce qui pèse doit s'alléger, tout corps devenir danseur, tout esprit, oiseau.

Nietzsche.

À moins d'abandonner l'idée que le monde est réel, votre intellect y sera toujours attaché.

- Sri Ramana Maharshi.

Ce qui sépare et ce qui relie sont nés ensemble à l'origine de notre univers.

Edgar Morin

Aime et fais ce que tu veux.

Saint Augustin.

Trouvez un seul rayon de vérité, et ce rayon vous transformera radicalement. Ceux qui peuvent en avoir, ne serait-ce qu'un aperçu, feront inévitablement l'expérience d'une grande révolution.

Osho. La vie est une bulle de savon.

"Les seuls êtres parmi lesquels j’aimerais me trouver désormais sont les artistes et les créatures qui ont souffert : ceux qui savent ce qu’est la beauté et ceux qui savent ce qu’est la douleur. Personne d’autre ne m’intéresse." Oscar Wilde

L'amour, une forme d'initiation. Un point de rencontre entre le secret et le sacré.

D H Lawrence.

J'aime les gens authentiques et sincères, qui se laissent toujours porter par la passion et de la spontanéité. Celles capables de donner des sourires et des émotions, qui ne font jamais rien par calcul, mais tout avec le coeur.

Agostino Degas.

Partout où tu iras, vas-y avec tout ton cœur.

Confucius.

Le grand péché du monde moderne, c’est le refus de l’invisible.

Julien Green – Journal

Tout le monde devrait être émerveillé une fois par jour.

Neil de Grasse Tyson.

Mes amours d'un instant valent des amours d'un siècle.

Guillaume Apollinaire.

Marcher dans la nature, c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles.

C. Bobin.

Le véritable amour n’est rien d’autre qu’un accord sur une même longueur d’onde.

Omraam Mikhaël Aïvanhov.

When two souls connect in recognition, the entire world goes silent.

Vangellis.

Le but de la Vie sur Terre est de découvrir son être Véritable... Et de vivre en accord avec Lui.

Henry Miller.

Ce n'est pas l'abondance du savoir qui rassasie l'âme et la satisfait, mais de sentir et goûter les choses intérieurement.

Saint Ignace de Loyola.

Le véritable amour ne connaît ni le soupçon ni la méfiance.

George Sand.

La vulgarité est le moment de plein épanouissement du conformisme.

Pasolini, in "La Divine Mimésis, Chant VII"

Le monde n’a pas besoin qu’on y mette de l’ordre, le monde est ordre incarné. C’est à nous, humain de nous harmoniser avec cet ordre divin.

Henry Miller.

Le rêve est un regard plongé dans l’infini. Quelque chose de bleu comme un coin de légende, un joyau très brillant, mais que le jour ternit.

A. Breton.

La beauté est le symbole des symboles. Elle révèle tout, parce qu'elle n'exprime rien. Quand elle paraît, elle nous montre le monde entier éclatant de couleurs.

Oscar Wilde, 1890.