Il n'y a pas d'étoile plus proche, que la plus lointaine étoile qui brille pourtant plus que toutes les autres, dans notre Cœur.
On la re-connaît intimement cette étoile, car elle est un bout de Soi - oubliée dans ce Ciel trop vaste, sur cette terre trop agitée, sous ces nuages trop sombres - mais fulgurante messagère de tous les aventuriers et rêveurs de vastes espaces à explorer, cette étoile qui nous inspire, c’est notre âme qui nous guide, c'est la Lumière qui inonde les régions du Cœur, dont les habitants ont trouvé l'Axe et s'en apaisent.
Je ne suis qu'un semeur de Lumière, errant d'étoile en étoile, en transit sur la terre.
J'ai peint mille mots sur ton Cœur, à la peinture éphémère, mais aux parfums éternels.
Un mot, n'aura pas la Force d'un regard. Si les mots orientent notre regard, nous nous passerons bientôt des mots, ils nous en libéreront, pour nous-mêmes puis, nous travaillerons sans relâche, à notre tour, à la libération du monde, avec des mots de lumières pour seules armes, pour seule maison, notre Cœur, et notre âme pour seul guide.
Les mots sont la transfiguration de ce que nous Sommes. Jamais un mot ne doit être plus grand que le Cœur qui l'émet ou l'accueille, sinon il devient un mensonge, un outil de l'orgueil. L'âme s'exprime en pureté, par des mots parfaitement inutiles et profondément essentiels.
Il reste des mots tracés, la profondeur que le trait véhicule l'espace d'un trop court instant, pour la transmettre. Écrire c'est communier l'Instant Sublime, par une forme qui toujours s'efface. N'écoute que le Monde. Pas ceux qui le racontent. Le Sublime ne s'explique pas. Il se croise. Il ne peut en être autre-ment. Vouloir convaincre c'est diviser. Tout combat est duel et vain. Habiter la Beauté, c'est la sentir. Et parfois, on se croise sur son chemin. C'est ça le bonheur et il est simple. L' image n'est belle que si elle est habitée par une âme lumineuse. Voilà le secret de tout amour qui jaillit d'empathie mutuelle.
Comme des notes décrochées de leurs portées, nous cherchons la clé qui harmonise la partition. Cette clé n’est pas forgée par les Hommes. Elle les forge depuis Toujours. Elle est le sujet et l’objet du Monde. Nous sommes cette clé qui s’ignore. La clé qui ouvre la maison de notre Cœur.
Les mots sont les flacons sacrés d'effluves invisibles. J'aime les mots qui relèvent, jamais ceux qui rabaissent. J'aime ceux qui transportent et pas ceux qui nous blessent. Je crois dans leur puissance, je crois dans leur Essence, dans l'âme qu'ils révèlent et dans les voyages qu’ils inspirent.
L’intensité de ce Monde est le fruit savoureux du voyage au Cœur de Soi.
Il est des rendez-vous qui nous font rencontrer l'autre, et parfois - sans doute les plus importants - ceux qui nous font nous rencontrer nous-mêmes. Le monde ira bien mieux, lorsqu’il n’y aura plus que des voyageurs de l'âme, des explorateurs de l'invisible et des rêveurs de l'Amour, guidés par leur envie de transcendance, qui auront abandonné toute leurs attaches sur la bite rouillée d'un port désert.
L'intensité est toujours authentique, mais le temps seul ne suffit pas à la satisfaire, car ce monde est fidèle à la durée, fût-t-elle pur mensonge, par laquelle elle s'épuise. Il y a la peur de se perdre et l'angoisse de ne plus se retrouver. Voilà le peu de foi auquel le Mental nous expose, quand on perdu la trace de notre âme. Bien habiter son Cœur, c'est prendre soin de son âme.
Le Cœur pour l'âme - comme les poumons pour le corps - inspire l'essentiel et expire l'accessoire. Il faut avoir voyagé pour re-connaître ces régions apaisantes. Il faut ne plus nier nos intimes évidences, l’appel du large, nous pousse à bousculer notre confort de préjugés et de dogmes matérialiste et d’embarquer dans le Mystère qui nous attend, le seul qui nous apaise, et paradoxalement le seul que nous fuyons ! Qu’attendez-vous pour ne plus vous nier vous-mêmes ?
Nier l'âme c'est comme nier l'azur, au prétexte qu'on ne regarde le Ciel qu'aux moments des tempêtes.
Écoutez l’intensité du Silence, quand vous l’entendrez, vous comprendrez toute la médiocrité des bruits profanes et combien ces derniers manquaient de profondeur. Ce nouveau Monde n’est pas un autre Monde, c’est votre regard seul qui se nourrit de toute l’intensité qu’il ne voyait pas, qu’il masquait ou qu’on lui occultait. Le monde est aussi infini que les espaces qu’on ouvre en Soi pour s'y confondre. Il n'y a plus alors qu'une seule et même énergie initiale qui coordonne les petits mouvements et les Grands Silences.
Tout est écrit bien sûr
Mais jamais sans ratures.
Je veux vivre
Ivre
Comme l'insouciante abeille
D'instants de soleils
Et de lunes de miel.
La Lumière qui éclaire est rarement celle qui brille.
La lune n'est que le témoin d'un soleil perdu de vue. Et si nous rayonnions enfin cette Lumière sans plus la réfléchir? On ne réfléchit pas la Lumière, on la rayonne. N'éteins jamais la vie que l'on te donne. Écoute la Fulgurance de ce Foyer qui t’appelle.
Au milieu du pire des autres, nous tentons le meilleur de nous-mêmes. Les épreuves nous poussent à l'intérieur de Soi. C'est la vocation, au fond, de tout chagrin : succéder à la colère qui nous met hors de nous, en rendant à notre fragilité d'Homme toute la bienveillante attention de son Âme. On grandit toujours de nos peines. La Dualité n’est que l’outil de notre équilibre de Cœur. Toute transfiguration, est une victoire de l’âme pleine, sur l’absurdité des formes seules et vides.
On anime la matière que l'on sculpte. S'il n'y avait pas un sens de l'âme, la Beauté nous laisserait de marbre. On n'a pas qu'une vie, mais chacune est unique. On grimpe cent sommets, alors qu'il suffirait de ne descendre qu'une fois en Soi-même.
Derrière tous nos chaos, un potentiel infini de Paix se transpose. Ne perdez pas de vue l'étoile qui vous y conduit.
Elle paraissait à fleur de peau, comme toutes les plantes trop belles, mais les hommes, qui coupaient ses tiges pour la mettre en vase, ne se doutaient pas que ses racines de rosier puisaient aussi profondément en terre.
Ils ne méritaient que ces épines et pétales éphémères.
Ses jambes étaient lourdes d'avoir trop marché sur le sentier des autres.
Elle s’arrêterait désormais, pour cheminer sur celui que ses rêves lui traceraient, le seul à la conduire vers son vrai sourire.
Ce n'était pas un rêve, non.
C'était son âme qui bouillonnait sous le couvercle fermé de son monde infernal.
Elle ne devait plus sa Beauté à son côté superficiel.
Elle avait traversé ses propres frontières, et rien désormais ne viendrait limiter ses envies d'ailleurs et de Liberté.
J'ai rêvé, leur dit-elle, que votre âme se souviendrait de moi pendant vos jours, mais seule la nuit nous réunit et l'oubli au matin vous réveille.
Je ne crois plus dans la fidélité de vos oiseaux en cage, et surtout pas dans leur bonheur,
Ne m'emprisonnez plus dans vos étroits romantismes, ne me calculez plus, je ne suis pas à vendre.
laissez le désir libre de se perdre, mais Soyons, intensément là; où nos Cœurs résonnent, où nous ne Sommes plus qu'un seul et même Son, qu'une vibration de plaisir déployé sur le seul Axe qui ne s'oublie pas.
La Somme de ce qui nous rassemble et ne nous divisera pas.
Et si nous devions nous perdre, un bout mutuel de nos âmes habiterait pour toujours l'espace infini de l'autre.
Saurons vous reconnaître le vrai sens de l'Amour?
Quand on prend le temps de tracer des Cœurs partout où l'on se trouve, on ne dessine plus simplement des formes, on restaure le monde de ses couleurs fondamentales. C’est notre vocation, notre puissance.
Alors bien sur, on est touché par la Beauté qu'on mérite, et sa manifestation est toujours fragile, mais elle est inéluctable. Il faut déployer ses ailes, et même si les chasseurs rodent, continuer à voler.
La Lumière ne se cache pas. Elle attend son heure, et se manifeste dans le bonheur intime que chacun se révèle. Chaque seconde est un Désir d'âme, qui expire mais inspire sur le Plan. On aime dans l'amour, la part absolue de l'état originel dont on se rappelle. L'Amour ne se conjugue pas à l'imparfait. Il est un Présent éternel à partager d'un seul Cœur. La Communion des regards, c’est cela l’ Amour et son authenticité ne dépend que de Soi. Ce n’est plus l’Ego qui possède, c’est l’âme qui enrichit, l’autre. Ne mettez jamais le monde à vos pieds, prenez le sous vos ailes. C'est Tout, c'est rien, mais c'est déjà beaucoup. On ne prend bien une main, que pour la libérer de l'emprise de celle des autres, prenant bien soin, à son tour et surtout, de ne jamais la broyer. On ne manque plus de rien, on partage l’absolue Beauté qu’on mérite.
Être là, ce n'est pas nécessairement être présent n’est-ce pas? Combien si proches, sont pourtant si absents? La Présence, voyez-vous, c'est une attention spéciale, qu'aucun corps ne remplace si l'âme ne l'habite, pleinement. La vraie Présence, c'est de la puissance de Soi révélée, sinon elle est aussi fragile que les volutes de nos cigarettes consumées et de nos alcools volatiles.
La complicité passe par l'absolue confiance en la Beauté qui nous anime. Une Lumière que l’on partage autant qu’on peut et veut. Le goût des fruits est meilleur partagé. Sans la sensualité, il n'y a pas d'impression d'âme. Ce partage est libre et con-sensuel. Il est la rencontre des complices qu’on sait reconnaître, en Conscience, en Présence.
Le rêve qu'on libère, c'est de la réalité augmentée à l'infini de Soi et des autres. Si tu ne crois pas assez en cet autre toi-même, tu n'y rencontreras jamais la formule du Mystère qui pourfend la terre et répand la Lumière.
Où qu'on aille, on a rendez-vous avec Soi-même. On n'a plus à se rencontrer, là où l'on s'habite. Ne te défends plus des fruits, mais de ceux qui t'en privent. Au croisement des cœurs, sur l'axe parfait qui nous attend, il y a ce grand Silence à partager. Et ce Silence, c'est l'Amour qui se propose, au fil du temps qui décompose. L'Évidence, c'est du Présent en marche, une Conscience pour Soi-même pleine d’empathie à l’égard des autres, qu’ils nous en soient gré ou pas, qu’importe, pourvu que nous soyons d’abord plein de nous-mêmes.
Pour résoudre les problèmes du monde, il faut d'abord se guérir soi-même. Le reste suivra et les mots pour le dire… viendront aisément. On ne peut sauver ce monde sans que chacun ne se sauve lui-même. Sans Conscience individuelle, tous les degrés de l'éventail ouvert de la bêtise humaine sont possibles.
Ce monde se réforme de sa propre maladie en en mourant, et en renaissant à l’évidence de sa Paix originelle.
Un jour, on se réveille et l’on voit clair! Ça ne veut pas dire qu on ne souffre plus. On ne souffre simplement plus du mal qu'on ne fait plus, mais on souffre encore du mal dont les autres souffrent encore.
Il arrive un moment, où nous ne souffrons plus de la peine que nous provoquons, mais de celle dont l'autre ne veut pas guérir.
Laisser éclater en terre tout son potentiel de Lumière, telle est la vocation de la graine. Si tu ne crois plus en toi, contemple un champ de blé. Nous sommes le grain et le pain, la Lumière et le Soleil, l'orage et la sérénité. Nous Sommes la grande toile tissée de la Vie, qui vibre et répand sur chacun la totalité du Monde. Son espérance inonde et rassemble ceux qui se croient seuls et perdus. Alors nous devons continuer à être bien présents en nous-mêmes pour témoigner de l'intensité joyeuse de cette Vie. Et même si nous passons, nous laissrons toujours une trace que d'autres suivront un jour et reconnaitront au travers leurs propres pas.
Au fil de l'eau, je ne m'épuiserai plus goutte à goutte. Oui... la Force est toujours tranquille. On passe. La vie où qu'elle soit, passe et déroule son chemin. Chacun ressentira assez de Joie, pour traverser le mur des Hommes, quand il en sentira l'évidence.
La vraie Joie restaure l’éclat terni de toute chose. Le monde prend la Couleur de l’Essen-Ciel et tout l’accessoire nous enrichit car il est Conscience du rayon manifesté.
Cet état d'Extase, que les illuminés connaissent, est la mesure Sacrée du plaisir, celle qui conduit les Hommes bien au-delà d'eux-mêmes.
Et chacun se rendra compte bientôt, qu'un rire d’enfant, un sourire, un amour aussi bref soit il à l'échelle du temps, étaient les prémisses d’un paradis auquel on ne croyait pas.
Bien habiter son Cœur, c’est s’offrir un bout de paradis au milieu de l’Enfer et passer à tous le goût de sa Lumière.
J'habite la demeure du possible. Elle a plus de portes et de fenêtres que la demeure de la raison.
Lorsque la lampe de l'esprit de Bouddha illumine les êtres sensibles, des éons d'obscurité sont dissipés.
En poésie, on n’habite que le lieu que l’on quitte, on ne crée que l’œuvre dont on se détache, on n’obtient la durée qu’en détruisant le temps.
L'âme est une fleur délicate exposée au vent de la destinée.
Il n’y a qu’un coin d’univers que vous pouvez améliorer : c’est vous-même.
Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde.
Le Désir de vivre renaît en nous chaque fois que nous prenons de nouveau conscience de la Beauté et du Bonheur.
Le Bonheur n'est Jamais Immobile ; Le Bonheur c'est le répit dans l' Inquiétude.
J'ai accroché mon cerveau au portemanteau , puis je suis sorti , et j'ai fait la promenade parfaite .
La sensibilité ne s'acquiert pas. Elle est une richesse que seule l'âme authentique possède.
Les choses profondes sont toujours préparées et enveloppées par une certaine obscurité: les étoiles n'apparaissent que dans la nuit.