Devant toi se déroule un immense potentiel à retenir. Ne le laisse pas se ternir, aux rayons des fausses promesses, ni des lueurs artificielles qui maintiennent ce monde dans l'état où tu l'as trouvé quand tu es venu à lui.
Je m'évertue à ne laisser en ce monde, que le meilleur de ce en quoi je crois. Je ne me sentirai jamais responsable que les autres en retiennent le pire que je n'ai pas souhaité. On est toujours vulgaire à se laisser aller aux formes qui nous aliènent et nous rabaissent.
Une photo en noir et blanc
Se souvient
À quel point
La couleur vive des instants
Prime la nostalgie du temps.
J'ai vécu mille combats
J'en suis mort mille fois.
Suspendre les heures
pour ne plus les subir,
est ce cela rêver?
Le vulgaire? C'est la forme sans le fond. L'Infini nous appelle, mais c'est le temps qui nous retient. Le temps crée nos limites et les murs qui nous enclavent. L'âme se souvient parfois d'elle-même, par les rêves, les intuitions et les infantiles petites choses non sérieuses. Comprendre la Vie avec nos petits cerveaux d'Hommes, c'est toujours l'enfermer dans nos propres limites obscures. Voilà l’orgueil d'un monde si étroit aux rêves honteux.
La sur-virilité de la société nécessitait un équilibrage que la douceur de la femme insufflait. Nous assistons aujourd'hui aux effets contraires d'un principe masculin s'insufflant dans le féminin, créant un déséquilibre aux effets aussi clivant que le premier. L'équilibre ne consiste pas à reporter les charges sur le plateau opposé d'une balance, mais de trouver l'Axe premier des forces contraires.
Ce que nous devons éviter, c'est le danger du confort qu'on nous impose et qui nous maintient dans les masques du conformisme et des habitudes. Éviter de succomber au toxique que ce monde nous présente comme notre seule et fatale vérité.
La spontanéité connait les vrais dangers, mais ne s'empêche pas de se vivre pleinement, malgré eux. Si j'estimais dangereux d'être totalement moi même, je resterais attaché à ce que je ne suis pas, à ce qu'ils veulent que je sois, exclusivement selon un modèle type et sclérosant. Je craindrais la Lumière et me rassurerais de ses ombres. Je ne volerais jamais, car ramper comme mes pairs, serait alors mon seul plaisir jusqu'à en souffrir, comme eux-mêmes ont souffert et trouvé ça normal. Je resterais un Caterpillar toute mon existence, à marcher sans fin sur la terre noire et sans horizon de mes obligations mentales.
En te projetant, tu sors de ton Cœur en périphérie de toi-même, tu plonges en sphère mentale, tu sors de l'Amour, et tu te perds alors à l'infini de ton éloignement, dans son étroit reflet illusoire. En ne s'identifiant qu'a l'enveloppe, on en perd son contenu. Le Deux est partage, mais le Un est sa seule Source. La Dualité est division, chaque fois qu'on ne se restaure pas soi-même, à sa propre Source. Seule la Source nous rassemble, la dualité sans Conscience personnelle d'Unité est vaine et toujours règne du seul l'Ego, jusqu'aux fausses lumières des amours trop humaines.
L'erreur grossière de la société est de laisser prospérer l'idée qu'on doit être deux pour aimer. C'est une prison Mentale de le penser, car l'Amour se fait et se partage à deux, mais se comprend d'abord seul.
S'aligner, c'est placer le curseur de Soi à la juste place, là ou la Paix nous invite à nous assoir, à l'exact endroit où tous préfèrent rester debout et en guerre. Ils nous maudissent d'être différents, mais ils se sont maudits d'être si semblables.
Je crois néanmoins dans l'alarme positive que chaque blessure provoque en chaque Homme et même des plus douloureuses. Il y a une chance immense qui nous pousse à discriminer au plus intime, de Soi, les vraies richesses de l'âme. Celles qui ont nul besoin de hurler pour exister. La fragilité? Mais voyons, la fragilité ce n'est que Puissance qui s'ose. Et si tes larmes sont parfois plus fortes que ton feu, elles n'éteindront pourtant jamais tes braises.
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Ce n'est pas le soleil qui se lève, chaque matin, c'est toi. Nulle cigale n'a chanté ni volé à l'aventure du Monde, sans percer la dure carapace qui la tenait en terre ni sans en souffrir beaucoup, mais elle s'est élevée soudain, parce qu'elle le méritait.
On a besoin de si peu des autres pour se sentir Soi-même. D'ailleurs, les autres nous entrainent si souvent et de bonne foi pourtant, vers les chemins de la peine. Un clin d’œil rassurant, la bienveillance d'un geste sans calcul, la possibilité de se laisser apprivoiser sans craindre les barreaux d'une cage, la liberté d'être soi et de le rester. Voilà surtout les signes positifs qui nous lient aux autres. Pas leur soumission ou leur obligations éprouvantes.
C'est si simple le bonheur : c'est l'exact opposé de l'image que la plupart des Hommes s'en font. Il faut beaucoup de soumission, je crois, pour s'adapter en tout point aux structures de nos siècles. C'est d'une violence telle d'ailleurs, qu'aucune âme libre n'a jamais réussi à s'y maintenir sans beaucoup souffrir du courage d'en sortir.
Alors qu'il appartient à chacun de réagir selon ce qu'il est, au plus près de lui-même, il se tourne vers les autres selon ce qu'ils croient être, au plus loin d'eux-mêmes. L'illusion Mentale et Sociale est captive, car elle nous arrache toujours au bonheur d'être Soi.
Ne crois pas ce qu'on te rapporte utilement, crois ce qui te transporte subtilement. Il n'est aucun bonheur en ce monde qui ne soit pas une fulgurance d'un Soi originel et authentique dont on se souvient et qu'on refond. On est malheureux des questions qu'on se pose, en se rendant sourd aux réponses sans cause.
Personne n'a de leçon à donner à personne. Nous sommes tous libres de continuer à mourir des leçons que nous ne retenons pas pour nous-mêmes. Les juges siègent dans leurs propres ténèbres. Je n'ai mal que du bien dont je me prive.
Plonger en Soi, c'est y puiser toute la Lumière originelle qu'éclipsaient nos propres ombres. L'essentiel est un trésor à mettre au jour. À mesure que l'âme recule, le froid s'installe. Tout se fige dans les glaces de l'absurde et les blessures solides d'une vie trop courte. Si tu ne découvre pas ce qui se cache sous tes brumes, tu n'habiteras jamais le pays de tes rêves.
Le temps, ce sont ces parenthèses dans l'Infini qu'on ouvre mais aussi, qui se ferment inévitablement. Il faut pourtant accepter l'éphémère des formes, puisqu'on s'ouvre, grâce à elles et à notre seul rythme, aux fulgurances de l'intemporelle Source du Monde.
Vivre c'est avancer. Ce n'est pas retenir le temps ou l'anticiper. Ça, ce n'est plus vivre, c'est penser sa Vie. On mobilise trop de tension aux combats de la vie, alors même que ce sont elles qui en sont les causes. Relâchez l'énergie qui vous désaxe, cessez de l'alimenter. En croyant vous en libérer, vous devenez un Sisyphe incurable.
S'interroger sur qui je suis, est le paradoxe même de la pensée qui m'éloigne de ma propre Source à mesure que je deviens un objet extérieur, une projection mentale insoluble, un problème artificiel qui tente de se solutionner lui-même. La Lumière se mérite mais, elle n'a pas de prix. Elle jaillit de la seule humilité, qui coûte à l'Homme.
La Beauté à laquelle on s'attache le plus souvent, est inversement proportionnelle à celle qui nous fonde et nous libère. Il faudrait pouvoir ouvrir totalement son Cœur sur ce monde, mais on se contente de n'ouvrir que les yeux. Il n'y a pas de Beauté sans Présence de l'âme, c'est pourquoi l'Art l'exalte et disparait à chaque fois que la barbarie s'installe.
C'est vrai que l'Amour triomphe de tout, mais c'est au prix fort des guerres de l'Homme qui se l'approprient et le définissent à leur image.
Qu'espérer en dehors de nous-mêmes, qui ne soit pas le fruit de notre propre impulsion? Qu'espérer de mieux pour nous-mêmes que ce qui ne nous tue pas. Aucun être sensé ne devrait aimer la souffrance à laquelle il s'habitue pourtant.
Comprenez bien que l'âme n'est, en soi attachée, à aucun des besoins de ce monde, même si elle participe à chacun d'eux du fait du dimensionnement nécessaire à son éveil.
Dès que notre âme s'éveille à sa partie occultée, nous prenons conscience de la totalité de l'état-Source. L'attachement au manifesté s'estompe très progressivement, y compris de notre vivant, et tout s'anime soudain de fulgurances joyeuses et de synchronicités subtiles.
Nous sommes les consciences individuelles d'une âme infinie. Notre liberté nous croit autonomes, notre libération adhère à son courant inconditionnel.
Pourquoi se saouler de la vie quand on peut juste s'en abreuver? On ne changera ce monde qu'en brisant la soumission de notre Moi qu'il manipule. Se libérer soi-même est le préalable nécessaire à tout changement durable et constructif.
Quand je contemple une femme, je puise en moi toute la douceur qu'elle m'inspire. Je redeviens l'Adam du désir innocent et de l'Amour sans tâche.
Ce n’était pas un visage que j'adorais, mais notre empreinte commune.
Ce qui fait bouger les tripes et le Cœur d'un homme vient, de bien plus loin que tout ce qu'une femme peut lui montrer. Ce qui les unit, c'est d'abord tout ce qui ne se voit pas et qui ne trouve aucune réponse aux pourquoi de la raison commune.
On confond si souvent la satisfaction et la sérénité. La première a la prétention de combler un manque, et n'y arrive jamais. La seconde est une plénitude de l'Être révélé dans sa plus entière nudité sans cause, la simplicité suprême, ici et maintenant. Chaque seconde contient l’Éternité qui compose.
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Ne profite pas de la faiblesse des autres pour imposer ta force. Sois juste cette épaule sur laquelle leurs tempêtes se brisent.
Elle a une aura que seules les âmes sensibles émettent, un goût d'infini qu'elle sait capter et qui donne à sa vie le parfum subtile et magique du Tout Sublime, mais l'incapacité chronique de s'adapter au monde trace des sillons de ricil noir sur ses joues de faïence fêlées.
La plus belle des promesses ne fera jamais ton présent. Écoute résonner cette âme qui t'apaise. Elle est la seule joie qui naît sans besoin. Cette joie que peut-être tu reconnaîtras en cet autre, avec qui tu partageras son feu, sans projet ni adresse. Cette Joie c'est la Puissance en Présence, qu'on soit seul, qu'on soit deux ou une multitude à en percevoir l'Essence. Voilà le bonheur en partage. On mesure l'Amour non pas tant à la conviction qu'on en a, mais à la Joie qu'il réveille spontanément en nous.
Quand tu as eu la chance de croiser sur ce chemin, des âmes qui t'ont fait vibrer au plus profond de toi, ne méprise aucune d'elles au prétexte de ne pouvoir les retenir. Toutes ont fusionné à ton éternité et aucune ne mérite ton oubli.
Qui n'a jamais vécu dans son Cœur ce jaillissement explosif quasi violent du coup de foudre au détour de regards croisés?Vous ne résonnez soudain plus que d'une seule vibration, et le souffle coupé, vous sentez l'énergie d'une Éternité qui se fout de la durée.
Les personnes les plus importantes dans nos vies, ne sont pas toujours celles avec lesquelles nous passons le plus de temps, mais qui suscitent en nous une telle intensité de présence, qu'elles contribuent à nous donner le goût de l'Essen-Ciel.
L'Amour con-sacre, il ne divise pas, il n'use pas. Deux plénitudes en partage : voilà la plus belle des complicités, dont les exigences mutuelles ne comblent ni ne pillent rien de ce qui nous anime déjà, du plus profond de Soi.
La complicité, c'est de l'insouciance joyeuse, une évidente expression de l'Amour qu'on ne réfléchit pas. Quand nous décroisons nos chemins, au verdict impitoyable du temps et de nos faiblesses d'Hommes,il y a toujours une horloge sacrée qui ne décompte pas les heures et les prolonge, là où la Lumière ne s'éteint jamais, de mains et de Cœurs liés dans la chaîne d'Union des âmes.
Notre Cœur est un tournesol, qui puise sa Lumière à la Source de l'Amour qui le nourrit. Viens! dit-il. Je vais te montrer ce qui ne se voit pas, ce qui ne s'explique pas, ce que tu croyais n'être qu'un inextricable Mystère. Alors que l'inextricable, c'était cette apparence à laquelle tu t'étais habitué avec le temps. Tu Es ce Mystère révélé.
Si tu n'as pas d'explication possible, ne cherche plus. Tu t'es trouvé. Si tu ne te reconnais plus en lui, c'est sans espoir.
Ne plus faire qu'un avec ce qui nous entoure : voilà la révélation instantanée de l'Essen-Ciel. Il n'y a pas de superficialité, quand on rejoint spontanément ce Centre, dont les enfants vivent encore toute la simplicité du secret. Je préfère les bacs à sable, aux étendues désertiques des hommes. En vérité, je crois que je ne m'y suis jamais perdu. Un peu,sans doute,le temps de retrouver mes jouets et mon Cœur, pris dans leurs sables mouvants.L'enfance est la seule oasis qui nous abreuve. Prenons soin de nos enfants. Ils méritent le meilleur qu'on n'a pas su nous donner.
Ne crains pas la Lumière, mais crains de l'oublier. Oublier l'innocence, c'est l'origine et la conséquence du Mal et de notre séparation. Il s'agit d'oser se rappeler à Soi-même, qui ne demande qu'un peu de Cœur pour nous restaurer dans l'Instant.
Ce n'est pas la périphérie d'un cercle fermé et vicieux qui bouleverse nos sens, Mais le rayon sublime de l'invisible attrait qui nous ouvre à l'Amour, sans indécence. Notre histoire nous manifeste sur le seul rayon qui nous libère : nous-même. Un jour on n'est plus l'esclave de leurs guerres, et l'on renaît à la Lumière que notre Cœur protégeait.
On ne jouira jamais pleinement bien de nos corps ni de nos sexes qu'en les animant pleinement de nos âmes Conscientes et libérées. Il n'y a pas de solution durable dans les duels à mort que le modèle matérialiste promeut sur cette terre de flammes froides. Sans un Cœur pour les voir, on ne comprend rien aux charmes des invisibles attraits.
L'Amour se fait bien plus qu'il ne se vit. Qui a réellement vécu l'Amour qu'il a fait et qu'en a t-il réellement construit? Peut-être que vivre l'Amour inclut le désir accessoire, mais le faire n'inclut malheureusement jamais la Conscience de ce qu'il Est, essentiellement.
À la croisée des chemins, si on ne s'est pas cherché beaucoup soi-même, on ne rencontre jamais vraiment les autres. On n'aimera jamais en eux, que ce que nous avons appris de sublime en nous.
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Il y a si peu à comprendre et tant à aimer en ce monde, dommage qu'ils aient inversé le sens de l'évidence. On n'a qu'un bagage à alléger sa vie durant, Soi même. Quand on s'en rend compte, il n'est jamais trop tard.
Bien sûr, beaucoup encore nous décevront, et parmi eux beaucoup trop partageront notre intimité pour la violer. Pourtant, on croise, même sans vraiment en prendre immédiatement conscience, des porteurs de Lumière. On les reconnait, mais on ne se fait pas assez confiance soi-même pour la porter à son tour. Un jour, on a assez cheminé dans les méandres de notre absurde condition humaine, et on se rend compte que la seule vérité, n'est pas celle qui rassure ou qui nous donne du pouvoir, mais celle dont on ne peut plus se passer tant elle nous habite. Et l'on ne cesse plus alors d'être émerveillés. On n'est plus séparés de rien et on se reconnait en elle, à la Source d'un même partage.
On n'a plus le droit de se plaindre, quand on a connu l'Amour. Pas l'amour de nos besoins, je parle de la Racine de Soi, dans laquelle on a osé plonger, qu'on ait eu le bonheur paisible de le partager ou en l'ayant vécu dans la sérénité de son humble solitude.
Aimer, c'est être assis ensemble et entendre d'une même oreille et d'un même Cœur, une fauvette chanter sur une branche.
We don't need each other but to take care each one, by our own Soul.
Quand on a transfiguré le temps, tout est suspendu au courant de l'évidence consacrée. Il n'y a pas de mot alors, juste un état dont on ne peut que témoigner humblement et qu'on ne peut reconnaître qu'en ayant soi-même vécu cet Amour Premier et Dernier.
"Mettre du Cœur à l'ouvrage". Je crois que le grand Mystère de la Vie, sa Magie même, dépend de notre faculté d'entrer en résonance avec cette évidence.
Aucune image ne vaut si elle n'irradie pas de tout un Sublime invisible. La lampe éclaire, mais l'énergie qui la stimule est infiniment plus précieuse. Et qui s'en soucie pourtant? Il en faut du temps pour comprendre, que seule l'Éternité nous rassemble. À rebours de nos heures sombres, on re-capte le faisceau d'une Lumière intarissable, qui déjà faisait les beaux jours de son enfance. Il n'est plus jamais minuit dans le temple de l'innocence.
Les vieilles âmes rajeunissent toujours ensemble. Seule nos divisions nous font vieillir.
Si la tendresse n'existait plus, on ne passerait plus par la case de l'enfance. La tendresse c'est la bulle d'air dans l'océan qui nous noie.
J'aimerais parfois être sans image, sans sexe, sans peur pour ne plus être la proie de moi-même et des autres. J'aimerais n'être que Lumière, sans pan opaque, au milieu de tous, pour irradier l'évidence intime que les murs utiles ou séduisants doivent tous être traversés.
J'aurais voulu échapper à tous les bruits du monde, mon âme blottie contre la tienne, lire entre les battements des secondes, le Silence du Ciel dans nos Cœurs. Si tu entends encore un peu mon murmure, si son écho t'apaise, en traversant tes murs, laisse alors ton sourire me porter tes je t'aime, fussent par le Silence, pourvu qu'on soit liés quelque part. Ils sont notre adelphité d'âmes, dans l'enfer des destins.
Je n'ai jamais cru dans les élites. Ne plus mettre ses pas dans ceux qui nous précédent, n'est pas rallier une élite privilégiée ou spéciste, c'est précisément s'en libérer, en refusant d'être l'objet de ses fers, en sortant du rang du conformisme des tyrans. Ne plus mettre ses pas dans ceux qui nous précédent, c'est trouver sa propre et originale emprunte, celle qui ne ressemble à aucune autre et qui pourtant nous réunit.
Il faut rallumer nos propres chandelles, peu importe la pénombre autour. Ceux qui veulent dormir sont priés de mettre les bandeaux qui les rassurent.
J'aimerais bien sûr, me faire exploser de joie dans cette foule morose et léthargique, et qu'il y ait tellement de victimes touchées, qu'aucune ne survivrait à ses peines, mais Je ne suis rien. Absolument rien pour vous faire changer de focale sur cette vie. J'espère juste de tout mon cœur être assez, pour vous en donner l'idée, un jour ... bientôt ou plus tard. La verticalité d'un trait de plume, rend toute leur profondeur à nos paysages trop horizontaux mieux, elle lui donne son sens.
Je rêve d'un monde de transparence, où personne ne se cache et où personne n'est la propriété de personne. Ce rêve n'est pas une utopie, c'est une réminiscence.
Vous m'aurez oublié, mais vous vous rappellerez l'Essentiel de vous-même, quand ces mots auront trouvé le chemin de votre Cœur. L'Harmonie Initiale se capte dans l'intimité de Soi. Puissions nous être de plus en plus nombreux à nous y ouvrir, dans le grand oratorium du Monde d'en bas.
La vie est une école de métamorphose. Fais confiance à la métamorphose.
Si l'on considère à présent les êtres sous le rapport de leurs réalités métaphysiques, tout ce qui leur advient leur convient. Plus encore : rien ne leur advient qui ne soit exigé par leur nature essentielle.
Quand la conscience se libère de son identification aux formes physiques et mentales, elle devient ce que l'on pourrait qualifier de conscience pure ou illuminée, ou encore de présence.
Les diamants sont trouvés seulement dans les endroits sombres de la terre, les vérités sont trouvées seulement dans les profondeurs de la pensée.
Ce n'est pas l'abondance du savoir qui rassasie l'âme et la satisfait, mais de sentir et goûter les choses intérieurement.
Tu n'es plus là où tu étais , mais tu es partout là où je suis.
L'Amour est ce avec quoi nous sommes nées. La peur, c'est ce que nous avons avons ici là-bas.
Le sacré est un élément de la structure de la conscience et non un stade dans l’évolution de cette conscience.
Notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes . Il a besoin de cœurs brûlants .
Les mots qui vont surgir savent de nous , ce que nous ignorons d’eux .
On mesure l'Amour à la transformation qu'il génère.
Il est fondamental de s’occuper de soi-même non par nombrilisme ou par égoïsme, mais pour protéger et restaurer ce qui fait notre humanité : notre intériorité .
Le bonheur est comme un papillon : il vole sans jamais regarder en arrière.
La parole appartient au temps, le silence à l'éternité.
Le tumulte exile le Verbe.