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Chris le Gardien auteur
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Le Sublime qui respire...

Le Sublime qui respire...

Le Sublime qui respire...

Hésiter, c'est toujours mourir un peu. La vie a toujours un chemin.

Toi, tu sais toujours vivre ton rêve, jolie rose, avant qu'il ne fane. La rose est sacrée dans la Lumière de l'Instant éternel. Elle n’hésite pas à vivre, elle EST la Vie même et la Vie est son mouvement nécessaire.

Voyez la rose, elle meurt n'est ce pas?

Et vous en pleurez la beauté qui s'en va?

Pourtant le rosier refleurit et refleurit encore

Ne faisant que renouveler un peu de son décors

Sa sève et sa racine permettent la fleur

Mais survivent à l'accessoire qui se meurt.

Nous entrerons bientôt tous nous-aussi, sans effort, dans les voies qui nous sont tracées, mais il aura fallu beaucoup de temps, avant de pouvoir jouir de cet état de Conscience que seuls les illuminés, les poètes et les rêveurs pressentent et que les joies de l’Amour parfois nous poussent à entrevoir : le Sublime qui respire. Si tu ne crois pas en tes rêves, tu ne croiras pas en la Beauté de ce monde.

Ne vis pas ta vie sans toi

Pas de trêve dans tes rêves

Pas d'état sans passion

La vraie Beauté ne se réfléchit pas

Elle est inspiration dans le Cœur qui la voit.

Je ne sais que trop ce que l'amour doit à la durée, une érosion fatale ; mais je sais aussi ce que la passion doit à l'éphémère : une joie insouciante.

L'Amour est ta maison. Tu ne reproches pas à ta maison de te fuir, quand tu franchis sa porte et t'en éloignes, et c'est à toi seul d'en re-franchir le Seuil. Se fuir soi-même, c'est sortir de son Cœur ; se retrouver, c'est y rentrer! tout simplement. Alors oui, il faut croire en l'Amour qui ne se clame pas, qui ne s'écrit pas ; à celui qui finit par traduire une intuition fondamentale et Consciente du Principe fécond. Alors, il se danse : spontanément.

Si tu n'es pas sensible tu n'es pas vivant. La sensibilité n'a pas besoin de miroir. Elle est l'élan du Soi spontané qui ne revient pas. Chaque geste, chaque parole, chaque sourire, chaque mouvement part du Cœur sans retenue : pureté sauvage et animale qui n'est jamais le mal, sauvage, animale et spontanément Soi.

Des masques pour le plaisir

Mais jamais pour mentir.

Le masque, c’est la personne vivante, l’âme incarnée qui oublie fondamentalement son origine sacrée. Le masque n’est pas une erreur de la création.

Rien en ce monde n’est une erreur, ou un simple fait fortuit. Les accidents sont les perceptions étroites d'une grande causalité qui nous échappe. Rien ne meurt en ce monde, rien n’échappe à la Source et à la vocation du grand Tout en mouvement. Car ce mouvement est la Vie même qui EST, fondamentalement Amour, en retour. Notre Vocation est de nous y retrouver, en Lumière. Et au milieu du mouvement, nous apprenons à nous asseoir, bien au Centre d’un grand cercle qui tourbillonne. Parfois s’asseoir, c'est aussi avancer, bien plus loin qu'aucun « grand de ce petit monde » n'est jamais allé.

Beaucoup de cœurs s'arrêtent, mais combien n'ont même jamais commencé à battre?

Si tu ne t'écoutes plus,

Pourquoi m'entendrais-tu?

Si l'Amour ne s'arrête pas aux successives blessures, il meurt instantanément à l'arrêt de son Cœur.

On ne meurt jamais trop tôt, mais on commence à vivre toujours trop tard. Les difficultés cependant nous révèlent, systématiquement. C'est elles qui nous élèvent, qu'on le veuille ou non, en nous ordonnant le goût de nous-même et des autres.

Bien sûr qu'on se compare, dans notre cercle proche ou lointain, on se jauge, on se teste : c'est inévitable, en ce monde d’armures grossières, qu’on subisse cette périphérie d'immédiateté. On vérifie l'épaisseur de nos masques, leur porosité ou leur résistance aux agressions des autres. Au final on renforce nos différences, nos résistances et l'on ne se dévoile malheureusement jamais.

Rares sont ceux qui ont encore la force de crier, d’entendre ce que les bruits cachent, ce que les têtes ne disent pas. Les cerveaux sont comme lavés, les âmes comme disparues et chacun se contente de ce qu'il lui reste d'étroit confort, tristes petits espaces moribonds, sans écoute et donc sans entente (Malentendu) de ce qui est dit, murmuré ou "tu". L'Intime est pourtant une communion de ce qui se sent, sans mots et en Conscience, des maux et des désirs de l'autre. La division ne nous coupera bientôt plus de notre « Intime Sacré ».

La Dualité n'est pas fatale. Jamais. Elle est l'ombre à dissiper par notre Soleil de Cœur. On n'est plus jamais Deux quand on aime. On devient UN. Quelle horrible expression que le mot "accouplement", n'est ce pas? Quelle agression à la vocation de liberté et d'amour, que la "possession" de l'autre! L'alchimie, c'est la danse sacrée des corps, en pleine Conscience d'âme ; chimie Sacrée et expérimentale au service de nos plaisirs, et si possible pas de nos pleurs. Les âmes ne se paralysent pas. Elles se rendent libres.

Alors, il vient un temps où, comme tout système immunitaire biologique qui s’enclenche, notre âme commence elle aussi à bouger. Se défendre, c'est alors ne plus céder naturellement à la tentation de l'indulgence, face à cette souffrance (ce Mal d’être) qui nous ronge et qui fauche la vie de nos enfants, en leur ôtant leur instinct d’âme. Se défendre, c’est un réflexe fondamental et nécessaire, qu'aucune philosophie moraliste ne peut venir restreindre, c’est la réaction Fonda-Mentale de l’Essen-Ciel, face à l’Enfer Supra-Mental de notre accessoire grossier.

Nous avons tous fondamentalement la fierté de servir l'honneur de valeurs universelles, malgré la faiblesse parfois insupportable des hommes qui nous commandent et nous déforment. Vous qui avez la chance de vivre sans la terreur de survivre, ne méprisez jamais ceux qui vous ont offert leur vie, même mal, ni sur ceux qui souffrent dans leur chair. La Vie est belle quand on en connaît le prix. La Vie un jour leur apportera la Paix, comme elle l'apporte à tous ceux qui (se) dépassent, qui vont au fond d'eux-mêmes, de gré ou de force.

J'ai connu l’enfer des guerres en Europe, en Afrique, en Afghanistan et j’ai vu tomber beaucoup de camarades qui ont sacrifié leur vie pour sauver celles d'autrui. En revenant en France, j'ai chaque fois mesuré à quel point nous étions confortablement indifférents à cette Paix si fragile.

Ces guerres mondiales sont tout aussi nocives pour tous, que les guerres personnelles de chacun dans son quotidien. En réalité elles ont toutes les deux un même principe : celui de la séparation totale d'avec notre instinct d'âme Initial et Premier, l’éloignement douloureux d’avec Soi!  Nous semblons déliés de tout notre Sacré et nous ne parvenons plus à nous rassembler ni (en premier lieu), à nous retrouver d’abord Soi-mêmes. Nous cherchons une bouée à l’extérieur, et sommes bien trompés. Au contraire, on s’alourdit de poids supplémentaires à force de préjugés et de fausses lumières. Ces lumières qui ne font que briller et qui n’apaisent jamais. Voilà le sens de la chute Adamique.

 

Pas un ange ne survit sur cette terre.

L'Amour est son oxygène, la terre est irrespirable.

Voilà pourquoi, il ne peut que passer.

 

Tout ce qui nous rassemble nous rend pourtant à notre Liberté. Tout ce qui nous divise nous enferme. Méfiez-vous des faux prophètes. Entendez vous-mêmes la Vérité des symboles et des signes, les rassemblements sont des renaissances intérieures, sans dépendance aux voix extérieures, sans plus d'hésitation sure la voie intérieure à emprunter.

On n'est pas malade de regarder le monde avec des yeux différents, ce sont les autres qui sont malades de le regarder avec des yeux si communs.

L'Enfer n'est pas que flammes : il est aussi le pays des larmes brûlantes, qui débordent des yeux trop sensibles d'un ange. Car oui, il vient un moment où nos larmes nous tournent vers nous-même. On se révèle un Monde immense ; nos larmes même nous y conduisent, à force de souffrances et de remises en questions ; de notre Chaos naît notre Étoile. On peut tourner en rond des années, il vient toujours un moment douloureux où l'on rentre en Soi, assez profondément pour trouver ce Centre jadis intangible. La Vérité est par Nature incontournable!

Il n'est aucun secret enfermé ailleurs, que dans l'enfant que nous fuyons. La misère et la souffrance d'aujourd’hui donnent toujours le sens de nos joies de demain. On peut ne croire qu'en l'absurdité de ce monde cruel, ou le transcender en le nourrissant d'espérance. On passe alors, dans l'intensité d'un présent éphémère sans plus tenir compte de l'éphémère du passé ou de l'avenir trop illusoires.

C'est pas simplement le monde qu'on détruit, sans Conscience, ce sont tous nos paysages intérieurs qu'on tue, toute notre richesse d'émerveillement qui meurt. Le réveil individuel de chacun est le seul espoir de tous. Il en est ainsi de toute Éternité.

Alors, que fais-tu, toi l'adulte, pour que l'enfant que tu as mis au monde puisse encore demain s'émerveiller? Que fais-tu? Qu'as tu fait? Ou, que n'as-tu pas fait? Ton seul Maître, c'est toi, ne regarde pas ton voisin, c'est à toi que je parle. N'accuse pas tes parents ils ont souffert comme toi.

Saurez vous retrouver le chemin vers l'enfant qui s'est perdu, si vos bagages trop lourds vous empêchent de marcher? Saurez-vous pardonner à vos parents les erreurs que vous pouvez éviter.

Je sais que Oui. Car c'est la vocation de tous. On croit devoir avancer les bras chargés, esclave de nos poids: on retourne toujours d’où l'on vient, le Cœur désencombré, l'âme allégée et libérée du Moi.

Si ta flèche va plus loin que ton cœur, ne la décoche pas. Si ta flèche va moins loin que lui, avance encore un peu. Si ton cœur suit ta flèche et l'anime, alors c'est la spontanéité même, et l'évidence du cœur de cible.

S'émerveiller, voilà sans doute la plus inlassable spontanéité de la Vie. Pour exister il faut aimer et jouir, et ne jamais cesser d'aimer. L'équilibre est précaire, mais pas impossible. Cet axe est une quête sans fuite. L’Émerveillement n’est pas le choix dans le Duel. Il EST, l’Intensité de l’UN-stant qui ne se cherche plus et qu’on ne fuie plus.

Le Mal n'existe pas en Soi, mais autour de Soi. Il n'y a que des maladies du Soi, en surface. La souffrance endurée ou perpétrée est une surcouche mentale vulgaire qui étouffe la Lumière et la rend si imperceptible, que nous ne parvenons plus à nous identifier en elle. Alors on s'identifie à ce qui nous réduit: notre ombre projetée. Un Moi non subtile qui se nourrit de surfaces matérielles et immédiates.

Même dans ton semi-obscur,

Je n'y vois que ta Lumière.

Trop de Soleil pourtant, et la Beauté ne saurait fleurir, car nos nuits comptent autant que nos jours, pour le relief de nos couleurs. Surgir des ombres n'est pas une malédiction, c'est notre vocation. Le miracle n'est pas ordinaire. Il est la nature même du Sublime qui respire. La vraie Beauté a toujours côtoyé les ombres, pour le relief de sa propre Lumière. Du négatif au positif, on juxtapose nos contraires et on en révèle le Sublime.

Crois en ce retour sur toi-même. Car, il n'y a pas de mortelles destinées, Juste de mortels passés et des avenirs sans Vie. Le noir et la nuit ne sont lugubres que pour les âmes obscures. Et notre âme est fondamentalement Lumière de l'Instant qui ne passe plus.

Une âme impure?

Quelle bizarre conception que de mélanger la Racine absolue du Tout-Parfait à nos relativités Mentales, accessoires et éphémères.

Un jour nous saurons tous, que rien n'est perdu, surtout pas notre âme qui repose à portée de Cœur.

L’âme obscure n’existe pas. Il n’y a que des âmes Enfer-mées provisoirement dans une armure grossière, portes et fenêtres verrouillées, et que le Mental maintient dans l’esclavage matérialiste de ses réactions habituelles et grossières.

- Je suis un peu jamoux...

- Tu veux dire Jaloux!?

- Non, non, jamoux! C'est comme Jaloux, mais avec un grand "Aime".

Malgré tout, la Vie nous apprend à nous res-sentir. Les émotions nous enferment ou nous délivrent. La Vie est l’intensité de la découverte et la découverte de l’intensité, de nos paysages reculés.

C'est fou d'ailleurs comme l'amour est fragile dans ce monde de haine, mais jour, tu "verras", ce sera la haine qui se sentira isolée et indésirable.

Je mets tout le monde au défi d'aimer sincèrement, mais sans attachement. Ce point est incontestablement la seule clé pourtant, qui offre la Liberté à toute créature sur terre. Pour l'homme, c'est l'apprentissage de ses jours et de ses nuits.

Personne en ce monde ne devrait avoir à souffrir du mensonge d'un autre. Seule la pleine-Conscience de Soi, et sa transparence spontanée, permet de faire tomber les masques qui nous blessent et nous tuent. Le Moi s'éclipse alors devant l'intensité du Sublime.

A ceux qui sont deux ... pleinement eux-mêmes,

l'un dans l'autre, même l'un sans l'autre,

pourvu qu'ils s'aiment.

On n'oublie pas l'Essen-Ciel.

Fermer les yeux c'est mettre son Cœur dans l'Axe du Monde et on n'y parvient à force de plonger dans le Cœur d’un autre : c'est ainsi qu'on se transporte dans l’Éternité. On y plonge comme on peut. L'Essen-Ciel s'expérimente par l'altérité des Cœurs. C'est ainsi qu'on se "désaltère". Le monde est assoiffé en surface. Il lui faut moins de durée que de profondeur Sublime. Là, se cache la Source "désaltérante" et sans durée. La durée ne compte pas en Amour, juste l'Instant : lui ne passe pas comme passent les secondes, car il n'est pas linéaire mais in EST Intensité. C'est nous qui passons trop vite. Tous les possibles sont contenus dans l'Instant zéro. Il unit les âmes de vibrations et de vitesse similaires, par-delà l'espace et le temps. Se reconnaître, c'est alors remonter de nous-mêmes cette Conscience Sublime de l'interconnexion éternelle et invisible. Cet Instant, c'est la Source immuable autour de laquelle nous avons pris forme.

Tout apprentissage est une succession de cycles qui commencent et qui se terminent. Les fins de cycles sont utiles, car elles nous renouvellent en émerveillements, et nous obligent à rentrer en Soi, à exercer notre Magie intérieure, dussions nous subir un fort assaut mental, on en ressort toujours un peu plus soi-même. Ne disons pas "je ne t'aime plus", mais "je clos un cycle", car on n'efface pas une partie de sa Vie par un déni d'amour, ou par une haine absurde qui nous déshonore ; On change de direction pour suivre son intuition. Respectons tous cette liberté ultime, sans trop de deuil. Tout change, tout est transition, rien ne peut rester figé. La Nature ne connait pas l'immobilité. Seule la mémoire est conscience d'histoire. Et c'est la Conscience de l’Âme que l'homme a la chance de pouvoir reconnaitre.

L'oubli est alors un déni ou une vertu. Le respect de sa Nature, exige de la mémoire, même si la liberté exige de ne pas s'y attacher. Les mémoires d'ailleurs, se régulent d'elles-mêmes, à commencer par les mémoires akashiques de nos vies antérieures qui nous demeurent interdites, tant elles sont "inutiles" au développement pratique et actuel de nos Consciences. Mais nous grandissons en "Consciences", sous leur sanction positive ou négative, depuis ces Plans invisibles et inconscients, mais jamais sans responsabilité propre. Il est toujours temps de changer et de battre nos masques de glaise.

Ne me demande pas quelle heure il est. Il est "toujours", avec toi.

Trop pressés de nous adapter au monde, de suivre inlassablement les tic-tac du temps qui fuit, de maquiller nos rides qui se creusent, on meurt de tout l'amour dont on n'a pas su sentir la Magie occultée par le bruit de nos horloges Mentales. Certaines amours sont comme les papillons plongés dans du formol ou épinglés aux murs de nos maisons, ils sont brillants de beautés à l'extérieur prêts à bondir, mais morts à l'intérieur et figés dans le temps.

Oui, nous avons oublié qui nous étions, d’où nous venions. nous avons oublié ce qui nous rassemble vraiment. Mais cette Source n’est pas tarie. Elle n’a jamais disparue. Elle nous attend. C’est notre âme qui jaillira avec notre sursaut de conscience, tout au long de nos apprentissages. Et l’Amour en est le chemin le plus direct, à condition d'en reconnaitre les formes les moins aliénantes. Quoiqu’il en soit, on voyage, on change, on avance!

La Beauté n'est pas périssable. Elle change de coques et voyage au gré des consciences qui la reçoivent. Il n'y a pas de beaux attachements, même éphémères, sans la puissance de liens d'âmes inaltérables au travers le changement!

Les personnes qui ont vraiment compté ne passent pas, elles nous traversent et il y reste toujours des connexions qui ne se dégraderont pas. Présence ou souvenirs? Elles font ce que nous sommes.

Vivre d'amour et d'eau fraîche? Et alors? Grand mal ne vous fasse pas de préférer l'indifférence et les eaux troubles. Seule la Clarté me rend un vrai sourire.

Nos baisers étaient si chargés d'âmes,

Que déjà nous ne touchions plus terre avec nos pieds.

 

Elle est si belle

La femme

Qui se met à nu

Non seulement de corps

Mais d'abord d'âme.

 

Une femme s'habille de l'élégance d'un regard porté sur elle.

 

Chacun cherchant la bouche de l'autre, comme l'une des portes des retrouvailles, là où ils ne font plus qu'un, ils ne sont plus que fusion d'Infini dans l’Instant des plaisirs, consécration et sacrement intimes de deux Consciences sensibles.

 

Oui ! Je crois dans les baisers, comme l'issue silencieuse et délicieuse de ce grand Mystère qui coule et ne se discute plus. Chaque baiser est comme la fenêtre ouverte d'un calendrier de l'avent : on ouvre des fenêtres et l'on est comblé de joie, en attendant Noël.

C'est par le féminin que le Sacré se rend sensible en l'Homme. Quand le féminin fait sortir l’homme de terre en lui insufflant la Vie. Pour l’homme, La femme est un Mystère à portée de mains. Ils fusionnent, ils ne s'accouplent plus! Le baiser est la meilleure façon d'adoucir la violence quotidienne, de mettre à nu ce qui était couvert de matières imperméables.

Quand plus rien n'est superficiel

La nudité dit l’Essentiel.

On se rejoint alors tous, à la Source de l’Essentiel et ni le temps ni l’espace ne comptent plus vraiment. Conduire son corps vers son âme, sans plus perdre son âme dans son corps, voilà le plus joli des Mystères. Si on ne croit pas dans la Magie d'un regard, on ne mérite pas d'ouvrir les yeux.

Cupidon et cupidité ont-ils même racine? Ne croyez pas tout ce qu'on vous jouit !

« Non complémentaires » : deux plénitudes qui fusionnent, sans manque ni besoin.

Chaque matin une étincelle s'enflamme, quand je plonge dans les siens, elle immacule mon âme et je deviens son Dieu.

On nous fait croire que le désir est manque, alors qu’il est jaillissement et partage. On s'adopte, on s'adapte, on se câline, on se rejette et l'on comprend à quel point l'amour ne peut survivre qu'à l'instant libre. Dès qu'on l'enchaîne, l'amour n'est déjà plus. La plénitude ne nous remplit pas de l’extérieur. Elle est un jaillissement de ce qui EST déjà présent en Soi, à révéler. Cet Amour-Substance dont nous sommes les parties les plus tangibles pourtant.

Des intentions profondes

L'intuition mutuelle

Reconnaît en ce monde

La voix de l'Essentiel

Et fuie l'artificiel

De l'Ego qui l’inonde.

Ce que j'aime le plus en moi? Toi!

C’est tout le contraire de l’égoïsme, crois-moi!

L’Ego est "Extérieur". Âme et corps sont Un, ils s'enrichissent ou s'appauvrissent mutuellement en degrés de Clarté. L’Amour ne repose pas sur le même sol grossier, cette poussière de terre qui se disperse au moindre vent contraire. Non ! l’Amour est une substance "non épaisse" qui préexiste et survit à tout ce qui passe. L'Amour ne repose sur aucune base "solide". L'Amour, c'est de l'éther que nos matières lourdes sanctionnent de tout leur poids.

C’est pourquoi le lâcher-prise est une Force. Maîtriser n'est pas violence et désirer n'est pas faiblesse. Vos sexes seront sans mouvement, tant que vous n'y mettrez pas toute votre âme. Il n'est pas de richesse de chair sans intensité d'âme. Dès lors, il n'y a plus aucune vulgarité sur le rayon du Cœur. Tu peux bien "perdre la tête", si tu ne perds pas ton Cœur.

Ne méprisez pas la joie des corps, elle vous conduit à vous-même. On emmagasine ces émotions et bientôt on trouve, parfois malgré soi, le bon angle. La peau vibre, se charge de matière sacrée, ou plutôt la révèle. L’extérieur est manifesté par la plénitude sacrée depuis l’intérieur qui murmure. Tu sais la Magie n'est jamais loin de la peau : la pureté est dans le jeu, par delà bien et mal. la grossièreté dans celui qui ne joue pas.

Les orages, je les passe dans tes bras.

L'Amour spontané ne connaît rien du mensonge ni du calcul ; il est un « Ride » sauvage sur la longue route de la Vie, malgré la pluie et le soleil.

Oublier ses soucis entre nos bras, faire fi du temps qui tue et s'envoler dans l'Instant qui libère, sans histoire, sans peur d'être autre chose que "Soi-m'aime".

Qui sait! Peut-être que cette insouciance passionnelle, est une manière de faire des pauses mutuelles et joyeuses dans nos trop tristes chronos chargés? On se nourrit d' instants que l'on sait mortels. Qu’importe, puisqu'ils nous rendent vivants!

Deux mains qui ont vibré, sont à jamais liées par une inévitable intrication d'âmes, et ce même si elles doivent ne plus jamais se toucher. Les mains s'offrent, elles ne se retiennent pas.

Les belles amitiés n'attendent rien mais jouissent du maximum de l'autre. Elles peuvent parfois réveiller les corps, mais ne demandent jamais à les posséder. Les belles amitiés sont éternelles. Elles suivent l'âme quand les corps s'usent.

L'amour, comme l’amitié, ça ne se fait pas, ça se rend vivant, ça se rayonne du plus profond, ça jaillit et ça résonne. Rayonnons-nous et résonnons ensemble, du même écho profond sous nos peaux qui frissonnent. Quand deux âmes se connectent, elles ne couchent peut-être pas, mais elles se lèvent ensemble.

N'oubliez pas d'aimer. Maladroitement sans certitude et parfois sans retour, l'important c'est d'aimer.

 

Je lis entre tes lignes

À travers elles

J'y glisse un "noūs" éternel...

 

Elles étaient les bulles fines de mon eau trop plate.

Dans la profondeur du vrai Silence, je rends ton invisible palpable.

 

L'Instant est un désir qui se suffit à lui-même, le plaisir sans passé ni avenir, que le Mental ne retient plus. Voilà la Joie profonde, que même l'émotion ne peut plus trahir.

Chaque matin, le rosier au fond du jardin voit la vie en roses. Je crois dans la profondeur du Vrai Feeling. Il inspire la Vie, qui n'expire jamais.

Bel apprentissage que la quête du sens. Aimer s'apprend, non dans les livres, mais dans sa chair. On se dépose sur l'autre, par petites couches de rêves qui s'incarnent de peaux et de frissons incontrôlables. La Vie est faite de ces rapports aux choses et aux autres. On s’y adapte, on se caresse, on se heurte, on se frotte, on s’y pique. Mais on aime. Peu à peu ; Tout se révèle, interconnecté : rapports d’intrications, jadis invisibles mais crescendo palpables et Toujours Sublimes.

Du mensonge jaillit la Vérité?

Est-ce que l'inverse ment toujours? Oui et non! La Dualité est une ligne conflictuelle ou tous les extrêmes s'opposent ou se rejoignent, mais qui sont impossibles à concilier ici-bas, impossible de s'entendre unanimement, sauf par le Cœur qui ne définit plus rien mais qui entend Tout. Toute ligne horizontale est par nature illusoire, mais elle formalise la Vie même. C'est sur ce chemin, que nous apprenons tous, à entendre la Voix de notre propre profondeur.

C’est ce chemin, à la verticale de nous-mêmes, que nous finissons par emprunter un jour. On l’appelle notamment la « Voie du Milieu », le "Centre du Cercle". La Dualité est Mensonge, mais la Dualité est nécessaire à notre Apprentissage. Rien en ce monde n'est une erreur! On ne peut que le clamer, haut et fort.

 

Si nous ne sommes parfois que l'ombre de nous-mêmes,

Quelle belle espérance de Lumière!

 

Et si la nuit

On rechargeait nos âmes usées

De l'Amour

Qu'on a pas su donner

À nos jours

 

Et si la nuit

On oubliait son cœur blessé

Tous réunis

Dans le Verbe Aimer?

 

Il n'y a qu'UN chemin, tous les autres sont des impasses sans Lumière. À force, on finira bien par le trouver. Le Monde ne fait pas que s'effleurer. Il faut le pénétrer pour qu'il nous traverse, il faut l'habiter comme un Foyer, pour qu'il réchauffe - de l'intérieur - nos âmes "égarées" qui sont juste "perdues de Vue".

Mais, en ce monde Duel, ne compte pas que sur le "paradis des Cœurs" pour dissiper par enchantement leurs enfers. Rien n’est stable ici-bas, aucune Foi n'est sûre et toute Lumière vacille. Tout bouge, tout fait mouvement pour que l’ordre s’installe. Tes ombres ne sont néanmoins pas que du chaos, car au bout de Soi il y a la Lumière. Ce bout du tunnel n’est pas horizontal, la Lumière nait de tes profondeurs. Alors elle ne vacille plus aux quatre vents contraires!

On ne perd rien à s'épanouir et tant pis si le vent et la pluie nous éparpillent, car nous aurons vécu. L'important, c'est ce que nous aurons su capitaliser d'Amour en ce voyage.

Les peines et les plaisirs font le lit de l'Amour. Ils jouent tout l'été et se tiennent chaud l'hiver. Ne croyez pas en cette moitié de Cœur qui ne vit que de soleil.

Mais il faut oser partir à la conquête de Soi. Il n'est pas une once de Soi qui ne dépende du monde entier, mais il n'est pas de Liberté sans un refus fondamental d'être dominé. La Voie de l'âme commence toujours par une rébellion du Cœur qui surgit, le début de Sa Paix en Tout et tous, l’Évidence incompressible du non-conformisme. La reconnaissance progressive de sa Magie Sublime. Voilà notre Lit ou coule notre Nature Sublime. La respiration de l'Unité.

À la verticale de nous-mêmes, nous nous reconnaissons, et nous fusionnons.

Un jour, tu seras tellement touché par mon monde

Que le tien seul ne te suffira plus.

Il n'est pas de confiance possible, sans bienveillance absolue. On est responsable de l'Amour que l'on donne et coupable de celui que l'on trahit sans préavis.

En fusionnant nos perspectives, on court donc toujours le risque de les perdre. Mais en joignant nos Cœurs, nos chemins horizontaux peuvent bien se décroiser, nous serons à jamais en Comme-Union, à la verticale des amours sans fin.

La Vie ce sont des rendez-vous d'âmes. On croise des gens, des livres, des signes de la Nature et des évidences intuitives indubitables. Si vous n'avez pas conscience de cette subtilité hors norme du rendez-vous, c'est que vous n'êtes pas encore vivant.

Bientôt tu verras, on fermera tous les yeux dans la nuit, mais on y verra comme en plein jour. C’est irrémédiable.

 

Méfiez vous des apparences ; elles résonnent ou tuent.

 

On est touché en profondeur par aucune apparence. Seul un halo jaillissant nous touche en douceur, à l’abri des rayons trop vifs qui trop souvent blessent nos yeux fragiles. J'aime l'âme tamisée et profonde des choses, et ce qu'elle cristallise de visible et d’invisible, que je perçois sans agression. Où que mes yeux se posent, elle EST, en Lumière commune et partagée et je SUIS alors son Rayon Sublime.

Quand on a percé les mystères de la Lumière et qu'on ne veut plus simplement briller on comprend, du plus profond de Soi, l'origine du sentiment Sacré ; on se libère de toute peur et la foi nous en révèle ses rayons sacrés depuis son Centre, le notre, la Source. Résonnant jusqu'en surface, celle-ci devient Beauté. La Beauté n'a ni âge ni raison. Elle est le Rayon révélé et Conscient de l’Éternité, sur la face de notre éphémère. Si discrète, elle se mérite, ne se vend pas et ne fait jamais d'esclandre.

Voilà l’espérance qui naît. L’espérance qui jaillit des choses les plus simples y compris dans le deuil et la misère. L’injustice n’est pas fatale, elle n’est ni insoluble ni irrémédiable. Tout est transfigurable sous l’angle de notre Conscience éclairée. Il y aura toujours un peu de Cœur, pour que le monde ne sombre pas totalement dans l'absence et la haine, pour que ce qui a chuté de lui, remonte en jaillissement de Cœurs Conscients.

Tout vibre en interactions, depuis le plus infime des atomes, jusqu'aux lointains espaces horizontaux et verticaux. C'est pourquoi nous contenons en nous, autant de joie primordiale que de frottements conflictuels, à résoudre en un "Non-Duel" apaisé et Conscient.

Oui. S'il ne me restait qu'un seul mot à prononcer ou à écrire pour le reste de ma vie, ce serait l'espérance. C'est la Lumière qui s'incarne, ici et maintenant, sans fausse promesse d'intensité qui ne soit pas déjà sensible en Soi, c'est la Plénitude que le temps n'égare plus. L'avenir c'est ce qui est, ici et dès maintenant, laissé libre de devenir. Il n'existe qu'en ce qu'on le fait naître, d'instants en instants renouvelés.

 

Je suis, un morceau d'Infini à éclore.

Mes songes d'étés plongeront dans vos hivers, le Cœur chaud.

Si c'est encore impossible, rêve-le, personne ne peut te priver de ce en quoi tu crois.

 

Le mot projection est très significatif. Les projets sont de l'organisation du temps Mental. L'Instant est par nature sans projet. Il est l’Éternité qui coule, en confiance de ce qui vient, jamais de ce que l'on calcule ou attend. Je n'aime pas les projets. Je ne vis que d'instants. Les instants sont comme des silex qui s'entrechoquent et font jaillir nos étincelles.

L'espérance n'est pas dans l'attente. L'espérance, c'est la Foi de l'Instant et son intensité. On n'est plus seul au monde quand on aime, on est deux mondes à soi-seul. La Foi est une bouée contre nos désespoirs.

Je ne veux pas de votre avenir. Je veux que du Présent, le nôtre : Toujours! Les vraies complicités marchent sans carte et connaissent d'évidence leur destination.

C'est quand les rêves se brisent, qu'on tombe en mille morceaux. C’est quand les rêves nous portent qu’on recompose l’Essentiel dispersé. Quand on rêve, on n'est plus jamais seul ni vieux. Et nous voilà en Nouveaux Nés. Qu’importe la durée qui nous y a menés. On renaît de l’ombre, et notre Lumière nous éclaire ces zones névralgiques de l’Univers, dont "nous Sommes" depuis toujours les intégrales.

Je crois que si je suis vieux demain comme je suis vieux aujourd'hui, je me sentirai toujours aussi jeune. Maintenant que mon Cœur a senti ton Éternité, je ne peux plus mourir très longtemps.

C'est vrai. Les âmes ont un parfum qui embaume à jamais les jardins de nos Eden ... Si le serpent a si mauvaise réputation, c'est peut être dû à la mauvaise influence de l'Homme sur lui.

Quand le rêve réconcilie subtilité et épaisseur, alors nous voilà tous rassemblés. D’abord pour nous-même, et simultanément pour les autres qui nous reconnaissent comme tel. On ne peut confier son Cœur qu'à celui qui l'entend. Alors, on n’est d’ailleurs plus qu’un seul Cœur, dans le Cœur du Monde.

Soyez sincères, soyez honnêtes, soyez transparents à l’égard de vous-même et des autres, alors vous toucherez aux mystères du Cœur, qui se protège des dures et froides matières "vivantes" mais errantes sans sourire, amnésiques et inanimées.

La journée est toujours longue, mais quand elle est intense, même quelques minutes de pleine conscience sont la Liberté même. Voyez l'oiseau, il EST pleinement son vol et son chant chaque seconde (même difficile), il sera "joyeux", jusqu'au dernier instant.

Le fait de mourir ne nous engage à rien, le fait de vivre, si! C'est maintenant qu'il faut croire, ici et pas ailleurs. C'est dans cette nuit qu'il faut vivre, le Cœur chargé d'étoiles. Et peu importe si l'on ne brille pas longtemps puisque l'on brille maintenant.

 

99% d'eau en nous... et chaque goutte en équilibre parfait est à portée de Conscience.

99 % des nuages de ce monde ne sont pas dans le ciel, mais dans nos têtes et nos larmes sont l'espérance d'un Azur dégagé.

100 % de notre âme est déjà là !

100 % de l’Univers visible et invisible sont en Nous !


On accueille toujours, d'une manière ou d'une autre le mal que l'on subit, en lui ouvrant les portes et en l'invitant à séjourner en nous. N'accuse jamais les mauvaises personnes de t'avoir empêchées de reconnaître les bonnes. On est seuls responsables de nos propres œillères.

Le bel équilibre? Ouvrir ses racines et fermer ses yeux. Les vraies perspectives ne rentrent pas en nous, elles jaillissent de Soi et répandent de la Lumière Initiale sur le Monde.

Faut être gonflé pour rebondir, chaque fois que l'on tombe ; remplis d'assez d'Amour pour que le Courage vous relève. Nos demains dépendent, de nos deux mains. Le travail, c'est le courage et la persévérance dans l'Instant.

L’Équilibre corps/âme, c'est l'Axe retrouvé. On renaît du juste milieu invisible au profane. Le Sacré nous confie sa Magie pour nous aligner, de chair et de souffle, au Mystère qui murmure aux oreilles qui l'entendent. Le Divin est une Ex-périence Intime.

L'Alignement Parfait, c'est l'équilibre, Âme, Cœur, Corps. L'Âme s'axe d'elle-même dans l'Unité, le Cœur nous y conduit, et le Corps l'exprime d'apprentissages libres et de goûts variés. Ces trois piliers sont nécessaires. Ôte l'un d'eux et c'est la chute.

En ne restant qu'à la surface de soi-même, on ne peut connaître aucun autre être en profondeur. Rentre dans ton Cœur, c'est la porte qui mène au puits de Lumière-Source, le Cœur du Monde. C’est là d'où Tout surgit et où tout repart.

 

Protège moi du froid des autres.

 

Les malentendus sont l'effet de nos opacités nombreuses. La transparence et la communication - qui ne dépendent pas que de nous - doivent être néanmoins élevées en principe. Et tant pis si l'on nous trompe, l'essentiel étant d'être vrai, Soi-même et authentiques face aux mensonges des autres.

Je ne serai jamais un autre à l'égard de moi-même, et toujours moi-même à l'égard des autres.

Il ne faut pas céder une once de Soi pour juste plaire aux autres, car sinon on se ment à soi-même. Il faut croire en Soi pour ne pas finir dans le mensonge des autres. Mis bout à bout, chaque Cœur transparent crée une chaîne d'Amour.

Le plus souvent on ne craint pas son propre choix, mais celui des autres. L'amour simple de Soi se frotte à la complexité des autres, et inversement.

Car la Lumière est partout en danger au milieu des ombres qui l'entourent.

Comme il est difficile d’être seul au milieu de tant de grossièreté et de souffrance. Christ lui-même n’a t’il pas douté ? Et pourtant. Croire en la Force de sa Foi, les yeux fermés au milieu de la foule, devient une évidence à mesure que croît sa confiance intérieure. Plus rien à la surface ne le contraint, ni ne le retient. Voilà la Liberté suprême.

Le génie habite l'illimité, c'est toujours l'absence de limite et la folie dans toute chose, qui animent les grands cœurs, sans jamais faire de ce plaisir un mal et tout en se protégeant du mal des autres.

La Liberté n'est pas un mot, c'est l'état d'âme Ultime et Premier. Vivre au milieu des bruits en entendant le Silence. Voir l’invisible dans le visible, sourire au milieu de tant de détresse, vivre dans l’Espérance qui vibre en Soi, quand les griffes des ténèbres tentent de nous saisir. Libres d'être comme on veut, avec qui l'on veut, où l'on veut : on ne rend plus de comptes, sinon à ceux qui comptent vraiment et qui nous comprennent sans parler.


 

Qu'une étoile me veille, et mes nuits se font trop courtes.

C'est dans le champ de son infini, qu'on rallume sa propre étoile.


 

Planifie ta vie d'en bas, mais ne cesse jamais de danser avec les étoiles. Prends en soin et ne les fais jamais tomber, à la merci de ton pragmatisme. Seuls ceux qui ont su danser ont souri en partant.

 

On ne définit pas sa bonté pour plaire aux autres, alentours.

Qu'importent les retours, quand on est plein d'amour.

On sera souvent déçu et même chaque jour

mais on aura donné et on aimera toujours.

 

Tout en volume et en profondeur, nous n'avons plus vocation à cette surface qui nous perd.

Je suis un sauvage, un inamadoué de la vie sociale dans laquelle pourtant je me fonds, afin d'inoculer quelques rayons d'âmes au sein des régions les plus obscures d'un monde trop matériel. Surface ou profondeur? Continuez à parier sur la superficie, moi je crois dans ce que la pierre rayonne, dans ce qui résonne, dans ce qui enrichit notre matière brute.


 

Il n'y a rien à comprendre,

Rien à attendre,

Juste à entendre

Couler la Vie.

 

Le désir de vivre est toujours plus fort

Que ne l'est le désespoir de la mort.

 

Nous sommes des noyaux de Sublime dans l’ombre de nos terres, en quête de la Lumière, trop longtemps malgré nous. Beaucoup sont partis, nous serons tous relayés. Mais parmi nous, certains ont déjà ressenti la chaleur incomparable de ce frisson incontestablement Sacré. Les enfants de Lumière - que sont les poètes, les artistes de tout rang, les illuminés sans le sou, les gens simples qui sourient et qui œuvrent sans bruit - remplissent nos cœurs d’espérance en passant dans nos vies, et y font exploser des bombes de couleurs. Il en viendra bien une un jour, qui nous paraîtra Sublime et qui fera briller dans nos Yeux l'Espérance Sublime qui respire.

Le Sublime qui respire...

Le corps s'en va, le cœur séjourne.

Chrétien de Troyes.

Ce n'est pas le fait de naître qui est la vie, mais la conscience.

Hermes Trismegiste, Traité XII,18.

Toute réalisation digne de ce nom est d’ordre essentiellement intérieur, même si elle est susceptible d’avoir des répercussions à l’extérieur; l’homme ne peut en trouver les principes et les moyens qu’en lui-même,et il le peut parce qu’il porte en lui la correspondance de tout ce qui existe.

René Guénon. Principes alchimiques

La valeur des choses n’est pas dans la durée, mais dans l’intensité où elles arrivent . C’est pour cela qu’il existe des moments inoubliables, des choses inexplicables et des personnes incomparables.

F.Pessoa.

Chaque être possède dix mille mètres de ciel bleu sur sa tête.

Saint-Exupéry

L'âme est faite pour aimer comme l'oiseau pour voler.

Alexandre Vinet.

Le monde est entre les mains de ceux qui ont le courage de rêver et de courir le risque de vivre ses rêves.

Paulo Coelho.

Aimer un être, c'est tout simplement reconnaître qu'il existe autant que vous.

Simone Weil.

Les femmes sont un adorable mystère - seulement voilé - et non pas scellé.

Novalis ; Les semences (1798).

Au lieu de réagir tout de suite aux paroles, aux événements, faites d’abord silence en vous, respirez profondément afin de convoquer toutes les puissances de la paix, de l’harmonie et de la lumière : elles vous aideront à trouver la meilleure attitude.

Omraam Mikhaël Aïvanhov.

Lorsque nous aimons, nous déposons nos défenses, nous abattons nos barrières , nous laissons entrer, au cœur de ce que nous avons de plus vulnérable en nous, l’imprévisible de l’autre.

J.Salomé.

Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que vous ne me méritez pas pour le meilleur.

Marilyn Monroe.

Gardez bien en vous ce trésor, la gentillesse. Sachez donner sans retenue, perdre sans regret, acquérir sans mesquinerie.

George Sand.

Tout poème naît d'un germe, d'abord obscur, qu'il faut rendre lumineux pour qu'il produise des fruits de lumière.

René Daumal.

Dans une vie aussi courte qu'un demi souffle, ne semez que de l'amour.

Rumi.

Le pouvoir ne sert que si vous voulez faire quelque chose de négatif sinon l'Amour est suffisant pour faire le reste.

Charlie Chaplin.

au bout d'un moment, on apprend... Que même le soleil brûle si tu en as trop. Donc vous plantez votre jardin et décorez votre propre âme, Au lieu d'attendre que quelqu'un t'apporte des fleurs.

Jorge Luis Borges, "tu apprends"

La langue du cœur n’a pas besoin de mots pour être comprise, c’est dans les yeux qu’elle est écrite.

Sophie Cottin.

Ce qu'on fait par amour s'accomplit toujours par-delà le bien et le mal.

Friedrich Nietzsche.

Sans âme, la beauté risque de n'être qu'un pâle et simple artifice.

VH Scorp

L'ennemi de l'amour n'est jamais à l'extérieur! ce n'est pas tel homme, ou telle femme, c'est ce qui nous manque intérieurement.

Anaïs Nin.

Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour.

Khalil Gibran.

Dans les profondeurs de vos espoirs et de vos désirs sommeille votre silencieuse connaissance de l'au-delà; de même que la semence rêve sous la neige, votre coeur rêve du printemps. Ayez confiance en vos rêves, car en eux se cache le portail de l'éternité.

Khalil Gibran.

La question n'est pas d'accepter de mourir, mais d'accepter d'être né, de dire oui à soi-même.

Paul Ricœur.


Il est des bras qui n'enferment pas mais,! qui agrandissent l'être qu'ils serrent !

Jacques Salomé.

Aimer, c'est apprendre à écouter la différence de l'autre. L'amour est une écoute.

Sœur Emmanuelle.

Est-ce pour toi pour moi que je pense l'amour? Mon semblable tes yeux sont sources de lumière, Tu t'ajoures tu t'ensoleilles.

Paul Eluard.

Comprends-moi. Je ne suis pas comme un monde ordinaire. J’ai mon grain de folie, je vis dans une autre dimension et je n’ai aucun temps pour les choses qui manquent d’âme.

Bukowski.

Aimer c'est avant tout prendre un risque. C'est dangereux de s'abandonner à l'autre. D'ouvrir cette petite porte sur notre cœur.

Marc Lévy.

Chacun voit ce que tu parais. Peu perçoivent ce que tu es.

Nicolas Machiavel.

J'ai désiré faire le bien mais je n'ai pas désiré faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien et que le bien ne faisait pas de bruit.

Louis Claude de Saint-Martin.