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Chris le Gardien auteur
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Du désir à l'innocence et de l'innocence au désir...

Du désir à l'innocence et de l'innocence au désir...

Du désir à l'innocence et de l'innocence au désir...

Le désir est un thème majeur. Le point central de l'Humanité. Il fait notre malheur autant que notre bonheur. C’est pourquoi il fait partie intégrante de nos espoirs et de nos doutes, au quotidien.

Alors, pourquoi avoir honte du désir? celui-là même qui fonde le sens de nos âmes touchantes? Y a t-il plus belle caresse, qu'un plaisir n'accompagne, sans désir de vivre, sans plaisir d'aimer, tout ce qui part de Soi et se synthétise en l'autre, mutuellement ?

Étouffer confortablement, voilà ce que la plupart d'entre nous vivent au quotidien, d'un point de vue Mental. Et c'est la pire des habitudes, car elle est mortelle.

Morale versus désir? De quelle morale parle t-on? La morale est trop souvent un canevas Mental. Rien ne justifie qu'on vous impose des règles, aussi nécessaires qu'elles soient, au nom de l'ordre et de la discipline, car la seule Beauté ne naîtra jamais du bâton qui corrige, mais du bâton symbolique (phallique ?) qui nous fait naître et nous rend à notre puissance, au juste Sens et au juste rythme.

La Vie, c'est du désir concentré à déplier, en marchant. Ce pourquoi - sans doute - est-on chaque fois trop à l'étroit dans les boîtes et les carcans qu'on nous assigne. Tant qu'on ne s'est pas rebellé contre ce qui nous contraint au conformisme, on n'a pas vécu et tant qu'on n'a pas vécu, on n'a pas vraiment désiré.

L’innocence et le désir sont inséparables. Le vice, c’est tout autre chose : c’est la malveillance coupable de l’Ego grossier. L'Ego c'est toujours la pression des autres contre Soi et du Moi contre les autres. Une guerre sans fin, qu'on alimente sans cesse.

On peut survivre à mille erreurs, mais on ne vit pleinement que de Vérité. La guerre est le dernier moyen pour conquérir la Paix, mais parfois elle est malheureusement le seul.

L'Humanité dispose d'un potentiel Sublime: ne plus être ni la proie ni le chasseur de quiconque. Quand le comprendrons-nous enfin?

***

 

Le désir est inexpliqué. Il fuse comme l'innocence pure qui ne se calcule pas, qui ne se réfléchit pas mais qui s'entend et se partage par l'évidence de Cœurs et de corps alignés et dont la pureté, dépend plus du degré de conscience que des variables de formes et d'émotions.

L'Amour vrai est Amitié, partage et compassion. Il ne possède pas celui qu'il libère, il ne confisque pas ce qu'il donne, il ne sème pas ce qu'on lui confie, il ne ferme pas son Cœur quand il l'a ouvert, il ne désire rien pour lui seul.

 

Je ne t'aime pas parce que je te désire, mais je te désire à la mesure de l'amour que j'ai pour toi.

Jamais je ne t'aimerai parce que je te désire, mais je te désirerai toujours parce que je t'aime. 

 

Je crois que tant qu'on n'a pas saisi le principe de l'humilité, on n'a pas compris celui de l'Amour infini, on n'a pas saisi le désir sublime, qui ne trouve d'autres racines mutuelles qu'en l'autre.

L'innocence, c'est un regard qui ne juge pas. Moi ce monde, je l'ai toujours repeint avec ma foi et mon amour, car ce sont des couleurs qui sont à ma portée. L' âme est une éternelle enfant.

L’équilibre transcende tous les poids du monde. C’est un fil à plomb tendu depuis la voûte du Ciel, qui passe par notre Cœur et s'ancre au gré et malgré notre attraction terrestre. Tout transcende... le mal n'est que l'alarme de ce qui doit se restaurer en nous. Et rien n'est durablement souffrance. Non, le désir n'est jamais un Mal. Seuls les malveillants peignent le désir d'une couleur ténébreuse. Et les plaisirs du corps ne prévalent pas ceux de l'esprit.

L'âme et le corps sont un même rayon, vu sous des angles différents. Il reste à re-connaître cette cristallisation de l'invisible Soi. Se rendre audible à Soi-même, voilà la manifestation, en pleine Conscience, de notre unique et inséparable Nature divine sur le Plan terrestre, sans plus les séparer.

Nous sommes toute la Beauté que nous osons "pro-créer" sur notre chemin. Nous sommes même le chemin qui nous y conduit en Liberté de nous y perdre ou de nous y retrouver. Te laissera tu posséder, sans carte ni boussole? Possèderas tu à ton tour, sans Lumière, sans Liberté, sans Joie?

Les vrais monstres, ne sont pas ceux qui empêchent tes ailes de pousser - aucune poule n'a cherché à voler - mais ceux qui te laissent les développer, en te mettant en cage, en te montrant le seul chemin qu'ils connaissent et qui ne va guère plus loin que le bout de notre propre nez, surface limitée de notre existence. Alors oui, ceux-là sont les vrais coupables de notre malheur. La plus grande frustration naît d'un carcan. Et nous demeurons coupables de les croire et de nous en convaincre à notre tour! Fidélité absurde à ce qui nous tue!

La fidélité, c'est la complicité de tous les possibles, mais jamais contre l'autre, ni jamais surtout contre ou malgré Soi.

Seul le besoin de possession, né de notre passivité à notre capacité "à s'Agir",  nous rend captifs et coupables, de fausses sagesses et doctrines séduisantes. Nous sommes pourtant libres et sublimes. La Paix n'a justement aucun sens, aucune définition. Elle EST l'Amour qui passe par toutes les fenêtres de notre âme, à Cœur ouvert.

Définir, c'est toujours mourir entre quatre murs. Définir, c’est restreindre son pas, ses perspectives. Qui peut encore supporter l'idée d'être enfermé entre deux parenthèses, dans un Univers si Sublime et vaste. Ouvrez vos perspectives, ne les refermez pas sur vous-même. L'Instant Sacré n'a ni cause ni effet, ni début ni fin, il est jaillissement en Conscience de l'éternité Silencieuse entre nos secondes bruyantes. Notre vie durant, il est un Présent disponible à qui veut bien se l'offrir.

La Vie est simple, comme un cerisier qui laisse les saisons (le) grandir.

La Force de l'Éternité contre la faiblesse du temps, ce n'est pas une idée : c'est une Loi irrémédiable, à laquelle on doit adhérer par Soi-même. L’Éternité est simple, c’est le temps qui est complexe.

Les matins sont un seuil vers des instants inattendus, magie qu'il faut apprendre à accueillir avec joyeuse spontanéité, par Soi-même.

Vous considérez que la tradition est transmission du Passé? Je soutiens au contraire que nos anciens se vautraient autant que nous dans leurs grossières erreurs. La tradition, ce sont au contraire des symboles d'éternité jaillissant du Présent : l'éternité d'une Lumière dans l'Instant Sacré révélé. Personne n'impose rien à personne, mais chacun lit le monde avec des yeux chaque fois nouveaux.

Il faut n'aimer aucun recul. Reculer c'est refuser la vie. On avance, on s'adapte, on se trompe (c'est beau de se tromper) on change de direction, on habite spontanément ce qui vient et on s'immerge de ses propres fulgurances. Du jour au lendemain tout peut s'arrêter, alors: n'arrête pas de continuer.

La Présence? C'est la quête du grand Silence dans nos bruits, c'est le charme discret de ce qui reste dans ce qui passe. On ne parle pas qu'avec des mots. Le non verbal, avec ses émotions, ses vibrations, c'est le côté palpable du Verbe, c'est sans doute même sa plus belle manifestation, celle qui traverse nos corps de part en part. Écoute tous tes silences. Ils couvrent tous tes bruits.

N'oublions pas que nous sommes tous une goutte de cet Océan qui demeure. Peu importe les vagues et les remous, nous sommes ce qui ne s'efface pas dans ce qui vit, meurt et change sans cesse. Au final, on recommence toujours ; nous sommes nos propres saisons

Exister en Conscience, c'est se résoudre à l'impureté de la tâche originelle, avec toute la bienveillance que permet toujours la dualité. Bien faire, sans faire trop mal, voilà le bon chemin de notre imperfection. Il pleut des coeurs, des gros nuages noirs qui ont percés. Le Cœur, c'est la Cavité charnelle et personnelle où toute l'âme résonne, rythmée par les battements du temps qui passe ou se suspend. Parce que l'élégance est toujours une Présence d'âme, la grossièreté se vautre de son absence.

 

Il est des "toujours"

Qui ne durent "jamais".

Tant de faux amours

Qui paraissaient si vrais.

 

Crois-tu que le désir soit un grand bruit de plaisir? Non. Il le précède! Comme le cri manifeste la joie absolue qui nous saisit, comme l'invisible mystère rend audible le Sacré dans l'Existence, comme le sentiment qui s'imprime sur nos peaux sensibles par nos âmes en fusion. Quand on parle avec son Cœur, on ne ment jamais. On jouit...de la Vie. Quelqu'un qui t'aime ne te mentira jamais. Le mensonge c'est la séduction du démon. La Vérité, c'est l'Amour des anges.

L'Amour spontané ne connaît rien du mensonge ni du calcul ; il est un "Ride" sauvage sur la longue route de la Vie, sous la pluie et le soleil.

Que serais-je sans mon Cœur pour aimer? Un bout de chair inanimé, un souffle qui se perdrait dans le Ciel déchiré, sans retour, sans espoir de revenir un jour, là où je l'ai quitté.

L'Amour ne fait aucun bruit. Il est un murmure offert aux cœurs qui l'entendent. Ton Cœur n'est pas un hall de gare. Il n’est ni bruit, ni foule. Il est le havre de ceux qui savent s’y reposer.

D'une bouche on ne sait pas grand-chose, si on ne sait pas entendre ses nombreux silences exquis, en lâchant prise sur la pente douce des lèvres qui épellent son désir.

Ne laissez pas vos ombres vivre à votre place. Embrassez-vous vraiment, avec vos lèvres, vos bras, vos mains, vos peaux et vos sexes. Ne laissez pas vos ombres vivre à votre place. De la virtualité de vos corps et de vos faux décors, sautez dans la vraie Vie.

Le désir est la bienveillance même des âmes qui s'expriment par la voix des sens. j'aime la Tendresse, qui précède la métamorphose du désir. C'est elle qui donne à l'Amour sa dimension exquise ; sans elle tout n'est que vulgarité. Avec elle, les corps se subliment.

 

J'ai vu dans l'éphémère, j'ai entendu, j'ai goûté, j'ai dit ... et il me reste de ces détails, le doux parfum de l'éternité qui les habite et qui embaume mon Cœur.

 

Pourtant, l'Éternité a besoin de tout l'éphémère, pour révéler sa Beauté. Aucun de nous ne survivra à l'absence d'une vie qu'on n'aura pas vécue. L'immortalité n'est pas demain : elle est l'intensité qui habite chacune de nos secondes.

Je ne crois plus en cette mort qui nous tacle par-derrière et nous nécrose. J'ai foi dans la Vie qu'on pénètre, bien plus loin bien plus profond, que la seule surface qui s'impose.

La Joie : ce petit rien intense, qui vaut la peine de vivre peu mais bien. Il y a toujours, qui gît dans l'ombre, une Lumière discrète à conquérir. Cette flamme qui réchauffe, n'a pourtant d'autre espace qu'en Soi-même. Encore faut-il la reconnaître, entre mille feux semblables et faux, qui tous nous déroutent en terres glaciales.

La Conscience originelle est inclusive et donc par nature, non exclusive. Elle ne se fige dans aucune des limitations que le temps mental ordonne. La liberté de l'instant, d'âme ou de corps, est un mouvement d'Amour infini indomptable, coloré et lumineux.

Notre imperfection d’exister nous collera toujours à la peau: qu’importe qu’on soit impurs. Tant que l'Amour réveille en nous- le temps de nos baisers- l'intensité de son Sacré, alors nous touchons un peu l'inaccessible étoile, si simple, si proche, si fragile. Même l'amertume pimente nos papilles.

Ce que j'aime dans la Beauté, c’est sa fragilité, qui nous incite à une attention persévérante de chaque instant et à prendre soin d'elle et de nous. La beauté outrancière et forte est toujours suspecte et fausse en ce qu’elle nous abîme et nous possède.

Dans un simple grain de sable, l'univers abonde. Imaginez alors ce qu' un peu d'amour peut contenir? Parce qu'il n'y a ni mesures forcées, ni degrés hors de notre portée, chacun est l'Univers en expansion dans son propre Cœur et il suffit de presque rien... L'Amour, c'est du Peu qui fait Tout!

 

Il n'est de petites ou de grandes étoiles

Il y a des belles âmes qui se dévoilent.

 

Prendre le temps, c’est s’en extraire en ne retenant de lui que le meilleur de Soi. Je suis la chair et le souffle d’une Conscience sans borne. On ne guide jamais mieux son enfant que sur les voies qu'on n’a surtout pas emprunté soi-même.

Cette imperfection, qui nous cantonne dans un Moi incertain et changeant, quelle plus belle richesse. Voilà notre liberté : l’imperfection qui déploie nos désirs et les transmutent en plaisirs. Et chacun de nous apprend à comprendre le désir Égoïste qui prend pour canaliser celui qui s’offre et reconnaît, c’est une pluie de désirs à ne jamais apprivoiser, car en apprivoisant les désirs les plus fous, on s’y perd.

Ne s'attacher à aucune chaîne dont on ne soit capables de se libérer soi-même, me semble être la plus belle des libertés. Quand on ne possède pas, on ne perd jamais. On donne la main à ceux qu'on aime pour les accompagner, non pour les retenir.

Il faut y avoir succombé un jour, n’en garder d’expérience que ceux qui nous nourrissent et nous défaire de ceux qui nous détruisent les uns les autres. Voilà sans doute la quête la plus constante de l’homme, mais aussi la plus laborieuse.

Ce qui nous a fait mal ne s'oublie pas, mais se capitalise pour conquérir l'amour de soi et vaincre la haine des autres. C'est toujours disposer d'assez de Beauté en Soi, que de reconnaître que le monde est laid.

On mobilise toute la Beauté, pour ne plus s'habituer ni s'associer à la laideur. Chaque regard contient sa réalité.

 

Écoute tu encore

Ce qui ne s'entend pas?

Ces secrets sans effort

Qui s'offrent sans combat.

 

Les mots les plus vrais ne se prononcent pas, ils s'épellent du fond du Cœur, dans un Silence qui nous parle mieux que rien ni personne. Seule l intuition parle. Le reste n est qu un vernis mental qu'on nous impose

Penser et désirer, ont même Source qu'on exprime. Dire l'Amour avec des mots, c'est comme le faire avec tout son corps. Notre enveloppe s'anime de désir, et les mots murmurés sont la forme du Verbe Originel : l'âme s'y déploie dans le sens de la Beauté.

Parfois, j'écris pour canaliser toute cette tristesse en moi qui autrement, répandrait sur mes paysages son épouvantable encre noire et indélébile. Entre mes doigts, et pour vaincre l’Enfer des désirs qui nous séparent et retrouver la trace de ceux qui nous unissent, j'oblige mes désirs à s'ordonner dans les traits noirs de ces mots qui m'apaisent, je m’oblige à moissonner de ma vie imparfaite, les fruits murs de mon éveil, car les mots ne remplacent pas la Vie! Jamais, ils la réfléchissent, comme on la mérite. Les mots ne résonnent pas, sans les cavités d'un cœur qui en sont le souffle et l'écho.

 

Elle était sa guerrière,

Sa Paix et son repos

Animée et entière

Dans le Cœur et la Peau.

 

L'amour, ça se dit avec un grand sourire et le désamour, avec des larmes. Jamais l'inverse. L'Essence est systématiquement rendue palpable quand on siège dans le Cœur du Monde et plus qu'en surface. Bien sûr le monde change, bouleverse, avance et fuie même, mais nous demeurons Beauté dans sa Beauté, qu'on en soit conscients ou encore ignorants.

L'Amour ne fait pas mal. Il est une tendresse partagée qui nous rend tous les sourires que la vie nous a fait perdre. Il n'y a pas de beaux attachements, même éphémères, sans la puissance de liens d'âmes inaltérables.

« Je pardonne tout, je n'oublie rien, j’ai Foi en l’homme, malgré tout ». Elle tricotait l'amour, seule dans son fauteuil gris : de grandes écharpes chaudes pour ses heures froides et solitaires, dans lesquelles elle s'enroulerait des heures, à l’abri des fausses promesses et des baisers sans lendemains, qui lui ont tant menti.

C'est drôle les gens qui disent avoir eu la chance de te croiser entre des milliards d'étoiles et qui trois ans après te précipitent dans un trou noir, pour rejoindre d'autres astres crédules.

Non, perdre ceux qu'on a aimé n'est pas un drame. S'ils nous fuient, c'est que nous étions juste dans l'apparence mensongère d'une grossière et méprisable mascarade. Les vraies victimes sont ceux-là même qui nous quittent. Ne les retenons plus. Quand on aime, on libère...

On ne survit à un deuil que dans l'espérance certaine d'un "au revoir", en plongeant aux racines de la Présence subtile. Tout sauf l'absence à Soi de l'homme du monde qu'ils veulent faire de nous.

"Homme du monde"... quel adjectif plus immonde, chargé de conformisme et de renoncement à sa liberté d'être Soi, n'est ce pas? Les Hommes du monde sont ceux qui le précipitent dans leurs propres chutes.

 

***

 

Plus de superflu

Juste du super flux!

 

L'Amour c'est Toi et toi seul. Il ne dépend de personne quoiqu'il se partage. Et il est honoré, chaque fois qu'il est reconnu d'un autre, comme son Essentiel. Si tu n'es plus qu'un accessoire, alors laisse partir. C'est toujours se blesser soi-même, que de retenir ce qui nous fuie!

Si tu n'oses pas choquer, si tu n'oses pas être toi-même, tu disparais dans les autres. La vie est un choc permanent, sans quoi on s'endort dans ce qu’on n’est pas.

Seul le passé nous rend stupides, à trop nous comparer. La force d'un sourire, seul l'instant le permet. s’apitoyer sur ce qu'on était, c'est toujours le perdre, dans la même mort que le passé. Si la mélancolie est plus forte que votre amour, ne l'apprivoisez pas.

 

Les Hommes passent

Restent les souvenirs

Les regrets aussi.

Et si De guerre lasse

On ne laissait plus mourir

L'Amour qui nous survit?

 

Ne te raconte pas d'histoire. Construis la. Ces images figées en noir et blanc, qui nous rappellent le mouvement intense des amours passées. Nostalgie ou espoir? Sans doute un mélange des deux. La Vie est une Sublime aventure d'adhésions et de rassemblements des corps par les âmes. Mais, aucun amour, aucune amitié, aucune relation, ne se forcent. Il faut aimer la spontanéité de ce qui vient et de ce qui part. C'est le cycle le plus naturel de la Vie. La grandeur du vent, c'est de nettoyer tout l'encombrant du Vivant. Alors bien sûr on n'aime pas ses mouvements abruptes qui nous bousculent, mais ils sont nécessaires à sa Paix et à sa continuité.

https://titer.co/bagdraft/status/597390455285L'Instant fait jaillir l’Éternité intense et sensible. Nos corps savent résonner et rayonner cette Lumière Sacrée, comme en Écho dans la nef temporelle d'une Cathédrale. Ils ne couvrent plus l'Amour qui les traverse, ils s'en nourrissent de tous leurs pores.

La nostalgie nous confisque l'originalité de l'instant juste. Bien sûr l'automne succède à l'été et l’hiver viendra bientôt. Mais comparer, c'est tuer le Présent et ne rien faire pour s'y adapter. La nostalgie paralyse toujours la Vie, car le temps ne passe pas, non! Il se vit! Il restera toujours assez de force, même après un grand désespoir, pour aimer.

Le superficiel est la surface changeante des choses exprimées. On ne s’étonnera donc jamais de concéder à les perdre avec plus ou moins de mal. Cependant, il subsiste toujours en Soi un rapport subtil aux influx fondamentaux de l'apparence qui sont immuables. Il en est de même envers ceux qui ont vraiment compté.

 

Ce qui rayonne de Soi éclaire la chair

Elle est rendue désirable et non éphémère.

 

La folie douce, rend nos ennemis fous et nos amis heureux. Il faut préférer la folie aux drames, la Joie aux tristesses des autres. La sienne, et quand on l’a reconnue un jour en l’autre, alors il le sait, immédiatement, spontanément, sans discours, sans nécessité de fausses séductions pour l'attirer à Soi. Chaque amoureux contient déjà l'autre en Soi. L'Amour c'est juste faire remonter à la surface, la substance même de ce que nous sommes vraiment. Alors on y rencontre l'autre.

Il n'est pas de désir serein sans confiance ultime, celle de deux forces intimes mutuellement désarmées et offertes.

Ce que j'aime dans un regard, c'est la part de Mystère qui ne parle pas, mais qui dit tout. Nous sommes tous des apprentis de l'Amour, en quête de notre Essence commune. Comme il est doux d'aimer avec le i dans l'amer de l'existence plate.

 

Il lui dirait :

 

- « Je veux prendre un bain d'étoiles avec toi. »

 

Elle lui répondrait :

 

- « Le courage redéploie nos ailes.

On a fermé les yeux

Ou levés vers les cieux

Dans tous les cas

C'est bien le signe

Du bon chemin qu'ils nous désignent. »

 

La quête du Beau n'est pas anodine : elle est l'Amour dans son expression la moins réductrice, elle est la Joie en action partout et pour tout. Elle est l’Amour dans son expression la moins séductrice, elle est la Loi en Action, pour Tous et Part Tout.

La Vérité ne séduit pas. On y adhère, on y reconnaît en elle l'Universalité dont nous sommes les parties originales égarées, derrière nos masques hagards.

Écoute le désir. Il bouillonne au rythme de ton âme et ne dépend que de ce que ton cœur accueille ou rejette, reconnaît de compatible ou d'insupportable, de la vibration des autres. Quel ange suis-je, sans elle? je veux te lécher, comme un félin prend soin de sa féline. Me faire plaisir de tout le plaisir que je te fais. Le plaisir ne tient qu'a un fil, au fil du désir insouciant que canalisent nos pores. A chaque fois ce désir n'est qu'extase!

Le corps, tout le corps, n'est pas juste une fantaisie ou un accessoire. Il est au contraire la seule manifestation visible que notre âme cristallise, en nous laissant y découvrir sa merveilleuse et discrète Présence, de charme et de vibrations rendus sensibles.

Le Beauté d'une femme tient dans la pudeur de ce qu'elle cache à ceux qui ne la méritent pas.

Les animaux ne sont pas simplement beaux parce que nous aurions conscience de leur Beauté, ils sont beaux parce qu'ils habitent la Nature sans la réfléchir, et qu'ils coulent en elle, comme nous pourrions aussi spontanément nous y abandonner.

Le JE calculateur comptera toujours moins que le JEU sans calcul. La Joie est le seul vrai mouvement qui fait foi. Elle est la Nature qui ne retient rien ni personne et jouit pleinement de son propre mouvement.

 

Mon sexe et le tien seraient sans mouvement, si nous n'y mettions pas toute notre âme.

 

Le mot pornographie est une offense même à la Magie des corps et de l'Amour. Il est le symbole de la possession et de l'emprise qui jouent sur les instincts pour des raisons de fric. Laissons se réguler le désir entre ceux qui le ressentent et l'expriment. Interdisons le capitalisme du Sexe qui est possession et consommation lourdes et superficielles.

La sensualité n'est jamais lourde ni grossière. Elle doit toujours se vivre intensément, gratuitement, par delà bien et mal. Il n'est plus belle grandeur de vivre, que celle qui nous pousse aux portes de la petite mort, dans la spontanéité sublime de notre instinct d'âme alliée au corps.

 

Quand deux amants résonnent

De toute Intimité

Comme les mots ordonnent

Le Chaos des idées

De rythmes et d'accords Syllabes, césure, «e» muet

En poésies des corps

Poème à quatre mains

Composent des sonnets quatrains, alexandrins

Enflammés, Sexprimés

Désirs clamés

Bien inspirés.

 

Jusqu’aux sous-vêtements portés le temps d'un moment coquin, accessoires si vite ôtés, pourtant,

figeant l'Instant et l'éclat d'un regard essentiel, dans une complicité durable et au crescendo des désirs, comme une minuscule étincelle allume des feux immenses et dévorants.

 

Ils se seront tant aimés qu'à la fin ils pourront dire à la mort, qui viendra les chercher :

 

"qu'importe le départ, puisque l'on a vécu.

Ce n'est qu'un au revoir, sans un instant déçu ".

 

***

 

Les fantasmes sont des fantômes délicieux. Chaque seconde de partage est un feu d'artifice qui jaillit de nulle part, sans destination, sans prétention que son éclatante et Sublime expression.

Non, ce ne sont plus des lignes que je contemple les lignes séparent et quand j'admire ton corps, je suis en lui, tu es en moi Il n'est plus ni espace ni temps Nous sommes un souffle en Chœur, qui animons la chair et une chair en Cœurs qui exprimons la Vie.

Personne n'est insensible à la Beauté érotique, parce que précisément l'Amour est le rayonnement qui habille les corps de la lumière qui les rend savoureux, et les déshabille de toutes les ombres vulgaires dont l'Ego seul raffole.

L'Ego et le Sublime ne cohabitent jamais. Ils se paralysent, ils se dissipent. Choisissez l’œuvre durable. Elle est sans doute bien plus discrète que tout ce qui parait grandiose aux yeux des profanes.

Chaque fois que la bienveillance et la confiance cohabitent, c'est un chemin vers Soi et vers l'autre, c'est toujours le bon chemin.

Parce qu’on ne rencontre la bienveillance de l’autre qu’en ayant d’abord fait cette rencontre en son propre Cœur. Ne rien chercher ailleurs, qui ne soit d'abord en Soi, nous sommes le coffre de notre propre richesse. On a toujours assez de Lumière en Soi pour s'en éclairer, et illuminer aussi et ainsi la part d'ombre des autres

Désirer c’est partager cette richesse de Soi en l’autre, et de l’autre en Soi, c’est fusionner deux Cœurs, dans le Cœur du Monde, c’est résoudre l’équation de la séparation originelle, dans la formule magique et silencieuse des baisers. Si ce n'est pas de la Joie en mouvements, que seraient nos baisers?

 

Le hasard, c'est tout le temps

Le destin, c'est Toujours.

 

N'attends pas d'aimer, aime sans attentes. Aime, ici et maintenant, pour que ni le passé ni le futur ne suspende la fulgurance de ton Présent, dans un ailleurs ou un jamais qui sont douleur! La douleur est physique et mentale. Par-delà nos carcans, l'espérance d'une vie meilleure nous plonge dans l'Instant, qui nous libère du doute et de nos vêtements, trop serrés, trop flashy, trop à la mode du temps.

 

Je te garde et te regarde,

chaque jour, chaque seconde...

 

Parce que les poètes ont un Cœur, et que le Cœur plonge dans les racines de l'éternité. Il faut croire dans l'illusion du temps, car en débusquant la mort et ses décors, on enrichit la Vie de son but ultime et merveilleux : conquérir son immortalité.

Nous nous rendons capables du pire souvenir de nous-mêmes, en égarant dès notre prime jeunesse au tréfonds de notre mémoire, le plus bel éclat de notre Présent.

la nuit est pourtant intense pour les anges. Il ne fait jamais nuit dans notre âme. Le monde ne meurt jamais que de notre incapacité à accepter notre propre immortalité. C'est pas juste beaucoup d'amour qu'il faut au monde pour changer, c'est tout l'Amour qu'on doit à nous-même, pour y renaître.

Il y a trois façons de percevoir l'amour à deux : celui qui prend, celui qui donne ou bien, celui qui résonne et réunit si intensément les amants, qu'ils ne forment plus qu'un seul corps, un seul désir ; une fusion au rythme de vibrations subtiles et intemporelles. Nous sommes liés par l'Instant, vibrants et responsables de chaque pensée, comme dans une vaste toile prégnante, secoués ou rassurés. Nous sommes interconnectés, générateurs des ondes qui concourent à nos sourires ou à nos angoisses, à nos Joies ou à nos peurs. S'il n'y avait pas la Liberté, il n'y aurait pas la Vie. Partout où l'Homme est dans les fers de manèges tournants et sans joie, il est mortellement sage. Partout où il s'en libère, il renaît à une éternité sans frontière, sans montre et sans age.

 

On ne devient pas.

On révèle ce que l'on est déjà.

On ne grossit pas.

On s'allège de ce qu'on n'est pas.

 

Je t'aime à l'encre blanche,

Sur le tableau noir du monde.

 

Elle te ressemble dans mes mains qui t'espèrent

Qui te sentent déjà, si profonde et sincère.

Du désir à l'innocence et de l'innocence au désir...

Les douceurs et les frissons sont réservés aux âmes subtiles.

Friedriech Nietzsche.

Oublie tout ce qu'ils t'ont appris, commence par rêver.

René Barjavel.

Qu'est-ce que l'amour ? J'ai rencontré dans la rue un jeune homme très pauvre qui était amoureux. Un vieux chapeau, un manteau tout usé, des chaussures qui prenaient l'eau et les yeux pleins d'étoiles.

Victor Hugo.

"L'amour, c'est brouillon, c'est compliqué. Mais c'est une erreur de refuser sa magie.

Amy Engel.

Un grand amour, c’est la possibilité de désobéir ensemble à la bêtise du monde !

Alexandre Jardin.

Comme si au commencement était une étoile, scindée en deux bouts de rêve éteints et froids, deux morceaux d'une même étoile qui finiraient par se retrouver après des années-lumière d'errance dans l'obscurité de la quête infinie. Et la lumière alors d'éclater.

Franck Pelé.

Pourquoi un jour on reconnaît si bien quelqu'un qu'on ne vous a même pas encore présenté ? Y aurait-il des vies pour apprendre à s'aimer. Et des vies pour s'aimer vraiment ?

Claude Lelouch.

J'ai senti de bonne heure que le moyen d'être libre, c'est de laisser tout libre autour de soi, et que ne rien exiger des hommes est le seul moyen de s'en rendre indépendant.

Pauline de Meulan.

Quelquefois la distance qui sépare les êtres n'est plus rien.. Quelquefois elle se réduit à un court silence entre les battements d'un coeur.

Colleen McCullough.

La tendresse est une qualité de la relation, faite d'abord de présence, une présence réelle, proche, attentionnée, tournée vers l'autre. La tendresse va se dire avec des gestes affectueux, spontanés, des câlins non envahissants, des mots liés à l'ici et maintenant.

Jacques Salomé.

Lorsque nous acceptons de suivre notre intuition et de partir vers l’inconnu , nous découvrons bien plus que ce que nous espérions , nous allons au-delà de ce que nous appelons Moi, nous découvrons un nouveau continent qui s’appelle Soi.

T.Janssen.

Cerné par les larmes, j’ai appris qu’il y a en moi un sourire invincible, cerné par le chaos, j’ai appris qu’il y avait en moi un calme invincible.

Albert Camus.

La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors.

Georges Brassens.

Elle aimait avec tant de passion et d'ignorance. Je ne savais pas si c'était bon ou mauvais, bénéfique ou dangereux, nécessaire ou accidentel, éternel ou transitoire, permis ou interdit : Elle aimait.

Victor Hugo.

L’irruption de l’amour, c’est comme un feu qui jaillit soudain dans l’âtre d’une cheminée. Tout prend relief à sa lumière. L’amour est la lumière de nos existences.

Soeur Emmanuelle.

L'apparence des choses change selon les émotions. Et ainsi nous voyons de la beauté et de la magie en elles, alors que la magie et la beauté sont en réalité en nous.

Khalil Gibran.

C’est bien parce que l’homme n’est pas qu’un animal, ou qu’une bête, qu’éprouver en soi, à travers l’autre, sa propre animalité, ou bestialité, procure un sentiment à ce point troublant et délicieux, jusqu’à la jouissance.

André Comte-Sponville.

Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, de cultiver en nous une petite folie.

Marcel Proust.

La sérénité et le contentement poussent au fond de l'intérieur. C'est un état d'harmonie équilibré, à l'intérieur et à l'extérieur. Il est bon de se reposer un moment dans un tel état, et de se permettre de l'être.

Judith Wirthor.

J'aime la tranquillité plus que toutes les choses de ce monde. Je perçois dans les quiétudes des choses, un chant immense et muet.

Pablo Neruda.

Sortez de vous-mêmes et cassez cette coquille qui vous emprisonne dans votre « moi » pour lever les obstacles et défier la morosité pour que la joie, source énergétique, entre dans votre existence.

Mofaddel Abderrahim.

La lumière jaillit du sous-sol quand on s’y attend le moins.

Damaso Alonso.

J’ausculte Un présent sans frontière.
Je me vis au plein
De la sphère de silence.


Eugène Guillevic. Du Silence.

A force de s'épandre sur les détails et de chercher l'introuvable, on finit par rater l'Essentiel.

Jean Dion.

Nous ne sommes pas exactement ce que tout le monde voit. Nous sommes ce que peu de gens trouvent. Et que peu...très peu comprennent.

A. De Pascalis.