On ne me fera dire ce que je ne pense pas, ni aimer ce que je ne suis pas. Mes semblables sont ce que j’ai de plus cher en moi : le Cœur et l’âme à découvert.
La grande Force de l'Homme, c'est son honnêteté, cet état spontané qui le pousse sans cesse à repousser les masques faciles de son confort mental. Oui, l'honnêteté libère toujours, mais elle est, il est vrai, d'abord souffrance dans un monde d'illusions et de mensonges : on est fragiles d'abord, de baisser les armes qui nous blessent, quand tous les autres les brandissent encore, puis on trouve SA Paix, en refusant leurs guerres.
On a le temps de n’être ni proie ni chasseur en ce monde où le sublime est la plus exquise des libertés, et la liberté, le plus exquis des mondes.
On ne peut lâcher prise dans la retenue n'est ce pas? La confiance n'exclut pas le risque, mais l'amour exclut la peur et les mensonges. Alors il faut vivre la connexion spontanément avec une bienveillance systématique, même dans l'imperfection inhérente à l'existence. On ne peut aimer, sans confiance aveugle, malgré l’imperfection de l’amour ici-bas.
Je laisse donc passer la Lumière au travers mon Cœur. J'ai compris, je crois, à quel point l'homme opacifie ses parois transparentes, d'une suie épaisse générée par les feux brulants et obscurs de son orgueil et de son conformisme, des feux qui le réduisent en cendres. Plutôt que de retenir ses intuitions, il leur préfère systématiquement ses émotions mentales. Il rejette tout ce qui va à l'encontre de ce qu'on lui a appris à aimer.
L’intuition est féminine. Le Mental masculin. Les femmes ont cette qualité inhérente à leur nature fragile: elles sont un écrin de verre qui laisse passer l'âme, ce qui fait autant leur force de mère que leur faiblesse de femme. Par la femme, l’homme se nettoie de ses opacifiantes poussières, il se libère.
Pourquoi cette humanité fait-elle très exactement l’inverse : posséder, aliéner et mourir ? L'Homme est fou ... assez fou pour entrainer par le fond ses ordures et lui-même. Après tout, se faisant, il ne vaut guère plus que les déchets de sa sur-consommation. Il n’est pas étonnant qu’il accepte comme logique et inévitable sa propre fin et qu’il en oublie toute son espérance. Tant qu’il gagne son pouvoir temporel, peu lui importe de (se) perdre de Vue.
Le "Je" ne pense qu'à "Moi", mais le "On" pense à "Soi", l'Essen-Ciel si commun à Tous. Alors la vie s'ouvre en Conscience, pour et par les autres, depuis chaque Un.
Je ne veux ni gagner ni perdre. Juste me retrouver au, milieu de nos imperfections. Non m’en satisfaire, pas davantage les combattre, mais les dissiper par un autre regard sur le Monde, m'en révéler un autre point de vue, plus serein : le Point de vue Initial et Magique qui m’inspire et que je ressens au plus profond de mon Moi troublant. Voilà tout un monde qui vibre, mais qui est libre et sauvage, hors de portée de la brutalité des Hommes. En pactisant avec le diable, on ne peut habiter son logement et exiger la climatisation. On a le monde qu'on mérite!
Il y a tant à dire qu'on ne dit pas, et tant de silences gâchés par nos bruits superflus. Je veux écrire à rebours, ne plus suivre ce que mes yeux croient, mais peindre ce qu'ils devinent aux filtres fins de mon Cœur. On est toujours anormal, quand on pose des mots qui dérangent, parce que l’utilité des mots est la pire forme de soumission dont l'Homme s'arme.
La vie coule et nous laisse sur place, car le plus souvent on oublie d'aimer la vie qui jaillit de Soi, celle qui veut nous animer de son plus beau mouvement, qui nous offre ses plus belles seconde précieuses de plénitude, à respirer, à habiter, sans condition.
J’habite le flux naturel de mon âme. L'être sacré en chacun est un état divin dans un monde décalé. On apprend a se ré-axer, par renoncement radical à vouloir ordonner l'extérieur. La seule réalité de l'âme sur terre, est l'existence imparfaite. L'absolu, est une prise de Conscience de tout le relatif.
Sans relief ni crevasses sensibles, serions nous encore des Hommes?
Avoir le goût des autres : étrange expression qui signifie aimer son prochain ; mais on ne peut aimer qu'en s'aimant et en connaissant assez le goût de soi-même et celui de vivre, au milieu de l'imperfection de tous.
Si tu t'obsèdes du bonheur et de sa perfection, tu perds la saveur substantielle de la Vie, qui est un Chaos passionnant. La perfection est la Conscience de Soi au milieu de l'impermanence irrémédiable. Là se cache l'Éternité, indéfinissable, irrationnelle, naturellement Une.
Comprendre l'amour, serait comme saisir le vent : un non sens. Il ne faut rien comprendre, rien retenir, rien rationaliser. Car l’Ego veut saisir l’insaisissable et l’insaisissable n’est pas Mental. Il est l’Essentiel qui jaillit malgré nous. Être certain de n'avoir pas raison et que les autres ont souvent tort, est la base même de notre droit au doute et de notre liberté d'avancer.
Ce qui vibre en Soi est la marque sensible de ce qui nous anime, en substance indéfinissable. On se trompe souvent à voir l'amour, mais jamais à le vibrer.
Il faut du temps pour grandir, et s'alléger du poids des autres qui nous pèse. Nos épaules sont endolories par leurs erreurs qui font les nôtres puis les nôtres qui font celles de nos enfants, mais nous portons ces fautes, individuellement et les soutenons sans cesse par notre complicité docile, jusqu'à plier ou nous en libérer enfin. Il n'y a pas de petits soutiens, juste des gens qu'on aime.
Naître et n'appartenir à personne d'autre qu'à soi-même. Voilà la quête la plus exigeante et la plus incomprise de l'humanité.
-Tu sais ce qu'il te dit le temps?
-Rien! il me dit rien que je n'aie envie d'entendre. Et ce ne sont pas ses quelques grains de sables au compte-goutes, qui m’empêcheront de m'allonger sur la plage et de profiter des rayons de soleil sur l'Océan... voilà mon éternité. J’y ai droit, puisque je la sens !
Ne perdons pas notre temps précieux A être conforme et trop sérieux. Celui qui n'a pas aimé à temps dans la Joie, meurt toujours prématurément dans les regrets. À trop courir après le temps, on s'essouffle de rides et et l'on moissonne des années sans vie. Notre Cœur a autant d'espace que l'infini qui l'engendre. Ce pourquoi on se perds si souvent dans cette demeure immense et qu'on y construit tant de cloisons et de portes, comme pour nous rassurer. L'Amour s'aborde par deux voies bien différentes, en quête du sens à partager : on fait parfois le tour du monde et souvent le tour du vide.
Les demains
Ne servent a rien
Si deux mains
Ne sont chemin
Vers le tien.
Jeu de mains ne retient pas
Surtout ni chasseurs ni proies
Elles se frôlent de désir
Et se serrent sans s'asservir
De caresses
Et de désirs
On va s'aimer et se le dire
De tendresse
Et de plaisirs
Et surtout jamais se mentir.
Il faut de la Vie à l'Amour, pas juste de l'émotion. C'est trop facile l'émotion brute d'amour. C'est là, c'est disponible, c'est presque une soumission. Seule la Vie consacre l'Amour, par la rencontre entre nos imperfections mutuelles qui sortent du chaos, ensemble. La vie est l'expression, quoique imparfaite, d'un concentré d'Amour absolu qui mûrit. À chacun revient de le libérer dans tout le relatif qu'il côtoie.
La pire crapule est un "Dieu" tourmenté qui s'est déchu de sa part de Sacré à vouloir régner en Maître sur ce monde. Ça ne l'excuse pas-la Loi Karmique le rattrapera-mais le savoir est une formidable espérance pour tous les autres: Vivre c'est se défaire d'un Moi abominable.
Il faut du temps pour exister, mais tous son Cœur, pour Vivre.
Notre amour, mon amour, sera référencé au guide Michelin des histoires étoilées.
Je suis libre, parce que je suis la différence qui m'anime. J'ai toujours eu assez d'amour en moi, pour pardonner l'indifférence de celui des autres.
On ne se défend ni d'aimer ni de partir. L'Amour ne se force pas. Il est le courant de deux rivières tranquilles qui coulent ensemble en harmonie, puis diffluent pour suivre leur propre cours, aux justes chenaux de la Vie, jusque l'Océan infini. On ne gagne pas à tous les coups, mais on a aimé "jouer" ensemble, et c'est ça l'essentiel. L'Harmonie est partout présente. La disharmonie est notre flagrant manque d'attention à la Magie.
Notre Cœur fait briller nos yeux. Pour toucher la lune, Il faut de l'instinct d’Étoile. Rien ne dure, mais on aura aimé. Ce que j'ai aimé, je le garde en moi pour toujours, comme autant de chandelles immortelles qui, mises bout à bout, éclaireront un jour mon chemin, à jamais. Comme être amoureux ne se décrète pas, aimer ne peut s'abroger.
Chaque flamme vit le temps de deux flammes, puis s'éteint. Ainsi court la vie: bruler, sourire et puis plus rien. Il est temps d'aimer le feu de nos secondes, sans attendre demain. La mort est une certitude, mais la Vie le seul chemin. Ne gaspillez pas la vie. La vie est le mince espoir de l'amour, mais c'est le seul.
On n'a pas à se réjouir d'un divorce, mais on doit toujours se réjouir de ne plus (se) mentir, de ne plus retenir le courant naturel de Soi, dès lors que se forcer à rester n'est plus qu'une douleur à vivre. Ce n'est pas mépriser l'autre, ni détruire l'Amour que de reconnaître que parfois les chemins doivent diverger. C'est le changement et l'apprentissage propre à chacun.
Ne détruis pas l'espérance de l'Amour, parce que tu désespères à son seuil. L'Amour est une porte basse. Il faut du temps pour consentir sans doute à bien se baisser pour la franchir à bonne hauteur. combien se fracassent le crane à trop vouloir lui tenir tête.
L'espoir est une attente, l'espérance une connaissance intime de ce qui est et doit. L'espérance est une action de Foi, une Présente en confiance. L'espoir, n'est qu'une relative idée du bonheur qui repose sur du vide.
Quand tu aimes, Vis le. Tu ne ressens que de l'amitié ? Tu n'aimes pas ou plus ? Ne laisse rien paraître qui ne soit pas ce que tu Es vraiment, ou ce que tu ressens, quitte à être incompris. Être Vrai, c'est la base du respect des autres et de Soi-même, c'est la première et ultime vocation de l'Amour.
Je t'aime.
Tu sais pourquoi?
Parce que
Moi ta Conscience et toi la mienne
Je suis ce que tu es, à l'intérieur
Parce que
On aime s'échanger nos extérieurs
Moi ton gardien, toi ma gardienne
Parce que on s'en fout!
On s'aime, un point c'est tout!
L'Amour vrai est Amitié, partage et compassion. Il ne possède pas celui qu'il libère, il ne confisque pas ce qu'il donne, il ne sème pas ce qu'on lui confie, il ne ferme pas son Cœur quand il l'a ouvert, il ne désire rien pour lui seul. J'ai en horreur le mensonge et la manipulation. Ils sont les deux mains qui étranglent l'âme libre.
De quoi l'Innocence est t'elle constituée? De nudité et d'humilité. C'est toute la tendresse en mouvement, toute l'âme qui s'exprime, en bienveillance et tout son Cœur qui aime, en pleine Conscience, un savant équilibre d'humilité : Exister assez pour vivre la joie, sans en priver les autres.
J'aime les sourires en amour. L'amour sans sourire, est un océan sans eau. L'eau coule sans retenue, avec calme et passion.
De mon Cœur j'ai appris qu'il faut tout désapprendre, sans rien retenir. Ce n'est pas grandir que de grossir de savoir et d'orgueil. On est léger que de ce qu'on a su abandonner du Moi. Il faut vivre de vols légers et d'insouciance pure, sinon on tombe et on se fait bien mal, à la dérive contre les autres et contre Soi. Ce que j'aime "par dessus tout" Est hors de portée des pesanteurs.
J'ai l'ardent désir de mon innocence légère. L'innocence est un regard qui ne juge pas. Il y a toujours entre la mer et le ciel bas déchaînés, un bout d'horizon.
La pudibonderie est le signe d'une société repliée sur elle-même. Partout où les guerres grondent dans ce Monde, les femmes sont invitées à se rhabiller. Dès que les guerres se terminent, la femme se dévoile, car la Beauté alliée à l'élégance n'est jamais emprunte de pudeur. L'élégance est un murmure discret qu'on tait, mais qui exprime toute l'indicible pureté de notre Être, sans besoin d'en rajouter. la Vérité est belle, car la Vérité est libre.
Les relents de patriotisme, préparent les futurs aveuglements qui conduisent les peuples à accepter la guerre sans condition et souvent même sans raison. Le devoir de mémoire est nécessaire, pas celui de la nostalgie.
Tremblement de terre
Tremblement de Ciel
Qui secouent et inondent nos peaux
De fluides vitaux en éclairs continus
Et de plaisirs intenses.
Terre et Ciel, à la fois, le désir est une alchimie entre deux mondes. On subit toujours ces deux forces qui s’opposent, c’est cela exister. Affronter la dualité. Mais on a le droit d’espérer, de sentir, d’entendre ce juste milieu qui nous entraîne vers cet inconditionnelle Joie, vers cet incroyable enthousiasme à la Source de tout ce qui apparaît. On a le droit de sourire, malgré ceux qui nous poussent à pleurer, on a le droit de se sentir libre, quand tous nous possèdent, on a le droit de regarder le monde depuis son Cœur. Ce monde là qui vibre par delà bien et mal et nous appelle depuis toujours. On a le droit d’être heureux, au milieu du grand Chaos du Monde et de le partager avec ceux et celles qui nous reconnaissent comme tel. Tu n'entends le fabuleux écho de ton âme, que si tu rentres dans l'immense nef de ton Cœur.
Dans le Cœur, notre Ego résonne des meilleures intentions et ses soins nourriciers sont toujours bienveillants; Hors du Cœur, notre Ego nous possède en nous vidant, et ses blessures sont toujours mortelles.
Si vous vous sentez coupables d’aimer et de désirer, passez votre chemin. Il n’est pas encore l’heure de nous entendre. Je vous aime ! Mais, prière de fermer la porte en sortant. Et ne cherchez pas à me faire du mal en laissant des regrets ou de la rancune. On a pas le temps de revenir en arrière. On n’a pas le temps de détruire la magie de l’Essentiel, en rentrant dans les guerres sans fin du « Moi » contre les autres. Chaque fois qu'on tire orgueil de la Guerre, on se rabaisse à l'état de Monstre. Laissez moi rêver que je suis autre chose qu’un démon en ce bas monde.
En Amour, l'écueil du corps ne prime pas celui du Mental. Le corps est neutre d'émotions et de désirs, il ne pèse aucun poids négatif dans la balance des Cœurs, pour autant que l'Ego ne cherche pas à posséder l'autre pour son seul et propre pouvoir.
Un jour tout s'arrête. On croit finir, mais c'est pourtant alors que tout commence.
On n'a pas qu'une vie, mais chacune est unique. Usées, fatiguées, nos vieilles carcasses lourdes demandent à rentrer dans la terre qui les a vu naître et à libérer la jeunesse éternelle de leur âme, vers ces nouveaux chemins neufs, à connaitre et à aimer. N'oublier rien de qui l'on est d'essentiel, est sans nul doute le défi le plus redoutable, car il suppose qu'on ose renouer enfin avec cette part d'invisible que plus personne ne sent, à laquelle plus personne ne croit et qui échappe à tout raisonnement matérialiste.
Il faut du sang neuf à l’instant. Comme les enfants qui restent émerveillés de tout. Les enfants sont le premier et le dernier bastion de l'Amour. Toutes les portes s'ouvrent, se ferment, il n'y a que des clés perdues restée là ou notre innocence est restée coincée. De l'Instant jaillit toute la Magie que l'homme pressé occulte.
Il y a bien sûr, toujours une douleur dans chaque métamorphose et une joie promise pour chaque transformation. Je crois en la mort comme le soir, j'ai confiance en un nouveau matin. Ces changements, ces douleurs, ces métamorphoses nous ramènent toujours vers l’Essentiel.
Ces longs tunnels qu'il faut oser traverser pour changer de perspective s’appellent le changement. Il ne faut pas en avoir peur. L'inquiétude et la peur, naissent lors de notre déconnexion de l'Essentiel. L'accessoire génère systématiquement l'oubli de Soi.
La Nature, la vraie innocence, c'est la simplicité : le plus simple appareil, sans superflu. Au bout de chaque changement, il y a toujours une rencontre avec Soi-même. Toujours!
La liberté est un appel à l’instant fragile qui déroule notre éternité en mouvements imparfaits, mais naturels et précieux. Approfondir le long de sa route, c'est aller plus loin, en soi. chaque seconde est une victoire sur Soi-même.
Les grands bouleversement de nos vies, sont autant d'étapes précieuses qui balayent les mille voiles imperméabilisant qui s'agglutinent autour de notre personne. A chaque transition, nous nous rapprochons un peu plus de nous-mêmes, et ce mouvement est irrémédiable.
La liberté d'être aussi naturel que la nature elle-même, est un combat de chaque instant. À trop se conformer, on s’éloigne de l'essentiel qui nous regarde fuir loin de nos racines Vitales.
N'oublions jamais que nos plus belles victoires sont nos défaites passées. Tant de souffrance que la Force et la Foi permirent de transcender. Voilà la Vie, celle qui zigzague, qui se tordait, qui doutait, qui ne savait plus, mais qui respire encore, la Vie.
Elle avait fermé les yeux pour mourir à ce monde, alors qu'il aurait suffit qu'elle les ouvre, pour renaître dans son Cœur.
L'émerveillement des sens est un présent de la Vie : fermer les yeux sur ses désirs, serait comme ne pas ouvrir ses cadeaux à noël. Ni vice, ni caprice, le plaisir est la joie la plus sensible du Sacré.
Re-Garde! Prends Garde et ouvre bien tes yeux vigilants, deux fois plutôt qu'une, en ce monde sans foi, mais aie confiance, pour réveiller ton Cœur en l'autre et ferme tes yeux au moins une fois C'est ainsi que la Beauté jaillit, le Cœur allié à l’œil, et voit.
J'aime les passionnés, ceux qui font un corps à corps avec leur art pour faire jaillir leur âme et toucher leurs semblables. C'est fou la profondeur d'un baiser qui n'effleure qu'en surface, mais qui creuse un chemin direct vers notre âme. Ce que nous ne savons pas dire, nos mains le disent. C'est fou pourtant à quel point on peut toucher du Cœur ce qu'on a de plus précieux et de moins impermanent en Soi puis, nous refermant comme des huitres, rester comme des cons, coincés à l'extérieur de nos propres coquilles. Voilà ce que nous endurons 99 % de notre vie, en ne pensant qu’avec la tête.
Chaque homme qui abat d'ailleurs un animal sauvage pour en faire un trophée et non pour s'en nourrir, n'encadre pas seulement la tête de la bête dans son salon, mais la sienne. On tue son propre avenir en tuant celui des autres.
L’Amour est une gnose commune à tous les êtres vivants qui partagent cette vibration première. L'empathie de nos amis animaux est réelle et prouve bien toute la Magie d'une Vie dont le Sublime n'échappe qu'aux matérialistes fatalistes et égocentrés.
La tête est impuissante à aimer. Elle est même l’antithèse de l’Amour. Affronter la tempête avec sa tête seule, c'est se condamner a être balayé comme un fétus de paille fragile. Le Cœur seul sait se protéger des temps mauvais. Il est la racine, la tige et les grains.
Crois tu en l'amour, comme le rosier croit en la régénérescence de ses bourgeons tant qu'il reste bien en tige? Ses pétales sont beauté, mais sa sève seule est Amour, immortel et rayonnant. A jamais il animera le jardin des hommes, s'ils ne le déracinent pas.
Dans le grand jardin de la Vie, nous vivons comme les rosiers au rythme de leurs roses, peu de temps sûrement, mais assez souvent pour s'épanouir en Beauté, à chacun de leurs bourgeonnements.
Quand déraciné de Soi-même, on tire trop longtemps sa force des autres, la solitude nous colle à la peau; seul à deux ou dans la foule on n'est jamais complet sans nous-même. Et quand on se retrouve, on a retrouvé le Monde entier.
L'Ego n'est que besoins, mais les besoins font la Vie. La Vie libre apprend l'Amour et l'Amour est sans besoin. Ainsi va le cycle et la vocation de la Voie. Tu as beau faire, pas de Beauté intérieure sans âme perceptible.
J'ai besoin de toute mon imperfection pour trouver le juste chemin vers mon Cœur. Je crois que jusqu'à ma mort, j'évoluerai sur cette lemniscate, dont le Centre sera chaque fois ma grande bouffée d'oxygène Sacré, malgré tout.
Aucune sagesse
Ni recette
Ni formule
Aucun code
Ni prière
Ni police
N'exauceront
Nos vœux
De bonheur
Sans qu'on s'aime
La Magie du Monde
C'est l'intimité même du monde qui nous encercle
Rentrons en son sein protecteur
Pour rayonner la Vie, qui sans nous
Nous perd.
L'amour ne meurt jamais de.mort naturelle. Il meurt parce que nous ne savons pas revenir à sa source. Il meurt d'aveuglement, d'erreurs et de trahisons. Il meurt de maladie et de blessures; il meurt de lassitude, il dépérit et se ternit.
La beauté est ce qu'il y a de plus difficile à définir. On n'est pas réceptif aux mêmes choses. On n'éprouve pas les mêmes émotions.
Est sensible et poétique, l'âme qui place amour et tendresse au-dessus de toute chose.
Il faut comprendre que le Pessimisme ou l’Optimisme n’ont rien à voir avec la Réalité. Ils sont fonction de la Représentation que l’on se fait du Réel.
Souvent nous attirons les personnes et les situations dont notre âme a besoin afin d'apprendre l'acceptation inconditionnelle.
Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira.
Un homme, ça peut-être détruit, mais pas vaincu.
Gardez bien en vous ce trésor, la gentillesse. Sachez donner sans retenue, perdre sans regret, acquérir sans mesquinerie.
Les meilleures décisions se prennent en écoutant son cœur, ses envies profondes, son instinct ou ses intuitions.
L'amour est ce jour si vaste que nulle plume ne saurait le décrire.
Je suis toujours étonné de voir le peu de liberté que chacun s'autorise, cette manière de coller sa respiration à la vitre des conventions, et la buée que cela donne, l'empêchement de vivre, d'aimer.
Toutes les batailles de la vie nous renseignent quelque chose, même celle que nous perdons.
Il faut imiter l’arbre
Constamment en prière
Et l’eau de la rivière
Fixe en éternité,
Il y a des choses qu'on saisit immédiatement avec son cœur.
Un très grand amour, ce sont deux rêves qui se rencontrent et, complices, échappent jusqu'au bout à la réalité.
Les mots ont une signification en eux-mêmes, mais au-delà de ce premier niveau, ils recouvrent également un second sens, plus essentiel, qui doit être découvert à travers vos propres expériences.
La langue du cœur est universelle, il ne faut que la sensibilité pour l'entendre.
Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes est le résultat de nos pensées.
Un corps nu devrait seulement appartenir à ceux qui tombent amoureux de ton âme nue.
Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts .
Le désir, c'est l'infini dans un battement de cœur.
Nous sommes aujourd'hui. Hier, doucement, a chu entre des doigts de jour et des yeux de sommeil. Demain arrivera de sa verte démarche, et nul n'arrêtera le fleuve de l'aurore.
Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.