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Chris le Gardien auteur
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Le pari fou du Coeur...

Le pari fou du Coeur...

Le pari fou du Coeur...

Moi j'aime l'inexplicable car il échappe à tous les dits "gens bien", tous ces gens "raisonnables mais entêtés" qui se croient si bien ancrés dans leur "folie" tout juste "ordinaire".

J'ai longtemps cherché dans les rêves toute ma vie et puis un jour, j'ai compris!

J'ai compris que ma Vie est tout ce rêve, que ma Folie à moi, est un Sublime Mystère, où je ne croise que des fous bien! J'ai compris, que ma Folie à moi était aussi Universelle.

Désir et Amour sont les fruits de cette originalité extraordinaire et alchimique. Ils doivent rester inexplicables pour garder leur magie et allumer des étoiles dans nos yeux. La raison et l'explication ne font naître que de fausses et confortables certitudes. Expliquer le poumon n'aide pas à respirer, ni le Cœur à aimer ; disséquer la grenouille n'explique pas le Prince charmant. Le Plaisir n'a pas de mot : il est le sens de l'Essence. L'ordinaire doit accoucher de son Sublime, sinon la Vie ne vaut pas la peine qu'on accumule.

C'est Beau, si c'est différent et inexplicable! Écrire, c'est toujours prendre le risque d'enlaidir le monde en le décomposant. Entendre la Beauté, c'est la taire et la murmurer, à qui sait la percevoir.

Le malentendu, est bien le fait de mal entendre, n'est ce pas? Il faudrait toujours prendre soin de l'attention portée aux personnes et aux choses, pour guérir de notre surdité mentale. Nous gommerions instantanément 90 % des incompréhensions fatales. L'attention suprême fait remonter en conscience 90 % de notre inconscient oublié.

La gnose, c'est ainsi l'inhabituel Silence troublant - derrière les mots, jamais devant - des amoureux et des poètes.

Le Cogito Cartésien a fait le malheur de l'homme qui en a fait son fier principe, sans se douter en revanche, un instant, combien sa raison l'éloignait de l'Essentiel et l'enfermait dans sa propre prison. "Je pense, donc je ne suis pas" : voilà ce qui clochait en nous! Nous pensions sans conscience profonde, sans spontanéité, sans intensité de la Vie-Une!

Les animaux n'ont pas l'intelligence des hommes, et heureusement. Ils en deviendraient méchants. Ils sont contraints par leurs limites toutes relatives, car ils vivent pleinement cet alignement total avec eux-mêmes. L’intelligence ne les rend ni idiots ni grotesques, à la différence de bien des hommes pétris d'arrogantes certitudes.

Il n'y a pas de raison d'y croire, ni de croire en la raison. Le Cœur seul sait, par delà la lumière des hommes bien pensants. La raison na jamais créé d’œuvre d'Art.

La Lumière n'est pas là-bas. Elle est ici et en Toi. Quand je m'en-Nuit, je m'a-jour-ne.

Vision ou division ? moi je crois dans les rêves, comme on croit en la vie, parce que la vie est un rêve qu'on rend vivant ou qu'on abrège.

N'écoute plus les explications. Entends tu les signes? alors tu Es vivant!

Il n'y a pas d'autre solution qu'en soi-même, dans ce monde, sans quoi nous tournerions en rond autour de nous-même à jamais, comme un hamster court dans sa roue.

Nous sommes ce Mystère qui se réveille, doucement mais sûrement. La Totalité, c'est le monde en Soi et moi dans le monde. La Totalité, c'est la Conscience que Tout est Un, malgré moi, l'expérience indubitable du Sublime déraisonnable qui m'anime.

Et toutes les tensions sont belles puisqu'elles nous projettent vers l'inconnu de Soi, malgré la peur et la retenue. L'inconnu n'est plus, sitôt que je m'y reconnais. Alors la peur s'estompe et, avec elle, nos douleurs qui s'y agrippaient.

Les cibles trop nettes sont faciles (quoique terriblement afflictives). Il faut viser ce qu'on ne peut ni voir ni comprendre, mais sentir. En ouvrant les yeux, on atteint son objectif, mais en les fermant, on est l’œil, la flèche et l'arc. J'ai choisi de ne plus viser que l'évidence de ce que je suis, vraiment et totalement.

 

 

J'ai entendu hier les grues traverser le ciel de Marseille

Ça y est, elles reviennent, quand le printemps s'éveille

Un peu engourdies par le froid

Mais elles ne se trompent pas

Leur vol persévérant poursuit leur seule foi

L'effort et la vie, leur inébranlable Joie.

 

La Vie continue, malgré toutes nos fins, et non recevoir.

Et voilà l'espérance et la Magie, qu'on refusait de voir.

 

Être vrai, c'est commencer autant que finir

Et entre ces deux sursauts de liberté, jouir

De l'intensité que la Vie peut nous offrir

Sans regret, juste s'animer de son sourire.

 

Qui êtes vous? Un peu de d'espace et de temps que l'intensité ou le vide, tour à tour, habitent. Et si le volume de votre Vie n'était que la mesure méritée de votre liberté? Le droit d'être imparfait, d'en pleurer parfois, mais surtout d'en jouir souvent.

Il n'y a pas d'alternative à la Vie, que la Vie elle-même, avec son lot de Joies et de tristesses, dans l'oscillation permanente entre vos deux pôles, noir ou blanc, puisqu'il est dans la Nature de l'homme de ne pas se reconnaitre pleinement heureux, aussi vite qu'il le peut, dans l'Unité qui rassemble simplement nos antagonismes.

L'Univers est pourtant un ordonnancement indestructible, une toile inimaginable de vibrations invisibles qu'un corps perméable et libéré de ses pesantes frustrations, rend sensible de fusion ou d'effusions. Réveillons nous à cette folle aventure de la Conscience.

Nous sommes tous de ce voyage subtile, que nous le sachions ou non, pour apprendre à exprimer notre plein potentiel en ce monde. Peut-être même aussi, que ce voyage et ce potentiel doivent se con-fondre, car ils puisent l’Être et la raison d’être, comme le fond et la forme de l’Univers, à la même Source.

Nous ne sommes rien d'autre qu'un peu de la perfection cabossée et contrainte. redressons nous, libérons la. Qu’importent nos imperfections, tant qu’elles sont perfectibles dans le sens de notre Beauté. Ne laisse plus passer un jour, sans toi dedans.

La Beauté "n'existe" pas, car elle ne fait pas partie de ce monde « extérieur » illusoire. Elle EST conscience d'âme, qui vient d'un autre Plan, qui EST cet autre Plan : l'ailleurs et le nulle part de notre Être Initial, sacré, reculé car oublié de nous. Elle se rend néanmoins palpable à chacun de nos émerveillements.

Si tu sens la Beauté, fie toi à la paix qu'elle inspire et au sourire qu'elle fait naître en toi.

Le Sacré y habite et t'y accueille, dans le Silence du Verbe et de la compassion, les bras ouverts en croix.

L'enthousiasme, c'est toute la légèreté qu'on sait réveiller en chacun des poids de sa vie. S'élever au dessus du tumulte n'est pas simplement nécessaire, c'est juste fondamental. L'Amour n'est jamais un projet, une destination, c'est une aventure qui se nourrit de son propre voyage, de son propre mouvement.

Il n'y a plus de choix violent, dans le courant de l'évidence. Il n'y a même plus de choix du tout : il y a la Vie qui ne connait que la Plénitude, sans se soucier du risque qui l'opprime.

Si l'ange désespère, c'est qu'il s'est définitivement incarné en Homme, incarcéré dans ses formes imperméables. Il n'a plus conscience d'ailes, ne sait plus ce qu'est l'amour et grelote. Nu, coupable et enfiévré par les plaies encore douloureuses de sa chute lointaine, il regarde l'heure avec impatience, car le temps lui est compté!

Nul n'est à l’abri, en dehors de son Cœur. Sur ses vitres se condensent, les larmes de notre opacité. S'enfermer, c'est se condamner à ne voir la Vie qu'au travers un rideau de larmes.

Alors Sors... SOIS! Il est l'heure! déploie ton âme hors de ses enceintes, respire l'air frais du large, sois le lointain rêve qui te manquait, sois le large! Rapproche toi de toi, tu verras enfin l'originalité exquise de la proximité des Cœurs en fête!

Là où il y a des hommes, il y a des larmes sourdes, mais le murmure discret et parfois confus, de la sur-humanité est un concert illimité à guichet jamais fermé. Il ne faut pas pleurer avec n'importe qui. Les larmes se respectent et ceux qui les provoquent, ne les méritent pas. Le bien que nous faisons à l'autre ne s'accumule pas, mais le révèle. Le mal qu'on lui fait, en revanche, l'écrase.

Si l’homme est souvent lourd, on est bien plus qu’un homme, quand la Beauté nous touche, on est devenu un dieu ; mais dans les mains d'un diable, la Beauté se condamne. L'Enfer est un temple de fausses lumières, le temple des hommes sans véritable Foi.

 

Je suis l'orage

Qui gronde

Dans un sang plein d'émoi

Toute une rage

D'éclairs projetés

M'emmure

Dans l'émoi

D'éclairs aveuglants

Et sans génie

Je suffoque, noyé

Sous les larmes salées

Et la noirceur de mes yeux sombres

Ma propre tombe

Abat la Lumière

D'un voile immonde.

 

Combien d’hommes cessent de s’identifier à leurs habits de souffrances ? Combien n’ont de cesse de louer leurs bourreaux et d’adorer le mal qui pourtant les ronge? Et parmi nous, qui sentons la force de l’éveil, combien ne cèdent plus à la tentation de revenir en arrière, fauchés par l’absence de Foi générale et trompeuse, égarant la majorité des hommes? C’est aussi souffrance d’être incompris et moqué, mais c'est aussi vouloir cesser de souffrir que d'en rompre les chaînes.

Quand on dépose sa carapace, on s'expose aux milles et un dangers de ce qu'on ne connaissait pas, et ce n'est pas sans souffrance, mais on se rend aussi perméable aux mille et une saveurs, aux milles et un parfums de l'Infini qui soudain résonne. Mon dieu, que la douleur est belle!

Les réponses arrivent, d'évidence, quand on ne pose plus de questions. Chaque "pourquoi" suspend la Vie. je ne connais rien dans la Nature qui s'interroge, excepté l'homme qui est négation même de la Vie-Une. En s'étant dispersé, il réapprend à percevoir la Beauté jaillissante et passe la totalité de sa Vie dans l'effort du doute.

Oublier tout ce qu'on nous a appris, voilà bien la seule et subtile garantie contre notre ignorance. Quand même la Vie atténue nos douleurs en nous en dévoilant les causes, alors on se délivre du poids des jours. Alors on sent l’instant et sa Lumière. Ça ne brille pas la Lumière, ça ondule et ça vibre. On devient lumineux. On s'illumine en toutes choses.

 

Oublies ce que tu crois

Tu es ceci, cela,

L'observé, l'observateur

Le créé, le créateur

L'âme, le sang et le cœur

Accueille la vie sans peur.

 

Le trop plein de savoirs

Coupe le percevoir.

 

Il n'y a rien de mauvais

Quand le Cœur qui s'offre est Beau

Tout sera juste et parfait

De l'emballage au cadeau.

 

Aimer l'amour, çà c'est facile, mais toujours malheureux

Il faut aimer la Vie, çà c'est l'Amour et c'est toujours joyeux.

 

 

N'attends rien de toi, que l'inattendu. L'inattendu, c'est l'Instant qui Vit, on ne l'attend pas! Il nous traverse et c'est bien comme ça, car il contient tous ceux qu'on aime, tout ce qu'on Est et que l'attente n'est pas.

On n'attend rien que la vie ne puisse être pour nous. On est vivant et puis c'est tout. La quête de sens, c'est absurde dans l'attente. Elle est la distance même! Les sens c'est maintenant. Ils sont la Vie qui nous traverse et qu'on ressent, ici et maintenant.

L’œil est la mécanique du Cœur, mais l'âme est son seul conducteur. Aucun aveugle ne me fera plus perdre la vue. Chacun est responsable du monde qu'il crée ou détruit.

L'Amour est un roc, pas une pierre. Aujourd'hui je chante la Beauté pour ceux qui l'entendent, même de loin. On a tous une âme mélomane.

Il suffit parfois de si peu, pour faire beaucoup. Je fais le pari de l'amour contre la haine. Pas sûr de le gagner, mais sûr de n'y rien perdre. Le pari du Cœur n’est jamais perdant.

Contre la platitude, je choisis le relief et je prends le risque du volume vide, car j'aime la plénitude qui m'appelle, dont je sens l'intensité ultime. L'effort et l'inconnu sont ma vocation vibrante qui ouvre plus que des perspectives : elle ouvre la porte verticale de la Conscience totale!

On dit que la femme est l'avenir de l'homme, on oublie qu' elle est souvent aussi son passé. Et combien le supportent? on croise tant de personnes, et on en "perd" tant aussi. Et si nous étions simplement dans l'illusion des départs?

Dans mon Monde, il n'y a plus d'hommes, plus de femmes, plus de domination ni de soumission : plus non plus de passé douloureux ou de futurs incertains, car tout se conjugue en une Présence sans fin, sans commencement, sans distinction, tout n’est plus que reconnaissance de Cœurs et de vibrations communs. Il n'est plus que des Consciences émerveillées qui se reconnaissent d'amitié ou de désir, en transcendant les frontières de la mort et du temps, celles qui les séparaient depuis trop longtemps. Et chacun traverse l'incertitude du chrono, dans la certitude habitée de son intensité!

Voilà la Foi du nouvel homme! comme l'innocence d'un enfant, pas encore pervertie par l'arrogance de ses ascendants! Les enfants n'ont ni passé ni avenir. Ils sont de la Présence pure. Quand on s'est vraiment aimé, on redevient un enfant.

Quand on s'est vraiment aimé, on ne se déteste jamais plus pour toujours. Ceux qui se détestent et s'abandonnent n'ont jamais su ce qu'est l'Amour. L'Amour n'est ni possessions ni colères durables, il est pureté d’innocence et d’instants partagés, plein d’émotions éphémères mais intenses ; et qu’importent les imperfections et les rugosités. On s’aime en oubliant les difficultés et les disputes, inévitables mais transcendables. C’est la Vie elle-même qui passe, et son fruit est l’Amour, sans plus de peur, juste le plaisir d’en savourer le goût et l’odeur et de le partager.

Contre les certitudes profanes des gans biens ordinaires, il faut savoir vivre d'incertitudes, plus vivantes que notre mort certaine. Cette Foi et inspiration profonde qui est l'Océan de vie, même au milieu des ouragans.

 

- Comment t'appelles tu?

- Je ne m'appelle plus, je me rappelle....à moi-même.

 

 

On ne se perd plus dans un passé, on se rappelle à notre propre Éternité. Voilà la mémoire du Présent. Celle du Cœur, que la tête ne connaissait pas.

La mémoire de tête nous rend amnésique à l'Essentiel du Cœur. Elle suspend la Vie, mais Vivre suspend le temps. Il faut oublier la Vie pour s'y sentir vivant. Il faut oublier la mort et s'y sentir revivre. Oublier, n'est pas s'oublier, c'est retrouver notre Unité perdue. Il ne restera que les meilleurs souvenir, les vécus qui ont senti l’appel de l’essentiel, font partie de ceux-là. Fermez les yeux et écoutez votre Cœur, il ne vous parle que d’Essentiel. Et cet Essentiel là est la base de tous les bons souvenirs, car c’est un souvenir au Présent de l’éternité qui nous fonde, sans âge, sans rides, l’innocence éternelle que le mouvement du temps a rendu possible. Alors marchez sur ce sentier, volez comme les grues sauvages. Profitez du courant de la Vie qui vole. Il faut savoir partir car rester c'est toujours mourir. Tout est mouvement et départ.

La bienveillance ne se mesure pas. Un jour comme la lune, nous n' appartiendrons plus à personne, et nous brillerons alors d'un amour sans limite. Nous ne perdrons plus personne, mais nous gagnerons la vérité perceptible des cœurs mutuels.

Allez viens, on va tuer le temps. Quand on s'aime, on n'est plus de ce monde. L'Amour n'est pas une course contre la montre, c'est une marche sans montre ... ni boussole.

On n’existe pas pour soi seul, mais par soi seul on s'élève mutuellement avec les autres. C'est sans doute ça aimer : s'aimer dans les autres puis avec eux, puis sans eux, mais ce n'est bien qu'un au-revoir. On ne quitte jamais ceux qu'on aime. Ils vibrent en nous.

L'Amour finalement, c'est jamais l'autre qui le motive. C'est l'Absolu réciproque reconnu mutuellement, au même instant. Il nous transporte, dans ce doux tempo qui décompose l'Harmonie en émotions. N'en perd plus aucune note, danse, vis et respire ton Cœur. L'intensité de l'instant fait la durée. On est l'éternité dans un tout petit instant. Il n'est pas de destin heureux sans bonheur d'instants.

L'Amour, c'est la Liberté de Soi qu'on confie parfois à l'autre. L'A-mi-tié n'est pas une moitié d'Amour. Je ne peux te donner que ce que tu Es, tout le reste s'en va, que tu le veuilles ou pas. Alors j’aime l’Instant éternel qui nous rapproche, celui de nos âmes intriquées, parfaites et trop souvent étouffées par nos l’étroitesse de nos murs d’orgueil. Alors oui, ça vaut le coup de tenter le pari de l’Amour, qu’importe qu’il soit incertain, si on le sent incontournable et inébranlablement vain-Coeur.

 

Mieux vaut perdre la tête, que son Cœur.

Moi (jamais plus) contre toi, mais tout contre

Laisse moi mettre mes secondes

Dans tes années.

 

 

Partager, c'est plonger ensemble dans la même folie-douce, car c’est Folie de ne pas suivre les empreintes tracées par nos geôliers, mais c’est Liberté Sublime de s’en détacher pour respirer cet "Ailleurs Magique", Ici et Maintenant ; cet "Ailleurs Magique" qui est en Soi et dont les "gens bien" ne peuvent pas entendre toute la Sublime Mélodie, qui nous touche en plein Cœur.

Quand on sent, on partage le même parfum de l'innocence. C'est sans doute cela aimer : être capable de sentir, de toute son âme, sans distinction et sans retenue.

Le Pari était bon, il s’imposait de Soi-même, gagnant, gagnant ! Car la Vie toute entière se transforme dans notre seul regard Sublimé.

Dans mon Monde, les baisers répondent mutuellement à l'élan de l'Infini qui les fonde. Ce pourquoi ils suspendent le temps en se perdant dans la démesure magique de l'instant, à l'appel de l'Amour qui les consacre.

Être toujours élégant, c'est être fidèle à l’Être. Dans le miroir, on est l'habit ; face à lui on est Soi. Soyez assez fou pour ne pas vous attacher à la parure, animez l'apparence qui passe, sans la retenir. Nous sommes les reflets provisoires d'une Présence glorieuse.

On peut couvrir ma Voix, on ne couvrira ni la Lumière de mon Cœur ni le rire de mes yeux, quand la Source m'anime. Et c'est ainsi que je passe : traversé par le Ciel, en me roulant dans la poussière ou la boue, comme un enfant pas sage, impudique et spontanément vivant.

Ne te mens plus, tu sens? Ce que tu sens ne ment jamais, et je me pardonne aujourd'hui d'avoir accusé la Vie de mes peines, alors que j'en étais le seul et vrai coupable. On est tous égarés, mais personne n'est perdu.

Le seul or qui vaille n'a aucune valeur marchande, mais il est inestimable. L'apprécier est un art, le nier est une arrogance et le vendre, une diablerie. Cet Or, c'est toi. Et chacun a vocation à devenir milliardaire. On n'a pas le choix. On est le choix. Tu es condamné au bonheur, autant t'y faire de suite.

Nul besoin de violence, on subit toujours ce qu'on a fait subir soi-même. Chaque jour, la cruauté tue et blesse. Chaque jour, aussi la Justice de la Nature régule les inégalités. On a su se détruire longtemps, mais quelque part, on a surtout pu se chercher souvent. L'effort est peut-être brutal, mais la récompense est toujours douce, à portée de son Cœur. Ne limite plus son Infini! continuer à s’enfermer, est une tâche aussi improbable que stupide. On ne limite pas l'éternité, sauf à s'en isoler par Soi seul, et c'est la vraie cause de nos souffrances, auto-générées. Toute peur est un refus de saut dans sa propre éternité.

Le problème du monde vient sans doute aussi, que la plupart d'entre nous ne cheminons qu'à la surface de notre propre volume, dans l'indifférence et la fuite de sa profondeur. Nous sommes fatigués par endormissement du Cœur, pas par trop plein d'éveil, mais par manque d'attention. Ainsi court la lassitude générée par la frénésie du Mental, qui ne connait pas le lâcher prise et qui épuise notre corps, en dépit de tout repos physique.

Dans le nouveau paradigme, il ne s'agit plus de convaincre - tout est déjà là - mais de se reconnaître et se soutenir, sur la Voie révélée du Sacré. Ce ne sont plus des mots que j'écris, ce sont des tracés lisibles du Ciel pur indicible.

 

 

Chris le Gardien. mars 2019.

Le pari fou du Coeur...

Le paradis n’est pas un lieu, c’est un état d’âme.

Georges Barbarin.

La poésie, cette langue que personne ne parle et que tout le monde comprend.

de Musset.

°Il faut être comme l'arbre à papillons, prêt à accueillir le bonheur, et tu verras, il viendra sur ton épaule.°•

° Bernard Giraudeau

"Il faut être illuminé de l'intérieur pour éclairer à l'extérieur."

François Garagnon

Plus vous voulez vous élever, plus il faut avoir les pieds sur terre. Chaque arbre vous le dit

- La fugue du petit Poucet Michel Tournier

Tout homme est à la fois le labyrinthe et le promeneur qui s’y perd.

G. Lacroix.

Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps.

Guy Debord.

Soyez au moins aussi intéressé par ce qui se passe en vous que par ce qui se passe à l'extérieur. Si vous saisissez bien l'intérieur, tout ira bien à l'extérieur. La réalité première est à l'intérieur et la réalité secondaire, à l'extérieur.

Eckhart Tolle.

En vérité, toutes choses se meuvent en votre être intime dans une constante semi-étreinte, celles que vous désirez, que vous redoutez, celles qui vous répugnent, que vous chérissez, celles que vous poursuivez et celles que vous voulez fuir.

K.Gibran.

La sensibilité ne s'acquiert pas, elle est une richesse que seule l'âme authentique possède."

-A. Schlaumich-

En vérité, c'est grand dommage, car la France était bien plus belle quand elle avait encore des fées. Nous étions la poésie du pays, sa foi, sa candeur, sa jeunesse.

" Alphonse Daudet, Contes du lundi

L’amour est un secret entre deux cœurs, un mystère entre deux âmes

.. (Amiel)

Il arrive que les grandes décisions ne se prennent pas, mais se forment d’elles-mêmes.

Henri Bosco.

Que mon cœur devienne pur et simple comme celui d’un enfant. Il n’est probablement de bonheur plus grand.

» – Kitaro Nishida

Où est le cœur, là sont les yeux. Un regard est presque toujours une marque de sympathie, de bienveillance ou d'amour, et jamais un signe d'indifférence. Généralement, on détourne les yeux de ce qu'on n'aime pas, mais on regarde bien volontiers tout ce qui nous attire.

A Guyard.

Dans toute poésie, il y a une lutte secrète entre l'infini du sentiment et le fini de la langue dans laquelle cet infini se renferme sans se limiter.

Jules Barbey D'Aurevilly.

Les émotions les plus belles sont celles que tu ne sais pas expliquer.

Charles Baudelaire.

Le chef d'oeuvre du raisonnement est de découvrir le point où il faut cesser de raisonner.

Joseph de Maistre.

Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie : tu es la vie.

Antoine de Saint-Exupéry.

Je t'aime, car je n'ai pas besoin de toi.

Maître Eckhart.

Dès l’instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre. 

Goethe.

On dit que l'enfance est un état de passage, une chose temporelle, éphémère, mais moi je crois que c'est l'état d'adulte qui est éphémère. L'enfance, elle, est éternelle.

Christian Bobin.