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Chris le Gardien auteur
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Qu'est qu'un Homme?

Qu'est qu'un Homme?

Qu'est qu'un Homme?

Qu'est qu'un Homme? Une statue provisoire, poussières agglomérées de peau et d'os, de grands vides qui le désarment et 90 % d'eau qui coule parfois de ses yeux, parce que son cœur n'est pas fait que de marbre. Écoute ton cœur, il bat dans chaque étoile que tu sais contempler.

Il faut marcher comme marchent ceux qui savent à quel point, tout en eux participe au mouvement du monde, y compris ce qui échappe encore à leur conscience, comme le moindre battement de leur cœur, les souffles de leurs inspirs et expirs, qui ne dépendent que d'eux-mêmes. Nous sommes la Vie qui respire.

Quand parfois la vie m'épuise, quand souvent elle me semble terne et usée, je me rends compte, que ce sont les gens qui ont trop de pouvoir sur moi, que je suis le seul coupable de leur en donner et la seule cause de mon propre essoufflement. Car la vie n'épuise pas. Elle se régule, elle donne à vivre et à aimer. C'est nous seuls qui brisons l’œuf du bonheur.

Je ne veux plus renaître

Le temps

Est l'ennemi des âmes

Pourtant

Nous passons par ses flammes

Pour nous y reconnaître.

Les expériences ne sont, en soi, ni bonnes ni mauvaises : elles impactent ce que nous sommes, à l'intérieur et nous invitent à faire re-jaillir le meilleur de nous-même. C'est ainsi que nous naissons vraiment à la Vie : après avoir maîtrisé la marche, il nous faut encore apprivoiser notre âme. Et combien y parviennent? Car c'est une chose de l'entendre, mais comment en transmettre les secrets, sinon par la poésie et par l'exemplarité de nos belles intentions?

Seule notre âme produit le rêve et le sublime. Notre tête et nos masques nous l'occultent, sous le prisme de notre arrogance et des habitudes excessives, égocentriques et malsaines. On est toujours mort à se contenter de nos vains entêtements.

Ne plus rêver, c'est mourir vivant. Contemple le Monde, plus haut que la terre qui te porte. Ce voyage ne finira pas sans toi, alors rêve, puisque tu en es l’étoffe et partage ce monde féérique, dès ici et maintenant, puisque tu es et ose tout le Sublime qui sinon stagne en toi. Le Sacré n'est pas au bout de l'effort, il est la Joie des petits instants que tu libères sur ton chemin.

Je veux ne peux plus vivre que dans les profondeurs calmes de mes vagues à l'âme. Mettre le ciel au niveau de la terre, c'est rêver. Ni tout à fait ici, ni tout à fait là-bas, suspendu entre deux mondes, chercher son centre originel.

On te pardonnera du vide subi, mais pas de ne pas avoir su le remplir de toute cette Beauté omniprésente.

N'oublie pas à quel point la vie est courte, mais combien longue sera l'éternité pour ceux d'entre nous qui se seront contentés de l'attendre. Les beaux voyages n'attendent pas.

Tu te mérites en plénitude et en continuité. Ne laisse jamais rentrer le vide des autres en toi, il suspendrait ton beau voyage. Tourner le dos aux autres, pour mieux faire face à Soi, est le plus grand des courages : celui d'oser son soleil intime. Ce n’est pas de l’égoïsme, mais une concentration sur le Soi qui libère des déterminismes étouffants.

On a beau être différents, nos fragilités sont si semblables. Je ne crois que dans la Force Sublime qui respire et nous construit. L'asphyxie est l'illusion et la faute des faibles, ceux qui dominent le monde, mais qui se détruisent en nous privant du souffle de la Vie.

 

 

La seule alternative de l'Homme, ce n'est pas vivre ou ne pas vivre, mais bien aimer avec les autres ou suffoquer contre eux. Aimer, c’est reconnaître la faiblesse de ce monde, en son sein et sans le fuir, par Soi-même et sans subir ; puis nous permettre de le dépasser ensemble, de le transcender par le cœur et de se reconnaître au travers lui et en chacun.

Aimer, c’est offrir le meilleur de soi-même, en ayant résolu sa propre équation, qui est celle du Monde, par l’intime conviction que nous sommes autre chose que des êtres faillibles et imparfaits, dans l’expérience de nos passions. Alors, conscients de nos faiblesses mutuelles et si communes, on se les pardonne et l’on n’oublie plus, que les bonnes intentions sont les seules qui puissent, malgré les difficultés, nous faire grandir, l’un a (près) l’autre. La fraternité relaie alors les isolements austères.

Oui, c'est cela reconnaître la part sacrée en chacun : S'être reconnu soi-même, flamboyant et Sublime pour pouvoir la reconnaître en l'autre.

Si tu ne prends pas soin de ton jardin intérieur, tu te perds dans les friches du monde, dehors. L'expansion du "Soi", dégonfle-le "Moi". et rassemble ce qu'on croyait distinct. Peu importe qui tu sois, pourvu que tu le sois vraiment. Qu'importe ta religion si l'Amour est ta force et ton guide. Et qu’importe ce que les autres tentent de te faire admettre d’accessoire, si ton cœur a déjà senti l’essentiel.

En Amour, la seule chose dont il faut se méfier, ce sont ses contrefaçons, qui sont un ersatz de l'amour sans le respect qui le fonde. Et c’est d’ailleurs à cela qu’on le démasque.

Il y a en nous, la totalité du mensonge et de la vérité. Personne ne peut respirer le parfum de la vie à ta place, ni goûter son essentielle saveur, mais beaucoup tenteront de t'habituer à leur propre puanteur. Souviens-toi : la première impression est toujours la bonne. Après, c'est souvent trop tard pour ne pas suffoquer! Fie-toi à ton nez. Il sent les effluves délicieuses de l'Univers.

Des lapins, des poules, des œufs de tout calibre. A Pâques, on tentera de te séduire par des enrobements cache misère. L'Amour, c'est comme le chocolat de Pâques, il faut le sentir, le caresser puis le croquer, avec le cœur, bien plus qu'avec les yeux. Voilà le principal respect de Soi, aimer goûter la Vie et en reconnaître la Sublime saveur, par soi-même.

Si tu ne respectes pas la Vie, tu te condamnes à en mourir. Tu peux transformer ton regard, ou le priver à jamais d'horizon.

Ce qui est conforme n’est pas toujours vrai et les plaisirs de la vie peuvent parfois nous conduire vers d’atroces souffrances. Et voilà le paradoxe dont l’expérience cherche à nous libérer. Comprendre d’intuition la meilleure part de Soi-même.

Nul besoin d'en faire trop, pour être juste. La seule mesure est peut-être de ne plus se fier à la mesure du poids des Hommes, qui est souvent trop lourd pour notre apesanteur.

Moi, je protège mon sourire contre vents et marées, car il est la seule trace sensible de mon enfance heureuse : quand je me baignais dans une eau glaciale et sous une pluie orageuse, en éclatant de rire ; quand les éléments d'ici, n'avaient pas encore d'emprise sur moi, là-bas. Ce sourire originel qui n’a pas de prix et qui renaît spontanément, quand mon âme se réveille.

On n'exagère pas en amour, on suit son infini. Forcément, ça fait jaillir beaucoup de soi. Les enfants sont gourmands de la Vie, ils en sont aussi les apprentis, mais ils vivent d’abord et avant tout l’insouciance première et dernière, jaillissante et insouciante, jusqu’à ce qu’on les coupe dans leur élan. L'enfant a tout, en lui et devant lui, jusqu’à ce qu'ils lui fassent tout abandonner, derrière.

J'aime ces gens qui se foutent de tout ce qui peut leur nuire et les limiter, avec respect et en souriant. L'amour permet de contrer les vieilles fadeurs du monde. Ils osent cette spontanéité créative qui les élève, qui fait rejaillir spontanément l’insouciance première. Il sont rebelles à la laideur des choses!

A t'on vu deux amoureux heureux détruire la vie? Non! Ils sont restés ou redevenus des gosses ; ils louent les plus petits et insignifiants détails qui font la beauté qui les touche, à son plus haut degré de liberté et de respect. Ils osent franchir les obstacles de leur Ego, jusqu’au paroxysme de celui-ci si cela doit les aider à s’ouvrir sur eux-mêmes. Car en trouvant l'amour, il faut encore apprendre à s'y abandonner, l'un et l'autre, au même moment et l'on n'est jamais à l’abri de nos fragilités d'Homme.

Dans ce monde si hostile, la gentillesse est un acte quotidien d’héroïsme, une vocation de courage insouciant, au sacrifice constant du confort commun.

On ne doit jamais trop longtemps confiner son âme dans la carapace humide du confort et des habitudes, car on vieillit alors, comme le moisi gangrène les plantes asservies et sans lumière. La vie est précieuse. Ne la gâchez pas. Pensez à vous libérer du carcan illusoire des choses accessoires.

Ma seule et vraie liberté est de savoir dire non. Le non, est un grand oui souriant à la vie. L’insouciance est le summum de la Liberté et de la pureté, mais elle n’est jamais irresponsable, elle est juste libérée de tout mal en Soi et elle sait s’en préserver.

Tu verras comme un grand "allez tous vous faire foutre" fait du bien : l'herbe repoussera soudainement entre les dalles salissantes des trottoirs des villes polluées de faux besoins.

 

 

Il faut chercher longtemps la Lumière

Une fois trouvée

La préserver

Des regards superflus et vulgaires.

 

La poésie, c'est ce qui donne à la chair sa subtile envie de vibrer. La Beauté est trop fragile pour nos doigts et nos yeux si grossiers. A chaque fois qu'on la saisit, on l’abîme toujours : un peu, beaucoup ou passionnément ... mais on l’abîme, si on ne sait renoncer à l'Ego dominant, non en le niant, mais en le transcendant.

Je me demandais pourquoi la lune n'attirait pas tous les moustiques dans le sillage des feux du soleil qu’elle reflète ; et puis elle m'a confié ce secret qu'il faut la mériter et qu'elle ne dévoile jamais parfaitement son éclat, qu'aux poètes et aux amoureux.

Les saisons font les graines et les fleurs. Les graines et les fleurs font le cycle de nos jardins. Ils ont foi dans leur éternité et elles se moquent de faner : ce qui meurt se régénère à jamais, au gré du temps. Nous sommes la fleur et la graine du monde. Nous mourrons et renaissons pour la Perfection de nos cœurs, pour la Vie simplement, qui ne détruit rien, mais recycle à l'infini la conscience.

Voilà la symbolique de l'arbre de Vie : parce que l'amour auquel tant se réfère, est la sève invisible qui nourrit la forêt, malgré la pluie et la tempête.

Tout ce qui vit naît d'une seule et même Source et s'y rebaigne en dansant. On n'a pas idée, De tout ce qu'on ne sait pas. Tout ce que je veux sentir en moi, c'est toi. Car tout est Un. J'embrasse la Vie, je danse avec elle, je pleure ce qui s'en va, je quitte ce qui m'ennuie, mais je lui fais l'amour sans mensonge et en conscience, avec toute la force de mon corps et de mon âme réunis.

Voilà la gentillesse qui est à l'âme ce qu'est une coque imperméable à la bêtise humaine, sinon elle prend l'eau et se noie. C'est ainsi, qu'on prend la mer : en ne niant plus les tempêtes, mais en prenant soin de son embarcation. L'âme est naturellement aimante, et tout ce qui ne l'est pas, est égarement de soi.

L'Amour est un entre deux mondes qu'il faut apprivoiser, même et surtout là où nous sommes tombés.

Statistiquement la vie était impossible dans l'univers. Statistiquement, tout est toujours impossible pour la raison. Et pourtant, la Magie opère, parce que la Vie n'est pas une statistique, mais l'évidence des cœurs qui l'osent.

La confiance en soi conjure nos pires démons. La confiance s'use sous les assauts répétés de la trahison de ceux dont on n'a pas su se détacher.

La spontanéité – qui est la confiance inébranlable de l’âme consciente sur le Plan - n'a pas de mémoire. Elle est la vérité du Beau et du Vrai, de tous ces instants magiques qui nous animent et ne nous figent pas, son authentique mouvement et son éternelle présence, dont on s'incarne, non sans mal.

 

I love butterfly. You know why? Because he dies quickly, but he lives twice.

J'aime le papillon, savez-vous pourquoi? Parce qu'il meurt vite et qu'il vit deux fois.

 

Mourir ne compte pas, si tu as vécu. N'être qu'une fleur parmi les fleurs et puis faner, ce que durent les fleurs, de tout son cœur. Le goût de l'effort inclut le risque de l'échec, et des cycles nécessaires, pas de l'abandon. L'Amour n'abandonne jamais.

Ils se retournent pour regarder leurs présents usés et vieillis. Ils étaient beaux ou malheureux, ils les regrette ou ils les fuient. Qu'importe! Nous sommes tous aujourd’hui modelés par ce que chacun fait grandir en Soi de meilleurs, avec ou malgré les autres : pas après pas, on se rapproche de soi-même.

Tu apprendras à tes dépens, qu'on ne comprend que ce qu'on aime. C'est d'ailleurs la seule façon de synchroniser nos contradictions d'Homme. Ne plus comprendre, entrer en conflit, est le signe du départ et d'une fatale dispersion. La spontanéité comprend sans s’expliquer. Elle vit, elle n’a plus besoin de connaître des causes de la Vie. Elle vit sans causes ni effets, juste par le seul bonheur de sa Présence Consciente, en actions et en sourires.

Si obéir est un acte de soumission. Adhérer, un acte d'Amour. La Liberté ne nous force pas, elle nous réveille à ce que nous sommes, sans brutalité.

 

 

Il n'y a qu'une façon de partager le monde : en l'aimant. On abîme la Beauté qu'on refuse de voir.

Rien ne finit de ce que nous sommes, car on ne défait pas l'Amour qu'on a fait et qui nous fonde. On y croit ou l'on n'y croit plus, mais il repose en Soi, le temps qu'on le ravive. Les intentions fanent, les chemins se décroisent, les amants se quittent, mais l'Amour reste immuable aux mouvements aléatoires de la Vie qui avance. Les belles rencontres sont silencieuses, mais ne sont jamais muettes. Les mauvaises sont bruyantes, mais elles parlent à ce que nous sommes de plus authentique. Ce pourquoi nous pleurons si souvent. Parce que notre âme se manifeste, contre l'absurde vanité des Hommes.

J'ai aujourd'hui la présence tranquille. On n'est finalement rien d'autre, que la somme de milliers de départs et d'arrivées. Moi, je ne me bats plus, sauf des ailes qui m'élèvent. J’accepte l’Amour, qui ne part pas, même s’il éloigne.

Tirer les bonnes conclusions, c'est bien terminer ce qui doit l'être, pour s'ouvrir sans regret au sujet suivant, car la Vie change, évolue, rien n'est figé, surtout pas les Hommes que l'on croise. La richesse est un brassage, pas une eau stagnante. Au bout du compte, ce n'est qu'un au-revoir.

La sincérité ne se décline qu'au rythme intense et riche des rencontres non sédentaires, car libres, spontanées et sans chaînes. Comme ces voyageurs qui nourrissent leur âme, nous sommes des anges qui explorons les contrées de l'Amour, sans nous attacher à aucune. Si nous étions attachés, nous n'avancerions pas, nous serions dans le plus cruel des ennuis, le plus démoniaques des enfermements. C'est d'ailleurs bien ce que vivent les hommes et les femmes qui ne quittent pas leur bulle de confort, qui ne voient pas plus loin que le petit bout de leur lorgnette. Ils s'enferment dans l'Enfer des jours et des conflits sans fin, qui se répètent irresponsables et douloureux (se ment)!

La perception de l'Amour dépendant de son propre éveil, mélancolies et colères sont la frustration du désir et des attentes de l'Ego. Alors qu'on devrait le remercier, on accuse injustement l'Amour d'abandon. La jalousie occupe l'espace inhabité de notre besoin d'incertitude. La colère est l'orage qu'on subit par les causes qu'on nourrit. Les conflits naissent toujours d’un manque flagrant d’Amour. AAlors on se meurt! on se meurt de ne plus (s) aimer!

Mourir de ne plus être aimé, est aussi absurde que de pleurer de l'être. Il n'y a d’ailleurs pas d'"amour de sa vie", et puis le chaos, non!  il y a l'Amour éternel, qu'on partage d'instants en instants et de cœur à cœur, avec ceux qui le perçoivent un peu, beaucoup ou passionnément, mais au bout du compte, cette Magie nous conduit à l'évidence indubitable de notre Unité inébranlable de Présence infinie. Voilà l’espérance qui finit toujours par se révéler, certes avec du temps, de la patience et parfois beaucoup de déconvenues , mais l’Amour ne sait pas faire autrement, et l’âme ne peut se nier longtemps.

Tu sais ce qui peut mourir en toi? le moins bon. Le reste vit à jamais. C’est cet infini de Soi-même qui reste en nous et dans l’autre. On ne se quittera pas, même si l’on éloigne.

 

On n'a pas d'avenir, toi et moi

juste d'infinis aujourd'hui.

 

On descend parfois, on monte toujours.

 

Non, il n'était pas une fois

Il est Toujours avec toi.

 

Corps à corps

On est fort

Sans effort

D'indécence

Et encore

L'innocence

Sans décor

Par l'essence

De nos sens

Qui se dansent

D’évidence.

 

Envie de vivre

Dans l'ailleurs de moi-même

Ces cieux ivres

De gens qui s'aiment.

 

 

L'Amour est partout disponible, car nous en sommes ses produits bruts. Il ne dépend donc de personne en particulier de le sentir en soi, mais de tous en substance de ne pas l'occulter en ce monde, pour qu'il rayonne de paix et de sourires. Si on ne change pas une "éthique" qui gagne, on ne maîtrise pas non plus la durée et l'intensité de nos relations, que l'Ego menace en permanence. Il s'agit de ne jamais perdre de vue ce que nous sommes...

On n'est pas juste posé là pour attendre. On essaye, on se trompe, on s'élève, on tombe et on se relève. On vit de douleurs et de plaisirs, parce que la vie n'épargne personne. Il faut juste croire encore en nos petites joies, quand tout nous semble absurde. L’Amour n’est pas hors-sol, il se cultive et germe de Soi, de sa propre terre, non aride.

Notre cœur n'est pas non plus un gâteau qui se découpe en parts, mêmes égales, au couteau. Il est entier et le reste pour l'éternité, sans qu'une seule portion de Soi ne disparaisse dans la bouche des autres. L'Amour, on le goûte, on le savoure, on ne le digère pas. On ne le possède pas pour soi-seul, il nous traverse mais comme les rayons du soleil restent insaisissable. On ne peut qu’en sentir les vibrations caressantes dans et sur notre peau. La différence entre le soleil et l'ampoule? On n'emprisonne pas le soleil pour soi seul, dans l'ampoule de sa lampe de chevet. Si c'est vraiment un Homme, il n'éteindra pas ta propre Lumière, pour briller à ta place!

Le Désir, n'est pas le mal qu'on veut bien dire. Le seul mal, c'est l'Ego dominant des âmes perdues. Et ô combien, nous en avons tous été les premières bourreaux ou les premières victimes.

Le désir est l'Amour qui prend sens en se dévoilant dans la matière. Là où il n'y a pas de désir, il n'y a pas de corps, là où il n'y a pas de corps il n'y a pas d’âme et où il n'y a pas d’âme, il n'y a pas de vie. La Vie, c'est le goût des choses qui nous transportent.

Le seul désir coupable, est le désir de possession. Devant l'innocence de la beauté nue, certains veulent la rendre utile à leur complexe et égoïste besoin d'objets rares, chers et brillants, dont ils finissent toujours par se lasser.

Le désir et l’Amour doivent s’associer toujours, sans altérer la Liberté. Ils sont en Union Libre qui ne fait pas mal et qui n’a plus l’obsession de commencer ou de finir. Le partage de la Beauté est leur unique destinée, car il est à la croisée de la Terre et du Ciel.

Ni proie ni prison, l'Amour c'est tout et toujours, mais pas entre les mains de n'importe qui.

 

Je veux m'inviter dans ton cou, te chuchoter des mots silencieux, que seuls mes baisers prononceront, en se frayant un passage jusqu'aux intimes régions de nos deux âmes transportées.

Main dans la main Joue contre joue

C'est là qu'on est bien C'est là qu'on est fous.

 

Il y a tant à deviner dans une simple apparence, tant de secrets à percer derrière l'âme visible et maquillée d'une femme. Je ne reconnais que le sacré qui révèle une femme et l'irradie, la peau sans lui restant froide et immobile comme le marbre.

Nue comme une prière aveugle, les démons seuls interceptaient son regard d'ange. La confiance immodérée qu'elle mettait dans chaque rencontre faisait sa force, mais aussi son extrême fragilité. La peur effacerait bientôt son innocence en la livrant à la pudeur désespéré.

L'amour ne rend pas aveugle, puisqu'il passe par les yeux, il ne rend pas muet, puisqu'il passe par nos lèvres et il ne rend pas insensible, puisqu'il habite la surface et le volume de tout notre corps. L'amour, c'est de l'âme sensuelle et vivante, ou bien c'est du blabla.

L'Amour qu'on fait est l'antidote sadducéen, qui nous guérit de la morsure originelle et nous rend immortels, au moins le temps de nos baisers.

 

 

Je me suis tant cherché

Comme on perd des lunettes

Qui sont sur notre nez

Où avais-je la tête

Pour ne pas me trouver?

 

De long en large, je me suis cherché.

À l'intérieur, je m'étais caché.

 

Nous vivons une époque charnière, entre deux mondes. L'ancien paradigme du matérialisme triomphant, qui maturait l’intérêt général à force de guerres d'égos grossiers et le nouveau, co-créé grâce à l'émergence d'une Conscience spirituelle en chacun, qui annule la distance entre tous. Il n'y a pas de paix mondiale possible. En fait de paix, seul l'individu en a la vocation. Et c'est un dur combat, déjà pour soi-même.

Ce monde crève parce qu'on s'oublie! Se recroqueviller semble être le dernier bastion de notre chagrin, derrière lequel on se protège. C'est surtout l'ultime prison où l'on se désagrège.

On nous a contraint dès notre naissance à dépendre d'un système économique et social qui nous contraint à travailler pour consommer et enrichir ceux qui détiennent la clé de cette prison pyramidale. L'intelligence sociale est une allégeance servile, contraire à tout bonheur.

Tu Es ce que tu cherches. Pourquoi chercher ce que tu Es déjà? Écoute toi, ne te cherche plus à l'extérieur. Il n'y a que bruit et larmes dans l'égarement. Entends l'intérieur de ton âme, elle est le Silence et la Joie qui te manquaient par ton seul malentendu.

Il n'est plus beau jour, que nos nuits n'occultent plus. Saisir un coucher de soleil, c'est en mesurer l'évanescente et pourtant si inaltérable beauté.

 

Comme un coucher de soleil, tu continues sans moi ta course heureuse au-delà de la terre, brillante encore de tous tes feux vers cet autre part, où je ne te suis pas.

Il est tard.

Il fera jour demain matin, au bout de ma nuit sombre.

On se retrouvera.

 

Et la nuit se colorie de nos rêves, comme le monde se crée par ce qu'on ose y peindre de Soi. À force d'y croire, on fusionne les mondes et les cycles et même si on nous en dissuade, il faut toujours suivre l'évidence créatrice de son âme. La pénombre de nos apparences dépend du soleil qu'on y insuffle. Quand on habite pleinement de tout son être les formes éphémères, on y restaure la clarté de l'éternité qui reste invisible en surface.

Les poètes ont la force de l'absolu désespéré. Ce pourquoi ils perçoivent la lumière, là où tout est pénombre et qu'ils continuent d'aimer toutes les amours perdues. Chaque instant est éphémère et personnel. L'artiste le rend public et immortel.

 

J'suis un mec bien tranquille

Condamné à l'exil

par des gens trop pressés

On est mal engagé

Dans un bordel hostile

Si on s'y rend serviles

 

J'suis un mec évadé

Pour pas me concentrer

De tous les faux semblants

Des prisons de ce temps

On doit foutre le camp

Pour pas s'y enfermer!

 

 

Ne sois jamais loin, sois sensuellement juste, car notre futur se propage et nos baisers se fondent sur notre esprit, inspirés par notre conscience mutuelle de l'éternité.

Nul hasard pour les âmes sensibles, quand elles confondent leurs corps et s'y traduisent, sans plus de limites qu'elles ne puissent franchir. La folie des passions est la seule ode désordonnée qui prenne sens.

Moi, je ne mets pas en lumière mes mots, je mets des mots sur la Lumière.

 

La plus belle lettre d'amour?

Le A bien sûr, car il est l'initiale de l'alphabet d'une vie à deux.

Deux cœurs en un,

Ça c'est l'amour

De deux choses, l'une

De deux êtres, Un

Le plus beau chiffre ?

Le Un dans le deux

Je ne sais plus faire autrement

Que librement et seul parmi tous

J'ai traversé la France entière

Pour te rejoindre en mots

En une fraction de temps indicible

Mes mots ne sont même pas essoufflés

A l'entrée de ton âme

Non, je n'écris plus pour me chercher

J'offre ces mots pour te trouver

Ma bouche déjà frôle la tienne

Qu'importe qu'on soit loin

Pourvu que tu sois mienne

Mais que tu Sois Toi

Sans jamais être à Moi!

 

L'Amour? Pense-le, dis-le, fais-le, écris-le, car il n'existe pas d'amour sans le vivre, comme il n existe aucun amour sans épreuve. L'imperfection est le mouvement même d'un cœur qui bat, fort et fragile à la fois, régulier ou emballé, mais toujours temporaire.

Les pensées les plus assourdissantes en nous, sont silencieuses pour les autres. Seuls ceux qui savent les entendre peuvent les percevoir et les apaiser. Alors peut-être, on réapprendra à parler.

Ce qui est nécessaire à l'Amour, c'est la faculté mutuelle de toucher le sublime, en même temps, et de ne jamais le perdre de vue longtemps. Alors on peut marcher ensemble et librement, sans s'arrêter ni fermer aucune porte.

Moi je suis qu'un type ordinaire qui voit le Sublime et le partage. Dans la rue, je suis pas différent d'un autre, je suis pas immunisé contre la rancœur ni contre le jugement, mais la Lumière que j'ai libéré chaque fois me rappelle : "Chris le monde est bien plus Beau que celui qui te ment".

Une vie ne suffit pas pour faire le tour des merveilles de ce monde, mais un seul instant peut concentrer tout son Sublime.

Je n'explique rien, je ne prouve rien, je ne convaincs personne, j'aime, et puis c'est tout! Le merveilleux du quotidien se cache dans les arcanes de son obscure mystère. Suggérer : n'avoir besoin ni de montrer, ni de cacher. La nudité s'habille d'un rien... et ça fait tout, car c'est montrer peu de suggérer beaucoup, c'est voir beaucoup que d'entendre l'invisible. On fait beaucoup avec rien ... pardon avec tout, car c'est une Totalité en Soi, la Joie d'un seul éclat de rire, qui ne s'achète pas. Ce qu'on voit est l'infime, de l'intime et infinie conscience qui nous forge dans l'invisible. Cette intime et infinie conscience qu'on ne voit pas, c'est encore nous. Sentir, vaut toutes les preuves du monde.

Et on peut alors transmettre sa perception du Sublime, sans faire de bruit.

On ne grandit pas à se rétrécir dans des gens étroits. Moi j'aime offrir l'horizon, à ceux qui n'en n'ont pas, car c'est une bien triste vie que de vivre au quart de ce qu'on doit. Voilà la gentillesse, qui ne connaît que le partage des grands espaces et plus aucune prison.

Suspendre le temps, là où les anges savent qu'ils ont le temps d'aimer! Ici c'est trop dur, on meurt trop vite, trop tôt, trop pressés? J'ai hâte de ne plus me presser. Le temps n'a plus d'emprise sur moi. Allez viens, on s'en fout. Soyons fous! Soyons nous!

Oui c'est vrai, l'écriture est parfois un combat, mais pas contre soi-même : le combat de la Vie qui reprend ses droits, avec courage et joie, entre les gravats des Hommes, pour en construire des ponts qui nous relient à notre Beauté.

 

Si tu ne sais pas ce qu'est l'amour, la vie te l'apprendra.

Si tu ne sais pas ce qu'est la vie, l'amour te le dira.

 

Chris le Gardien / Avril 2019

 

 

Tous peuvent entendre mais seuls les êtres sensibles comprennent.

Khalil Gibran.

L'espace de la grande vacuité immuable et la simple luminosité de la présence éveillé ininterrompue sont depuis toujours indissociables. Tu dois faire toi-même l'expérience de cette chose essentielle qui se trouve en toi : personne ne peut le faire à ta place.

N. Loungrik Nyima.

L’amour exige l’impossible, l’absolu, l’embrasement du ciel, un printemps éternel.

Albert Camus.

Et puis vous vous rendez compte que l'amour n'est ni dépendance, ni possessivité, ni convenance, ni négation de soi ou de l'autre.

Pierre Rabhi.

Si les portes de la perception étaient nettoyées, tout semblerait infini à l'homme. Car l'homme s'est fermé, jusqu'à ce qu'il voie toutes les choses à travers les fentes étroites de sa caverne.

William Blake.

L’âme aussi, si elle veut se reconnaître, devra se regarder dans une âme.

Platon.

Les mots n'ont pas si grande importance, qu'avons-nous à nous dire dans la vie, sinon bonjour, bonsoir, je t'aime et je suis là encore, pour un peu de temps vivante sur la même terre que toi.

Christian Bobin.

L’amour est l’affinité qui relie et rassemble les éléments du monde. En fait, l’amour, est l’agent de synthèse universel.

Teilhard de Chardin.

La vie n’est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas. Hier, c’est de l’histoire. Demain est un mystère. Aujourd’hui est un cadeau. C’est pour ça qu’on l’appelle, le présent.

Brian Dyon.

La sagesse, c’est savoir que je ne suis rien. L’amour, c’est savoir que je suis tout. Entre les deux ma vie s’écoule.

Nisargadatta Maharaj.

Avec nos pensées nous créons le monde. Nous sommes les artisans de notre monde.

Bouddha

Le bon dieu n'abandonne que ceux qui s'abandonnent eux-mêmes.

George Sand. Œuvres, Volume 6.

L'apparence des choses change selon les émotions. Et ainsi nous voyons de la beauté et de la magie en elles, alors que la magie et la beauté sont en réalité en nous.

Khalil Gibran.

L'homme ne doute de sa liberté que parce qu'il ignore l'étendue immense du pouvoir de l'amour.

Oscar Venceslas de Lubicz Milosz.

Puisque la beauté est rencontre, toujours inattendue, toujours inespérée, seul le regard attentif peut lui conférer étonnement, émerveillement, émotion, jamais identiques.

Francois Cheng, L'éternité n'est pas de trop (2002).

Cette vérité est paradoxale, au point d'être exactement contraire à celle qui apparaît désormais (…) Ce caractère paradoxal est souligné par le fait qu'au point culminant de l'exubérance, le sens en est voilé de toutes façons. 

Georges Bataille.

il faut avoir du temps:bien des heures de solitude,seul moyen pour que quelque chose se forme,vice,liberté,pour donner style au chaos.

La Religion de mon temps,1958 Pier Paolo Pasolini.

Vous avez toujours le choix de partir jusqu'à ce que vous trouviez ce qui donne un sens profond à votre vie et qui vous rend heureux. Tu as même le droit de laisser le vieux derrière toi et de te réinventer.

Rania Naim.

Ce qui nous sauve, ce sont les ruines de nos antiques confiances.

Christian Bobin.

La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout.

Victor Hugo.

Soyez au moins aussi intéressé par ce qui se passe en vous que par ce qui se passe à l'extérieur. Si vous saisissez bien l'intérieur, tout ira bien à l'extérieur. La réalité première est à l'intérieur et la réalité secondaire, à l'extérieur.

Eckhart Tolle.

Seule la sensualité toute nue peut purifier et aviver l'esprit. La simple et ardente sensualité, et non pas un embrouillamini d'idées.

D. H. Lawrence,L'amant de Lady Chatterley.

Qu'est qu'un Homme?