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Chris le Gardien auteur
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Arrêter de fumer en pleine Conscience.... dissiper les démons de nos dépendances

Arrêter de fumer en pleine Conscience.... dissiper les démons de nos dépendances

Arrêter de fumer en pleine Conscience.... dissiper les démons de nos dépendances

Parfois, l’évidence nous demande de prendre soin de nos dernières libertés entravées, de nous libérer de nos dépendances que le Mental protège, malgré nous, contre nos prises de consciences et contre l'inévitable éveil progressif de notre cœur qu’il tente d’étouffer.

4 jours sans tabac : depuis le premier jour, je souffre d’un manque terrible. Mon corps tremble et l’obsession est à son comble, jusqu’à la panique parfois. Surtout au début. Panique de ne pas avoir cette tige entre les doigts, de ne plus tirer la bouffée secourable. Mon souffle est paradoxalement coupé, comme si l’acre fumée était devenue mon seul oxygène. Le CO2 n’est plus suffisant, il me faut du carbone, de la Nicotine et toutes ces merdes aujourd’hui me paraissent injustement bannies. Chaque heure, je manque de me précipiter chez le marchand de tabac, de rompre le pacte avec mon âme qui m'encourage. Mais chaque heure, je m’interdis de replonger, car je sais à quel point l’erreur serait définitive. Et je ferme les yeux en respirant profondément.

Le Mental tente de nous faire reculer. Face au renoncement à l’accessoire - qui pour lui devient une lame de fond dangereuse et contre laquelle la souffrance de l’Ego agite notre confort, il nous fait accroire en notre Folie et en l’impossible détachement aux formes-pensées qui nous lient à lui . Et voilà que devient aberrante notre quête de liberté pourtant si saine. Si nous nous en sortions vivants, cela sonnerait en effet le glas de sa souveraineté.

Arrêter de fumer fut ainsi pour moi le dernier rempart contre le Moi dominant, auquel je me suis identifié, contre l'absurdité de mes illusions dominatrices et pour faire revivre en moi, toutes les zones que j'ai mise en sommeil depuis ma plus tendre enfance.

La sensation d’exister au prétexte de tirer de longues bouffées d'un substitut d’oxygène, ce nouvel air fétide et toxique qui pourtant procure des fulgurances de plaisir factices et de fausses prestances de contentement, voilà l’un des outils mentaux les plus difficiles à combattre seul à seul, car cela suppose de se mettre totalement à nu et de sortir de ses schémas mentaux habituels, en plus de la dépendance mécanique et physiologique aux produits stupéfiants que l'industrie du tabac a scandaleusement rajouté dans ses produits au cours de ces 40 dernières années.

Comme tout renoncement, notre Mental joue sur le manque, la nostalgie et le regret. La culpabilité n’est pas morale, mais psychosomatique, tant chaque renoncement à la cigarette devient - pour toute personne prise dans le système des dépendances profanes - un combat de Titan contre soi-même, entre l’ange et le démon, au sens quasiment propre du terme, tant les antagonismes sont palpables et nous divisent dramatiquement.

L’état dans lequel le manque nous installe est purement et simplement dépressif, car il procède d’un traumatisme fort, découlant d’une résistance mentale et psychologique en réaction à l’arrêt du tabac, tout comme ce processus a produit le manque lui-même pour initier la dépendance. Commencer à fumer, c'est  oublier qui l'on est vraiment. On suit une trajectoire qui n'est plus la notre. Pire, on suit une trajectoire qui nous désunit en permanence, qui nous morcellise, qui nous fractionne.

Le corps réagit au manque de nicotine, mais aussi à la rupture soudaine des habitudes et des contextes induits par le comportement tabagique. C’est un peu se débarrasser d’une canne soudainement alors qu’on est encore boiteux. Tout au moins, on se croyait boiteux. Car voilà bien l’illusion. Le tabac est un substitut à notre propre marche autonome. Il a créé un tel état de dépendance, qu’il devient une nécessité à tout déplacement, à toute notre vie sociale. Il devient impossible au stade ultime, de se séparer d’un paquet de cigarette, de marcher sans lui : sa présence devient si obligatoire qu’à peine le paquet fini, il faut le remplacer et acheter le suivant, sous peine de panique.

Et quelle panique, si le bureau de tabac le plus proche est fermé. Car combien d’entre vous ont renoncé acheter le paquet de clopes, devant la devanture du magasin clôt. Combien ont souri en reportant en souriant au lendemain matin cet achat ? Non ! Très peu en vérité. Car en ce qui me concerne, j’ai erré très longtemps et bien loin, en quête du seul bureau de tabac ouvert un dimanche après 20h00 dans le département.

Assurément, voilà une emprise trop grande n’est-ce pas ? Une prison abominable qui nous isole et nous rend esclaves d’une vie artificielle et toxique.

Il faut donc trouver le moyen de se détacher de ce tyran qui nous divise en morceaux séparés.

 

 

Avez-vous remarqué ? On utilise toujours la troisième personne quand on parle du Mental. Comme si ce dernier aimait créer une distanciation utile qui lui permette de devenir insaisissable. L’Ego, se rend impalpable, il fuit le face à face, il profite de la bicéphalie pour jouer tour à tour le rôle de bourreau et de victime, à l’envie.

Il est essentiel de prendre la mesure que l’Ego : l'Ego, c’est Moi seul. Je suis la vibration basse qui me maintient sous le joug des autres. Je suis mon propre réducteur d'espace.

Nous faire passer pour des victimes ne fait que déplacer notre capacité à en sortir seul, et reporter indéfiniment le problème en nous déresponsabilisant totalement. Voilà donc ce que nous appelons l’Ego ou le Mental. Cette part lâche et passive, qui rend confortable nos douleurs, mais, qui plus est, en nous victimisant En vérité, nous sommes les seuls à accepter la victimisation et à accepter la souffrance qui est en nous et en nous seuls.

Pour sortir de cette panique qui nous oblige à n’être qu’une moitié de soi-même, il faut reprendre possession de la partie qu’on a fuie, celle qu’on a abandonnée à l’illusoire "autre" nous-même, en acceptant cette séparation, propre à l’illusion de notre dimensionnement dans la matrice physique. L’inconscient n’est pas autre chose que nous  faire totalement remonter en conscience, non en le rationalisant ni en essayant de le comprendre ou pire, de l’apprendre- mais de SE SENTIR enfin, Vivant, en plénitude, et plus seulement en faible proportion des seuls 5 à 10 % du Moi visible.

 

 

Se sentir Vivant?

La Tyrannie de "l’inconscient" Freudien peut être vaincue en quelques secondes seulement. La Présence du Soi, vaut bien plus que toutes nos racines passées ou nos projets. Nous sommes une Conscience qui doute de sa toute Puissance et qui ne s’envisage qu’à hauteur de ce qu’elle connaît des autres ou par les autres, mais sans oser s’abandonner à la magie de ses propres intuitions ou à la confiance qu’il conviendrait de leur accorder définitivement.

Lâcher-prise et renoncer aux barrières connues, c’est émerger et faire connaissance (ou reconnexion) avec la merveilleuse étendue ignorée de nous même. On ouvre alors son champ de conscience de façon illimitée, non plus en parcourant le monde horizontal de nos sens jusqu’à l’épuisement, mais en rentrant en Soi, de façon verticale (dans son Cœur) et donc en laissant jaillir ce que nous Sommes de toute éternité, puissance Sacrée éclose !

Accepter de n’être plus double.

Conscient/inconscient? L'unification des pôles est le début d’une grande renaissance. Accepter que je ne suis pas simplement ce que je parais, ni ce que je possède, que je ne me définis pas par mon nom, ni par mon prénom ni par ma date de naissance, par mon physique ou mon rôle social, autant de marqueurs qui qui font l'identification limitée à cette histoire qui nous enferme, mais que nous méritons de résonner bien plus grand, bien plus large, bien plus magiquement que tout ce qu’on nous a enseigné jusque là. Voilà le Graal, voilà l’Alchimie de l’Être en réalisation. Voilà la conscience de l'Unité!

Car qu’est ce qui nous pousse à subir notre inconscient ? Le refoulement est un processus induit dès l’enfance consistant à renoncer à notre spontanéité. L’éducation, les expériences sociales souvent douloureuses, nous limitent, nous rendent opaques à Soi-même, nous induisent des habitudes et des modes de réactions qui ne nous correspondent pas. Le malaise est alors palpable. Les principales névroses de ces derniers siècles sont le résultat pour l'Homme d’une perte totale de son axe propre. Nous ne sommes plus alignés avec ce que nous sommes essentiellement puisque nous opérons une division nette entre le moi et le surmoi.

Nos refoulements, notre inconscient et nos réactions immodérées nous « construisent » par alourdissements, et surabondance d’attributs, qui ne sont plus des qualités intrinsèques, mais qui viennent masquer notre absence de plénitude. Ce manque est comblé par l’accessoire.

Tant que nous n’avons pas rassemblé ce que est épars en Soi, nous seront l’objet de nos propres maquillages pour survivre à l’absurde. La "guerre du Faux" fait rage, Umberto Ecco l’a parfaitement démontré dans son inquiétant essai il y a 30 ans déjà. Nous nous identifions à tout ce qui n’est pas réellement nous, cette surface mouvante du monde qui devient la seule base bien instable sur laquelle nous tentons de garder un bien périlleux équilibre.

La cigarette est pour moi, le symbole de l'Harmonie perdue, de la perte du sens de l'Amour, de la possession au sens symbolique du terme :  voilà l'Harmonie ignorée, lointaine, qui revient parfois par bribes ou par bouffées de nostalgies, comme le parfum des madeleines de PROUST. Encore faut-il garder intact son odorat, encore faut-il ne plus être submergé par nos propres démons.

Sitôt qu’on reprend le contrôle de ses zones d’ombres, en les re-baignant de notre Lumière, alors le manque ne se fait plus sentir. Habiter la totalité de Soi, en ressentant la plénitude de tous ses corps, du plus grossier au plus subtil, c’est se donner la chance d’élever nos vibrations, de rétablir l’inégalité qui nous déséquilibrait.

Oui nous sommes bien plus complets que nous ne nous l’imaginions chaque jour, la clope au bec. Bien plus simples que nos complexités nous le font croire. Car ces complexités sont un mille-feuilles de réactions personnelles, culturelles et toujours inappropriées.

Pourquoi ai-je besoin de paraître, sinon par la peur du jugement des autres ? Pourquoi ne me laissé-je pas envahir par mes émotions, sinon parce que j'ai peur de ne plus paraître l’homme viril et droit que j’ai toujours construit, fidèle aux masques de mon enfance qui devait alors se trouver, dans l’urgence, une personnalité compatible avec ce que mes parents attendaient de moi.

 

 

N'aie plus peur.

Nous nous sommes contorsionné, pour rentrer dans des moules qui ont fait disparaître la Magie de notre propre regard. Malgré tout, c’est bien notre conscience qui a mal, qui se rebelle parfois, qui réagit par sursauts progressifs de conscience, qui décompresse et fait face à ses démons, qui laisse émerger l’inattendu contre l’attendu, l’impossible contre le seul possible, le rêve contre la seule réalité étroite. Alors nos carapaces commencent à devenir trop étroites. Elles se fissurent et commencent à craquer. C’est douloureux, comme sans doute les caterpillar qui doivent souffrir durant leur métamorphose. Mais ça l’est d’autant plus pour nous, qui luttons pour ne pas changer et nous maintenir dans nos terres connues et noires.

L’expansion de Lumière, est seule à nous permettre de rechausser nos corps, de ré-habiter la plus petite once de Soi. Nous Sommes un Soleil infini à ré-habiter. Pas seulement un corps et un sexe, pas seulement au milieu d’une maison, d’une ville, d’un pays ou d’un monde connu, mais projetons-nous par-delà ces frontières. Entrons dans ce que nous Sommes, Toutes et Tous, Un en TOUT. Réhabilitons cette Merveille que nous Sommes et partageons la, en Conscience, entre tous, puisque nous en sommes chacun, UN rayon.

Nul n’est incomplet en ce Monde, car chacun, nous sommes Sa Totalité. Nous Sommes cette Source, malgré la complexité qui nous fait exister librement. La séparation n’est qu’une projection mentale. Réhabilite ton regard, recentre-le, et tu verras la face cachée de la totalité, le Cœur de Soi, dans le Cœur du Tout et dans le Cœur de chacun pour Tous. Rassemble les morceaux séparés, en Conscience, sans rien forcer. Juste en redevenant...

 

 

Tous mes corps s’alignent alors. J’inspire l’air pur en invoquant l’Unité qui me nourrit, la Source qui me désaltère. Je ne fais qu’Un avec l’Univers, rien ni personne ne peut plus m’en séparer. Je ne laisse plus en moi le moindre petit espace où s’y glisserait un vide. Tout est rempli de Soi, et l’Univers me remplit de Joie. Cette Joie n’est pas un substitut : Elle est ce que je Suis, fondamentalement. Mon Essence sur le Rayon est la Joie qui me remplit. Je Suis la Joie qui sourit.

Alors, par ma Nature profonde, je ne peux plus me perdre. Je ne peux plus être autrement que parfaitement aligné et authentique. Animal, sauvage, vrai…. Mon instinct d’âme ouvert à son maximum. Mon corps totalement cristallisé par ma Présence d’âme, porté par elle, sans plus de distinction ou de dualité. Je ne suis plus un corps d’un côté et une âme de l’autre, je SUIS, Conscience en incarnation, cristallisé dans la dimension terrestre, en Conscience d’être l’Immensité Sacrée, en reconnaissance que le monde n’existe pas à l’extérieur de Soi, mais qu’il existe en Soi et que nous le co-créons en permanence.

Alors nous sommes autant responsables de notre plénitude que de nos vides.

Alors, nous sommes autant responsables de notre capacité à entrer en résonance avec l’Essentiel et l’Amour, qu’à nous laisser submerger par le doute et la haine de Soi et des autres.

Alors, nous sommes autant responsables de nous détruire en prenant cela pour le plus grand des plaisirs, plutôt que de nous construire en nous élevant dans la joie la plus totale, en criant un grand merde à tous les systèmes et les préjugés qui nous limitent.

Non, je ne veux plus payer ce paquet de cigarette 10 € par jour. Je m’augmente ce mois-ci et pour les prochaines années de 300 € par mois. C’est qui le patron ?

J’offre à mes poumons la capacité de respirer l’air le plus pur qui soit, en ne l’obligeant plus à ne compter que sur le substitut que j’autorisais ou même rendait nécessaire. Cet aire n'est pas que de l'oxygène, c'est de l'Amour pur. Mon Cœur respire de l'Amour pur et non vicié quand il est rassemblé.

J’offre à mes sens la richesse du goût, de l’odorat. Je rends à ma peau l’éclat qu’elle n’avait plus, à mes vibrations la plénitude de ses canalisations au travers des chakras sans résistance ou aspérités.

J'offre à mon sang la fluidité la plus totale par laquelle le souffle de Vie ne peut plus charrier autre chose que de l'Amour. L'Amour c'est l'Oxygène de l'Univers.

Inspire l'Amour, Ex-pire la duplicité de ce monde d'en bas qui polluait tes si douces fragilités. Car malgré tout, je préfère mes doutes à mes anciennes certitudes. Celui qui ne doute pas ne souffre peut-être pas immédiatement , mais il vit dans l'enfer de ses propres schémas et incohérences. Sa souffrance sera bientôt physiologique, car il sera forcé à réfléchir sur lui-même et les accidents de la vie viennent ouvrir des brèches malgré soi. Combien, y compris nous-mêmes, ont mûri par la force des choses et quelques destinées cruelles.

Malgré tout, c'est à nous et nous seuls, qu'appartient le sursaut de conscience qui nous fait grandir. Personne ne peut habiter cet espace vide à notre place.

Aucun équilibre ne dépend de l’Ex-térieur. L’équilibre c’est l’Univers en chacun. Et la Vie est un équilibre Intime pour qui se ressent vraiment.

S’aligner, c’est ressentir tous ses corps, c’est ressentir notre divinité comme étant Universelle et non plus séparée et mentalement divisée. Il n’y a plus de changement qui fasse mal. Il n’y a plus de monde illusoire qui nous trompe, des murs que nous avons construit et que nous devons consentir à faire tomber, en les regardant en face.

Nous reconnaissons alors au travers la matière particulaire des choses, toute la richesse fabuleuse de son mouvement ondulatoire. Ce monde se danse. Il se chante. Il est un Feu Sacré et plus un écran de fumée derrière laquelle on disparaît !

Tout ce que je Suis, vibre infiniment. Pas seulement ce que je vois de la 3 D, mais je que je sens de la Totalité en 5D. Entrer en résonance avec la 5D c’est se connecter à la TOTALITÉ de Soi en Tout.

Ouvrir ses canaux à tous les champs vibratoires qui nous élèvent au niveau de Conscience qui peut. Nous n’abusons d’aucun voyage inutile. Tout devient exploration magique et heureuse et bien sûr, parfaitement inutile. Inutile, parce que sans condition et sans but ou nécessité de briller.

L’Univers est un Non espace, illimité et sans danger pour tous ceux qui vibrent justement de tout leur potentiel d’âme libre. Dans ce non espace, on ne se consume plus, on n'est plus détruit par le Feu de la Géhenne. On est animé d'un Feu intérieur puissant qui brule mais ne nous détruit pas, on l'inspire et on le rayonne.

Aucune dépendance extérieure ne peut m'obliger à inspirer ce qui me détruit, ni même à créer un état de dépendance vers ce qui est contraire au courant naturel de la Vie. Regarder en face l'induction mentale, c'est en annuler les effets et revenir au Centre de son Cœur, qui sait ce qui est bon pour Soi, par delà les polarités mentales du monde auquel on croyait.

 

Chris le Gardien. 24/05/2019.