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Chris le Gardien auteur
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Conscience inclusive ... *

Conscience inclusive ... *

Conscience inclusive ... *

On dit que l’intelligence, c’est l’art de s’adapter parfaitement à son environnement. C’est aussi risquer d’y perdre son âme. Non, l’enfer ce n’est pas tant perdre la tête, mais c’est surtout perdre son Cœur, même là où tout le monde habite.

Un jour, on se rend compte aussi que la Vie court vite, bien plus vite que nous. Parviendra-t-on seulement à la rattraper ? Est-ce même souhaitable ? Et si le secret était justement de s’arrêter et de contempler la racine immobile de cette Lumière qui ici-bas nous sème.

La plupart ne t’aimeront pas, ils voudront te posséder ma fille. Ne sois jamais l'objet de quiconque ici-bas, même au nom de l’Amour, surtout pas en son nom usurpé. Reste une rose sur sa tige, sauvage, piquante et belle.

Voilà la Conscience inclusive du nouveau Monde qui se révèle. Tu connaîtras bien des tourments dans ce Monde, mais tu survivras grâce à ce regard qui est bien plus que le regard des seuls yeux de l’ascendance coupable.

Nous sommes tous appelés à nous révéler et à enrayer la malédiction de la grande séparation les uns par les autres. Mais nous devons casser ces schémas archaïques qui nous poussent à la division sous les meilleurs auspices de nos stratégies Mentales. Nos deux ensembles, complexes et parfois opposés ne sont pas des mondes séparés, mais ils sont parfaitement intriqués et ce, depuis le début. Encore faut-il renaître à cette Conscience inclusive. Ce qu’on ne lâche pas nous hante.

Quand la vie est libérée, elle s’illumine. Lorsqu’on l’enferme, elle s’obscurcit. Où te situer ?

Voilà ton chemin, ma fille, le lâcher prise, qui sera le chemin des Hommes de demain, qu’aucune division ne pourra plus venir fragiliser.

Viens, on est Un !

Sors l’Amour du Mythe où tu le confinais. Il n’est pas un rêve, il n’est pas un conte, il n'est pas un concept ou un idéal, il n’est pas l’exclusivité d’une seule personne à laquelle on (la société) t’a habitué. Il est bien plus réel que tu crois. L’Amour est la partie la plus fondamentale de l’Univers qu’il te reste à consacrer pour agrandir ta propre réalité.

Mais l’amour n’est pas la quête d’une moitié perdue de Soi-même à chercher loin dans ce monde. Ça c’est la dualité qui se nourrit d’elle-même qui nous donne à rêver et à avancer loin de Soi-même, trop loin pour percevoir la seule Voie pourtant qui nous est familière, au-delà des formes et des produits complexes qui sont des dérivés de notre seul Ego.

La Vérité est que nous avons perdu la Conscience totale de qui nous Sommes et pas simplement une moitié. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre à quel point nous avons perdu notre âme. Ce n’est pas qu’une expression.

Cet autre, c’est Soi. Et l’autre est un miroir intense pourvu qu’on y plonge, par-delà les seules formes et différences. L’Ego s’estompe et l’âme se révèle à mesure qu’on rentre en Soi, ou qu’on rentre en l’autre sans possession ni annexion. Il n’y a plus alors aucune dissemblance.

Dans un monde où l’amour se vit dans l’exclusivité et la possession, il ne faut pas s’étonner que l’on souffre de la division et du rejet. Il ne faut pas s’étonner qu’on cristallise les passions, et que notre âme disparaisse derrière nos matières exclusives et obsessionnelles.

L’Amour inclut, il n’exclut personne comme l’Ego sait si bien faire.

Ne consacrez pas une vie à une seule personne, mais consacrez plusieurs vies à plusieurs personnes, sans jamais rien faire que leur offrir le meilleur de vous-même.

Comprends bien qu’on n’est que coupé de la Beauté, en cet instant même où nos yeux se perdent à la surface des choses et des gens. Plonger au Cœur des apparences n’est pas une formule simplement poétique, ni une formule magique d’ailleurs pour qui n’en ressent pas la sublime nécessité. Toute forme ne dépend que de notre propre Conscience, de notre capacité propre à y reconnaître le Sacré et donc à y percevoir notre propre profondeur. La dualité nous donne la Liberté de ne pas se ressembler comme deux gouttes d’eaux, pour mieux nous rassembler et comprendre à quel point nous sommes tous liés et Un.

Ainsi l’homme et la femme sont dissemblables dans les séparations, les déchirements et donc les dissonances, jusqu’à découvrir ensemble l’Harmonie première de l’Origine Paisible, d’avant la chute.

Ce point qui n’est plus ni commencement ni fin, ni temps ni espace, ni Moi ni l’autre mais un Soi Conscient du grand Tout Sacré qui nous fait nous réunir enfin au sein d’un même et sublime enthousiasme, alors l’ordre et le chaos ne font plus qu’Un et nous ne formons plus qu'un seul Instant qui se passe des mots et de la durée. Il n’y a qu’une éternité fidèle à la Joie qui se suffit à elle-seule, sans plus besoin d’aucune forme-pensées pour la saisir. La Nature sait … c’est nous les ignorants.

Nous vivons dans un monde hors sol, où les idiots règnent sans partage, incompétence notoire à l'image de leurs dirigeants. Le pire est qu'ils blessent volontairement, car on peut être bête et pas méchants. La plupart des humains sont diaboliques.

Exit les peurs archaïques, rien ne peut plus, en revanche, nous blesser. On continue en revanche de pleurer devant tant de violence et de haine, mais on sait, où est l'erreur du Monde et on ne l’alimente simplement plus, tout au moins, on essaye. Car la pression est grande.

Ainsi et dans l’attente (parfois trop longue) l’homme et la femme sont âmes en quête de l’Unité fondamentale, loin de la Beauté qui pourtant les fonde. Eve est nue, la honte a détruit la Beauté et la haine des distinctions et des différences a dissipé l’Amour du semblable et de la Voie commune en créant le manque. Le manque est l’œuvre du Mental qui compense jusqu’à l’épuisement ce qu’il engendre. Vivre, c’est manquer d’air, respirer chaque instant pour ne pas mourir par manque d’oxygène. C’est un combat auquel on s’adapte en permanence. C’est un combat qui cherche sa propre paix, son immortalité pressentie depuis que la pomme fut croquée et la Beauté perdue.

Non, pourtant, une femme ne doit pas avoir honte d’être belle et nue et aucun homme n’a le droit de l’empêcher d’être sublimement femme, de le montrer ou de le cacher en fonction de son seul désir, libre d’elle-même, sans censeurs ou maîtres.

Non, pourtant, une femme n’est pas juste belle par la forme qui la contient, mais parce qu’elle habite et fait rayonner le Feu Sacré de l’Univers dynamique. Ce Feu anime son enveloppe, comme elle attise notre corps, pour nous offrir le souffle de la Vie et le désir sublime qui la sous-tend. En Amour, on se brûle ou l’on se réchauffe. C’est la juste température qu’il faut apprendre à régler ici-bas, pour éviter l’Enfer et les plaisirs trop froids. Mais l’âme sait de quel Feu originel elle est la flamme et elle revient toujours à son plus juste alignement avec l’Unité qui l’engendra. Chaque rencontre est le prétexte à une réminiscence de la Joie primordiale, à cette reconnaissance commune de la Source en mouvement qui est la simplicité même. Les vrais plaisirs sont insouciants.

La spontanéité est fille de la fraîcheur et connaît par cœur l’âme qui se répand à la surface de notre peau. C’est seulement ainsi d’ailleurs que le désir ne se perd plus en périphérie, retenu par la plénitude de notre Conscience, il réconcilie l’eau et le feu, la terre et le ciel, dans une joie non coupable.

Le manque est plein de Soi à rendre Conscient.

J’aime sentir la Vie couler, qui s’affranchit du moindre obstacle, comme l’eau d’un torrent inlassable et heureux.

J’ai fait tout mon possible, qu’on m’encourageait d’entreprendre jusqu’ici… Il restait tout l’impossible qu’on me dissuadait bien de tenter, bien malgré moi. Mais bien malgré eux, mon âme était sans dieux ni maître : il suffisait d’y croire.

Le manque d’amour ? C’est un peu se boucher le nez en croyant qu’on manque d’oxygène. L’amour est partout, mais nous ne le respirons pas. C’est tout !

J’aime semer des graines pour les générations futures, mais aussi pour moi-même, car nous sommes tous ce passé et cet avenir qui prennent racine au Présent de Soi et à la croisée de tous. C’est doux ou douloureux parfois, mais c’est la Vie qui nous révèle.

Toute reconnexion nous fait renaître à Soi. C’est parce qu’on se reconnecte qu’on revient à la simplicité. C’est la séparation qui engendre la complexité et la distance, l’espace et le temps. Toutes nos vies, nous oscillons entre espérance et découragement.

Profitons de ce que la Lumière réveille en Soi de chaleureux et de vrai. Soyons “à nouveau” ce Dieu en Joie, plutôt qu’en croix. Il y a tant à aimer et à chérir de notre plénitude, plutôt qu’à souffrir de notre vanité.

Il faut donner du Cœur à nos combats, mais baisser les armes qui le font saigner. Un monde où la poésie serait bannie, ressemblerait à ce siècle où l’on vit, ma fille. Il est l’heure. Tout peut enfin basculer … Tu es prête. Vous êtes prêts, ô générations nouvelles !

L’espérance, c’est ce qui nous rattache sans bruit à la beauté perdue. La percevoir est alors la plus délicieuse et solitaire des expériences. Il faut ensuite pouvoir encore la partager : voilà la quête de tout artiste et chacun d’eux est un grand amoureux.

Le Silence n’est pas juste l’absence de bruit, mais le calme des sens qui nous camouflent l’essentiel de ce que nous sommes et n’avons jamais cessé d’être, derrière les bruits de notre Ego.

« Je t’aime », c’est un murmure qui ne se dit pas qu'avec des lettres, mais qui s’expérimente de tout son Être.

Car c’est cela, se reconnaître : ça ne passe par aucun discours, aucune conviction forcée, aucune vérité objective. Se reconnaître, c’est rentrer en Soi et en l’autre, d’un même et spontané mouvement.

La preuve est une démonstration extérieure et forcée, la conviction c’est une question de Foi, un rapport à Soi que la vie forge, à la mesure de nous seuls. On est responsables de ce à quoi l’on croit : de nos erreurs relatives, comme de nos fulgurances d’absolu.

Le Mental n’aime que ce qui le sécurise. C’est déjà ça, mais ce ne sera jamais suffisant. L’Amour, c’est de la folie qui n’appartient plus ni au temps ni à aucun espace connu.

« Et pourtant elle tourne ». L’évidence ne se partage pas. Seule l’intuition offre l'absolu en toute chose, non par l'imposition d'une vérité extérieure, mais par la transmission Sacrée qui est une révélation intime de Soi, d’une fulgurance incontestable.

Le Mental n’aime que ce qui le sécurise. C’est déjà ça, mais ce ne sera jamais suffisant. L’Amour, c’est de la folie qui n’appartient plus ni au temps ni à aucun espace connu.

Ne cherche pas à me connaître, je ne suis rien.
 

Moi je suis libre et immortel

Le temps peut fuir à tire-d'aile

Mais l’essentiel demeurera

Que personne ne me volera.


Il y a des gens trop tristes, trop sinistres, trop sérieux, trop coupables sur cette terre. Moi je ne crois qu’en l’innocence qui survit à ce monde, pas en la possession qui tue chacun de mes sourires. Je n’ai plus le temps pour les choses tristes. Mon Cœur n’aspire qu’aux joies suspectes des fous qui rient, malgré tout, du bonheur simple d’exister.

Reconnais-toi au travers qui je Suis, ma fille, nous sommes ce Tout en chacun et librement. Et reconnais tous ceux qui pensent avec le Cœur. Nous Sommes Un.

Les mots plongent dans les arcanes du monde, pour y trouver le sens que nous nous cachions à nous-mêmes. Et si nous ne faisions plus qu’Un avec notre in-visible ?

La raison n’est qu’un confort. L’important n’est pas de comprendre, c’est d’aimer sans raison, le temps d’une fusion des corps qui s’émeuvent et de nos âmes qui ne doutent plus un instant d’elles-mêmes : en somme d’une vie ou de plusieurs, avançons d'un seul pas, vers nulle part, car partout où l’on t’oblige, ne fait que t’éloigner davantage de toi-même.

Ose une fenêtre vers ton Ciel. C’est là qu’on revient tous. Au point de départ, l’Alpha et l’Oméga de toute belle chose.

Les mots plongent dans les arcanes du monde, pour y trouver le sens que nous nous cachions à nous-mêmes. Et si nous ne faisions plus qu’Un avec notre in-visible ?

Ce n’est pas juste un changement de regard, c’est un bouleversement des mœurs auquel nous assisterons bientôt, un profond changement de paradigme qui rendra au Verbe “Aimer” toute son authenticité. Notre société ne pourra plus nous maintenir dans la dépendance mentale des fausses croyances et des fables politiques. Le Romantisme des contes inféodant les hommes et les femmes dans la vision du couple exemplaire tombera avec la Conscience de Soi et de nos interconnexions Totalement ressenties et empiriquement indubitables.

Il y a parfois des aurevoirs bien sûr, mais la Vie, ce sont surtout et essentiellement de grands bonjours.

Rien n’est séparé par-delà l’expérience et tout l’éphémère concoure à notre éternité. On ne perd jamais que provisoirement, mais on gagne toujours dans la bienveillance des Cœurs à l’Unisson.

Je ne connais pas de soleil qui n'éclaire que lui-même. La Vraie Lumière, c’est l’anti-Ego. Seules les Sources artificielles brillent pour nous éblouir. C’est pourtant si facile de les distinguer : Les âmes-Soleil apaisent, les âmes criardes nous épuisent en nous retenant dans les jardins de leurs propres ombres.

 

 

Chris le Gardien. Janvier 2020

* L'Inclusion est le rapport entre deux ensembles dont l'un est entièrement compris dans l'autre. le Larousse propose la définition suivante : "Relation binaire entre ensembles, notée ⊂, définie par A ⊂ B si et seulement si A est inclus dans B. (L'inclusion est une relation réflexive, transitive et antisymétrique. On peut donc définir une relation d'ordre [non total] sur la collection des ensembles.)"

Il y a deux regards : le regard du corps et le regard de l'âme. Le regard du corps peut oublier parfois, mais celui de l'âme se souvient toujours.

Alexandre Dumas.

Combien de mois, combien de vies faut-il pour écrire une phrase qui égale en puissance la beauté des choses?

Christian Bobin.

Du silence naît tout ce qui vit et dure; car c'est le silence qui nous relie à l'univers, à l'infini, il est la racine de l'existence et par là l'équilibre de la vie.

Yehudi Menuhin.

Il y a si peu d'êtres sur terre qui ne vous jugent pas, devant qui vous pouvez vous montrer faible, idiot, amoureux, et qui n'en profiteront pas

Christine Orban.

La magie c'est de croire en toi. Si tu peux le faire, tu pourras tout faire.

Goethe.

Il y a des mots que l'on entend longtemps après qu'ils aient été prononcés."

Christine Orban.

Le cœur n'a pas de maître, il n'est pas un esclave et de toute contrainte il sait briser l'entrave.

Adam Mickiewicz.

Les mots gentils peuvent être courts et faciles à dire, mais ils résonnent à l'infini.

Mère Teresa.

L’amour ne possède pas et ne saurait être possédé, car l’amour suffit à l’amour. Et ne pensez pas que vous pouvez diriger le cours de l’amour, s’il vous trouve digne, c’est lui qui dirige le cours de votre vie. L’amour n’a d’autre désir que de s’accomplir.

Khalil Gibran.

Certains sont comme des étoiles qui voyagent sur un chemin précis, aucun vent ne les atteint, ils ont à l'intérieur d'eux-mêmes leur guide et leur chemin.

Hermann Hesse.

Que les animaux aient une âme ,
nous savons tous que c'est dans l'ordre du possible,
mais pour nous ,
c'est beaucoup moins sûr.

Charles Bukowski.


Il est des instants, vous arrivez à des instants, où le temps s'arrête soudain et le présent devient éternité.

Fiodor Dostoïevski – Les Possédés (1871).

Celui qui travaille avec ses mains est un ouvrier, celui qui travaille avec ses mains et sa tête est un artisan, celui qui travaille avec ses mains, sa tête et son cœur est un artiste.

Saint François d’Assise.

Conscience inclusive ... *