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Chris le Gardien auteur
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La grande élusion... L'Univers en Conscience.

La grande élusion... L'Univers en Conscience.

La grande élusion... L'Univers en Conscience.

On touche le fond quand on connaît des limites. Faut-il désapprendre tout ce qui nous emmure?

Voyez-vous, depuis que je me suis redécouvert immortel et infini, plus rien ni personne ne peut plus me faire toucher aucun fond. La forme ne me réduit plus, je l’habite de tout mon infini, joyeusement libre. On peut mourir de rage, jamais de tendresse, jamais de joie.

Lâche l’ancien… Il n’en vaut pas la peine. Sois le plein potentiel de ton Être, par-delà les limites qu’ils t’imposent. Il n’y a pas de chaînes de matière assez forte pour te rendre prisonnier de toi-même à jamais. Tu es un renouveau perpétuel, au prisme de ton Cœur.

Élude les problèmes du monde qui viennent de ce qui n’est déjà plus… La souffrance est une grande illusion.

L’Histoire et ton histoire ne te fixent pas dans un passé qui se continue ou un avenir qui se dessine. Sois l’oiseau qui chante l’instant et sa magie. L’éternité est cet instant qui se suffit à lui-même. Tu n’es rien d’autre qu’une succession heureuse d’instants animés. Se figer, c’est l’oublier. L’oiseau est un renouveau permanent. Voilà l’impermanence : la fragilité qui se fait Beauté.

Le renouveau ? C’est tout de suite et sans peur d’être cette portion d'infini qui se moque d’hier et de demain. Juste Être Cela, et rien d’autre ; tout ce qui Est, à nouveau et sans cesse, sans être jamais le même ni tout à fait un autre.

La souffrance s’élude. Élude les faux décors qu’on t’a appris à accepter et à tolérer.

La grande illusion nécessite ta grande élusion.

Je ne vends ni rêve ni espoir. Les marchands du temple t’offrent un faux toi-même, « chair » payé ! Ce que tu cherches est déjà là. Tu Es ton propre renouveau dans l’ancienne version de toi. Tapie dans l’ombre de tes doutes ou de tes espoirs, ta vie est en suspend, ton Cœur est dans l’attente.

L’espoir, c’est de l’espérance en carton, une attente passive et inhabitée qui manque toujours sa cible faute de Cœur. L’espoir, vécu comme une évidence, comme la Joie pressentie qu’on sait inéluctable, voilà ce qui tient lieu de soleil provisoire dans la nuit la plus sombre.

Ne t’en fais pas. Sois ! Éludé enfin ce que tu n’es pas et qui occulte ta vision pure. Ne crois en rien. Vis pleinement pour croire en ce que tu ressens. L’Être s’invente chaque jour mais préexiste au Moi. Va le chercher. Va te trouver ! Tu le sens ? quelle belle espérance n’est-ce pas ? même encore confusément au milieu du brouhaha des Hommes, quelle belle espérance que de sentir enfin le Foyer d’où tout est né et où tout débouche.

L’espérance est le moteur de l’Être. L’espoir en était sa copie, produite en série, vendue à prix d’or ! Le comprends-tu ?

Être, est le plus beau cadeau de la Vie. Il n’y a rien d’autre à faire : ne plus réagir aux circonstances étrangères à Soi. Glisser en Soi, naturellement comme la pie chante et le dauphin joue : sans condition, sans horloge.

Notre Être profond sait n’être plus que l’état essentiel qui est son renouveau perpétuel, son propre et libre mouvement, en harmonie avec l’autre dans le grand ballet des cycles.

Les cycles ne nous mènent pas ailleurs, qu’en ce "nous" qui est le souffle premier et partagé, et ce que nous appelons la fin, n’est d’ailleurs qu’une quête renouvelée de notre authentique et souveraine conscience, comme une respiration, un désir d’Union avec le Tout dans le flux et le reflux incessant de l’Univers.

Nous sommes le cosmos et ses planètes, nourris de tout ce qui s’y trouve de vide ou de plein, leur invisible et perceptible énergie, blanches ou noires, tour à tour lunes et soleils, chaos et ordre, serviteurs ou rois, bienveillants ou orgueilleux.

Un jour, nous trouvons la voie qui réunit le multiple et dissipe l’erreur et le mensonge. Nous ne sommes plus à contre-courant alors, nous sommes devenus le courant.

Le chemin vers soi n’est pas une ligne horizontale, qui est fuyante par nature et toute chronologique. Le chemin vers soi est un état : celui du retour au point initial de toute manifestation.

L’élusion du temps – de l’âge, de l’identification et des séparations – est un rassemblement par le Cœur et en lui, de toutes les forces universelles qui coagulent en ce monde, la concentration de toutes les vérités en son point de puissance inexprimable, qui est la Joie même. Ce point de retour à Soi se passe de toute raison analytique et se moque de toutes les causes mentales linéaires et limitantes. Comme un vent cosmique d’ondes primordiales, le Cœur infini ne connaît ni la prison de l’oubli, ni les chaînes de l’égarement temporel.

Souviens-toi de qui tu ES. Sois au Présent le souffle de l’esprit qu’aucun cycle n’abîme plus. L’accomplissement avait besoin de ta Conscience, à fleur de peau parfois, tu sentais son parfum. Elle n’attendait plus que toi et c’est toi qui attendais qu’on te l’offre sur un plateau d’argent.

Aimer comme vivre sont Un. Aimer ne laisse pas de doute. Vivre ne laisse pas de mort malheureuse. On passe tous au travers la forme qu’on sublime ou qui nous enferme. On s’oublie ou on se souvient.

Souviens-toi et laisse s’élever cette présence qui les rassemble toutes. Tu es l’Univers en Conscience.

L’Unité perçue et vécue dans le corps vertical de Lumière, démasque l’inutile et fête l’essentiel, ici et maintenant. Trouve ton Cœur, tu trouveras ta place. Si tu entends ces mots, tu as atteint la région de l’Amour, enfin !


 

Qu’importe le temps qu’il t’a fallu, puisque te voilà...

 

 

Chris le Gardien. 13/05/2020

Nous sommes des dormants pleins des images à demi effacées de l’Éden perdu, des mendiants aveugles au seuil d’un palais sublime dont la porte est close. Non seulement nous ne parvenons pas à nous voir les uns les autres, mais il nous est impossible de distinguer, au son de sa voix, notre voisin le plus proche.

Léon Bloy.

De l’oiseau vous avez, ami, la voix et l’aile ;
Comme lui vous fuyez la terre pour le ciel.
A l’idéal en vous le poète est fidèle :
Vous aimez, vous chantez, cœur d’or, esprit sans fiel.

A. Lacaussade.

Votre vie quotidienne est votre temple et votre religion.
Lorsque vous y pénétrez, prenez tout votre Être avec vous.

Khalil Gibran.

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