Couloir des rêves...

Cette chanson cache un grand nombre de noms de stations de métro parisien et est un hommage à ceux et celles qui, chaque jour, trouvent refuge dans les entrailles de la terre...en quête de la chaleur qu'ils ne trouvent plus ailleurs.

Couloir des rêves.


Un quatre septembre au Père-Lachaise
C'est là que je l'ai rencontrée
Moi j'étais conne et mal à l'aise
Quand elle m'a souri et parlé

Elle rêvait juste un peu d'Amour
Et tous la croyaient Alcoolo
Par Convention nous tous les jours
On se pressait pour le boulot
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Refrain

Elle s'appelait Liberté
C'était le nom qu'elle se donnait
Invalide terne et usée
Sa vie c'était ce qu'elle était

Elle s'appelait Liberté
C'était son Temple et son sentier
L'Europe le Monde elle connaissait
Sa vie c'était ce qu'elle rêvait

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Un beau sourire comme seul passeport
D'Argentine à Rome ou Anvers
En Concorde et de port en port
En classe affaire et sans adresse

A Stalingrad elle était Reine
Et Georges V en Angleterre
Aux Pyramides femme Egyptienne

Et à Boulogne simple Poissonnière

Refrain.

Son coeur avait jadis saigné
Rue des boulets ou Fille du calvaire
Un bus l'avait gravement heurté
En faisant une marche arrière

Elle se marrait en racontant
Que ce jour là elle perdit pied
Et que dès l'age de trente ans
Des Tuileries elle s'est évadée

Refrain.

Mais quand j'ai voulu l'héberger
Dans mon Dupleix près de Pont de Sèvre
Elle a simplement plaisanté
Et a mis son doigt sur mes lèvres

La vieille au regard malicieux
Savait qu'un voyage l'attendait
Et l'étoile dans le ciel radieux
Jamais vraiment ne s'éteindrait

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Elle s'appelait Liberté
C'était le nom qu'elle se donnait
L'Europe le Monde elle connaissait
La vie c'était ce qu'elle croirait

Elle s'appellera Liberté
C'est le nom qu'on lui donnera
Au Champs de Mars elle est montée
Pour voir là haut… le monde d'en bas.
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