Parmenide déjà écrivait un merveilleux poème par lequel il disait: "car le même est en vérité penser et être". Berkeley en 1709 fonde d'intuition cette vérité dite "immatérialiste" en posant les jalons de l'idéalisme dogmatique notamment dans son traité sur la vision et dans son essai sur le principe de la connaissance humaine. "Esse est percipi aut percipere: être c'est être perçu ou percevoir." Le monde scientifique est aujourd'hui très près de le démontrer et ce film illustre très clairement comment le monde, dit "extérieur" est intimement créé en Soi.
La vie n'existe que grâce au rapport entre les choses et plus exactement, entre les êtres. Ces consciences dimensionnelles sont la réalité perçue, illusion et fondement de notre évolution sur Terre.
Les grands maîtres bouddhistes, chrétiens, taoïstes, juifs et de toutes origines ont tous mis en évidence de telles intuitions. Les scientifiques modernes, à commencer par Einstein lui même, se rendent à l'évidence que la matière est tout sauf objective.
J'ai très jeune perçu cette évidence et dès 18 ans, observant un arbre dans le jardin familial, j'ai compris le caractère subjectif de toute extériorité. Cette observation m'a très vite conduit à la rédaction d'un premier essai: "traité pour une approche réaliste du divin" d'où est tiré d'ailleurs le poème la fleur du monde. (cf articles blog http://passeurdelumiere.over-blog.com/la-fleur-du-monde)
1 an plus tard, étudiant en philosophie à la Sorbonne, le bon hasard me fait découvrir George Berkeley et sa théorie de la vision sur laquelle un de mes camarades préparait sa thèse. Ce fut bien sur un choc et une révélation pour moi. Tout ce que j'avais ressenti se trouvait exprimé magnifiquement dans les principes de la connaissance humaine. Je devais me rendre à l'évidence: j'avais capté cette vérité grâce à l' état de pleine conscience et devant cet arbre mon intuition m'a guidée. J'ai donc étudié ce philosophe et tout ce qui se rapportait à cette doctrine en enrichissant mes travaux et intuitions d'origine. N'étant pas scientifique, j'ai aussi élargi mes recherches à la physique quantique et à toutes les matières traitant du problème de la connaissance et de la matière perçue.
Ce film, que le hasard, qui n'existe pas davantage, me permet aujourd'hui de vous présenter, est assez fort pour bousculer en vous les quelques idées reçues qui pourraient encore vous maintenir dans l'illusion.
Prendre conscience que le monde est créé en Soi est le début d'une grande aventure spirituelle et d'un regard nouveau porté sur ce monde et l'au-delà des sens, ce que j'appelle l'essenCIEL.
Chris. Le Gardien.
Mais, direz-vous, assurément il n'y a rien de plus facile que d'imaginer des arbres dans un parc, par exemple, ou des livres dans un cabinet et personne à côté pour les percevoir. Je réponds : vous le pouvez, il n'y a là aucune difficulté. Mais qu'est cela, je vous le demande, si ce n'est forger dans votre esprit certaines idées que vous appelez livres ou arbres et, en même temps, omettre de forger l'idée de quelqu'un qui puisse les percevoir ? Mais, vous-même, ne les percevez-vous pas, ou ne les pensez-vous pas pendant tout ce temps ? Cela ne sert donc à rien : cela montre seulement que vous avez le pouvoir d'imaginer ou de former des idées dans votre esprit, mais cela ne montre pas que vous pouvez concevoir la possibilité pour les objets de votre pensée d'exister hors de l'esprit. Pour y arriver, il faudrait que vous les conceviez comme existants non conçus, ou non pensés, ce qui est une incompatibilité manifeste. Quand nous nous évertuons à concevoir l'existence des corps extérieurs, nous ne faisons, pendant tout ce temps, que contempler nos propres idées. Mais, l'esprit ne prenant pas garde à lui-même, se trompe en pensant qu'il peut concevoir, et qu'il conçoit en effet, des corps existant non pensés ou hors de l'esprit, alors que dans le même temps, ils sont saisis par lui et existent en lui. Un peu d'attention fera découvrir à chacun la vérité et l'évidence de ce qui est dit ici, et rendra inutile que l'on insiste sur d'autres preuves contre l'existence de la substance matérielle.
Notre perception du monde extérieur selon Plotin et Berkeley - Persée
NOTRE PERCEPTION DU MONDE EXTÉRIEUR SELON PLOTIN ET BERKELEY Cet exposé sert, d'une certaine façon, de pendant à un article précédent sur Plotin et Descartes1, où j'ai proposé la thèse - u...
The world is nothing but my perception of it. I see only through myself. I hear only through the filter of my story.
La Monade étant une monarchie, sur laquelle ne s’exerce aucun pouvoir, — elle est le Dieu et Père de toutes choses, le Saint, l’Invisible établi au-dessus de toute chose, établi dans son Incorruptibilité, établi dans cette lumière pure que la lumière oculaire ne peut regarder. Il est l’Esprit.
La raison se trouve sous la dépendance de l’apparence (Schein) transcendantale.
Tout ce qui est émane de l'ABSOLU qui, en raison même de ce qualificatif, est la Seule et Unique Réalité – donc, tout ce qui est en dehors de cet Absolu, de cet Elément générateur et causal, doit indéniablement être une Illusion. Mais il n'en est ainsi qu'au point de vue purement métaphysique.
L'oiseau s'est confondu avec le vent Le ciel avec sa vérité L'homme avec sa réalité