Le plus grand mal n'est pas le morcellement d'avec Soi-même, car cette séparation est planifiée, mais la nor-mal-ité qu'on finit par lui accorder.
Nous sommes tous dimensionnés dans le cadre strict d'un espace temps qui ne demande qu'à s'effacer à la mesure de notre lucidité retrouvée.
Quand nous prenons conscience que l'espace et le temps sont des faits mentaux, notre âme est libérée de ses frontières et de l' urgence de cette seule vie.
Mais il faut se résigner à couper certains fils qui nous retiennent à l'illusion. Le confort Mental est un pare-feu puissant qui nous rend mortel.
Parfois on prend plaisir à l'absurde condition humaine dans laquelle on se plonge. Mais le plus souvent on la subit dans sa chair.
Il n'y a pas d'évidence de Vérité tant qu'on conforte le mensonge et le confort qui le consacre.
Nous sommes les seuls responsables des problèmes et des solutions qui nous inspirent. Le Cœur est le remède du Mental.
Rien de ce qui se conçoit dans cette dimension de Vie terrestre n'est Intuition pure. On peut la traduire par des mots, mais l’Être profond réside dans l'entre-deux, instant Silencieux. L’intelligence est merveilleuse sans doute, mais elle occulte aussi la profondeur de ce que nous-Sommes.
S'identifier...se morceler...voilà le plus grand mirage que le monde ait à porter comme une lourde pierre mentale.
Les rêves sont dangereux pour le Mental, car ils nous décloisonnent en nous indiquant le chemin de retour vers SOI.
Les forces du Mental n'ont qu'un but : nous détourner chaque seconde de la Beauté que nous sommes.
Toute névrose à une cause mentale qui nous pousse à transcender nos frontières et limites pour retrouver l'état "non-duel" qui nous pacifie.
La tempête n'est rien d'autre qu'un souffle initial dévié mentalement par le déracinement de l’Être, une Séparation Originelle transitoire.
La persévérance c'est l'art de rectifier le pas de ses habitudes pour emprunter le seul chemin qui nous rapproche de nous-même. Et ce chemin n’est pas celui de la raison.
La persévérance permet à l'évidence de s'établir en Paix. Quand la Lumière nous habite, c’est-à-dire quand nous sommes assez persévérants pour la retenir, son rayon passe par le Cœur et il reste l'Essentiel.
L’Évidence de Soi c'est transpercer peu à peu la couche de terre vulgaire et grossière et de révéler son pleine potentiel d'Amour initial. La Liberté est à portée d'âme.
Un méditant ne fait ni la guerre aux autres ni la guerre au Mental.Il fait la paix avec ce qui divise en sortant de la dualité qui l'accule.
Guerrier de Lumière? Outre le côté chevaleresque du terme, un guerrier de Lumière, ça n'existe pas! La Lumière est le contraire du Combat. Le combat est possession, il est donc tout le contraire de l’Amour.
Il est des petites haines comme des grandes...une envie irrépressible de posséder et de dominer l'autre. Voilà la seule Œuvre de l'Ego, voilà le but de tout combat.
Ceux qui agitent la haine au prétexte de la haine ne valent sans doute guère mieux. La colère est le carburant des guerres sans fin.
Or, ce n est pas l'orgueil qui maintient en vie, mais la confiance en sa nature.
Le Cœur ne sait ni exclure ni haïr. C'est le plus bel outil que l'ouvrier découvre un jour sur l'établi caché.
Le doute est le dernier rempart du Mental pour nous tenir séparer du Sublime. Le doute profanise tout ce que le Ciel consacre.
Pourquoi sommes nous si fascinés par tout ce que nous ne Sommes pas? N'est ce pas le signe sérieux d'un travestissement absurde et suspect?
Qui sommes nous si petits dans l'Uni-vers si grand? Nous sommes de grandes âmes dans des corps si petits.
La terre est un îlot. Nous sommes tous des îlots les uns pour les autres, sur lesquels nous marquons notre empreinte.
Les profanes construisent des ponts pour gagner l'autre rive. Les sages ferment les yeux et dissipent toute enclave.
Ce n'est pas le reflet qui importe mais le reflétant dont jaillit toute Lumière. Et d'ombres en ombres, le chemin s'éclaire.
Suivre l'étoile, c'est tout ce qu'il y a à faire, car cette étoile c'est nous. Les mots ne sont pas assez forts pour l'indicible Amour, mais la pensée à des ailes qui couvrent toute frontière.
L'Essen-Ciel est sans frontière et sans Urgence. Il est l'Eternité qui transparaît dans le mouvement, quand la Paix s'installe.
Il y a les gens raisonnables et puis les fous. Ces derniers font tomber les murs absurdes construits par les premiers et ouvrent l'horizon.
La Folie n'est pas l'enterrement de nos habitudes profanes, mais leur libération. Qui n'a pas un brin de folie n'apprendra jamais à voler.
Il.ne suffit pas d'avoir des ailes pour bien voler. Il faut l'équilibre et la force suffisants pour s'élever.
Il est difficile de se détacher de l'apesanteur parfois. Fermons les yeux et communions avec le grand Silence. C'est là que sont nos ailes.
Ne nous attachons pas à la bouée de l'impermanence.Elle ne flotte pas et sur les eaux déchaînées du Mental elle est un poids qui nous leste.
Pour lever les voiles il faut vouloir apprivoiser les tempêtes. La peur est le port austère des marins sans courage.
Il n'existe plus d'obstacle pour le Cœur qui a su échapper au Mental aliénant.
Mettre le Ciel au niveau de la Terre...et rétablir l'équilibre perdu. Voilà le seul dessein de l'Homme perdu. Le seul moyen de ne plus subir l’attraction terrestre tout en s ‘y adaptant.
Celui qui SAIT ne peut plus Ignorer. Il EST et Rayonne à jamais quoique le monde l'entraîne encore aux tréfonds de ses loisirs profanes.
Le Soleil ne se sent pas qu'avec les yeux.
Tout concourt par l'Alchimie du Ciel à construire votre destinée. Le Cœur doit sentir ce courant et s'y laisser porter.
Le monde gesticule bruyamment en périphérie de l'Essentiel. Il est sans cesse à l'extérieur de son propre Cercle dont il a perdu le Centre.
La Paix n'est pas un projet ni un moyen, mais l'état du Présent, en Conscience. Sans cette présence Lucide et partagée, il n'est pas de Paix.
L'invisible nous anime. L'évidence n'est jamais silencieuse. Elle donne le Ton du Cœur qui est réconfort.
On n'agit plus dans l'urgence, mais quand on sait faire coïncider parfaitement son être profond à l'évidence qui l'anime. Alors on Vit en Soi au travers les autres. Et tous nous nous alignons alors sur ce plan Parfait, en Joie, en Plénitude.
La Lumière suit le mouvement vers Soi. Elle est à la fois racine et branche.
Voilà l’Art Royal. L'Art est Royal quand il rend compte, de façon juste et parfaite, de la Magie « Une » du Monde.
A bien contempler, en Artiste, on finit par se rencontrer. La vérité n'a besoin de rien d'autre qu'elle-même. Quand on la perçoit on s'y reconnaît.
Chaque plongée au cœur de Soi est un enthousiasme incarné qui surgit de la Source et qui nous y guide.
Nous ne sommes, dans l’instant, que les messagers de notre âme oubliée. Mais dans le temps, nous demeurons trop souvent que le mouvement Mental du monde, comme la vague au-dessus de l'eau profonde qui n'altère pourtant pas le calme de la profonde Source qui attend patiemment notre venue.
L'éternité à le temps qu'elle nous confie. Faisons en bon usage. Qu'est-ce qu'un millionième de seconde dans l'Univers sinon notre Vie entière à nous morfondre? Un micron d’Être, que l'Infini traverse.
Ce n'est pas une raison de ne pas bien profiter de chaque instant de notre finitude au prétexte qu'on est infini.
Vivre, c'est n'avoir ni raison ni tort. Rien n'est ni vrai ni faux en ce monde et personne n'a le monopole du juste. Vivre ne se juge jamais. Vivre c’est traverser nos propres tempêtes et se reconnaître insubmersible, malgré les larmes et les souffrances.
La Vie n'est pas un caveau austère et isolé, mais le jardin d'une germination qui nous rendra le parfum originel de notre âme oubliée.
Il ne s'agit pas, pour les âmes en quête d'éveil, de vivre la perfection d'en haut mais de s'adapter en permanence à l'imperfection d'en bas. Cette imperfection est un appel à notre propre démesure. A notre décloisonnement du connu, du visible vers l’invisible de Soi. A sortir des limites qui nous contiennent.
La perfection n'est pas toujours bien faire mais faire selon l'évidence du Cœur jamais bien mais toujours mieux.
Se frotter à une vie lisse et parfaite reviendrait a n’être ni né ni a naître...toute naissance est un supplément d'âme.
J'aime les bruits de la ville quand y résonnent en cœur les sons de bienveillance. Mais il faut ouvrir d'autres oreilles pour les entendre.
Ne cessez jamais de donner de l'âme à la Vie. Une Vie sans âme est une absurde fantaisie.
La mémoire d''âme est sans cesse mise à mal par le Mental qui la tient dans ses fers.
SOYONS...Sans reflet ni passé, juste un instinct d’âme qui rayonne. L’Instant nous fait recouvrer la Vue perdue lorsque nous rentons .
N'avoir pas la mémoire du Ciel comme ceux qui vivent leur égarement en toute insouciance, est un confort qui se paye surtout au prix des larmes.
Chaque doute,colère ou tristesse sont l' effet d'un égarement.Séparés, éparpillés nous errons sans but dans l'accessoire loin de l'Essentiel.
La mémoire du Ciel est à portée d’âme d’enfant. Redevenons cet enfant que nous n’avons jamais cessé d’être.
La mémoire du Ciel rend la terre plus rude mais on en connaît aussi tout le pouvoir de régénérescence. Le tout est de s'en souvenir.
La rose n'a pas la mémoire du bourgeon. Elle EST juste une Rose, en cycle infini de parfums et de formes,sans miroir. La Rose se déploie dans l’Instant. Elle EST et son essence demeure sans limite de temps et d’espace. UNE.
Tout paraît flétrir et pourtant...tout se recompose en Beauté. Car l’Instant n’est que Beauté.
Celui qui ne voit pas à l'intérieur de Soi ne voit que l'extérieur du Monde. Il n' en perçoit pas le parfum éternel.
Peut-être pouvons nous rejeter les vérités qu'on nous inculque, on ne pourra résister à celles qui bourgeonnent doucement dans son Cœur.
La Beauté se gagne en procédant d'un rayonnement profond. Alors en vieillissant l'âme ne prend plus de ride.
Celui qui se projette, recule ou anticipe vieillit...Il n’est plus qu’en périphérie de lui-même et se croit mortel. Il n'est de juste milieu que l'Instant, car c'est seulement Alors qu'on s'anime et qu'on aime. L’Instant EST, le Centre Sacré. Il est le Centre d’où TOUT Rayonne.
Ce qui est éparpillé, notre Cœur sait le rassembler. Plus aucun dimensionnement ne peut nous limiter. Nous Sommes alors Conscience d'Infini.
Chacun à le choix d'assumer sa Joie et sa Souffrance: c'est Ici et maintenant, ou là-bas et plus tard.
Tout prend la couleur du Mental ou du Coeur. A vous de choisir maintenant entre terne et Sublime.
Il y a toujours une partie de nous dans l'Ombre de cette belle Lumière que l'on diffuse,il faut l'accepter et la bénir.L'une révèle l'autre.
Nous passons notre vie à renoncer. Un choix est toujours exclusion. Le non duel ne choisit pas. Il EST « non choix », UN-stant qui s'épanouit.
Les choix de vie ne sont pas des violences faites à soi-même mais la confiance dans ces évidences qui vous révèlent.
À douter des plus belles évidences, à rejeter chaque intuition en la dégradant au rang du mensonge, on inhume son âme en terre profane.
Nous ne sommes qu’ un modeste filtre de cette Lumière et ce filtre souvent s'encrasse de toute la pollution du monde que nous habitons.
Un jour on découvre au travers le temps et l'impermanence le fond d'un lac. On ne s'y noie plus, on devient une jolie carpe silencieuse.
Si vous prêtez attention au Silence, plus aucun bruit ne vous détourne de l'Essentiel.
Nous ne sommes rien, mais tout à la fois nous sommes essentiellement Tout.
A Midi, le Soleil profite d'une fenêtre aux persiennes entrebâillées pour réveiller les dormeurs, mais la plupart dort les volets fermés.
Il n'est aucun bonheur sans un rêve lucide qui l'impulse. Prenez soin de vos rêves. C’est votre part la plus subtile et la plus lumineuse qui rayonne.
Le rêve est le mouvement du Sublime. Une société qui n'a plus de rêves abandonne toute idée de sa propre Beauté au profit du combat qui la fracture en la hiérarchisant.
Il arrive que les âmes en éveil s'endorment. C'est alors qu'elles sont le plus vulnérable aux passions profanes.
En nous confondant à la flamboyante de l'étoile nous ne devenons plus autre chose que nous-même.
Aux portes des étoiles réside notre grandeur.
L’étoile, c’est le rêve qui nous impulse cette part cachée de nous-même, par delà les le confort-misme que le Mental déploie pour nous la faire oublier et faire de nous des âme-née-siques, des endormis…
Regardez les très jeunes enfants. Ils sont encore marqués par la Source qu’ils ressentent. L'Amour les traverse aussi sûrement que la lumière traverse un abat-jour et rend à la pièce sombre la Clarté qu'elle mérite.
Croire en Soi, c’est croire en l’enfant qui demeure en nous. Les émotions n’ont pas encore déformé sa Vision. Ses yeux n’ont pas encore perdu en merveilles. Il EST Magicien et Bienheureux.
Si vous ne croyez plus aux licornes, le plus beau des cadeaux est encore de laisser cette part de rêves aux enfants.
Tant que nous serons asservis à nos émotions, il n'est pas étonnant que les systèmes s'en servent pour nous embrigader sans peine.
Entre un barbare de Daesh et un citoyen qui décharge sa colère en klaxonnant rageusement au feu vert, il n'y a qu'un degré de basculement... Mais un enfant, est meurtri.
Faire renaître l’enfant. Voilà sans doute notre plus belle renaissance. Et cet enfant n’habite nulle part, ni là, ni a ailleurs. Il EST INSTANT. Il n’est plus meurtri ou sous la dépendance de l’extérieur qui le déforme.
Ce n'est pas le monde qui va mal mais la mémoire de chacun. Nous sommes tous des amnésiques de la Beauté Première et du Sublime occulté et déformé au prisme de nos visions vulgaires.
Sur des chemins inconnus on se surprend à croiser une Beauté perdue qui nous parait soudain étrangement familière.
Les plus belles contemplations nous renvoient toujours à notre propre Beauté. La direction de l'essentiel? Tout droit à la verticale de vous-même.
Le corps a une mémoire d'âme à portée de Conscience. En la réintégrant pleinement on ne devient plus, on EST.
Parfois le monde est si cruel, qu'il en oublie d'être Beau. Parfois il est si Beau qu'il en oublie d'être cruel.
Croire en Soi et en sa bienveillance naturelle c'est croire aussi en celle de l'autre, croire en l'autre c'est croire d'abord en Soi. La rencontre avec l’autre est un partage de vibrations essentielles.
Partager LA Vibration Primordiale est LA Félicité. C’est celà, le chemin de l’Amour et du Coeur : partager l’Unité en cheminant sur son Rayon. On plonge alors dans le Monde Féerique de la Beauté, de l’Instant Vrai.
Car la Beauté est partout où l'Artiste compose. La Beauté, c'est un filet d'âme rendu intelligible. Un Artiste, c'est beaucoup d'enfance dans une grande larme d'adulte. Mais c’est une larme qui trouve le torrent de la compassion et de l’oubli de Soi.
La Beauté se dresse au point du jour, messagère du plus Sublime encore ordonnancement invisible.
Être Un avec Soi-même c'est savoir accueillir l'autre sans plus aucun conflit. C’est apaiser ses propres drames et par extension, apaiser ceux du monde...en sa proportion, même si infime.
Pas besoin de fixer l'horizon pour embrasser le Monde. LA vision est intime et ses frontières transitoires s'étirent à la verticale de Soi.
Nous sommes liés par les Lois du Monde. Tous, nous cheminons sur la platitude terrestre pour y trouver le relief et les failles obscures. On finit par trouver la juste humilité dont notre Cœur sait témoigner et rencontrer des êtres éveillés en proportion de la subtilité libérée de nos propres substances.
C'est un grand progrès par rapport à ceux qui ne sont qu'extérieurs à leur propre expérience : savoir qu'on EST meilleur que ce qui apparaît en surface des choses.
Non ! Le chaos n'est jamais dans l'âme. Il est tout autour !
Si tous les enfants du Monde…
Quand on vibre à la même fréquence que l'autre il se crée une sympathie éternelle que le Mental ne pourra obscurcir que momentanément.
En condamnant mon frère je me condamne moi-même. Je Tolère l'ombre pour naître à la Lumière. Replongeons dans l'Entre-Deux, Source sublime de Soi.
Pas besoin de destin. Nous sommes déjà Tout ce que nous devons être.Il suffit de s'en rappeler pour que TOUT retrouve SA couleur flamboyante.
Cette Joie, Première et dernière n’est rien d’autre que l’Amour.
L’Amour, c’est le UN libéré ! Le « Non-Duel » compris et le Duel éclipsé.
Aimer, c'est pas comme aimer une belle bagnole pour ses gentes et sa ligne,paradant au volant le pied sur l'accélérateur,en souriant.
Aimer, c'est pas un Mon ou un Ma près du mot femme ou du mot homme, heureux propriétaire qui a peur qu'on le vole.
Aimer, c'est pas une réponse toute faite après le mot pourquoi car l'Amour ne se raisonne ni ne s'encadre d'aucun concept facile.
L'Amour ne s'exprime jamais ni ne se pleure. Les douleurs du Cœur sont toujours la crispation de l'aveugle Ego qui s'accroche à lui même.
Nous sommes des apprentis de l’Amour. Ensemble, nous filtrons ce que le monde renvoie, bousculés de poussières qui nous aveuglent et de flammes qui nous brûlent. Mais nous filtrons parfois aussi un peu de cette Lumière contenue que nos failles révèlent. Ces vibrations qui nous rendent perméables au Monde invisible, nous font grandir en Joie et révèlent notre Plein Potentiel d’Innocence.
Le sentiment amoureux, qui se conjugue à deux, se transmute en Amour désintéressé et sans causes dès lors qu'ion se débarrasse de tout réflexe de possession et de pouvoir.
L'Amour n'est pas qu'un partage chimique mais LA révélation de l'état permanent et Universel, LA révélation de SOI dans le Grand SOI. Il n'est plus belle harmonie qu'entre deux êtres qui s'accordent. La sensualité, c'est le corps qui rêve d'Âme et de Ciel. Ne vous refusez pas d’aimer, car le corps et l’âme ne sont pas différents en pleine Conscience.
En revanche, l'Ego ne connaît pas d'amour libre. L'Ego ne connaît que son propre masque qu'il expose et s'impose.
ÊTRE, c’est AIMER car c’est se fondre dans l’UN, par l’autre, notre semblable, si fragile mais si puissamment Sublime.
L’Amour EST Silence. Il n'a besoin d'aucun mot pour être entendu.
Il n'existe pas plus belle rencontre que Soi-même, puisqu’elle nous rapproche de tous.
Le Sublime chante pour les Cœurs ouverts LA mélodie Originelle du Silence. Le Verbe retrouvé résonne alors sans fin et accompagne l'Instant Juste et Parfait.
La langue déforme ce que le Cœur entend. Seul l'Artiste le rend audible.
L'Art n'a pas vocation à transformer le Monde mais à le ramener à son état Originel que l’âme connaît si bien.
L'instant pur, c'est cette conscience libérée de tout travestissement Mental.
Un Jour l'Art se confondra avec l'Infini qui l'inspire. Tout ne sera plus qu'Art, Tout ne sera plus qu'Infinie Conscience.
Tout concoure, par l'alchimie du Ciel, à construire votre destinée. Le Cœur sent ce courant et s'y laisser porter , tôt ou tard.
Voilà l’Art Royal.
L'Art est Royal quand il rend compte, de façon juste et parfaite, de la Magie UNE du Monde.
Perméable au Sublime Initial, l'Artiste transforme la matière vulgaire en Trés-OR, à la portée de ceux qui l'inventent.
Par-delà toute cause mentale, l'âme se meut sans frottement. On ne court plus après la foule pour lui dérober la part de Soi qui nous manque. On la trouve, en nous-même d’abord, puis et seulement alors, on peut la partager.
En courant après la foule à l'extérieur, on se perd Soi-même. On se vide, on est happé et aliéné ; on ne se remplit plus assez de Soi.
A la verticale du Cœur se concentre l'Essentiel.
En rentrant en Soi, on retrouve l'intérieur de chacun. On renaît, au Sein du Monde. Nous sommes tous des Êtres ordinaires en surface, extraordinaires de profondeur.
Il n'est pas de belle souffrance mais aucune ne nous perd jamais tout à fait. Elle nous bouscule pour ne pas stagner sur le chemin de Soi que nous empruntons chaque matin.
La Foi ce n'est pas l'aveuglement dans ce qui pourrait être, mais la Confiance absolue dans ce qui EST. Immortalité Sublime dont on ne peut plus douter en phase d’éveil.
Mais croire ou ne pas croire ne dépend d'aucune démonstration extérieure, seulement de la rencontre intime avec l'Essentiel : Soi.
La Paix inspire l'éternité et l'éternité inspire la Paix. A la fin il ne reste jamais que Soi, pleinement, complètement et absolument seul à Soi-même, vide ou plein de la Beauté mille fois croisée, mais UNE fois re-connue.
Face à l'immense océan on se sent si seul. Pourtant, on sait que l'autre rive ne dépend que d'un battement d'aile.
D'une rive à l' autre s'ouvre un corridor pour les âmes en quête : le Ciel infini que « nous Sommes ».
Vous ne pourrez jamais échapper à votre cœur, alors le mieux est que vous écoutiez ce qu’il a à vous dire.
Les enfants sont sans passé et c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire.
les vagues tempétueuses des pensées évanouies,l'esprit redevient comme le ciel sans nuage qui n'a rien à perdre ni à gagner.
Les personnes font tout, si absurde que cela puisse être, pour ne pas affronter leur propre âme.
Magique: simplement autre mot pour définir notre esprit....nous faisons partie d’un seul esprit qui gouverne tout, un seul grand homme.
Le rêve est une petite porte cachée qui s’ouvre sur la nuit cosmique qu’était l’âme bien avant que la conscience n’arrive.
L'amour, c'est la foi, c'est la religion du bonheur terrestre ; c'est un triangle lumineux placé à la voûte de ce temple qu'on appelle le monde.
Le cœur de l'homme est comme la mer, il a ses tempêtes, ses marées et dans ses profondeurs ...aussi ses perles.
C’est en vain qu’on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soi-même.
Quand on rentre en soi-même, on s'aperçoit qu'on possède exactement ce que l'on désirait.
Vous devez AIMER d'une telle façon que la personne que vous aimez se sente libre.
J'ai découvert cet homme. Je ne saurais vous conseiller que d'écouter ce qu'il nous dit avec poésir et simplicité. Oui, l'Alchimie n'est pas un mystère insondable, mais la magie du Sublime à la portée de toute âme humble en quête.