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Chris le Gardien auteur
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Transparence d'Unité...

Transparence d'Unité...

Transparence d'Unité...

Exerce toi chère âme à percer la matière

Et à tirer tes sens de l'immédiateté

Observe autour de toi et apprends à t'extraire

De l'habituel regard des fausses vérités

 

Tout veut figer tes yeux au sein d'une chimère

Et caché par l'image ce qu'ignore notre science

Tout veut masquer le vrai dans la peau du mystère

Qui devient notre intime au gré de nos conscience

 

La fleur n'est elle pas l'amas de particules

Que trahit la technique encore abasourdie

Appareillage ami, chasseur de molécules

Dites moi donc pourquoi le monde m'a menti?

 

Imagine ô mon âme un être dans l'atome

Dans cet espace temps il vivrait autonome

Vivons nous dans le notre à sa proximité

Sans ressentir jamais ses cent activités

 

Ces deux dimensions se chevauchent ainsi

Egocentriques vies qui se croient seules et rares

Qui souhaitent de l'espace explorer l'infini

Quand il faudrait sonder la forme dérisoire

 

LE Monde s'est dérobé en paraitre éphémère

Et de son beau cristal il brisa l'armature

Il a plongé les cœurs insouciants dans l'enfer

De ceux qui dans le faux complaisamment vécurent

 

Mets à nue la nature et sans la violenter

Contemple en amoureux ce corps qu'elle cachait

Quand l'esprit dégagé de sa bestialité

Quand le penseur fait fi de ses plus beaux attraits

 

Et quand l'humanité raisonne ses instincts

Ponte sous l'animal l'humanité d'un saint

Sous la complexité des multiples visages

D'une réalité induite par nos sens

L'Unité transparait, Essence des essences

Royaume du Divin où les esprits sont sages

 

Lumière éternelle que nous mettons à jour

Dissipant les ténèbres et rayonnant d'Amour

Oui je sais aujourd'hui nt sondant la matière

Que la réalité luit au-delà des sens

Un poète français aux qualités plénières

Voulait du mimosa connaitre son essence

 

Il savait d'intuition le propre du réel

inapprochable et vain, fluctuant et difforme

La beauté d'une fleur ne vient pas de sa forme

Mais d'un rayonnement qui la fait être belle

 

Il savait d'intuition la force du mystère

Qui anime les corps car pourquoi cette fleur

Perd elle son éclat sitôt que l'on desserre

Les liens qui lui prêtaient l'odeur et la couleur

 

Si rien autour de moi ni l'arbre ni la fleur

N'est comme je le vois

"Cogito ergo sum" Descartes très songeur

basait ainsi sa foi

 

Platon symbolisait le destin de nos âmes

Dans son allégorie qui en tisse la trame

La caverne est un lieu où enchaînés toujours

Les âmes sans savoir la lumière du jour

Ne voient de l'au-delà que des ombres difformes

Leur perception du monde est liée à ces normes

 

La Terre est notre grotte et la matière est l'ombre

Dans laquelle souvent notre œil se noie et sombre

 

Bientôt ô ma chère âme en s'habituant au Feu

Des agressifs rayons nos yeux verront le ciel

 

La barrière des sens gros rochers ténébreux

En s'étant dissipée dissipera le fiel

Libéré d'un carcan qui enserrait d'erreur

Nous pourrons contempler la véritable fleur

Et PONGE pleurera en la voyant ainsi

Nous atteindrons aussi la cime de la vie

 

Lumière ô ma Lumière enfin je t'ai perçue

Enfin j'ai maîtrisé les chaines de ma vue

La forme fait le Monde et ce jusqu'à la mort

Mon cœur avait raison et nos yeux avaient torts