Peut-on oublier vraiment notre Éternité, en se cachant dans les plis du temps qui passe?
Nous avons traversé les siècles, écorché nos pieds sur des chemins secs, mis à nu le plus profond de notre âme pour ne plus renaître à sa surface. Nous nous sommes reconnus des milliers de fois, on s'est fait du bien, et bien du mal. Ce rideau tombera sur ce qu'on aura su garder : le meilleur de nous-mêmes.
Le XXI ème siècle sera spirituel, s'il est intuitif. Il y a une différence majeure entre apprendre et sentir. Celui qui sent n'explique rien. Il a trouvé en lui la bonne fréquence et se juxtapose sur l'Axe qui résonne. Il ne dépend d'aucun dogme et n'en n'impose aucun.
Il en est ainsi de l'Existence, qui est tour à tour manque ou plénitude, en fonction de la capacité de notre Cœur à nous y re-trouver.
Be the moon but reflect the sun!
On ne doit rien au soleil, qui n'ait eu ses heures sombres.
Qu'est-ce que la vérité? On se perd dans la question même! La vérité, ce n'est pas l'étendue d'une vison extérieure qui nous convainc, mais la résonance de notre être intérieur. C'est ça, la puissance de l’Essen-Ciel. Son évidence silencieuse, qu'aucune question ne peut réduire.
Il n'y a que deux façons d'être heureux dans cette vie : ne pas faire notre malheur, ou faire notre bonheur. C'est la même chose oui ! Dans les deux cas, il ne dépend que de nous-mêmes de voir la vie sous l'angle du Cœur, qui est le seul berceau du vrai sourire paisible. On n'éteint pas le feu des cieux, en revanche on s’éteint toujours soi-même.
Le Mal naît de son propre désaccord sur la fréquence de l’Harmonie : On n'offre que ce que l'on a. On ne comprend que ce que l'on Est. On avance avec ce capital de conscience, plus ou moins subtile.
Dans chaque reflet, la Conscience de Soi pourtant résonne en permanence. Il faut ouvrir l'Oeil et le bon. Nous sommes donc seuls responsables des distances que nous imposons à notre propre Cœur. Se synchroniser sur l’Essen-Ciel, se retrouver à sa Source, n’est pas l’effort qu’on croit. L’Évidence nous y conduit, dès que nous avons cessé d’accepter d’être autre chose que nous-mêmes.
La Dualité est une disharmonie qui nous conduit naturellement à notre accord ultime, par petites touches et nombreux essais, grâce ou malgré nous, face à l’altérité de l’autre et de soi-même. Car nous sommes souvent si éloignés de notre propre Cœur, qu’il est bien difficile de nous rapprocher en fraternité de celui des autres.
L’Unité-Source, c’est la Conscience-Une. On est chacun pour l'autre, la totalité de ce qu'on est soi-même. On est chacun pour soi le germe à fleurir de ce qu'on sait qu'on sème. On est tous pour Tout, la Lumière de tout ce qu'on aime. On mérite toujours ce qu'on a en fonction de ce qu'on est capable d'être.
De façon relative ou absolue, tu n'es jamais que ce que tu aimes, et ce n'est pas parce que tu n'as pas ce que tu aimes, que tu ne peux pas aimer ce que tu as, on récolte simplement les fruits de notre seul regard et ces fruits ont donc les goûts et arrières goûts qu'on mérite.
En nous re-centrant, non par l’effort mais par l’Évidence que nous sommes capables de ressentir, nous mettons progressivement à jour le Sublime. Mais en nous dispersant à la surface des choses et de nous-mêmes, nous ne sommes capables que de peu. Renoncer à ce qu'on doit et n'être que ce que l'on peut, selon l’Évidence qui nous consacre et à laquelle on a appris à ne plus se rendre sourd, voilà bien l'Essen-Ciel du Cœur qui bouge.
Le doute recule quand la confiance avance. La dualité est doute, l’Unité EST confiance. Il n’y a pas d’alternative ou de moyen milieu. Le milieu dissipe tous les doutes. L’Unité est le Centre de Tout ce qui EST. Y compris tout ce qui (se) Sent. L’Instant Magique, EST, Conscience de Soi dans le Un. Ce que je nomme l’Essen-Ciel.
Oui. Il faut croire dans cette Magie de la Présence Vivante. Pas la Magie qui illusionne, mais celle qui nous transforme, à l'intérieur. Je crois dans la Magie des Cœurs, qui ravive nos joies d'enfants, qui efface nos soucis d'adultes et qui restaure l'immortalité des dieux que nous sommes ; je crois en la vie bien au-delà des Hommes, je crois dans les rêves fous qui leur révèlent l’inconnu, les sortent de leur confort et les conduisent à la Source d’eux-mêmes.
Les fantasmes vivent d'Ego, les rêves de Générosité. Si tu n'as pas fini de rêver, ne te réveille pas. La Magie n’a plus d’Ego : elle est l’Unité qui ne s’explique pas. Elle est le Rêve éveillé, le retour abouti à Soi, sur les chemins de l’Originelle Beauté.
Les pieds en terre … oui bien sûr ! Mais n'oublie jamais de rêver. C'est la seule façon de réparer un peu tes ailes abîmées.
Aucun livre, aucun droit
N'offre de mode d'emploi
Ce papillon n'a ni orgueil ni Moi
Il vit, vole et se déploie
Spontanément selon la Loi
Incarné mille fois
Sans douter de sa Foi
Il est bien plus qu'un roi
Il est le monde auquel il croit.
Oser s’aventurer dans notre inconnu pour le reconnaître.
Il y a souvent de sombres décalages entre ce qu'on croit et ce qu'on voit. Ne ferme jamais les yeux sur le regard que l'autre te porte, mais ouvre les sur celui que l'on te vole. Tu es seul responsable de ce que tu vois, seul responsable de la richesse de ce Monde dont tu dois restaurer la Beauté initiale ternie.
Les symboles sont la force qui manque aux hommes. Les seuls et vrais repères de leurs nuits. Réenchantez la Vie de symboles et d'espoirs. Ne laissez personne vous voler votre joie et aimez la vie, à en perdre la raison. N'ayez pour seule mesure, que ce qu'inspire le Cœur, qui ne calcule rien mais qui reconnaît toujours l'Essen-Ciel.
Il faut redonner à la Vie un peu de la Magie qu'on a laissée là-bas, au pays de nos rêves d'enfant. Si le monde n'est rien d'autre que quelques souffles inspirés ou expirés, pleurez ce que vous perdez ... Mais si votre Cœur porte la trace, même infime de votre éternité, gémissez et surtout espérez … Tout vous attend, dès maintenant, car vous êtes déjà la totalité de vous-même.
Nos âmes ne connaissent que les limites que nous leur imposons. Si le vent seul te porte, tu n'es pas un papillon, mais une feuille morte. Rien ne peut limiter l'envol
Le choix, notre choix de ne pas oser ou d’oser Sentir et Voir, est le cadeau des dieux, la Clé à tous nos conditionnements. Plus splendide que tous les papillons du monde, notre âme passe par mille couleurs, perçues le plus au souvent prisme de nos propres larmes. Mais qu'importe ces larmes si elles ont lavé les paroies salies de nos filtres.
On a mal, parce que le poids qu'on nous impose est souvent plus lourd que celui que nous pouvons encore supporter et qui nous écrase. Plus on allège notre vie et plus la force profane est inutile. La vraie force ne soulève aucun poids. Plus l’on résiste et plus on s’enferme dans un autre nous-mêmes.
Le Mental qui s'agite, ressemble à de la mauvaise herbe. Elle a l'apparence de la Vie, la couleur de la chlorophylle et pourtant : elle veut posséder pour soi-seul tout ce qu'elle finit par étouffer. Le Mental aussi envahit l'espace et prive le jardin de son oxygène, ainsi que de toute sa Lumière.
On ne doit rien combattre, juste régler sa focale, au Présent de Soi et du Monde.
Les combats sont tous perdus d'avance. La victoire sur Soi ne suppose aucune résistance. Le seul courant de l'âme dissipe l'illusion de nos obstacles.
Résister à la spontanéité, est un suicide permanent. Un jour on comprend que nos menottes sont en papier.
Même seuls, on est déjà plein de l'Univers. Personne, ni rien en ce monde n'est vide. Au mieux on est pleins de nos propres doutes. C'est ça, la lourdeur du vide : être trop plein du "faux" poids du monde. Vide ta tête, remplis ton Cœur. Les réponses t'y attendent.
Celui qui supporte son propre poids, ne s'assimile pas à la lourdeur apparente de la vie, mais vit pleinement son potentiel de légèreté.
Affluer: "couler abondamment vers un même lieu". Comme j'aime ce mot d'espoir, comme j'aime le courant naturel de nos âmes qui convergent vers un seul et sublime point, malgré les freins, barrages et obstacles de nos esprits, qui en retardent systématiquement le dynamisme.
Saisir l'Instant, c'est suspendre le mouvement du temps à son point initial. C’est y puiser toute l'Éternité souriante qui s'y révèle. Le Temps ne fait plus peur alors. Il devient le vêtement élégant de l'âme, qu'on sait mettre à nu, au Présent, en cette vie même.
Il faut bander la corde en arrière, Définir la cible en avant Et tout concentrer ses forces au présent ... Voilà la seule action juste et parfaite, qui concilie en un instant passé, présent et avenir.
Le Rêve est la présence éveillée à l'Infini. Le seul moyen de toucher l'âme du Monde, et d'en pardonner les ombres. Celui qui se pardonne à lui-même, est presque déjà guéri. Il peut alors pardonner à l'autre, cet autre lui-même. On a tous une faiblesse commune et partagée, mais on est chacun responsable de sa propre rancune. Le Pardon est l'évidente reconnaissance de l'âme. Il faut savoir nous pardonner nos imperfections temporaires, pardonner c’est déjà (se) comprendre.
L'univers déplié est le berceau de notre perfection, mais il est soumis à l'épreuve du temps. Une fois plié, il est garant de notre liberté à la nier, grâce à l'imperfection qui nous forge. Tout déroule dans le temps, pan après pan, choix après choix, heure après heure, le rouleau infini de Soi qu'on déroule.
Il faut toujours mourir aux causes absurdes, pour renaître à l'Instant juste. La mélancolie, c'est l'art de rajouter à sa peine.
La force est souvent feinte. Mieux vaut une belle fragilité qui fait renaître, qu'une force qui nous fait mourir. Finalement, on passe son temps à s'alléger de tout ce qui nous a alourdi, pour devenir aussi transparent que le premier souffle de la Vie. Ne rajoute pas à ta beauté un seul éclat, qui soit autre chose que le jaillissement de ta simplicité.
Je ne suis rien et ne pourrais être rien d'autre sans votre regard, vos âmes qui aspirent mes mots, les sentent et les partagent. Je ne suis rien, sans la profondeur de la Lumière à laquelle je me dévoue, corps et âme. Je ne suis rien et pourtant, tout l'Univers me parle. On écrit comme l'on peint, ces paysages illimités que les yeux ne connaissent pas.
Si ton Présent devient plus fort que les murs de ton Cœur, alors ta souffrance aura su te guider vers le plus clair de cet Instant, où le bonheur n'est plus une accumulation ni une durée, mais un renoncement aux habitudes et préjugés qui nous enferment. Nous avons alors vaincu les plis du Temps en faisant tomber les murs qui nous y enfermaient.
Ne vis pas sous le TOI d'un autre
Vis sous ton propre TOI
Ce TOI sur lequel glisse la pluie de tes larmes
Sans te noyer
Ce TOI qui te protège comme il accueille les rayons
Qui l'illuminent
Ce TOI sans lequel Tu n'existes pas
Ce TOI où se reflète tout l'infini du Ciel.
Le seul instrument de mesure du loin et du près est le Cœur. En lui, tout nous touche, hors de lui tout est hors de portée. Les paysages qui nous font vibrer, s'effleurent avec les yeux mais s'animent du fond du Cœur.
Un de mes frères posait cette question: quelle est la différence entre construire des murs et une cathédrale? La profondeur de l'amour dont on est capable.
On est toujours plus fragiles, quand on sort le Cœur de sa poitrine, là où la plupart des autres érigent autour d'eux une barricade d'Ego. L'Ego est un désenchantement. On apprend toute sa vie à réécouter son Cœur et quand il s'ouvre, il souffre d'être incompris.
Te rends tu compte qu'un jour, nous fermerons les yeux sur cette vie ... sans retour possible, comme un dernier cauchemar de précipice, au fond sans fin, comme une naissance à l'envers, sans plus un cri ? Il est l'heure sans doute de donner à ta Vie le Sens de son Essence et d’échapper à la mort qui te gagne.
Parce que la nuit peut sembler longue, il faut encore l'espoir et la confiance du jour qui est toujours Lumière. La nuit n'est qu'une courte parenthèse au jour, plus ou moins noire. L’hiver n'est pas la fin du monde et la nuit n'est pas la fin du jour.
Est-ce la faute aux Hommes si les nuits en hivers sont plus longues que leurs jours? Pas totalement, mais les nuits mentales ne dépendent que d’eux-mêmes.
C’est parce qu’on se croit mortel que toute séparation est douloureuse. Depuis notre naissance sur cette terre, nous sommes séparés sans cesse, dépendant des autres et éloignés de ceux qu’on aime. On fait le deuil des autres de nombreuses fois, et l’on est d’abord séparé de Soi-même, par nos préjugés, nos endoctrinements et nos habitudes. Bref : qui sommes nous vraiment derrière ces épais masques ? Voilà la quête d’une Vie. Qui saurait y répondre sans un soupçon de doute ?
La mort, çà finit toujours mal si on n'enchante pas la vie. Mais la mort n'est pas la fin d'une promesse, c'est le début d'un espoir. Il faut mourir symboliquement à ce qu’on ne supporte plus. Mourir à ce à quoi on n’adhère plus. Mourir pour se synchroniser sur l’Essen-Ciel. La Vie est un cycle de saisons qui s’étend bien au-delà du connaissable.
L'Essen-Ciel n'est pas la proie du temps. C'est ce qui reste jeune quand tout s'use ou flétrit. C'est le retour vers ce qui nous est devenu Inconnu, faute d'avoir su garder le Cœur bien ouvert.
Il faut tellement de soleil, pour marcher dans la nuit, tellement de chaudes larmes, pour irriguer la terre sèche, tellement de mots, pour combler les silences, tellement de couleurs, pour égayer l'instant terne, tellement de rêves, pour animer le sommeil de nos yeux pourtant ouverts. C'est pour réchauffer nos âmes qui ont froid, que nous pleurons à chaudes larmes.
Ce qu'on a été, est louable puisque ce sont ces marches qui nous propulsent vers ce que nous sommes et serons.
Regarder plus loin que nos yeux habitués, c'est plonger à la verticale de Soi. L'âme y réside et nos yeux physiques semblent absents au monde environnant. C'est pourtant alors que peut fleurir la plus belle des Présences. La réponse que l'on n'attendait plus. On n’est plus la proie de nos croyances vulgaires, on devient Soi. Le Présent nous réconcilie peu à peu avec ce qu’on a été et ce que nous serons. Bien au Centre de Soi, on peut regarder le Monde à sa Racine.
La plus terrible des blessures se charge toujours de Lumière. On ne le sait jamais qu'à la fin : mais la Foi mène toujours à la paix et au pardon. C'est ainsi qu'on cicatrise. Les cicatrices apparentes en cette vie, ne sont que la plus petite partie visible de notre immense Iceberg Karmique. La somme Sublime de nos défaites et de nos victoires, ne font qu'une belle et même grandeur : la Vie, qui restaure notre Présence infinie.
Je ne sais pas ce qu'est la perfection, mais je sais qu'elle infuse doucement dans mes larmes brûlantes. On ne se perd pas dans des yeux, on se retrouve. On ne sèche bien ses larmes, qu'en plongeant ses yeux mouillés dans les yeux ensoleillés d'un ange. Tu ne sais jamais qui tu es jusqu'à plonger tes yeux dans l'innocence d'un regard pur. Le jour où vous ne verrez plus d'anges, vous vous serez écrasé sur terre. Il faudra vous relever pourtant. Descendre sur terre, n'est pas le plus grand effort. Le plus dur est d'apprendre à s'y sentir bien. Si nous n'avions pas à conquérir notre perfection, nous ne serions qu'imparfaits. C’est ça s’élever. C’est s’alléger de nos poids trop lourds et être enfin libres d’être ce que nous sommes, sans jamais plus être l’esclave d’un autre ou du Tout.
Depuis que j'ai senti tout le Sacré dans mon Cœur et dans celui des autres, malgré l'immense voile noir qui me couvre encore, je sais ce que je dois changer et ce qui ne peut plus changer en moi.
Sois populaire, non pour briller, mais pour partager la flamme et l'essence de la Vie. On a tous cette responsabilité : aimer, aimer et encore aimer, le dire, l'écrire et l'inciter. Pas besoin de grande toge orange, pour percevoir l'immensité de l'Instant. Ni besoin d'être parfait, pour ressentir l'Amour. On construit, pièce par pièce, ce grand puzzle de Vie, et un paysage inconnu se recompose avec nous, au regard un peu fou de nos Cœurs spontanés.
Tant que la vie me portera je n'aurai qu'une seule obsession : traduire son murmure discret.
Chaque matin, n'oublions pas de saluer le soleil dont nous sommes les seuls nuages qui l'éclipsent. Il n'y a pas de demains, sans beaucoup d'aujourd’hui. C'est brillant l'Amour. Ça ne nous déçoit jamais sur la durée, malgré les ombres de nos épreuves. C'est fougueux comme un galop sauvage : celui de notre âme libre de toute contingence. On cède bien plus facilement à la provocation des autres qu'à sa propre évidence. C'est un challenge à relever. Se faire enfin confiance.
Le début de la liberté, aussi relative soit t-elle, consiste à marcher comme si l'on volait. Ce pourquoi les gens dansent.
Notre premier mot était un cri
Qui déjà profanait le Silence
Tous nos mots sont la trace depuis
Du souvenir de notre Innocence.
Si certains Silences ont la forme vulgaire du mépris, d'autres, sont la plus profonde et audible des communications immatérielles du symbole. Ils sont des silences qui murmurent. On entend notre âme par-delà toutes les agitations du monde, et on ne peut l'ignorer longtemps.
L'essentiel, ce ne sont pas les mots mais nous, à l'intérieur. Les mots sont l'expression du grand Silence. Il y a le bruit, il y a les mots et il y a nous, quelque part entre ces lettres sacrées que le bruit désempare.
On formule la Lumière mais le plus fondamental n'est pas la forme, mais ce qui la fonde quand on en est animé. Faute de quoi les mots seuls sont vides et obscurs et ne renvoient, au mieux, qu'au souvenir vain de sa clarté.
On peut communiquer de mille façons. Les mots ne sont que le dernier refuge des hommes.
Ne définis pas le sacré, n'en prononce même pas le nom. Écoute le traverser ta peau, ton Cœur, jusqu'aux moindres atomes de toi, et tu sauras ce qu'est l'Amour indicible et tu n'auras besoin d'aucune explication.
On est déjà complets sans les mots. Mais eux-seuls rassemblent les morceaux qu'on nous nous vole.
On ne doit rappeler que son enfance. C'est la seule qui nous comprend.
Avez-vous remarqué que nos doudous d’enfant, faisaient l'objet d'un transfert affectif de notre Innocence perdue, en même temps qu'ils devenaient notre confident magique. la part de notre magie que les grands nous reprochaient ? on y a caché notre innocence en espérant revenir la chercher un jour. Combien d'entre nous l'ont retrouvée?
Oui. Un enfant connaît chaque étoile sur le bout des doigts. Le Ciel, c'est lui! Grandir c’est tomber. Recouvrer l'innocence perdue, c'est s'élever.
Transformer les mots en action c'est donner à notre vie la force qu'on a laissée en chemin. Pas cette force brutale qu’on a substituée à notre Paix souriante.
Mais aucun mot ne peut mettre un homme sur le chemin de lui-même, s’il n’y est pas sensible. Les mots ne suffisent pas : ils donnent un cap. Souvent même, les plus durs nous désorientent.
Quand la Lumière passe en nous, en revanche, on ne peut que l'exprimer de tout son vivre, sans la retenir juste pour Soi. On la partage avec tous ceux qui la reçoivent. Et on creuse un peu plus les sillons de ceux qui s’y sont rendu un peu sensibles, et qui espèrent.
On entre dans la nuit la peur au ventre et paradoxalement, ce sont bien nos jours qui ont été jusqu'ici les plus effrayants et sombres.
Le mal ou plus exactement, le malaise - qui est la conséquence de la compétition avec nous-mêmes, entre nous, contre nous, contre les autres - est toujours un "contre"- courant dramatique contre Soi.
Dans l'ombre, qui distingue l'ange du démon? On grandit ou l'on périt de ce qu'on s'autorise à souffrir ou à ne pas souffrir.
Chaque naissance contient en elle tout un plein potentiel d'espoir face à la souffrance, à laquelle elle sait qu'elle devra faire face. Sans cet espoir, la vie s'arrêtait au premier souffle, au premier battement d'ailes.
Multiplie … ne divise pas. En se rendant imperméable à notre propre lumière on se rend perméable à l'ombre des autres. On s'entoure d'ombres et on y plonge instantanément. Ma vie manque de soleil depuis qu'elle s'est éteinte. Il faut donc la rallumer de l’intérieur. Rallumer la flamme dépend beaucoup de nous-mêmes.
Nos ombres nous envahissent chaque fois que nous nous détournons de notre Lumière intérieure. A force de vouloir être un autre, on finit par accepter son propre ridicule. C’est un piège, celui de l’Ego Roi qui nous mène à l’opposé de nous-mêmes.
On ne dépend ni des conditions ni de leurs effets. Nous sommes autant de vrais et de faux chemins, qui nous habituons peu à peu, à l'accomplissement du seul Soi qui ne bouge pas. Alors on aura transfiguré les buts et les Egos.
J'ai regardé l'horizon et j'ai cru pouvoir rejoindre ses lignes de fuites. Plus j’avançais et plus j'étais immobile, comme l'enfant que j'étais qui voulait toucher les couleurs de l'arc-en-ciel. Puis j'ai compris combien son trésor et sa beauté rayonnaient depuis mon Cœur. La seule hauteur juste était là, à hauteur d'âme.
La vie n'est pas sérieuse, la vie n’est pas triste, la vie n’est pas rancunière. Juste spontanément et sublimement folle elle ose l’inconnu.
L'éternité et l'éphémère, sont une seule et même réalité. La Nature connaît la force des changements qui édifie, mais pas de la violence des hommes qui seule détruit. La spontanéité de la nature ne connaît pas la peur de l'inconnu. L'invisible et inattendu y glissent sans peur. L'instant de grâce est une générosité totale que la Nature ne retient pas.
On fait semblant d'être normal par peur de ne pas l'être, ou par crainte de l’inconnu et on se rend compte un jour, que la vraie normalité rabaisse l'homme, impose son diktat, exacerbe ses souffrances. Alors on accepte la différence; on en est soudain fiers et convalescents. On est soudain libres. Celui qui veut à tout prix sortir de l'ombre, choisit souvent la Lumière comme ultime refuge. On ne fuit pas l'alternance des jours et des nuits, on en cherche l'axe. Il n'y a pas d'Harmonie sans transparence de Cœur.
Je ne veux aucune réponse facile ou compliquée aux pourquoi de ma Vie, juste habiter l'Instant qui anime l'Axe du Tout Sublime. On n'est plus jamais médiocre dans le Temple de l' inconnu. La seule issue de secours est l'inconnu qui fait peur. Il faut être rebelle pour la re-connaitre. Car la conformité la nie et en ferme tous les accès.
Les rebelles sont deux fois belles : de formes et de fonds que plus rien ne sépare. Le vrai rebelle est l'ennemi du diable … pas des dieux, en ravivant la lumière éclipsée par nos nuits.
Au matin, quand le soleil darde ses rayons dans la brume du monde qui s'éveille, si tu ne sens pas le mouvement spontané de l'éveil qui t'élève spontanément vers lui, observe l'insouciance du papillon qui se fout de sa brièveté par son seul désir de vivre que rien ne suspend. Il défie l’inconnu, chaque seconde et n’a peur de rien.
Ce qui compte vraiment ne dépend que de nous et n'exclue rien ni personne.
Le manque naît de ce qu'on se vide, pas de ce que nous sommes. Aimer n'est pas un sentiment linéaire. Ça ne se produit pas, ça ne se consomme pas, ça ne se jette pas. Ça recompose tout ce qui nous sépare, sans plus d'obsolescence programmée. L'Amour est un sentiment circulaire, la seule énergie durable qui réunit les Hommes.
Il n'y a qu'une demi-place pour la Lumière sur cette terre. Au milieu de chacune de nos ombres, se cache un puits de Lumière.
Tout notre apprentissage consiste, non à sortir de l'ombre mais à y faire face, à la bonne place. C'est le chaos qui fait la rose. Le chaos, c'est de l'harmonie qui ordonne la Vie.
L'éclat de la Lumière sur la rose, dépend aussi du relief délicat de ses ombres. Le JE de l'Ego, et le JE de notre personnalité, servent notre expérience et notre libre arbitre. Sans Ego, sans personnalité, nous serions des machines parfaites mais sans âme. Un jour on se rend compte que la rose ne garde rien pour elle. Elle est belle sans miroir, elle s’offre sans condition au monde qui la respire.
Le propre du Sublime est qu'il ne se réfléchit pas. La rose est immortelle. Soyons à l’image de la rose, des parfums que l’Ego seul ne couvre plus de nos odeurs nauséabondes.
Le parfum, c'est de la présence invisible qui voyage bien au-delà des limites de son objet : sa cause et sa fin. On communie avec la Vie et sa douceur sacrée, à chaque inspiration. La neige tue l'enthousiasme des pessimistes, et renforce celui de nos âmes d'enfants. Arrêtez de faire la tête. Les tristes sires meurent tous de chagrin.
J'ai vu dans un coin de ciel gris, toutes les couleurs du monde. De quelque ombre qui nous entoure, jaillit toujours une espérance, souvenir intraduisible d'une Lumière intime dont nous témoignons, par quelques œuvres encore trop imparfaites. Depuis la Source de Tout, l’Éternité déploie ses formes majestueuses. Ce n'était pas la surface que tu admirais car déjà tes yeux voyaient plus loin que la seule apparence. Il est de ces regards qui vous accrochent, d'autres qui vous retiennent. C'était le Cœur du Monde qui ne bat que pour moi, qui me souhaitait la bienvenue. Et son sourire était communicatif.
C'est pas sérieux l'Amour. Si ça l'était, ce serait une affaire d'adultes tristes.
La vie, au plus près de son origine, n'est jamais sérieuse. Elle se décompose pourtant au travers nos filtres qui en déforment l'insouciance naturelle. Des masque « comediente/tragediente », qui nous ressemblent si trop parfois et desquels pourtant, nous sommes si fondamentalement différents. Les drames sont la suspension humaine de la Vie-Une, le refus de sa dynamique qui est pourtant la Beauté même, jusque dans la mort.
Pourquoi l’amour fait-il si mal alors ? L'amour et le désespoir, font de belles histoires, mais pas des cœurs heureux. On a si peur quand on aime : peur de n'être pas à la hauteur de l'autre, peur de le perdre, peur de s'égarer, peur de ne pas vivre l'amour et seulement le rêver. Pourtant l'amour n'est pas la peur; c'est son strict opposé. L'Amour est le seul chemin qui rassure. En Amour, on touche toujours les étoiles, d'une façon ou d'une autre.
Pas de belles folies sans amour.
Pas d'amour sans belles folies
Celui qui a été fou un jour
A aimé quel qu’en soit le prix.
J'ai confiance dans la voix de l'âme. La vérité peut blesser, mais elle n'est jamais absurde. La vérité libère, ce que l'absurde retient.
J'ai mal aux masques qui vous en séparent et réduisent l'écho de sa voix étouffée derrière les murs sombres de vos chambres vides. Combien refuseront encore de l'entendre? Et moi je pleure de n'être sourd. On est si sensible de nos rêves empêchés. On a parfois bien des bleus à l'âme À côtoyer de si près le Ciel, quand si peu vous comprennent.
Je n'écris pas des mots, je redessine vos âmes. Je veux malmener vos yeux, débrider vos regards, colorier vos mots noirs et blancs et vous dévier de vos minutes mornes, morbide décompte bruyant vers votre absurde néant. Je vous veux plus que sur-vivants, je vous veux immortels.
Habiter la Vie, c'est bien plus que la vivre. La PRÉSENCE est un grand Soleil. La Vie est si courte : à peine on a commencé à l'aimer, qu'il est déjà l'heure de partir.
À force de bombarder de l'Amour sur cette terre, on finira bien par faire de nombreuses victimes collatérales.
Vivre, c'est faire rentrer assez d'Infini dans nos étroits carcans, pour savourer d'avance lez goût de l'éternité.
Ce qui nous rend fou, ce qui nous tue, ce sont les manques. Mais ô combien pourtant les manques sont exquis, comme la vague de l'océan qui se retire, décuple son assaut sur le sable fébrile qui l'attend. Que serait l'Océan sans son manque?
On a tous et toutes, des points communs uniques, de fragilités et de forces sublimes. On se ressemble tant, sans pourtant se confondre. C’est ça la liberté. Ne pas se confondre. Juste se rassembler, en pleine Conscience et sans domination ni possession. Et la Liberté sait ce qu'elle doit à l'enfer.
La seule Force qui vaille est celle qui nous rend tous libres. Toutes les autres sont suspectes, et doivent passer au crible de notre pleine Conscience, y compris les contrefaçons de l'amour.
Chacun a de bonnes raisons de vivre ses bonheurs et ses malheurs qui ne coïncident pas forcement aux nôtres, au même moment. La vérité est qu'on ne vit jamais que l'imperfection du temps et ses limites, et qu'on ne sera jugé que par l'amour qu'on aura su donner, malgré tout.
La colère n'efface ni ne guérit rien de l'injustice dont on se sent légitimement victime. Elle rabaisse ceux qui s'y s'adonnent et les prive surtout d'eux-mêmes. En fait, elle nous possède et nous dépossède dans un même mouvement.
Chaque colère est un symptôme de notre impuissance à contrôler une situation. Il faut accepter cette part d'impuissance pour ne plus l'alimenter. On ne peut pas contrôler les événements on peut juste les comprendre, en soi et adapter la perception qu'on en a.
Au bout du compte oui, le calme ne dépend que de Soi seul, quoiqu'il arrive rien, ni personne, de l'extérieur, ne peut nous affecter durablement.
Aimer avec son âme, c'est exposer la part la plus fragile mais aussi la plus nourrissante de Soi. La plupart des gens aiment avec leurs tripes, leurs sens exacerbés consommant l'autre, comme une gourmandise qui les rassasie à peine, et qu'ils digèrent le temps d'un cycle.
C'est pas juste un peu d'amour que nous cherchons ici, c'est tout l'Amour. L'Amour est une communion d'âmes semblables dans deux corps différents. C'est pas juste d'amour qui manque à ce monde, c'est aussi de liberté. Sans liberté il n'est que des désirs soumis.
De la présence, de la tendresse, de la confiance, et de la légèreté, mélangez le tout et voilà de l'amour. On ne remplit pas l'espace d'un instant sans présence.
On a tous besoin de joies et de belles émotions. Peu importe qu'elles fassent mal, peu importe que nos chemins ne mènent nulle part, et nous perdent parfois car au bout il y a l'innocence qu'on retrouve et qui dira en souriant: - passe; car malgré tout, tu auras aimé un peu.
Ça ne se crie pas l'Amour, çà se balbutie, ça se murmure, ça laisse sans voix. Sa trace est toujours Silencieuse, comme une prière sans insolence. Ça ne se bouscule pas, ça ne se crie pas davantage. L’Amour c’est un grand silence chargé de la somme de tous nos Soi.
En Amour, on ne gagne de guerre qu'en se désarmant. Aimer sans retenir n'est pas un sacrifice. C'est la vie même qui doit passer et qui capitalise certainement des souvenirs inégaux mais surtout de la Beauté d'âme. On meurt, dès qu'on naît, à ceux qu'on aime ; tant que la foi ne nous donne pas l'espérance claire de l'au-revoir, on vit dans le manque du déchirement mortel.
Aucune main n'est orpheline pourtant. Même de loin, chaque âme comble l'autre et résonne en elle. Les manques sont des mensonges de l’orgueil qui donnent l'illusion du vide et la douleur d'attentes toujours insatisfaites. Qu'avons-nous donc à compenser que nous ne soyons déjà pleinement?
On manque de Tout, jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on a besoin de rien, juste d'un Cœur plein de nous-mêmes.
On ne possède rien quand on aime. Même pas un manteau, pour se protéger du froid des autres. Ceux qui nous font du mal ne méritent pas de nous faire du bien. Et pourtant, chacun apprend, peu à peu, par le mal qu’il fait ou qu’il subit, tout l’absurde de ses ombres.
Garde toujours libre en toi le meilleur, quand le pire tente de te soumettre. L'Amour se révèle dans le Silence de notre saine solitude. Il se partage alors à l'infini et en Liberté. Tendre son Cœur vers le meilleur de Soi, sans jamais oublier le meilleur des autres.
Je crois que l'Amour est toujours paisible, car même dans la rage et l'injustice la plus vive, il trace un chemin dans les plus belles réserves inexplorées de soi, et nous invite à voir bien plus loin que les murs absurdes qui nous enferment et nous séparent.
Ce sont les Temples les plus ouverts, dans lesquels on entre le plus difficilement. Les portes les plus accessibles sont celles qu'on voit le moins.
À force de tourner sur soi-même, on finit par découvrir notre bon axe. L'inclinaison de l'axe de nos rotations explique nos saisons hétéroclites. Un jour on reconnaît le bon axe originel et on est conscient de l'importance de chacun de nos hémisphères depuis notre centre, en Conscience des changements nécessaires.
Pour recevoir la Lumière, encore faut-il oser se tourner vers le soleil. L'ombre est nécessaire pour se protéger de ses rayons brûlants. De même nos nuits ne sont pas inutiles. Le propre de notre existence est notre révolution personnelle sur terre.
Comprendre que chaque atome de Soi, concentre la totalité des énergies du monde, serait faire rentrer l'infini dans les limites étroites de la raison. Il ne faut rien comprendre. Juste entendre nos connexions invisibles qui défient la raison.
La plupart des gens sont dans le quotidien et l'absurde attraction du manque, convergences d’intérêts communs arrosés parfois encore d'un peu de désir. c'est déjà çà aimer ,.. mais voilà! chacun se sert au comptoir de son propre confort, et trouve normal de mourir de soif.
Les vraies Amours ne trouvent aucun repos dans la niche des mortels. Elles sont à l'étroit et tôt ou tard étouffent par manque d'air. Elles ne doivent leur éternité que par l'éther du berceau de l'Infini.
On nous dévie chaque fois de l'essentiel en nous forçant à nous séparer de nous-mêmes. Se rencontrer soi-même est, de nos jours, la plus terrible des quêtes.
Les femmes n'ont pas été créées pour que les hommes restent de marbre, mais ne confie pas ton âme à celui qui n'a faim que de ta peau.
L'Amour, c'est de l'amitié jusqu'au bout des doigts. Un jardin d'âmes à fleur de peau.
Nos amours sont des morceaux d'Univers, que le Soleil éclaire et que la lune espère.
Caresser un corps est à la portée de n'importe qui. Toucher un Cœur avec ses doigts c'est autre chose. C'est l'érotisme restauré dans son étymologie même, celui des hommes d'avant la chute. Le porno "rentre dedans" me fatigue. J'aime ce Désir qui frappe doucement à la fenêtre, qu'on peut laisser entrer en fermant les yeux, nos bijoux sur le lit, en toute confiance. La nudité est élégante, si l'âme est raffinée.
Le désir est humain ... il est le jeu sensible des âmes, qui ont de l' innocence espiègle à revendre. Le rapport de chair est une amitié décomplexée, qui devient une rencontre profonde quand deux âmes se confondent.
Si le désir n'est pas poésie, il ne nous porte pas plus loin que notre propre peau. Si tu n'es pas sensible, tu peux pénétrer un corps sans doute, mais tu n'emprunteras jamais les sentiers étroits qui conduisent au Cœur, cet espace fragile qu'aucune grossièreté ne sait atteindre, mais dont elle force souvent la porte.
Les plaisirs sont les grondements et les vibrations charnelles et vivantes de l'âme. C'est bon parfois de s'abandonner à la vitesse folle, de n'être plus qu'un désir vivant, suspendu entre terre et ciel.
On peut danser en duo souvent
Mais on vole de ses propres ailes
Sous le soleil, la pluie et le vent
On se croise et l'on partage le Ciel.
Aucune peau ne reste insensible à l'âme qui y passe.
Si l'âme n'existe pas, pourquoi frissonnes-tu, quand tu as chaud sans moi?
J'ai vu assez d'amour au fond de tes yeux, pour y croire toujours, même une fois fermés. Si on ne voyage pas ensemble, on se retrouvera la-bas, au pays des Cœurs qui se sont aimés.
Les petites attentions sont parfois colorées de silence. Elles n'en sont souvent que plus précieuses car elles n'ont pas l'éclat et la facilité des passions bruyantes. C'est tellement difficile d'aimer sans bruit. C'est tellement ça pourtant, la Beauté même.
Ce que j'aime en une femme? Ce mélange de fragilité et de force : Sa fragilité qui la conduit vers son âme et sa force qui me conforte dans la mienne.
La fragilité est faite beauté chaque fois qu'elle assume ses blessures et sa liberté chèrement acquise. La fragilité est faite femme pour que l'homme s'y aligne.
Pour l'homme, il y a deux grands mystères à éclaircir au cours de sa courte vie, et ils se confondent : celui de la femme et celui de Dieu. Quand il a résolu l'un il a résolu l'autre.
Ce qui est provisoire se définit. Ce qui est éternel se ressent. Quand deux mains se serrent aussi fort elles ne peuvent se mentir. Elles scellent l'éternité dans l'instant vrai. Ne compte sur personne mais reconnais ceux pour qui tu comptes. Les anges entrent par les fenêtres qu'on a su laisser ouvertes.
Tu peux blesser l'Ego des gens, au moins ne blesse pas leur âme. C'est comme ça un Cœur, plus c'est ouvert, plus çà fait mal. Mais ça vaut toujours la peine. J'ai toujours saigné seul, en prenant bien soin de ne tâcher personne. Mais fatalement on fait mal, et toujours à ceux qui nous aiment.
On s'offre parfois, bien plus qu'on nous aime. Si nous étions tous transparents, il n'y aurait plus aucun point d'ombre entre les âmes. Chacune serait dans l'autre sans possession ni obsession.
On ne peut se diviser en autant de fois qu'on aime. On ne doit pourtant pas se soustraire à l'Amour. Et si on ne peut le vivre de tous ses sens, on lui doit l'Amitié qui n'en n’est pas la version pauvre. L'Amitié, c'est l'Amour qui restreint son désir à la belle tendresse. Un baiser s'offre et ne se retient pas. Le plus inoubliable et libre est d'ailleurs celui des adieux, dont on garde sur les lèvres le souvenir indélébile de l'éternel parfum.
L'amitié est le socle de tout amour sensible. On peut désirer, mais sans amitié profonde la fusion ne se produira pas. L'âme cristal porte le corps opaque. Pour nourrir son âme, il faut lui garantir toute la transparence qu'on lui doit. C'est ainsi qu'on ne se perd pas.
Les accords des cœurs, priment les accords des corps et les rendent possibles, quand c’est juste, quand il est l’heure, si il est l’heure et seulement si.
Fais en sorte, si tu dois partir, d'emporter avec toi la plénitude de l'autre plutôt que son manque. L'Amour ne vide pas celui qui l'a reçu.
Ils ne se vident ni ne se remplissent pas l'un l'autre, ils se nourrissent tous deux, à la même Source.
On laisse derrière soi sa propre douleur et on l’imprime à chaque fois, pour être lue par ceux qui la suivent. Nos sourires deviennent contagieux, quand nos souffrances ne le sont plus. Si la bonté ne guérit pas le mal, soyez sûrs qu'elle en évite la propagation. On a chacun dans l'autre, toutes les étoiles du Ciel.
Bien sûr que les Egos tenteront de résister et d’avoir toujours raison dans le combat des têtes contre nos cœurs. Mais notre vraie victoire ne sera pas de les convaincre, mais de les aimer, malgré tout. C’est ainsi que la Lumière dissipe les ténèbres, sans combats ! Les Egos nous donnent matière à exister, c'est à dire, à faire l'expérience de notre Liberté.
Celui qui a su aimer - pas juste désirer, consommer, vider de ses richesses, dévier l'autre pour Soi seul, Non : je dis qui a su aimer - celui-là mobilise alors assez d'Humanité pour Harmoniser le monde entier. Il a percé le Mystère de la Vie, il en restaure alors l'espoir.
Je crois qu'on n'a rien à prouver à personne. Juste à ressentir la Joie intérieure qui nous anime et nous rend invulnérables face à la mort et aux changements que la vie impose. On pleure encore, mais on survit, car le sublime nous guide et rien, ni personne, ne nous rabaisse. C'est ça la vie: tu sais que la mort est plus forte mais tu as le courage de vivre chaque seconde qui t'en sépare. La mort n'est plus qu'une des nombreuses portes du Temple qu'on habite.
La vie c'est le courage de sourire quand tout est tempête. Et c'est ce sourire même, qui est la seule réminiscence des jours heureux, la seule trace qui compte vraiment.
Il n'y a pas de honte à accepter n'être plus de ce monde ancien qui décline, si on pressent la naissance d'un nouveau paradigme lumineux. En vérité, il n'est ni ancien ni nouveau système, mais d'ancien et de nouveau regard. L’Essen-Ciel est la Force en Présence. Il n’impose rien qu’on ne ressente pas par Soi-même.
La tendresse est la marque du sacré. On peut nier le sacré, on n'échappe pas à la tendresse. Quoiqu'on fasse, où qu'on aille, un jour elle nous rattrape.
L'important n'est pas le temps qui passe, l'important c'est l'Instant qui reste. Nous sommes cet Instant qui ne peut pas mourir. L'oubli est le plus sur chemin vers les bons souvenirs.
Mais on n’oublie rien. On Est Soi, au Présent, somme de toutes nos attentions, égarements aussi. Il y a parfois de gros nuages sombres sur nos Lumières dorées.
Nous naissons tous avec ce même potentiel de richesse intérieure, et on lui préfère la brillance des fausses dorures de l'apparence. C'est beau l'apparence, jusqu’à ce que ça nous fasse si mal qu'on soit forcé de s'en remettre à soi seul. Alors, on peut peut-être en renaître.
On n'oubliera jamais aucun de nos moments. Sombres ou clairs, peu importe! Ils nous constituent et l’Essen-Ciel en surgit. C’est lui qui nous maintient en vie, malgré tout, quand nos Cœurs se referment. À quoi bon la vie, si les âmes ne l'animent. À quoi bon nos lèvres, si nos sourires s'effacent. On serait corps sans Cœur, si les souvenirs mourraient.
La Beauté ne nous appartient pas; elle se manifeste dans le Cœur de celui qui sait la recevoir. Un jour on se tait, un jour on entend.
Tout s’imprime durablement dans la grande Mémoire de l’Essen-Ciel, qui EST Beauté révélée et Amour agissant.
- Quel est votre meilleur souvenir?
- Tout moi, à l'instant ... En Vous.
La confiance est l'aliment de l'âme.
L’encre, cette noirceur d’où sort une lumière.
L’Âme devrait toujours garder sa porte entrouverte.
C'est notre façon de voir les choses qui fait du monde un enfer ou un paradis.
La Fleur ne revient à la vie que par la Mort et l’Amour ne se révèlera grand qu’après la séparation.
Avoir une âme, posséder une âme, c'est posséder des richesses qu'on n'a pas ; c'est vivre positivement certaines vies irréelles ; c'est être plus grand que soi, plus beau et plus riche ;
Celui qui s’oriente sur l’étoile ne se retourne pas.
Le véritable amour n’attend rien. Il n’a aucun but. Juste celui de savourer l’instant présent, le bonheur d’être avec l’autre.
Retrouvons dans la Paix du Coeur notre Temple intérieur.
On ne peut pas tout vivre alors l’important est de vivre l’essentiel et chacun de nous a « son essentiel ».
L'instant est béni. Tout le reste est souvenir.
L’avenir appartient encore bien plus aux cœurs qu’aux esprits. Aimer, voilà la seule chose qui puisse occuper et remplir l’éternité. A l’infini, il faut l’inépuisable.
Ne comptez jamais sur l'autre pour devenir votre moitié. Vous êtes entier!
Être en paix avec soi-même est le plus sur moyen de commencer à l'être avec les autres.
Voir, c'est croire; mais sentir, C'est être sûr!
L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie.
Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m'appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder.Je pense que nous sommes tous les 2 à l'intérieur d'un autre Être que nous avons créé et qui s'appelle Nous.
La mélancolie, c'est le sentiment d'avoir perdu, et c'est la peur de perdre. C'est être en deuil de tout, tout le temps, même au moment où les choses arrivent, si bien qu'on ne peut pas les vivre.
Celui qui a été aimé, au moment où il en avait le plus besoin. N'oubliera pas cet être qui s'est confondu à jamais avec son essentiel.
L’amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur. Honoré de Balzac ;
On ne voit pas les choses comme elles sont. On les voit comme on est soi-même
L'apparence des choses change selon les émotions. Et ainsi nous voyons de la beauté et de la magie en elles, alors que la magie et la beauté sont en réalité en nous.
La magie est un pont. Un pont qui te permet d'aller du monde visible vers l'invisible. Et d'apprendre les leçons des deux mondes.
Gardez les pieds sur terre mais laissez votre cœur s'élancer aussi haut qu'il le désire.
Le simple vit comme il respire,
Sans plus d'efforts ni de gloire,
Sans plus d'effets ni de honte.
[...] Sans autre richesse que tout.
Sans autre trésor que rien.
Simplicité est liberté, légèreté, transparence.
Le cœur c'est la clé du bonheur. Ouvrir son cœur équivaut à ouvrir les rideaux le matin pour laisser entrer le soleil.
Nous sommes tous des papillons. La terre est notre chrysalide.