C'est une erreur fatale de continuer à s'identifier alors qu’il faudrait au contraire se démasquer.
Nous nous coupons du courant de la Vie, nous nous croyons supérieurs dans l'ordre des règnes et nous détruisons les bases mêmes de sa Magie. L'identification est séparation et abandon de Soi dans le Plan, l'éveil à la Lumière est rassemblement des pièces séparées de Soi-même.
La Loi de séparation, c'est la Dualité qui est illusoire, car attachée à ce Plan Matériel induit par nos sens. Nous sommes nés pour le transcender, le transfigurer, passer par delà l'apparence immédiate pour en découvrir la Source.
Le problème, voyez-vous, est que nous nous s’identifions durablement à l’Homme-Matière et aux formes-pensées, et ce dès l’enfance. Nous nous cristallisons et le piège se referme sur Soi. Comment dès lors ne pas devenir et rester, un Homme borné ? La pression est forte, qui nous coupe progressivement de la richesse de notre Cœur illimité. Nous disparaissons un peu plus chaque jour de notre enfance, derrière les surcouches de glaises du Moi-Je, qui se collent à nous comme autant de parois opacifiantes et lourdes.
Voilà le masque austère qui prend forme. Voilà notre Malheur! S’identifier au masque et n’en plus sortir. Être ce masque qui s’est collé à nous et s’y trouver une raison de n’être que celui-ci, de l’habiter confortablement et malgré les souffrances endurées, parce que c’est ainsi et qu’on a que cet endroit où habiter.
La fatalité des masques est l’illusion de ce monde. La plus cruelle, la plus mensongère, pour tous ceux qui s’y complaisent et refusent de voir ce qu'elle cache. Et nous passons tous par cette épreuve personnelle sur le Plan. Alors bien sûr, on y trouve aussi des compensations. On s’arroge des plaisirs, des biens, des joies qu’on appelle souvent "Bonheur". Mais en vérité, on est étouffé par le Moi de cet égo rigide, par cette coque imperméable qui ne laisse que trop rarement passer les autres, si ce n’est pour son propre intérêt !
Ce que l’on croit une fatalité, n’est pourtant qu’une profonde léthargie dans le confort du masque. Le Mental est l'antinomie du bonheur, tant qu’on ne l’élude pas grâce à la fulgurance de notre propre Lumière. Ne mésestimons pas la Puissance qui nous anime, c'est elle qui nous libérera.
La pollution mentale n’a d’effet sur nous qu’en notre absence ! le négatif de nous-mêmes. Ce négatif qu’on nomme imparfaitement "Mal", comme d’autres le qualifieraient aussi de "Bien", selon l’angle opposé où il sont placés, mais qui les éloignent tout autant d'eux-mêmes. L’absence, c’est l’existence sans Cœur Conscient, sans Cœur ouvert ! Une ligne horizontale où l’on se contredit sans cesse, en prenant position et, où l’on endosse masques sur masques.
La Dualité est l’identification redoutable à des normes et des règnes qui nous rendent éphémères. L'accessoire suit l'essentiel, mais le plus souvent on ne voit que l’accessoire. Voilà le drame qui nous sépare et exacerbe les dualités. La pensée est incapable de faire autrement que de (se) penser. Elle (se) met en cage et se projette en une forme qui l’éloigne de son sujet. Autrement dit, le sujet devient objet. La Conscience se confond à son objet, mais s’éloigne du sujet originel. Le concept Mental et la séparation semble ainsi définitive. On s'y confond! La Conscience est enfermée dans la forme, alors qu’elle est Une et Omni-Présence. Elle est devenue un mouvement défini, entre passé et futur. Cette forme-pensée est l’origine de la séparation et son effet d’insécurité est palpable. Même l’instinct animal, cette forme de conscience immédiate et adaptée à son milieu, est moins malheureux, en comparaison de notre pauvre existence hasardeuse. Non seulement nous nous adaptons à une forme-pensée Mentale - qui n’offre plus ni stabilité ni cohérence absolue - mais nous nous déconnectons de la Nature. Le déracinement est donc total et en effet redoutable, car ses conséquences sont connues. Ce sont des drames et des pleurs que chacun tente de compenser un peu par les plaisirs et les joies qu'il peut et mérite.
Avalés par l'océan, les naufragés en proie aux vagues étaient emportés par le fond.
Chacun perçut clairement soudain, le Silence redoutable des profondeurs qu'il craignait tant.
Un par un, ils comprirent que ce dernier était le seul libérateur, le calme après leurs tempêtes.
Les cages sont les formes mentales extrêmes des amours humaines. On croit aimer la Nature parce qu’on la possède et qu’on la soumet, mais on brise l'innocence chaque fois qu'on n'est plus qu'un Homme.
On est responsable de l'innocence qu'on ne respecte pas et des conditions mêmes indirectes qui la trahissent.
C'est à nous de nous adapter à la Nature et à sa Beauté, jamais l'inverse. Et c'est un crime de briser la confiance que la Vie nous accorde.
On doit respecter la fragilité que notre ambition absurde détruit. Pour respecter l’autre il faut savoir s’oublier. Oublier le "Moi", ne veut pas dire qu’on doive s'oublier. On prend juste Conscience que nous Sommes bien plus sublimes que la seule expression de l'Ego étroit, du "Moi-Je" étriqué qui nous rend inconscients. Bien sûr l’intérêt est propre à ce plan terrestre (« entre les choses »), mais on ne reste plus en périphérie de ce monde, on le vit pleinement et de l’intérieur. On ne veut ni posséder, ni le dominer! On le rayonne, on en co-crée la Beauté en la révélant, en la réveillant. Voilà la Pleine Conscience, dès ici-bas. Et ce n’est pas une fuite, c’est une plongée dans le grand Silence de nos eaux profondes. Ce Silence qui dit TOUT et qu’on couvrait jusqu’ici de nos bruits insignifiants.
Ne niez pas l'horreur du monde, mais ne l'alimentez plus. Nous sommes tous en quête d'une harmonie à laquelle nous nous rendons sourds. Voilà l’origine de tous les malentendus. Ne niez pas la Beauté des formes, mais sentez en elles toute la profondeur du Mystère intemporel qui les anime.
La temporalité pour l'âme l'a fait naître l’Homme. Heureux celui qui sait suspendre le temps et le consacrer, il se connecte à sa puissance d’âme. Il ne se suicide pas, il vit pleinement le Plan et son fondement.
Le vrai défi de la pensée c'est donc de s'oublier, de ne plus réagir par l'égo mais par la Conscience qui ne tient jamais tête : celle qui habite les régions indéfinissables du Cœur. L'Ego réfléchit formellement la Lumière, seul le Cœur la rayonne fondamentalement. Entendre l’appel de notre âme, c’est s’éveiller à la Pleine Conscience de Soi. Le bonheur, c'est s'écouter, mais c'est surtout entendre le murmure discret du Mystère. La Matière n'est pas une fatalité, mais l'outil sublime de notre Vie.
La Vérité est un Présent qui libère, un rayon d'Infini venu de l'autre coté du temps, une fulgurance de nous-mêmes détachée du grand mensonge des formes.
Je suis la trace
et la puissance de mes pas,
Le temps l’efface,
mais mon âme la déploie.
Dans un monde aussi éphémère, quel malheur de ne croire qu’en sa surface! C'est la plus terrible manière de s'y perdre, car les horizons sont si contradictoires, qu'ils obligent à des choix cruels et toujours insatisfaits, coincés entre deux mensonges.
L'Essen-Ciel ne se pense pas, il se sent et se re-connaît d'évidence. Les mots seuls le limitent et peuvent heureusement en témoigner.
La digne spiritualité, n'est l'affaire d'aucun élitisme, mais elle est le fondement et l'expression même de l'Humilité en action, de l’Unité en Conscience.
Les mots ne rendent rien tangible. C'est l'intangible Source qui prend forme en ces lettres et en ce monde, qui s'éclairent et rayonnent soudain. Plus rien n'est distinct au Cœur de l'Homme-Conscient, qui vibre à son juste et parfait état initial et brode ce Sacré de mots tissés d'Or. Entre les choses je sais que Tout ce chaos Mental mène à l'Ordre Sublime et que l'ordre visible conduit au chaos fondateur. Tout n'est plus que confiance en ce qui EST et parait.
On est spontanément
Animal et heureux,
Quand on s'aime vraiment
Sans orgueil capricieux.
On a tant à mourir,
De n'être pas Conscience,
Pour renaître au bonheur.
Sans l'absurde hasard,
Sans la pression du pire,
Au milieu de nulle part,
On est toujours Présence,
Quand on est dans son Cœur.
« Bon pied, bon œil » !
J'aime cette expression, car elle symbolise pleinement l'équilibre et le croisement entre horizontalité et verticalité, terre et ciel, corps et âme rassemblés.
L'enfer, est périphérique. La Paix est au Centre.
La vie est comme une feuille de papier Blanche et propre qu'on anime
On rature, on rêve, on se réveille
On s'arrête on reprend
On désespère, on s'éclaire
On relit apaisé le manuscrit froissé
Jauni mais vivant
Ou on le jette en boule dans la corbeille
De l'inquiétant silence.
La juste attitude, n'est ni le détachement ni moins encore l'indifférence - qui sont des formes-pensées de résistance - mais la confiance et la Paix du Cœur. On présente le détachement comme une recette absolue de la Paix. On oublie que vouloir se détacher, c'est d'une certaine manière vouloir fuir l'incontournable.
La pleine Conscience est tout sauf un détachement, mais la connexion à l'Essen-Ciel auquel le Mental faisait obstacle. Le détachement n'est pas une réaction de repli contre le Mental. S'il l'était, il serait un attachement à sa forme opposée. La paix intérieure n'est pas l'anticipation de l'autre rive, ni l’annihilation des sens du monde, mais l'origine et la fin de celui-ci, pleinement ressentis au Présent de Soi. Nous devenons racine, dans l'Axe Parfait.
L'illusion du Plan, sur lequel nous nous incarnons, ne signifie pas une non-réalité. Ce plan est bien réel, mais la Dualité projetée est comme une brume posée sur un grand pré vert et fleuri, qu'on ne distingue plus du tout ou pas assez.
La pleine Conscience fait tomber chaque masque. Voilà l'effet de l'éveil et il est radical. On voit la Lumière et on en connait la Force toute puissante. On pardonne à l'apprenti son ignorance, car la liberté est au bout de sa persévérance, mais il n'est pire masque que celui des maîtres que la ruse anime car c'est le diable qui s'y cache. Notre monde est rempli de manipulateurs qui œuvrent dans l'ombre, par des stratégies d’extrême Ego, à la conquête des autres, du pouvoir et des hommes. Voilà sans doute la division, œuvre des politiques, des grandes puissances financières, mais aussi au quotidien, des escrocs, des commerciaux et des séducteurs. Voilà non seulement les biens adaptés au monde, mais surtout les démons qui le condamnent à son échec. Car rien n'est pire que ceux qui "possèdent" la Lumière et utilisent sa Puissance, pour dominer le Monde. C'est malheureusement souvent ainsi que les séducteurs, les politiques et les escrocs se masquent ... En imposant des modèles idéaux pour en tirer un profit personnel. La Lumière possédée a un nom symbolique: c'est Lucifer!
La Dualité pose le bien contre le mal et le Mal contre le Bien. Mais ces concepts sont si souvent subjectifs, qu’ils suivent l’intérêt de l’égo. C’est ainsi que le Mal des uns sera la vertu des autres. Ce qu'on défend, on l'impose. Et c'est toujours priver l'autre de sa Liberté d'adhérer que d'imposer son mode de pensée.
Il est utopique de penser qu'on peut modéliser la liberté et la perfection des Hommes. Voilà l'erreur de toutes les politiques et l'origine de leurs échecs flagrants. Je ne crois que dans les sursauts de Conscience individuels. On ne changera pas le monde d’en bas en imposant un nouveau modèle, car il n’y a pas de nouveaux modèles.
Une arme de défense, c'est un oxymore n’est-ce pas ? Rappelez-vous toujours, que l'Homme n'aurait pas eu besoin de se défendre s'il n'avait pas d'abord créé l'arme d'attaque et son intention. Toute arme est un désastre en Soi, le non-sens de l'Humanité éclairée. L'Humanité se révèle en chacun et se partage. Elle ne s'impose pas, sauf à prendre le risque de devenir inhumaine. Aucune guerre, individuelle ou collective, n'est juste car elle est partiale. Elle est même légitime de quelque côté qu'on se place, ce qui rend la guerre totalement sans limite. Les derniers conflits mondiaux sur fonds d'intérêts économiques et énergétiques, démontrent à quel point on peut manipuler les prétextes à la guerre et exacerber les "héroïsmes". Chacun louant son héro et ses mérites, fusse t'il un terroriste barbare.
Bien sûr, des lois objectives sont nécessaires contre la violence des Hommes, mais elles sont impuissantes à impulser l'amour des Hommes, si cette évidence n'est pas déjà ancrée et entendue en chacun. Lorsqu'elle l'est, elles deviennent d'ailleurs inutiles.
Je crois que le "vivre ensemble", ce sont des convergences mutuelles qui se partagent. Ce n'est pas l' imposition de différences identitaires qui nous opposent, aussi légitimes qu'elles paraissent, ça, c'est vivre contre l'autre.
En s’identifiant au règne humain, l’homme s’est à la fois détaché de son animalité mais surtout de sa propre Conscience d’infini. On ne peut faire autrement que s'engager pour une cause dans ce Plan conditionné et donc attaché à la dualité. On prend position en raison de notre incapacité intime à transcender l'illusion du principe de séparation et sa fatalité qui nous y maintient.
Les animaux ont tous un degré de conscience adapté et juste, à leur milieu. Le leur dénier, prouve que l'Humanité elle-même s'est coupée de son degré le plus élevé de perception et d'adaptation à l'Essen-Ciel qui fonde l'ordre universel auquel chacun participe à son niveau. L'animalité/humanité est une opposition imbécile. Le règne de l'un ne prime pas l'autre ni ne le domine pas par nature. La cruauté est humaine, non par la spontanéité des pulsions animales de terre, mais par l'Ego propre à l'Homme qui n'est ni terre ni Ciel.
La mort est le symbole même de la séparation, sa cause et son effet. Rejoindre la Source, c’est gagner son immortalité en passant outre l’angoisse attachée à notre ignorance. Le monde vit de commencement et de fins de surface. Mais tout n’est que transitions de formes, car au fond, les eaux sont calmes et leur Silence est notre Sublime origine et seule (non) fin.
La mort et la vie, sont l’engagement et le désengagement duel suprême et mystérieux qu’aucune explication ni preuve ne peut venir résoudre. La philosophie est tenue en échec par la dualité même qu'elle dénonce mais nourrit, alors que la seule réponse possible est "Une" et "non-duelle".
Ne pas comprendre ne dispense pas d'aimer. Bien au contraire. C'est l'incapacité à aimer qui crée les conflits et les alimente. Aimer, c'est nécessairement repousser les limites de la mort. C'est même se projeter dans un temps et un espace infini : celui du Cœur. Cet espace qui pardonne et partage toutes les imperfections, puisqu'il est pure substance et sans condition. Aimer c'est Tout comprendre. Les malentendus ne touchent pas l'Amour.
Je ne peux vous le crier, je ne peux vous en convaincre, mais votre Conscience est un Feu éternel. Elle est la Lumière que vous portez et son éclat dépend seulement de votre ouverture de Cœur. Au travers la mort, la Vie est beaucoup plus sublime que ses formes changeantes et limitées.
Aligné sur son Cœur, on goutte à notre Éternité. Ce Plan nous en révèle son parfum, à condition de le sentir, et ce chemin, des sens et de la transfiguration, ne dépend que de Soi. Ne plus fuir, ne plus s’identifier, ne plus être un autre que Soi-même, terre et Ciel réconciliés … Voilà la Voie, celle du juste milieu, si difficile à sentir, puisqu’on se trompe de sens, le plus souvent !
Tu sais, la mort chemine, mais elle nous met toujours face à la grande responsabilité de la Vie. La désidentification progressive fait tomber nos masques. Nous ne sommes bientôt plus que nous-mêmes.
Les hommes comprendront tous que la brutalité n’était qu’un mode de vie absurde. Les femmes sortiront toutes de leur état de soumission. En chaque femme il y a un espoir d'humanité jaillissante et en chaque homme, une femme pour lutter contre cette brutalité qui lui fait obstacle.
Il n'y a pas 36 solutions il n'y en a qu'Une !
Il n'y a pas 36 solutions il n'y en a qu'Une, et c'est déjà beaucoup. Ne la cherchez qu'en vous. La Solution c'est vous.
L'absence est un déni de Conscience. La présence est une attention d'âme bien plus forte que le manque physique qui est l'expression la plus imparfaite de l'absence de plénitude. Pleinement Conscient et Présent à Soi-même, on ne subit plus l'absence des autres. On a pas besoin l'un de l'autre en chacun, on a juste besoin du même monde l'un dans l'autre. Voilà la Solution? Nous en Un et Un en Nous?
le mot "SOLUTION" est un Mystère merveilleux : il signifie très symboliquement que la réponse et le problème sont Un.
D'abord on désagrège, on sépare, on décompose, puis on rassemble, on recompose en un Tout homogène, sublime Alchimie de l’existence.
La Puissance, c'est la Force de l’Évidence qui dissipe l'évidence de la force. Il ne s’agit plus de dominer, ni surtout de l’être. Il faut s’éveiller à sa propre Présence.
Et il n’est jamais trop tard, ni trop tôt pour adopter l’attitude juste. On ne change pas pour toujours, on change tous les jours. Car l’éphémère renvoie toujours à notre Essen-Ciel. Il suffit d'entendre murmurer pour nous son éternelle bienveillance. Notre nature intérieure elle, ne change pas. Elle nous attend.
S’adapter à sa propre nature intérieure transcende les formes éphémères en trouvant l'Axe Essentiel. Il s’agit d’être Conscient et Présent au Monde de Terre et de Ciel, sans plus s’identifier Mentalement, sans plus (se) discriminer. Il n’y a plus de vide, quand il n’y a plus de séparation, il n’y a plus de besoin quand on s’éveille à la plénitude du Cœur. On n’est même plus séparé de rien, dès qu’on se sait et d’évidence, reliés à Tout.
Si tu ne sais plus ce qu'aimer veut vraiment dire, souviens-toi. Oui souviens-toi, qui tu Es, derrière tes vêtements d’Homme. Souviens-toi de ta nudité d’âme. Redeviens la Conscience de ce que tu as occulté, l’Innocence que nous avons tous occulté de notre culpabilité. SOIS, ce Feu qui couve en toi pour te réchauffer et non la flamme à laquelle tu te brûles. Le règne de l'image prendra fin avec la pleine Conscience de son sujet.
Éclats de l'apparence?
Rayons de profondeur?
Les belles attirances,
Viennent toujours du Cœur.
Le bonheur? ça ne se réfléchit pas. Ce pourquoi, on ne peut ni le transmettre ni le comprendre. Il faut juste (se) vivre. C'est tout et c'est rien.
La liberté, c'est l'âme libérée des obstacles érigés par son Mental. L'horizon des yeux a besoin de verticalité d'âme, nous fuyons avec lui.
Être heureux avant d'être vieux.
-Papa c'est quoi être belle?
- Préserve absolument ta beauté mon enfant. À trop fermer son Cœur, on couvre ses rayons. Les adultes sont des volets fermés dans la pénombre de leur infernale surface. La Beauté c'est la lumière du Cœur, qui inonde la Vie.
Nous n'imposons pas, nous nous reconnaissons. Être citoyen du monde implique une Conscience totale de son Soi Sacré, faute de quoi seules les lois et les frontières des hommes peuvent encore contrecarrer leur folie. Et dans la foule soudain, un sourire me libère.
Il ne s’agit donc plus de s’adapter au milieu des Hommes, car nous l’avons fait et voilà notre triste état. Il s’agit maintenant de nous reconnaître Puissance d’âme, puisque nous Sommes cette Conscience recouverte et polluée. Voilà l’Éveil à ce qui est et doit. Et ce qui Est n’est pas nouveau ni ancien. C’est le Présent en Conscience d'âme et de corps. C'est la Communion du Tout en Un, et du Un en Tout!
On n'apprend bien que ce qu'on a compris, on ne convainc que les convaincus. Rien d'Essentiel n'est extérieur, que notre Cœur ne puisse nous révéler. Quand on baigne à sa Source, l'ordre ultime jaillit de son chaos et dévoile sa chaleureuse Nature, un Centre juste et Parfait dans l’axe duquel nous nous reconnaissons. La liberté existe : elle a des ailes. Il faut beaucoup plus de courage pour se libérer, qu'il en faut pour s'engager.
Je n'ai pas le Cœur sur la main. On ne sort pas son Cœur, on y rentre. Et ma main est son prolongement ; Elle est animée par lui chaque seconde. Coupez-moi la main, mon Cœur est immortel.
Tu as de l'or au bout des doigts,
Puisque ton Cœur est un trésor.
Un Cœur pour le sentir
Une main pour le faire
Une bouche pour le dire
Et la Vie pour aimer.
Et dans les plus petites choses de la Vie, j'y sens l'Infini...
De même que la sensualité n'est pas qu'un jeu des corps. Elle engage, à découvert, le plus profond des âmes, vulnérables aux stratégies grossières des Hommes. On ne badine pas avec l'Amour, sans blessures mortelles.
Le plus profond des baisers ne s'offre pas que du bout des lèvres. Le désir suit l'Amour sur le Plan. L'âme y est cristallisée à la rencontre d'elle-même et de l'autre. La qualité de nos vibrations plus ou moins rapides, conditionnent la subtilité de nos attractions et évidences, en un éventail de degrés entre désirs hormonaux et Amour pur.
On ne doit pas opposer désir et Amour. On doit composer, selon une évidence mutuelle plus ou moins perceptible. La qualité des communions dépend de l'empathie de nos vibrations similaires, conscientes ou non, subtiles ou pas. L'Amour en son degré le plus abouti, auquel nous sommes imperméables sur ce Plan, n'est ni exclusif ni alternatif, car l'Unité ne se découpe pas, ni ne se décompose.
Comme tout concept Mental d'une réalité définie, la fidélité est également ambivalente, tout autant une vertu qu'un mal qui abîme l'Amour, celui-ci ne se divisant pas ni n'excluant rien ni personne. On croit que la fidélité rassemble mais elle sépare tout autant, tout est question d'angle de vue, n'est-ce-pas?
Let you steps into my heart.
Your Soul in part of mine.
Your roots mixed with my roots.
Let's be together beyond the same blindness,
To reach the first and last ray of Light,
That we' ll never forget.
Je n’ai pas besoin de te comprendre, puisque je t'aime. Je ne veux surtout pas te posséder, juste te vivre. Chacun étant le Présent de l’autre en toute transparence, sans mensonge, sans stratégie de conquête, sans séduction futile. Il n'y a plus d'effort dans la simplicité. Soyez vivants, la tête en bas les pieds en hauts, oscillants et présents, dans l'axe Sublime de votre saine et magique folie.
La créativité, c'est du supplément d'âme.
On crée la forme à son image, on ne subit plus les modèles qu'on nous impose. Au plus près, nous nous rapprochons de notre Cœur, au plus loin nous faisons rayonner le Sublime sur ce monde.
Pour être Libre et Conscient, il ne faut pas fuir la terre ; Il faut éluder l'Ego sans chercher à le fuir, ce paysage de conscience Mentale immédiate, juxtaposé à la Beauté originelle qu'il estompe. L'Homme chasse en permanence ses intuitions en les reléguant au rang de l'hérésie, parce qu'il croit posséder ses certitudes triomphantes, comme il possède et soumet les biens matériels ou les personnes qu'il convoite.
Le monde dit "extérieur" n'est que la projection de notre degré de perméabilité à la Beauté. Toute représentation objective dépend du sujet qui la co-crée. Le monde est notre écho. Soyez ce que vous voulez qu' il soit, il sera ce que vous ferez pour l’Être.
Le nirvana n'est rien d'autre que la réalité commune, vue sous un autre angle.
Une seule Force unit et engendre des mondes infinis et intelligents.
Je n'ai jamais vu très clair en moi, pour finir j'ai toujours suivi d'instinct une étoile invisible.
La méthode de ne point errer est recherchée de tout le monde. Les logiciens font profession d’y conduire, les géomètres seuls y arrivent.
Chaque pavé de notre chemin de vie se place au bon endroit dès lors que nos pensées sont alignées avec notre Cœur.
Soyez un cœur ! Même si vous devez perdre la tête, perdez là, cela en vaut la peine. C’est beau d’être sans tête mais c’est laid d’être sans cœur.
Le niveau de communication le plus profond n'est pas la communication, mais la communion. C'est sans mots. C'est au-delà de la parole. Au-delà des concepts.
Tout est énergie et cela résume tout! Mettez-vous sur la fréquence de la réalité que vous voulez obtenir, et vous ne pourrez qu'obtenir cette réalité. Il ne peut en être autrement. Ce n'est pas de la philosophie, c'est de la physique.
Nul autre que nous-même ne peut libérer notre esprit.
Heureux celui qui sait regarder avec les yeux de l'âme, celui qui vit de la beauté de la vie, celui qui s'émerveille même du plus banal, celui qui vibre de tout ce qui vibre.
La rage de comprendre se transforme en plaisir d’explorer, la nécessité de fouiller l’enfer pour y trouver un coin de paradis se mue en aptitude à rencontrer des insuffleurs d’âmes.
Le suprême bonheur de la vie, c'est la conviction qu'on est aimé. Aimé pour soi-même, disons mieux, aimé malgré soi-même.
Notre monde essaye de nous arnaquer en nous faisant croire que l'urgence est partout. La sérénité consiste à refuser les fausses urgences. Elle n'est pas une dérobade face au réel, juste un outil de sagesse et de discernement.
Concentre-toi sur ton Cœur, imagine-le rayonnant, battant au rythme de l’Univers et il s’ouvrira comme la fleur du matin libérant tous les parfums de l’Âme.
Regarder la rivière qui est de temps et d'eau et se souvenir que le temps est une autre rivière , savoir que nous nous perdons comme la rivière et que les visages passent comme l'eau.
Des fils invisibles relient chaque corps au tout.
On pense trop et on ressent trop peu. Plus que de machines, on a besoin d'humanité. Plus que l'intelligence, on a besoin de gentillesse et de douceur. Sans ces qualités, la vie perd son sens.
Si un jour je meurs et qu'on m'ouvre le cœur, on pourra lire en lettres d'or : je t'aime encore.
Les humains n'ont pas encore commencé à écrire consciemment leur propre livre... Mais le jour où il seront conscients de la nécessité d'écrire enfin leur propre livre, quand ils se rencontreront, ils seront émerveillés de pouvoir lire les uns sur les autres.