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Chris le Gardien auteur
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De l’autre côté du mur...

De l’autre côté du mur...

De l’autre côté du mur...

Les monstres les plus hideux sont ceux que nous nourrissons de nos propres ombres. Il suffirait d'un peu de lumière, juste un faisceau subtil délivré des tréfonds de notre Cœur, pour les renvoyer à l'illusion d'où ils sont nés.

Je n'aime pas les re-proches, car ils sont la négation de ma liberté de me tromper, un doute humiliant porté sur ma capacité propre à m'en rendre compte par moi-même et à me parfaire, puisque c'est ma vocation, au sein des ombres qui sont prétextes à la restauration de ma Lumière originelle.

Ces ombres nous encerclent en cette Vie, on ne peut les nier, on ne peut que les dissiper, par Soi-seul. Mais, on a le droit de ne pas comprendre, de pleurer devant l'injustice, de confronter ceux qu'on aime à leurs mensonges, de se sentir blessé, de rester nous-mêmes, de rêver même après un cauchemar et de croire encore, malgré tout, en ces contes d'enfants lumineux qui finissent toujours bien.

Je me souviens des conflits que les peurs m'inspiraient, mais sans plus y céder. Je monopolise en moi toute la Force de mon Cœur, seul garantie contre ces égarements qui m'exposaient à la violence du quotidien. Les monstres se nourrissent des ombres que nous tolérons. Les jours ne portent pas nécessairement la Lumière, c'est à nous de trouver le courage de l'accueillir.

On est toujours des proies fragiles pour les démons qui nous divisent, mais on a la Force des Dieux qui "rassemblent" aussi toujours. Seuls les démons aiment prospérer et bâtir des palissades. Les Dieux ne brillent jamais plus qu'ils éclairent. Les Dieux ne s'imposent pas. Il faut longtemps les chercher. Là où nos âmes se déploient, les prédateurs n'ont plus de proie. Là, sans doute, la Lumière nous attend.

 

****

 

La bêtise humaine n'est pas insurmontable. Ce qui l'est, ce sont les murs que nous consentons à construire autour de nous. C'est le confort dans l'isolement qui motive l'acceptation de nos souffrances, mais il y a toujours un chemin qui nous ramène à la Lumière que l'on avait perdue.

Le pire d'entre nous a encore une âme, mais il l'a laissée là-bas, si loin ... Le Pouvoir est un instinct d'Homme-Mental, l'Amour-Puissance, un instinct d’Âme-révélée. Les Hommes ont misé sur la Force qui détruit, qui sépare, qui éloigne, pas celle qui nous élève. Nous sommes des Hommes, faibles et forts à la fois. La Vie est aussi un choix! Mais ce choix dépend de nous seuls et du chemin parcouru, sans abandonner qui l'on Est vraiment.

Dans un tel contexte, si se décourager est un droit, se décourager un peu n'est cependant pas (s') abandonner! La rancœur est l'antithèse du Cœur sur le chemin de l'Amour, on doit n'en vouloir qu'à soi-même d'en manquer, car tous un jour, nous avons été faibles, malgré la Force dont nous ne manquions pourtant pas.

On ne perd ni son Cœur ni son âme à douter un peu. On les perd en revanche à trop se conformer aux bruits du monde. On s'en éloigne provisoirement, mais notre âme abandonnée nous suit discrètement en confiance, le temps qu'on lui rouvre les bras, larges comme un grand sourire. La Dualité est un chemin qui n'est jamais fatal à celui qui sent soudain la Joie remuer dans les arcanes de son Cœur.

La clarté n'est accessible qu'en puisant dans la profondeur de nos nuits, mais n'oublions jamais que le bonheur n'est pas l'exception de nos peines. C'est nous qui le négligeons en l'éclipsant de priorités accessoires. C'est nous qui nous abandonnons.  Il y a eu des jours, il y a eu des nuits, pourquoi garder en Soi que ce qui nous a fait mal, pourquoi ne pas cueillir en Soi ce qui nous apaise au milieu de nos guerres absurdes?

Tout change à la surface du monde bien sûr. Mais le Cœur lui, reste là, dans une permanence Sacrée qu'il nous revient de re-connaître, à la Racine de ce qu'il Est et de ce que nous Sommes.

On ne refait pas sa vie ... on la continue. Les transitions sont richesses inestimables. La Vie n'est jamais un échec, quelque soit notre parcours, quelques soient nos erreurs. Elle est l'Instant Parfait que le Temps recouvre de nos propres imperfections de regard. L'imperfection est tâtonnements, la Perfection est Réalisation et Conscience, grâce aussi et malgré tout à l'imperfection qui nous caractérise en ce monde.

Oui, bien sûr tout bouge, tout change, tout nous bouleverse, tout semble suivre une course effrénée contre nous-mêmes, tout meurt, tout s'arrête, tout nous éloigne alors que c'est nous seuls qui nous échappons, loin très loin de nous-mêmes. C'est notre âme que nous avons perdue en chemin, c'est elle qui nous appelle, à chaque rencontre, à chaque fois que notre Cœur remue.

Il reste même de chaque véritable amour qui passe, une insaisissable Lumière qui reste, et qui nous éclaire. Notre Force est Permanente, n’en doutez plus, même au travers les changements attachés au temps, nous demeurons des étincelles d’Éternité, qu’il nous faut ressentir, sans plus s’oublier, sans plus s’éloigner davantage.

À la condition de ne pas nous éloigner de ce que nous sommes au plus profond, nous guérissons tous de nos blessures éphémères!

C'est pas si grave les gens qui partent. Ils vous déchirent le cœur en deux, vous portez une blessure épouvantable qui vous fait mal du matin au soir durant des années, pendant qu'ils rient à gorges déployées dans l'appartement d'en face. C'est pas si grave, puisque ça passe. C’est pas si grave surtout, si nous restons, au plus près de nous-mêmes!

Adapte alors en permanence ton âme aux couleurs arc-en-ciel, de l'Essen-Ciel. Entre pluies et soleil, il y a une place pour toi et un trésor à "inventer". Cette Proximité avec ton propre Cœur, cette  Lumière,  n'est ni là-bas, ni ailleurs, ni hier, ni demain. Elle EST, Ici et Maintenant, la seule complicité qui vaille tes peines : Ton Cœur à la Source de Tout. Ne t'en éloigne plus Jamais.

Ce ne sont pas des reproches qui nous feront grandir, à la fausse lumière des exemplarités douteuses. C'est de rapprochements dont nous nous nourrissons. Reste proche de Toi-même. Tu seras proche de tes frères. Et si tu te perds, sois un petit Poucet prudent, garde bien des cailloux dans ta poche, ils te seront précieux pour retrouver le chemin vers ton âme.

Parfois on a juste besoin de libérer un peu de cette Lumière occultée, qu'on finit par ne plus voir du tout tant on l'a étouffée.

C'était un peu de mon avenir qui partait en fumée sans feu, dans les volutes superficielles et volatiles de mon passé. On a beau dire, mais seul le Présent brûle et réchauffe. C'est fou ce qu'on voit mourir, quand on n'est pas vivant. Demain n'a aucun sens. Seul aujourd'hui lui en donne un.

Quand nous aurons tous la Vision Claire de qui nous Sommes vraiment, nous n'aurons plus de place en nous pour les choses insignifiantes et obtues, qui ne sont que réactions et esprit de domination primitifs. La Présence, c'est de l'alignement spontané et total avec ce qui est en Soi de plus permanent, de plus authentique. Ne cédons plus un pouce à l'impermanence qui nous désaxe. Aucun vague à l'âme n'a jamais réduit durablement la profondeur de l'Océan Céleste.

 

****

 

Il faut rendre à son Cœur toutes ses raisons d'aimer et de Voir ... Voir, c’est mieux aimer, mieux voir c’est aimer. On ne crée jamais ... créer serait faire émerger du rien ... on construit, on (se) ré-vèle avec la substance, matérielle ou spirituelle, qui préexiste. On ne fait que trans-former, réveiller en nous la part endormie de notre Essence, chacun par Soi et au travers Tout et Tous. Créer c'est trans-former, travailler la matière jusqu'à nous y confondre. Voila l'Art, la muse et le poète. Voilà ceux qui voient au travers les murs.

Le Monde n'est pas si lointain ... il est ce que tu oses encore toucher du Cœur. Lever les yeux, c'est lever un pan sur l'Essentiel. On ne (se) ment plus quand on ('s) aime. Mais on ne touche pas le subtil le poing fermé. Ouvrir son Cœur, s'émerveiller devant la moindre chose n'est pas un rêve profane. C'est un bonheur, accessible Ici-et Maintenant, qui jaillit de Soi.

Même si la Vie est fragile comme l'Amour qui la fonde,  la Vie est Beauté, car la Magie l'anime. Rien ne vaut sans un regard Sublime. La douceur, c'est l'apparence de la fragilité dans le flux de l'Éternité qui danse. La bienveillance est invulnérable quand on l'a réveillée. Croyez le bien.

Sans intention Sublime, le sens n’apparaît pas. Le Sublime c'est de l’Évidence Totale, que le Mental ne réduit plus, c'est la Vie dans son plus Pur mouvement, c'est l'alignement et  l’Équilibre parfait de la tête du Cœur et des pieds.

Il faut croire passionnément en ce que nos intuitions nous murmurent. Ne plus y croire, c'est emprunter le chemin de l'absurde en s'y perdant beaucoup. Croire en ses Intuitions, ce n'est pas fuir la Terre, comme on fuyait le Ciel, mais c'est rentrer au contraire, de plein pied et de plein Cœur, dans l'Essen-Ciel, fait de Terre comme de Ciel recomposé, pas juste parce qu'il le faut, mais parce que c'est juste. Voilà l’Évidence. On suspend la folle course du temps, pour nous assoir, en pleine Conscience du Tout qui se rassemble et Vit en Soi et par Soi. On n'exclut plus, on se rassemble en un Point Parfait, celui de l'Initial.

On ne perd jamais son temps, à suspendre un peu le temps. On n'est pas sur terre pour durer, mais pour l'intensité du peu qu'on dure. Chaque fois qu'on se connecte au beau, on suspend le temps profane pour rentrer dans le Temps Sacré, on touche un peu de l’intensité perdue. Le temps profane cache le Sublime, il faut le suspendre pour toucher le Cœur de l’Éternité. Alors on peut sentir le rayonnement du pendule de la Vie.

Mais la voix du Mental ressemble, à s'y méprendre, à celle de l'Intuition. Prenez garde à ses fausses lumières. La seule façon de distinguer le vrai murmure du Cœur, des diatribes bruyantes du Mental, tient en ce que le Cœur lui ne peut faire souffrir. Il est même le seul à suspendre la Dualité attachée à notre Égo, le seul à nous garantir une Paix profonde.

 

****

 

J'ai deux passions : l'Amour et toi.

J'ai découvert en toi cette partie de mon Cœur que je cachais en moi-même et que tu m'as dévoilé en te mettant à nu.

 

L'Amour n'est pas un rêve non. Le rêve est sa substance, sa réalité sensible. On ne touche pas le Sublime sans un rêve qui nous guide.

L'Intuition est au service de notre Éveil. elle décrypte les arcanes de l'apparence pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. Car les empathes entendent aussi ce qu'on ne leur dit pas, et c'est une souffrance terrible d'être confronté ainsi au grand mensonge des gens.

L'empathie, au contraire du reproche, est une proximité discrète de Cœur qui ne juge pas la faiblesse de l'autre, mais qui l'éprouve dans sa chair, qui tente de la comprendre et de l'accompagner vers son aboutissement, sans en tirer de bénéfice.

On croise des gens aussi sublimes que son Cœur les mérite. Bien sûr certains nous décevront, bien sûr on devra peut-être reprendre sa route, séparément, mais bénissez l'Instant magique qui fait se croiser vos cœurs et vos yeux. Cet Instant, c'est du cristal d'Infini.

 

 

- La Foi :

" n'oublie pas qui tu Es

Derrière tes mille masques en prêts.

N'oublies pas, Cœur azur

Quand tes noirceurs perdurent

N'oublies pas l'axe vertical

Quand tu dérives du principal.

 

N'oublie pas l'Essen-Ciel

Entre terre, entre ciel...

Le monde n’est un Mystère

Que pour ceux qui s'enterrent. "

 

Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas, qu'il n'y a rien à voir. Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas, que ça n'a pas de sens. Ce n'est pas parce qu'on ne distingue qu'une surface, qu'elle n' a aucune profondeur. Tout est là, à la juste distance qu'on mérite.

Dire que je crois en Dieu est une affirmation incertaine. Il est déjà si difficile de croire en l'Homme, mais je vous confirme que je sens la Puissance de ce que l'Homme n'est pas encore, alors oui, plus qu'une croyance, pour moi, c'est l’Évidence qui résonne, je crois en la Puissance de l'Homme.

C'est terrible comme la Vie est simple et belle, Car si peu la ressentent telle.

Le Verbe véritable pourtant se révèle, dès ici-bas, dans l'intensité d'un regard, d'une caresse, d'un sourire. Appelez cela de l'amour ou de l'amitié qu'importe, l'intense tendresse ne se définit pas.

On n'explique pas l'Harmonie à un non mélomane, comme on n'explique pas l'infinie grandeur de l'âme à un homme borné.

On est porté par la Lumière, c'est inévitable. Pas l'amour reptilien, préhistorique et égoïste de domination, mais cet Amour post-historique et transcendant de révélation.

Les mystères du Monde sont inviolables. Nous n'avons pas vocation à forcer certaines portes interdites de notre dimension terrestre, mais nous ne devons pas non plus refuser les évidences qui germent en nous et nous appellent.

Toute perception est un champ infini et magique qui fait passer ce monde du complexe au simple, du multiple à l’Un, du séparé au retrouvé, à la mesure de ce dont nous nous rendons capable de Perce-Voir, d'en entendre.

Et les symboles sont aussi  silencieux qu'ils résonnent. Observez le myosotis : ce n est pas qu'une fleur. Un myosotis, c'est l'Univers qui jaillit de ciel et de terre, l'éternité qui n'oublie rien, fleurissant l'espérance bienveillante du meilleur de l'Homme.

La fleur ne dévoile pas sa Beauté uniquement par ce qu'elle crie en surface, mais essentiellement par ce qu'elle murmure tout bas en profondeur. Il faut avoir un regard d'enfant pour lire en elle. Il faut ne pas connaitre l'alphabet des hommes pour comprendre l'Alpha et l'Omega du Monde, Ici et Maintenant.

Qui est encore capable d'aimer comme un enfant? Sans question ni réponse extérieures! Sans effort ni passion oppressant? L'enfant est le Cœur du Monde, son Innocence pure, sa Permanence, celle qui ne change pas malgré le Temps qui nous abîme. Ce n est pas l'adulte qui cultive l'enfant. C'est toujours l'inverse! La Permanence, et l'Innocence qui y accède, est l'état féminin et juvénile absolu. Nos vieilles habitudes n'ouvrent pas à ce Trésor enseveli sous nos couches et strates anciennes de suffisances.

Il n'est pourtant rien aux environs, qui ne parte pas d'un Centre : Soi ... on ne reçoit et l'on ne transmet rien qui ne soit déjà en Soi et que l'on ne mérite.

La réalité part de Soi et passe par Soi. Voilà le point le plus absolu et le plus commun à tous de la Permanence, qui converge et se connecte à ce qui reste quand les lignes d'horizon fuient : Soi!

Ce monde ne ressemble à aucun autre, non! Ce monde nous ressemble. Si l'on veut en faire un paradis, il faut que batte en nous un Cœur d'Ange. Quand toute trace de Beauté aura disparu de cette planète, c'est que nous aurons définitivement perdu la trace de notre âme.

****

 

Ce qu'on a trouvé dehors, on le perd à jamais, mais ce qu'on trouve en Soi on le garde pour toujours.

Pourquoi faudrait-il aller chercher dehors, toutes les couleurs que nous mélangeons à l'intérieur? Chaque regard est un peu de nous en l'autre et beaucoup du Monde en Soi. Le Centre du monde est aussi le centre de nous-même, celui de la croix, de l'étoile et du grand Cercle commun.

Je ne serais plus jamais le même, le temps y veille, mais je ne serais jamais que celui vers lequel je reviens et duquel je me suis trop longtemps exclu.

 

De notre éclosion

En pétales parfumés

Et notre fin du monde

Il ne devrait couler que la Vie

Comme celle de la rose

Au plus près de la Joie insouciante

Même brève

Pourvu qu'elle fût intense

Notre beauté incarnée

Qu'on ne réfléchirait pas

Au risque de la perdre.

 

L'Évidence, c'est l'Or sous le fer, le Sublime et inestimable Trésor qui surgit de nos terres les plus communes, la mort de tous les faux artifices qui le recouvraient. La vieillesse est l'échec du temps, mais la jeunesse éternelle de l'âme est notre Graal.  Les vraies questions n'appellent aucune explication dogmatique, juste de l'évidence sans recette imposée ni surtout académique. Juste une expérience personnelle du Sublime qui le révèle un jour ... Alors tout prend la couleur de notre Cœur. Les ombres tente d'abattre notre Lumière, et font pression sur nous, mais elles succombent elles mêmes dans leurs propres divisions. Nous ne leur offrons plus de prises! Notre exemple rayonne. En nous rapprochant de nous-mêmes, nous éloignons les ombres et les gardons à bonne distance.

L'exemplarité, c'est toujours de l'amour silencieux, ça élève malgré soi sans élever la voix. C'est l'évidence de la Beauté qui ne parade pas.

Mes roses, sont des fleurs qui ne peuvent pas me mentir ; elles ne savent pas qu'elles sont belles. Elles peuvent le crier à ceux qui ne les regardent qu'en surface, mais elles le murmurent aux enfants que nous sommes restés. à nous, sans doute, d'oser les réveiller.

Quand la nature découvrit sa beauté pour la toute première fois, elle s'en empara et chuta sous son propre poids. Le reflet de l'Homme était né. C'est toujours léger un Cœur qui s'envole. Un cœur lourd, ça tombe trop vite, trop bas, toujours trop durement.

La plupart du temps, nous nous contentons de vies parallèles qui ne nous ressemblent pas.

On est, en effet, bien plus léger, bien plus jeune qu'on croit, depuis toujours. Un oiseau qu’est-ce que c'est? Nos ailes par procuration, un peu de notre enfance qui voyage, le grand rêve de l'Homme à seule portée d'humble innocence, la réminiscence de notre âme qui remue à la racine des cieux.

Oser s'élever un peu n'est pas dominer les autres, mais dégager son propre horizon bouché, revenir à la Racine d'où Tout s'est éloigné, surtout nous-mêmes. Transmettre, c'est (faire) voyager.

La Vérité, n'est plus un concept Mental et conditionné qui s'impose de l'extérieur, elle se cachait simplement, quelque part entre la vie et nos rêves-réminiscents. Le Cœur se souvient toujours de l'Harmonie que la tête couvrait de bruits dissonants et de murs occultant. Nous sommes des mélodies sourdes à rendre audibles. Parfois ne plus penser vaut mieux que trop, parfois écouter vaut mieux que s'Ego-siller.

Il faut croire dans ce qui nous dépasse. Il faut croire que le Monde est tout entier contenu en Soi et que nous l'englobons, bien à l’abri, sur son Axe Juste et Parfait. On est Juste et Parfaits, même de nos imperfections si éphémères qui donnent à la Vie tout son sens, et tout son sang.

On a toujours systématiquement tort de résister à ce qui doit. On dépense beaucoup trop de Soi dans l'attente.

Se laisser glisser dans le flot de ce qui Est, de ce qu'on EST sans pouvoir être autrement, est la seule attitude juste que les Hommes ont perdu, à force de vouloir maîtriser l'espace et le temps dans ce combat dirigé contre eux-mêmes. L'espérance, c'est de la Foi qui reconnaît en l'Homme le Présent qu'il mérite, ce qui ne peut plus changer en lui, tant il a senti l'Essen-Ciel qui l'anime.

Si tu entends soudain ta différence, écoute là, embrasse là, fais lui confiance. Elle est ce que tu n'attendais plus. Quel bonheur la confiance, quand on peut n'être que soi et laisser tout aller. Quel bonheur quand cette espérance se réalise en l'Homme.

Les papillons, le Myosotis, les roses -  et tout ce qui apparait à la surface de cette terre - n'ont rien d'éphémères. Ils méritent bien plus qu'un simple regard conforme. Ils méritent qu'on se connecte à eux, qu'on pénètre au Cœur de l'Unité qui les déploie.  Ils symbolisent l’Éternité Magique de l'Instant, sans projet ni angoisse, qui échappe encore aux hommes que leur trop plein d'intelligence a condamné à l'horloge Mortelle.

 

Rien ne meurt, à l'intérieur

Mais tout s'agite, à l'extérieur

Pour trouver la bonne heure

Le bon axe depuis Soi, d'où jaillit le Bonheur

 

La sagesse se prend au sérieux

Le fou est jeune, le sage est vieux

La folie seule inspire

Puisqu’elle sait encore rire

Libre d'être elle-même

Sans complexe et sans arme

Plutôt que d'en pleurer

De systèmes en systèmes

Occupés et noyés

De confort et de larmes.

 

****

 

Je ne vous promets pas d'être fidèle, je vous promets d'être Vrai. La fidélité?, c'est la sincérité de partir ou de rester, mais la sincérité de ne jamais (se) mentir. Car on peut aussi être fidèle au conditionnement, aux chaines qui nous blessent sans pour autant être ni libres ni authentiques. Ni la fierté, ni l'orgueil, ni le pouvoir, ni la fidélité aux valeurs dogmatiques de la foule, ne nous délivreront des murs que nous subissons et qui nous maintiennent si loin de nous-mêmes. La fidélité est d'abord une promesse faite à soi-même: être fidèle à ce que l'on est, nous rapproche nécessairement et définitivement des autres. De désirs ou d'amitiés, soyez fidèles à vous-mêmes.

L'Amour désire librement. L'Ego désire dans les (en) fers. Le désir, est le sublime accessoire de l'Amour, mais le désir, est la terrible ombre des fausses amours quand il subit ses manques.

On n'aime pas derrière un Mur où se cache la plus grosse moitié de nous-même, on le fait tomber. Et pour le faire tomber, il faut le sentir trop imposant et nous sentir pas assez Présents à nous-mêmes. On n'aime pas par manque. On aime parce quand on est Pleinement Soi et qu'on ne subit plus le seul poids de l'Ego.

 

Le lion aligné à la lune qui illumine sa crinière de Soleil, rugit

Du bonheur simple d'être là... pleinement Roi de sa Vie.

 

Am I too proud?

Or just sometimes,

Too much loud

Eavy Of myself?

 

J'aimerais tant pouvoir aimer sans attache ni angoisse, n'être plus l'objet d'un désir, mais le Cœur de la bienveillance, sans chaînes, qui embrasse la Vie, et qui n' oublie aucune parcelle de plaisir, les yeux et le corps remplis de la Vie simple qui s'anime. Tout désir intense et paisible, porte la marque joyeuse de l'Essentiel qu'il fait vibrer de corps et d'âme. Le corps porte témoignage de l'Infinie promesse de félicité, dès ici-bas, il suffit de l'entendre.

L'Amour est dans tous les cas diamétralement opposé à ce que l'on a cru si longtemps.  Il n'a ni sujet ni objet. Il n'est possession ni manque de rien ni de personne. L'Amour c'est de l'Infini et de l'Éternité qui rayonnent en traversant les fenêtres entrouvertes de notre Cœur. Parfois on croise sur son rayon un autre Cœur inondé par sa Lumière et c'est un sentiment intense de Joie partagée.

Mais expérimenter l'Amour, le découvrir peu à peu, c'est comprendre qu'il est un cocktail de Vie au savant équilibre de rages et de joies. On est au diapason du désir et de l'amour qu'on mérite. La fragilité nous permet de faire exploser cette Force insolant de domination Mentale qui n'est pas le stade le plus paisible des rapports humains. Très progressivement, nous découvrons l'illusion de nos conditionnements, et nous nous rapprochons de l'Essen-Ciel, par strates, par couches successives, nous rentrons en nous-mêmes, notre différence fait notre Force mais aussi notre fragilité. Se résoudre d'évidence à abattre les murs, c'est voir en face la réalité: le Sublime comme la médiocrité et l'horreur assumées des Hommes.

Confier ce qu'on est de plus fragile, c'est prendre surtout le plus beau des risques, et tant pis si l'on en meure. La spontanéité, c'est de l’Éternité invulnérable, car on est rendu à la Conscience de notre Beauté qui n'est fragile qu'à la surface du Monde manifesté.

Oui. On est responsables de la vie comme de l'amour que l'on passe sans le retenir ni le reprendre jamais. Voilà la part la plus féminine de l'Homme : son Cœur. Ce aussi pourquoi le corps d'une femme porte toute l'espérance du monde. Son ventre est un temple et son Cœur un Trésor, vulnérable et convoité.

 

Être généreux

N'est pas donner

Plus qu'on peut

L'Amour ne se choisit pas

Évidence d'un partage

Amoureux, Amical ou filial

Qu'importe le temps Pourvu qu'on se cale

Sur l'Essen-Ciel

Que chacun ressente

La générosité

Même imparfaitement

De la Source qui ne ment.

 

Dans mon monde, aimer n'a pas de fin. Il y a des pauses, où l'on se recharge de beaucoup de nous-mêmes, mais il y a toujours l'Amour qui nous remplit de beaucoup des autres, en continu.

On ne trouve pas "chaussure à son pied", mais "belle âme à son Cœur". Et il n'est plus jamais minuit, quand on l'a retrouvée.

La tribu "Lakota" des indiens d'Amérique, avaient une sublime formule pour dire je t'aime : "Cante washte yama kahi" ... "Tu remplis mon Coeur de bonheur", car ils savaient que l'amour ne peut nous remplir d'autre chose, ni nous vider jamais de rien!

Le jour où l'on ne dit plus "je t'aime", on subit, comme la goutte d'eau isolée éjectée de l'océan sur le sable brulant, les rayons ardents d'un soleil assassin qui nous assèche.

L'Amour c'est l'Évidence-Source qui s'impose progressivement, en s'étendant du plus proche au plus lointain. Un jour l'Amour est totalement et définitivement libéré de toute frontière austère et exclusive. Un jour on EST, cet Amour qui libère, Totalement.

Le manque de transparence conduit aux malentendus les plus destructeurs. On s'éloigne des autres par la construction de ces murs occultant. Détruisez vos murs, et plus jamais vous n'aurez l'occasion de creuser une distance, de juger ou d'être accusé à tort.

Les rapports de transparence sont toujours frontaux. Ils ne laissent place ni aux doutes ni aux vains malentendus. Ils sont les prémisses de notre libération de Cœur et d’Âme.

L'Amour ce n'est jamais la tempête, non! C'est le calme des eaux profondes sur lesquelles nous glissons d'évidence, par delà tempêtes et dépressions, agitations de nos lames mentales qui se brisent sur nos récifs mutuels et nous abîment.

 

We are both to be One.

Ma plus belle erreur? Un amour.

Ma plus belle réussite? L'Amour.

 

Mon corps pourra vieillir, mes plus proches partir, mes richesses s'amoindrir, ma vue matérielle faiblir, je serais là où mon enfance m'a attendue, là ou le temps n'a plus prise, à l'exacte racine de ce qui ne change pas.

 

Elle dormait et rêvait sur un lit de nature

Si spontanée et fraiche comme la Vie

Elle s'éteindra un soir sans peur et sans armure

Comme elle aura vécu, au gré de ses envies.

 

Ces mots que j'offre sont un peu de mon âme mélangée à la votre. On fait toujours l'Amour quand on écrit des mots venus de l'Essen-Ciel. On est nu alors, on est désirable mais chaque pensée profonde qui résonne et communique sur le plan de l'Instant sacré, ne nous appartient déjà plus.

Ce n'est pas ma Lumière qui vous a touchée. C'est vous qui avez touché la Lumière qui nous rassemble. Nos cœurs ne sont alors plus divisés. Ils sont le Cœur et l'Axe du Mystère révélé.

Et si je vous ai fait sourire, alors j'aurai vécu. Que nos corps se taisent ou qu'ils s'éveillent quand  nous nous re-connaissons, si nos âmes sont présentes, nous volerons toujours par delà bien et mal, là où l'Innocence se découvre, par dessus les grands murs de nos certitudes fragiles de mortels.

De l’autre côté du mur...

La vie de l’autre côté du questionnement est si simple et évidente qu’elle ne peut être comprise ou imaginée. Chaque chose est vue dans sa perfection, juste comme elle est. L’espoir et la foi ne sont plus nécessaire dans ce lieu.

Byron Katie.

Au-delà de la Terre, au-delà de l'infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer. Une voix solennelle m'a dit : - "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

Omar Khayam.

Du jour où tu regardes avec des yeux vrais, il n’est pas une seule chose au monde qui ne soit pleine de sens et n’apporte son message - pas une. C’est comme si tout se liguait pour nous obliger à comprendre.

Satprem

La poésie est de toutes les choses humaines la plus voisine des choses divines.

Victor Hugo.

Tout ce qui est beau, tout ce qui charme, passe en un instant des yeux au cœur.

Michel Ange.

Imaginez que votre esprit ressemble à un lac calme et limpide ou à un vaste ciel vide: des ondulations apparaissent à la surface du lac et des nuages ​​traversent le ciel, mais ils disparaissent rapidement sans altérer le calme naturel.

Kathleen McDonald.

Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes
Je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville
Le chemin de cette ville n'a pas de fin
Va, perds tout ce que tu as,
C'est cela qui est le tout.

Jalal Al-Din Rûmi.

Ça n'existe pas les adultes, c'est une attitude. On n'en finit pas de courir après les rêves qu'on a eus quand on étaient petits.

Jacques Brel.

On voit à la démarche de chacun s'il a trouvé sa route. L'homme qui s'approche de son but ne marche plus, il danse…

Friedrich Nietzsche.

Il eut l'intime conviction que les êtres humains ne naissent pas une fois pour toutes à l'heure où leur mère leur donne le jour, mais que la vie les oblige de nouveau et bien souvent à accoucher d'eux-mêmes.

Gabriel Garcia Marquez.

Ce n'est pas l'abondance du savoir qui rassasie l'âme et la satisfait, mais de sentir et goûter les choses intérieurement.

Saint Ignace de Loyola.

Quand je cesserai de m'indigner , j'aurai commencé ma vieillesse .

André Gide.

En dépit de tout, je garde la conviction que l'amour, la paix, la douceur et la bonté sont la Force qui est au dessus de tout pouvoir.

Albert Schweitzer.

Comme une brise en plein été,
Ou comme un beau nuage,
L’amour veut être libre,
Ne l’enferme pas dans un coffre
Où il va périr.
Qui aime ne fait point de prisonniers,
N’essaie pas de posséder.
L’amour est comme une fleur de Printemps qui pousse en liberté.

Bouddha.

Ce n'est pas le fait de naitre qui est la vie, mais la conscience.

Hermes Trismegiste, Traité XII,18.

De quel droit mettez-vous les oiseaux en cage ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages ,
Aux sources , à l'aurore , à la nuée , aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?

Victor Hugo.

En nous d’innombrables rêves attendent le moment de germer, de faire des racines et de naître, de mourir en tant que graines… pour se transformer en arbres.

J. Bucay.

L'apparence des choses change selon les émotions. Ainsi nous voyons la magie et la beauté en elles, alors que la magie et la beauté sont, en réalité, en nous.

Khalil Gibran

J'écoute parfois les voix sans me laisser distraire par les mots qu'elles portent, ce sont les âmes que j'entends.

Christian Bobin.

Je n'ai jamais vu très clair en moi pour finir j'ai toujours suivi, d'instinct, une étoile invisible.

Albert Camus - Carnets.

De l’autre côté du mur...